Putain, mais c'est Zack en quadragénaire qui se tient devant moi!!!!

Le picotement, signe que les ondes de choc allaient sortir, devint très puissant. J'allais le découper en morceaux.

Puis, Zack vint se placer près de son père, car c'était visiblement son père.

Parfait! Deux pierres d'un coup!

Mais dès que je vis Zachary, le bourdonnement s'atténua jusqu'à disparaître.

Mais merde!!! Ce pouvoir nouveau et ma seule chance de survie m'abandonnait de la sorte!?!?!!!

— Oh, Alleb Delevia se retrouve, impuissante devant les grands méchants, railla Cade.

Je vis son fils se tendre, mais il ne dit rien.

— Zack, ramène la à sa chambre et assure toi qu'elle ne la quitte pas. Tu viendras aussi me voir pour recevoir ta punition. Et fais en sorte qu'elle ne rencontre pas ton cher protéger, ou il sera lui aussi puni.

Zack grinça des dents et me fit signe de le suivre.

Je me résignai. Sans ce pouvoir que j'avais découvert et face à un Zachary si enragé, je n'avais aucune chance.

Point de vue de Zack

J'étais totalement en rogne. Mon père venait de me menacer de battre mon frère si Alleb le rencontrait. Et le pire, c'est que je sais pourquoi. C'est parce qu'elle n'aurait même pas besoin d'arguments pour le rallier à sa cause.

Et ô ce que j'aimerais qu'il puisse se rallier à elle. Il se sentirait moins comme... comment dire... le mouton noir des méchants?

Thom n'est pas comme nous. Il a encore une chance de s'en sortir et Alleb peut l'aider. Dieu sait ce que je pourrais faire pour mon petit frère.

Alleb me suivit sans rechigner et je la remerciai intérieurement. Je n'avais pas envie de me battre avec elle pour le moment.

— Z... Zachary? demanda-t-elle tout bas.

— Hum... grognai-je.

— Ton... protéger... c'est le garçon qui était avec toi quand vous m'avez enlevés?

— Ouais...

J'étais évasif, je la sentais hésitantes et, pour tout vous dire, j'aimais bien la sentir légèrement effrayé et résigné de la sorte. Au lieu de se comporter comme si elle était supérieur, pour une fois, elle rampait presque à mes pieds. Et voir une si belle et si fougueuse jeune femme ramper à ses pieds, c'était... grisant.

Je sais, je suis un égoïste trou-de-cul. Mais merde, je sais pas pourquoi, cette fille me mettais tout à l'envers!

Je veux la dominer, et je veux ramper à ses pieds. Je veux la serrer contre moi, et je veux la ruer de coups divers. Je veux lui susurrer des mots doux à l'oreille, et je veux lui lancer les pires insultes existant en ce monde.

Mais bordel, je ne sais pas encore quel côté choisir!!! Soit je la hais, soit je l'aime!!!! Pourquoi n'est-ce pas si simple?!

— C'est ton frère?

Sa douce voix me sortis de mes pensées complexes.

— Hum...

— C'est un oui ou un non ça?

— Hum...

— Wow! s'exclama-t-elle, sarcastique.

Elle s'arrêta et me fixa dans le blanc des yeux. Ses prunelles d'émeraude brillaient et je me perdis dans leur contemplation.

— Zack... tu vas me répondre?

Je grognai, mécontent. Des fois, j'aimerais qu'elle ferme sa belle gueule et qu'elle me laisse la mater.

— Zack!

— Ferme la, je t'en supplie! grognai-je.

C'était plus un ordre qu'une supplication et elle le sentit aussi.

— Mon fils, tu change de destination. Va à la salle de torture avec la fille. Fait la souffrir.

Mon père venait de me donner cet ordre par la pensée.

Mon visage se décomposa. Non, non, non!!! Je ne pouvais pas faire ça!!! Jamais je n'avais torturer quelqu'un au paravant!

Et quelque chose me dit que tu ne veux pas faire de mal à ta belle prisonnière.
Le retour de l'inutile conscience de MERDE.

— Hayle!!!! hurla Alleb.

— Quoi?! rugis-je.

— T'es vivant?! Parce que, de un, t'as toujours pas répondu. Et de deux, t'as l'air perdu dans tes pensées depuis un moment.

Si tu savais à quel point, ma belle.

— Suis-moi.

Elle obéit et je nous conduisis jusqu'à l'horrible salle de torture.

Elle déglutit avec difficulté.

— Z... Zack? Qu'est-ce qu'on f... fait ici?

