Chapitre 62
Coucou les amis, je vous annonce que mon histoire Enchaînée au diable a dépassé plus de 4 MILLES VUES ! 🎉Tout ça c'est grâce à vous et je remercie du plus profond de mon être, c'est vraiment sympa !🥰❤️
Alors pour vous remercier comme il se faut, je vous publie le chapitre plus tôt que prévu !😎😏
Bonne lecture et n'hésitez de voter, ça ferait grave plaisir ! ⭐️🌟
— Mais quelle conne ! Je vous présente Andres, mon petit ami, je m'exclame vivement.
Tout le monde nous fixe avec des yeux ronds comme des soucoupes et le temps semble s'être arrêté. Je suis tendue comme une arbalète mais je leur adresse à chacun un sourire dont j'espère soit crédible.
Du coin de l'œil, Espen fait demi-tour et s'éloigne rapidement. Alexa se joint à nous et toise Andres et moi avant de nous sourire.
— C'est lui ton grand amour ! Je suis heureuse pour vous, vraiment.
Son dernier mot me fait tiquer et l'ignore royalement, me concentrant uniquement sur mes amis qui ne savent pas quoi dire tellement la surprise leur bouleverse.
— Petit ami ? Almira, je...
— Pourquoi l'imbécile ne parle pas ? Il est muet ? aboie mon frère en fusillant Andres.
— Il est un peu timide, Matteo ! Il ne faut pas que vous l'agresser...
— Timide ? Je n'ai jamais vu un mec timide, raille Alexa en croisant des bras.
— Et on t'a pas sonné, Alexa ! je réplique d'un air las. Chéri, présente-toi.
Je m'approche de son oreille et susurre froidement :
— Reprends-toi ou tu peux oublier ton fric.
Andres sursaute et s'approche de mes amis en les faisant tous une accolade amicale. Il se présente ainsi que son grade dans les business des Reyes. Comment j'avais prévu, tout se passe bien. Tout le monde assène de questions à ce pauvre Andres et j'évite son regard d'appel à l'aide en faisant mine que mes chaussures ont captées mon attention.
— C'était nécessaire de venir, Almira ?
— Pour te pourrir la vie, oui Alexa je suis bien obligée, dis-je en esquissant un sourire. Tu sembles aller mieux après tout ce qu'il s'est passé.
— Co... comment ça ?demande-t-elle, confuse.
Je croise mes bras et lui lance un regard.
— J'ai entendu qu'un mec t'a agressé dans un magasin. Il s'appelait comment encore ? Cristobal !
Elle me regarde avec les sourcils froncés avant qu'elle cille. Alexa a enfin compris de ce que je voulais dire.
— Tu... c'est toi qui l'a envoyé à m'harceler tous les jours ! Espèce de salope ! Il a failli me violer !
Je ris ironiquement en observant les participants rejoindre leur voiture de course.
— Tu trouves pas que c'est ironique de ta part ? J'ai juste voulu te rendre l'appareil, j'articule avec amusement. Tu peux aller le dire à ton mari... Ah non ! Tu ne peux pas te plaindre !
— Et pourquoi ? Tu crois que je ne suis pas capable ?
Je me concentre à nouveau sur elle et je tapote mon doigt sur son front avec une moue.
— Réfléchis un peu, Alexa ! Si tu le dis, je peux aussi te dénoncer que tu étais derrière mon agression. Désormais nous sommes quittes.
Elle pousse ma main avec rage et ses yeux bleus me fusillent. Je ne vois que la colère dans son regard de vipère mais aussi de l'impuissance. Elle serait complètement débile si elle me dénonce à son mari, je pourrai jouer la même carte contre elle et c'est moi qui vais gagner.
Pourquoi je le sais ? Espen me croira et non sa stupide femme.
— Écoute-moi petite traînée, je n'ai pas fini avec toi. Sois vigilante pour les prochains jours, me menace Alexa.
Elle me daigne un dernier regard haineux avant de tourner les talons. Blasée, je secoue ma tête et rejoins le groupe qui est à côté de la ligne de départ. Je me poste à côté d'Elsie qui n'a rien manqué de mon débat avec l'autre conasse mais heureusement qu'elle ne m'interroge pas car honnêtement, je n'ai pas très envie qu'on me fasse chier avec des questions à la noix.
— Mon frère et Antonio participent à la course. J'espère que rien ne leur arrivera, souffle-t-elle.
— Crois-moi, ni le Satan ni Dieu les veulent en ce moment. Ils vont s'en sortir.
