Chapitre 44

Coucou tout le monde, j'espère que vous vous portez tous bien et que vous passez une très belle journée à l'heure où j'écris cette petite note !

Avant que vous lisiez le chapitre, je voudrais répondre à quelques questions que j'ai eu en DM :

L'histoire contient combien de chapitres ?

>> Énorrrrrrmément ! 😂 je crois qu'il y a environ 90 chapitres pour cette histoire, ce qui fait qu'elle est ma troisième histoire la plus longue que j'ai pu écrire J'ai l'ai écrite en 6 mois et mis tout mon être à sa rédaction, donc j'espère que vous l'appréciez comme il me faut 😄

Quand vais-je publier une autre histoire ?

>> Je suis sur une autre histoire et je suis sur le point de la finir mais je ne vais pas la publier sitôt puisque que Almira et ses amis seront présents dans celle-ci et je risque de vous spoiler. Donc il faudra attendre quelques mois avant la publication du premier chapitre.
Comme je suis généreuse, je peux juste vois filer le titre de la futur story : Bodyguard.

Est-ce que j'ai l'intention d'écrire uniquement des histoires sur la mafia ?

>> pourquoi pas ?? 🧐
Non en vrai, j'aime bien la mafia et je me suis tellement renseignée sur ce sujet que je n'ai pas spécialement envie d'écrire d'autres récits avec d'autres thèmes mais j'ai pour projet de rédiger une histoire qui touche le monde surnaturel et ca va une aventure pour moi 😂
Si vous voulez, j'ai déjà écrit des histoires sur mes vampires et sorcières, n'hésitez pas à les checker sur mon profil 😝

Je pense avoir fait le tour des questions les plus posées, si vous en avez d'autres n'hésitez pas à les poser, ca me ferait plaisir de les répondre ❤️😌

Bonne lecture ! ❤️



Je fronce les sourcils et je suis piquée par une curiosité.

— Attends mais pourquoi tu me dis tout ça ?

Il reste silencieux, ses yeux me sondent toujours mon être.  J'essaie de lire à travers de ses iris, j'essaie deviner ce qu'il peut bien penser mais Espen a toujours été un coffre scellé pour moi. Il cache tellement bien ses pensées, ses émotions et on m'étonne que parfois certains le surnomme l'homme froid. Il est clair que son statue lui demande une maîtrise absolue de ses sentiments mais j'aimerais qu'il s'ouvre davantage avec moi sur ses émotions.

Il n'a pas à cacher ses craintes avec moi.

Mais putain, qu'est-ce que je raconte cette fois-ci ?

J'ai peut-être abusé sur le rosé.

Espen me fait signe de le suivre et nous entrons dans son bureau où il prend soin de refermer la porte. Il m'incite de m'assoir sur un de ces canapés en cuir et me sert un verre d'eau pétillant et lui un verre d'alcool.

— Selon Gaël, je suis peut-être misogyne. Je hais les femmes.

— Pourtant tu parles à Elsie et à moi, je précise avec un sourcil arqué.

— Sauf quelques unes. Cette haine remonte depuis que ma mère m'a lâchement abandonné et manipulé mais je n'aimerais pas m'étaler sur ce sujet, explique-t-il en s'asseyant en face de moi.

— Et c'est handicapant dans la vie ?

— Pour moi oui, pour les autres je m'en balance. À chaque fois qu'une fille s'approche de moi ou me touche, je suis emporté par une tempête de rage. Cette rage me comprime ma poitrine et de temps en temps ça peut être douloureux.

Je comprends enfin pourquoi il se comportait comme un chien quand nos bras se frôlaient ou quand je suis trop proche de lui.

Donc si je résume bien, le mec devant moi est un mafieux antipathique et misogyne et actuellement, il me confie un de ses plus gros secrets.

Définitivement, je n'ai plus peur de lui. Non, je le traite pas de débile mais désormais il me paraît moins effrayant qu'il en a l'air.

— Elsie était la seule qui pouvait m'approcher et puis, il y a toi.

— Je ne saisis toujours pas pourquoi tu me dis tout ça, je chuchote, perplexe.

Espen boit une traite son verre et le dépose calmement sur la table basse, prolongeant ainsi ce moment de suspense.

— Je ne veux pas que tu t'éloignes de moi et que tu m'ignores, finit-il par dire.