— Putain de merde, ta gueule ou j'y arriverai jamais!

— Arriver à quoi?

— À exécuter les ordres de mon père!

— N... non! Z... Zack! T... tu vas p... pas f... faire ça?!

Elle tremblait de peur. Elle n'avait jamais vécu ça. Je fut pris de pitié. Ma réaction avait été semblable la première fois. Pire même, mais j'avait moins de la moitié de son âge.

— Je suis désolé, ma belle.

— Ne m'appelle pas comme ça!!!! hurla-t-elle.

— Tu es rendu?

Mon père.

— Oui.

— Fais lui mal... ou... tu peux...

Il m'écœurait.

— La violer?!

— Hum hum.

— Jamais!!! J'ai un honneur, quand même!!!

— Elle est plutôt bien, selon moi.

— Mais je n'aurais pas son consentement. C'est horrible! Je ne serai jamais un trou...

Je ravalai le reste de ma phrase.

Je ne serai jamais un trou-de-cul à ce point là!! Pas comme toi!

J'aurais aimé lui lancer ça à la figure, mais je risquait gros.

— Bon, alors, torture la. La façon je m'en fous tant que tu la fais souffrir. Je veux entendre ses hurlement dans tout le palais.

Je faillis vomir.

— Oui, père.

Je me retournai vers Alleb qui tremblait en me regardant. Elle savait que je parlais par la pensée et appréhendait ce que je disait.

— Qu... que vas-tu me faire?

— Mal. Je vais te faire mal.

Ses grands yeux verts s'embuèrent. C'est pas possible, j'y arriverai jamais!

— Zack... je t'en supplie... je ferai tout ce que je pourrai pour ne plus désobéir, je ne m'enfuirai plus.

Elle vit la souffrance et la détresse passer fugitivement dans mon regard, car un espoir nouveau illumina son regard.

— Tu m'as prouvé que tu n'étais pas comme lui.

— Mais je ne peux que lui obéir. Si je ne le fais pas...

— Il va te faire ce que tu dois me faire? demanda-t-elle avec une pointe d'amertume.

— Non, il va le faire à mon "protéger" et ça, je ne le supporterais pas.

Tout espoir quitta son regard.

Je me rapprochai d'elle et posai mes lèvres au creux de son oreille.

— Je serai doux.

Point de vue d'Alleb

Dire que je n'avais pas peur serait mentir. Par contre, le souffle de Zack sur ma peau me rassura, même si ses paroles me glacèrent au plus haut point.

Il s'approcha du mur et prit une dague.

— Cette dague est trempée dans le sang d'un démon. Une simple petite éraflure nous fait souffrir le martyr. Alors imagine si on l'enfonce au complet.

— Zack... Je t'en supplie... Je ferai tout ce que tu voudras, TOUT!

Je me répugnais moi-même. Si faible... mais quelque chose m'empêchait de m'en prendre à lui. Mon pouvoir nouveau semblait s'être éteint. Argh!

— Je ne peux pas. Je ne peux pas le laisser lui faire du mal. Il compte plus que tout à mes yeux.

Des larmes embuèrent mon regard et je me résignai. Je serrai les dents, fermai les yeux et gardai la tête haute tandis que la lame s'approchait de ma peau. Mais lorsqu'elle l'entailla...

Je hurlai à m'en briser les cordes vocale, à m'en déchirer la gorge.

Putain, ce que ça faisait mal! C'était indescriptible, juste très, très, TRÈS, douloureux.

Point de vue de Zack

Le masque impassible que j'avais mis pour aller jusqu'à entailler sa peau tomba quand je vis le sang couler. Lorsque ses cris parvinrent à mes oreilles, Je crus que j'allais mourir. Je voulais me crever les tympans, tout pour ne plus entendre sa si belle voix autant déformé par la douleur.

Je ne savais que trop bien à quel point cette douleur était intense. Mon père avait adoré ça avant.

— Putain de bordel de merde!!! Je peux pas faire ça!!!! hurlai-je alors que les cris d'Alleb se muaient en sanglots.

Le sang de démon neutralisait l'endorphine, bref, rien n'atténuerait la douleur.

J'enfonçai le poignard dans mon épaule, blessure qui pourrait presque m'être fatal, mais j'étais résistant.

Je hurlai de douleur, autant psychique que physique.

Point de vue d'Alleb

Alors que je sanglotais, je vis Zack s'enfoncer la lame dans l'épaule. Ce devait être si douloureux!

En l'entendant hurler, Je m'effondrai près de lui et le couchai sur le dos.