Elle opine avec inquiétude toujours en caressant son gros ventre. La foule s'entasse sur les côtés de la route et je me retrouve à nouveau saucissonner avec d'autres corps qui dégagent une odeur répugnante. On dirait que certains ne savent pas ce que c'est un déodorant.
Je remarque Espen s'engager sur la piste de course, vêtu d'une tenue comme les participants de Formule 1. Ma respiration se bloque dans mes poumons quand il pose ses yeux verts sur moi. C'est un regard tellement sombre mêlé à de la rage que j'ai l'impression qu'il me transperce l'âme.
Déstabilisée, je détourne les yeux en première et observe les autres participants.
— Et merde, il ne manquait plus que ce tocard. Pourquoi Santiago est ici ?! je ronchonne, les yeux posé sur ce légume pourri.
— Il a les mêmes droits que nous ce pendejo ! D'après une pote, il a aussi investi pour l'évènement mais il a voulu que ça reste confidentiel, répond Elsie en haussant les épaules.
Et moi qui espérais que je n'allais plus le revoir après hier !
Soudain, sans que je m'y attende, Elsie attrape ma main et nous nous dirigeons dangereusement vers son frère qui discute avec le reste du groupe. Nous interrompons leur discussion avec notre venue et j'ai envie de m'enterrer six pieds sous terre. Je me sens embarrassée.
— Espen, promets-moi d'être vigilant ! Je veux que tu reviennes en un seul morceau, s'inquiète Elsie en lui secouant le bras comme un enfant.
— Tu crois que je suis un con ou quoi ? C'est pas une course qui me tuera, réplique le diable avec un air agacé. Inquiète-toi plutôt pour Antonio. Je ne suis pas sûre que ce connard y survivra.
Les gars rigolent tandis que l'intéressé lève son troisième doigt dans la direction de son ami. Je sens le regard intense du diable sur moi mais vous savez comment je suis, je l'ignore et fais mine d'être intéressée par les autres concurrents.
Ne me parle pas, ne me parle pas...
— Je pensais que tu n'allais pas venir, Almira.
Mon dos se tend davantage et je me force à me focaliser sur lui. J'ouvre la bouche mais aucun son n'y sort tellement les idées se bousculent dans ma tête. Merde, je souhaitais vraiment qu'il entre dans mon jeu et qu'il m'ignore ouvertement !
Il hausse un sourcil, attendant une réponse de ma part.
— Je ne voulais vraiment pas y venir mais Nico m'a obligé, je lui réponds d'une voix soudainement très aiguë.
— Je m'en doutais. Une partie de moi pensait que tu n'allais pas venir, avoue-t-il en esquissant un sourire.
Un sourire qui embellie davantage son visage.
Non, reprends-toi Mira ! Son sourire est moche ! Tout est moche chez lui !
Elsie nous lance un regard et m'abandonne en retrouvant son fiancé. Quelle traitresse !
Je râcle ma gorge et m'apprête à tourner les talons mais Espen m'arrête dans ma lancée.
— Tu sais Mira, je te connais assez bien et je sais que ton soit disant couple n'est qu'un putain de mensonge, dit-il de manière que je suis la seule à entendre.
— Ah bon ? Et qu'est-ce qui te fait dire ça, Espen ?
Il aborde un air pince-sans-rire.
— T'es pas le genre de meuf qui sort avec une couille-molle comme Andres. Il n'est pas même pas sérieux dans son rôle de petit-ami, regarde.
Il désigne une direction avec un petit hochement de tête et je peste des insultes quand je découvre Andres flirter d'autres filles comme un grand débile. Cet homme me sort par tous les orifices !
— Je... nous sommes un couple libre ! Parfois, on se donne un peu plus de liberté et...
Il m'interrompt en éclatant de rire. Confuse, je le mire sans comprendre et le diable se focalise sur moi, les yeux brillants.
— Je n'ai jamais entendu autant de conneries venant de toi. Franchement ce type est... ce type est complètement ringard et ça se voit qu'il n'a rien dans le froc.
— Tu pars un peu loin, Espen. Et puis pourquoi on parle de ma relation sentimentale avec Andres ? Ça ne te regarde pas, je rouspète avec un ton amer.
— Ouais, continue à mentir. S'il était un vrai homme, il aurait participé à cette course de voiture et gagner la manche pour toi.
Je me pince les lèvres, mal à l'aise. Le diable se penche à côté de mon oreille et chuchote :
— Mais je le ferai pour toi. Je gagnerai cette course pour toi.