Je me redresse. Hébétée, embarrassée et satisfaite, je suis partagée par plusieurs émotions. Qu'est-ce qu'il vient de me dire ?

Mais où est donc passé cet homme froid ?!

Je le fixe avec le coeur sur le bout de ma langue tandis qu'il me daigne m'adresser un de ses regards électrifiants.

— Tu es une des seules femmes que ma conscience tolère. Ça me pète les couilles que tu m'évites comme si j'ai le covid.

– Je...

— Ton frère n'est pas un intermédiaire ! Quand tu veux me demander quelque chose pour le travail, adresse-toi à moi, d'accord ? Mais cesse de m'éviter. J'en ai marre de ta comédie, continue-t-il brusquement.

Attendez, il m'a avoué tout ça juste pour le travail ?

Je croyais qu'on parlait autre chose...

Seigneur, je me sens si conne ! À un moment, je pensais vraiment qu'il me demande d'être à ses côtés de manière intime mais pas en tant que professionnel. Moi-même je suis confuse et je ne sais plus où me mettre devant lui.

Et puis, pourquoi j'ai imaginé un truc pareil ?! Espen n'aimera jamais une fille comme moi. Je suis dans ses antipodes.

– D'accord, à partir de maintenant je ne t'éviterai plus si c'est ce que tu souhaites, je déclare brusquement.

Je me lève un peu maladroitement et souris forcé à Espen qui penche sa tête sur le côté, suspicieux.

– Si nous avons terminé, je vais aller me coucher. Demain je m'entraîne tôt.

Il acquiesce et je m'efforce à retourner dans ma chambre, l'esprit brouillé.

Le lendemain, Matteo ne pourra pas assurer mon entraînement de tir au feu. Ça m'embête un peu parce que aujourd'hui, je suis particulièrement motivée à m'entraîner alors je décide de m'entraîner seule.

Papa m'a déjà appris à tenir une arme et de la manier mais j'ai encore quelques difficultés. Matteo a enfin décidé de m'apprendre il y a quelques jours et honnêtement je préfère mille fois le tir au feu que me battre comme un porc.

J'ouvre l'armoire et prend une arme qui me parait simple à manier. Casque aux oreilles, je me poste devant une cible et tend l'arme à feu dans la direction et tire. Cependant, aucune de mes balles touche le centre de la cible mais je ne me décourage pas pour autant !

J'essaie encore et encore jusqu'à quand je commence à m'énerver.

— Putain !

Ça ne doit pas être difficile de toucher le centre d'une cible alors pourquoi je n'arrive pas !

Les bras épuisés, je les laisse tomber le long de mon corps et reprends mon souffle.

C'est impossible de ne pas réussir, même un aveugle réussirait du premier coup.

— Si tu n'arrives pas c'est parce que tu n'es pas concentré.

Je daigne même pas de me retourner, sachant qu'il était là depuis une bonne dizaine de minutes.

C'est lui qui me déconcentre. Comment pourrais-je être focus si ce type est près de moi ?

Il me perturbe.

— C'est chiant ! Ça fait quand même une semaine que je suis dessus.

Ses pas résonnent dans la pièce, puis je sens sa carrure derrière moi. Lentement, je fais face à lui et sa carrure me domine sans ménagement. Espen me tend une autre arme à feu beaucoup plus petite à celle que j'ai actuellement dans les mains.

— Ce n'est pas chiant, c'est juste que t'es nulle à chier. Même un enfant de dix ans peut le faire, prononce-t-il avec l'ombre d'un sourire. Quand on débute, on choisit une arme légère et facile à manier. Celle que tu avais, sont destinées plutôt pour les intermédiaires. 

À contre-coeur, je prends celle qu'il me tend.

— Si un enfant de dix ans peut le faire, alors je devrais réussir, je chuchote amèrement.

Je me poste à nouveau devant la cible et tends mes bras. Il est vrai que cette arme est plus légère et facile à la prendre en main même si elle paraît ridicule. Mais avant que je puisse tirer une autre balle, je sens deux mains sur mes épaules frêles puis un souffle s'échouer dans le creux de ma nuque.

Je reste stoïque, me demandant qu'est-ce qu'il se passe.

— Tes épaules sont trop tendus, articule-t-il d'une voix suave. Ça va te gêner dans tes tirs.