— Tu es fou, tu es totalement fou... marmonnai-je.

— Je sais, ma belle.

J'attachai la dague d'un coup sec, ce qui eu pour effet de le faire hurler de nouveau.

Le picotement s'éleva de nouveau en moi, mais au lieu de déverser une onde destructrice, il illumina mes paumes d'une douce lueur. Je les posai sur la plaie de Zachary qui commença immédiatement à cicatriser.

— Wow...

— T'es pas habituée à la magie, hein? dit Zack d'une voix horriblement rauque.

— Non, en effet.

Il se contenta de me sourire. Ses yeux se fermaient doucement.

— Je t'interdis de fermer les yeux! m'exclamai-je en le giflant pas trop brusquement.

— Pourquoi? Je suis fatigué... juste quelques minutes... ça fait si longtemps que je n'ai pas dormis...

— Si tu fais ça, tu vas tomber dans le coma!!!!

— Ça fera des vacances...

Bon sang!!! Il était suicidaire à ce point?!

— Zachary Hayle! Je t'interdis formellement de dormir!

— T'es pas ma mère! grogna-t-il.

Réfléchis Alleb!!!
Et l'idée que tu vas trouver va être débile. Tu vas la regretter.
Ta gueule, conscience! Je t'emmerde, cordialement.

— Si tu reste éveillé, tu auras une récompense!

On aurait dit que je parlais à un gamin capricieux.

— Quel genre de récompense? demanda-t-il, soudain plus intéressé.

— Tout ce que tu veux, dans la limite du possible.

— Ta virginité, c'est possible?

— Non!!!!! hurlai-je.

— Ok... ok... du calme...

Il réfléchit un instant.

— T'as déjà embrassé un mec?

— Sérieux là?

— Ouais.

— Non, répondis-je méfiante.

Un sourire illumina son visage.

— Je veux ton premier baiser. Ce qui veut dire que tu tiens cet idiot de Carter loin de tes lèvres jusqu'à ce que je t'embrasse.

— ...je sais pas...

C'était quand même beaucoup demandé!

— Bon, si c'est non, le repos m'attend, et je le mérite.

— C'est d'accord! lâchai-je, exaspéré.

Il sourit de nouveau.

— Parfait!

— Je pourrais t'embrasser tout de suite, je serais débarrassée.

— Tss-tss-tss. C'est moi qui décide quand, et je veux que ce soit dans des conditions dignes d'un compte de fée. Ça va être la première fois que je prends le premier baiser d'une femme!

Il semblait... enthousiaste.

Point de vue de Zack

Oui, je sais, mon prétexte est nul! La vrai raison c'est que, de un, je veux tenir Carter loin d'elle et, de deux, je veux attendre qu'elle me donne un réel consentement pour ce baiser.

Je fais des efforts inhumains pour ne pas sombrer dans le néant, chose si tentante.

Les douces mains d'Alleb caressaient ma peau à l'endroit de ma plaie pour la guérir à l'aide de cette chaleur bénéfique qui se dégageait d'elles.

— C'est bon, tu peux retourner à ta chambre seul?

Sa douce voix me fit frissonner. Je venais de prendre conscience de l'idiotie de mon geste et de ma faiblesse. Je grognai.

— Ouais, de toute façon, je dois faire un détour. Cette fois-ci, je t'en pris, retourne à ta chambre pour de vrai.

Elle hocha la tête et je me relevai.

— À plus tard, ma belle.

Puis, je m'éloignai dans le couloir. Ce soir, j'allais prendre une double punition. Celle qui lui était destiné, et celle qui m'était destiné à moi. Toutes deux horriblement injuste.

Il valait mieux y faire face, les coups était moins douloureux pour notre estime dans ce temps là.

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Hi!!!!!

Je suis la seule à trouver Zack cute?

Bon, pour moi c'est dodo! J'ai veillé plus tard (trop tard) pour vous écrire ce chapitre (soyez heureux!)!!!!

Je veux savoir: je mets ou non la "punition" de Zack? Si oui, ce sera "âme sensible s'abstenir"!!! (Et j'ai des personnes en tête à qui j'ai déjà dit qu'ils étaient trop âme sensible.

Si vous avez des questions, sur Les persos, l'histoire ou n'importe quoi, posez Les en commentaires, je pourrai y répondre dans un chapitre, histoire que tout soit claire pour tout le monde. (Vous pouvez poser une question à un personnage, c'est drôle)!

Bref! Donnez moi vos avis!

Ps: je suis à Florence!!!