Mon cœur prend une autre allure et brusquement je m'éloigne de lui en ayant soudainement chaud.
— Tu racontes vraiment de la merde, Espen ! Il faut que j'y aille.
Je déguerpis rapidement et me mets un peu en retrait de la foule afin de reprendre mes esprits et surtout calmer mon pauvre petit coeur. S'il continue à battre à cette allure, je vais crever !
Je passe une main sur mon visage moite et l'animateur de l'évènement s'exclame dans le micro et nous informe que la course va bientôt commencer. Je remarque Espen entrer dans sa voiture avec ce maudit rictus sur les lèvres.
Visiblement, il est heureux quand il me gêne ainsi !
J'étais sûre que nos retrouvailles allaient prendre une allure pareille. Au fond de moi je ne voulais pas qu'il m'oublie mais de l'autre côté j'espérais qu'il aurait tourné la page et m'oublie comme pour toutes les autres filles précédentes. Mais d'après ce que j'ai vu, j'ai l'impression qu'il a toujours cette « obssession » à mon égard et ça me déstabilise.
Tout de chez lui me fait perdre mes moyens.
Je l'ai revu et je crains que je ne pourrai pas à nouveau résister à ces sentiments qui se versent en moi.
« Mais je le ferai pour toi. Je gagnerai cette course pour toi. »
Qu'est-ce qu'il voulait dire ? Enfin la question la plus adéquate, qu'est-ce qu'il a à gagner en disant une chose pareille ?! Que je vais lui offrir mon corps sur un plateau d'argent ?
Ou est-ce tout simplement une preuve qu'il tient à moi ?
Non, Espen n'est pas romantique. Il a une bite au lieu d'un cerveau parfois. Le romantisme n'existe pas chez un être pareil.
Un coup de feu retentit puis des crissements de pneu. La course vient tout juste de débuter et la foule s'extasie alors que des confettis planent dans l'air.
Je reste encore quelques minutes en retrait, à remettre ma vie en question puis une idée me passe dans la tête. Vivement, je demande à mon frère son téléphone mais comme à son habitude, il me pose encore des questions.
— Je dois retrouver mon téléphone, Matteo. Je l'ai perdu dans les bois.
— Tu peux bien t'en acheter un autre, souligne-t-il en plissant des yeux.
— Hors de question ! Dans mon téléphone, il contient beaucoup de dossiers personnelles et s'il tombe entre de mauvaises mains...
—Comme quoi ? Mira tu fais des nudes ?
Je roule des yeux.
— Non, voyons ! C'est juste que j'ai tous mes contacts et photos et je ne voudrais pas les perdre. C'est toi qui es suspicieux. Pourquoi tu veux pas prêter ton téléphone ? je réplique aussitôt.
Je tends ma main et mon frère grogne.
— Tu fais chier ! Je viens avec toi et on fait vite ! Je ne veux pas rater l'arrivée des mecs ! ronchonne mon frère en m'emboîtant le pas.
Je ris légèrement.
— Matteo, tu pouvais juste me prêter ton téléphone, je n'avais pas l'intention de fouiller dans tes messages et... attends ! Tu fréquentes une meuf ?!
Soudain il m'aveugle avec le flash de son téléphone et je ferme mes yeux.
— Occupe de tes affaires Mira !
J'en étais sûre que mon frère me cachait quelque chose, enfin, plutôt une fille selon mon intuition. Matteo est incapable de me cacher ses secrets, il est plutôt bavard.
Il rebrousse le chemin et je le suis, en faisant attention où je mets mes pieds.
— Comment elle s'appelle ?
— Tu as perdu où ton téléphone ?
— Est-ce qu'elle a un joli nez ? j'insiste avec sourire au lèvres.
— Il caille ici, souffle mon frère toujours en investigation.
— Est-ce qu'elle est cinglé comme nous ? Tu vois ce que je veux dire...
—Ah voici ton téléphone !
Matteo l'attrape et me le tend. Je grimace quand je constate l'état pitoyable de mon Iphone. L'écran est brisé et est surtout très sale à cause de la terre humide. Je l'allume et pousse un soupir de soulagement. Bon, au moins il fonctionne encore !
— Tu devrais réparer l'écran mais sinon il fonctionne encore à merveille. Retournons à la piste, c'est glauque ici ! reprend mon frère en s'éloignant rapidement de moi.
— Tu ne peux pas me fuir, Matteo ! J'obtiendrai mes réponses ! je crie avec un sourire aux lèvres.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top