Il se retire derrière moi et vient à ma droite où il pose un doigt sous mon menton. Son toucher me fait frémir.

— Ta tête est trop penché en avant, tu auras du mal à viser ton ennemi. Et quant à tes bras, il ne faut pas qu'ils soient trop tendus, tu auras une tendinite à force.

Sa main frôle dangereusement mes bras et difficilement, je me redresse un peu plus correctement, toujours en évitant son regard.

Regarde devant toi Mira.

— Peut-être un conseil pour mieux viser ? je lui demande avec sarcasme.

— Imagine la tête de ton pire ennemi sur la cible et je pense que ça ira, dit-il avec humour.

Qui pourrais-je détester ?

Ma pensée sur focalise sur Alexa et la balle part sans que j'ai eu le temps de retenir ma respiration. Elle se loge au centre de la cible et j'ai cru mal voir ! J'ai réussi !

J'essaie encore une bonne dizaine de fois, imaginant que cette putain de cible était Alexa et que je meurs d'envie qu'elle crève sous mes griffes ou qu'elle meurt fauchée par un camion. Je ne sais pas pourquoi j'ai pensé directement à elle mais en tous cas, cette astuce marche plutôt bien.

— Qui as-tu pensé pour réussir autant de fois ? me questionne Espen avec un sourcil haussé.

— À toi, je lâche en rangeant l'arme.

Un rire grave provient de sa poitrine. Et maintenant, il rit ? Avec moi ?

Cet homme est vraiment un puzzle.

— Je le prends comme un compliment. Change-toi, tu vas venir avec moi.

— Hein ? Où ça ? je questionne aussitôt.

Mais le diable se contente de garder son sourire puis tourner ses talons.

À contre coeur, je monte rapidement jusqu'à ma chambre. Je prends une douche rapide, me prépare et rejoins à nouveau Espen qui m'attend dans sa voiture.

**
*

— Voici un des poumons de notre business, s'exclame Espen en m'ouvrant la porte.

Je m'engouffre lentement puis fais face à des tonnes de caisses en bois. La pièce est tellement grande et je pense qu'il y a plus qu'une centaine de caisses. Je me sens si petite dans cette salle.

— C'est l'entrepôt du trafic d'arme.

— Tu fabriques des armes ?

Il laisse entendre un rire et m'incite à m'avancer davantage dans cette immense salle.

— Je ne vais pas claquer mon fric dans la fabrication d'arme, Almira, articule Espen, les mains dans les poches.

— Où j'avais la tête... tu les voles, je divine aussitôt.

— Je les vole dans les convois militaires ou bien on me les vend à un prix intéressant et je les revends plus chère. Ces armes ne sont pas marquées donc si tu utilises une et tu bute une personne avec, on ne va pas retracer la balle jusqu'à toi.

Étonnée, j'acquiesce.

La mafia ne se résume pas à vendre de la drogue ou tuer des gens à l'heure qu'on souhaite. C'est réellement une business qui se cache et ça, c'est impressionnant. Toutes ces caisses doivent valoir plus des millions de dollars.

— C'est Antonio qui gère la logistique de nos entrepôts. Il a toujours été doué dans l'administration que sur le terrain, ajoute-t-il d'un ton calme. Nos vendeurs viennent dans les quatre coins du monde, mais nos armes sont surtout très prisées par nos amis les arabes.

— Tu n'as pas peur que le gouvernement découvre cette supercherie ?

Espen hausse les épaules et s'appuie contre une caisse avant de poser son regard verdâtre sur ma personne.

— Le gouvernement est corrompu et je participe à l'économie de pays, ce n'est pas le plus important ?

Je tique, abasourdie par sa réponse.

— Et s'ils osent s'en prendre à moi, ils auront à faire à mon avocat. Ils savent que c'est perdu d'avance, s'ils m'attaquent.

— Un avocat ? Donc tu vas me dire que tu as un avocat qui te défend et qui défend tes trafics illégaux ? je raille en ouvrant une caisse au hasard.

Mon visage blêmit aussitôt quand je découvre une lance missile posée joliment sur un tas de paille. Je ferme vivement la caisse et me promets que je n'ai absolument rien vu.

— Il est très bien rémunérer et si tu as un problème, tu peux te diriger vers lui.

Je ne crois pas, non.

— Enfin bref. Désormais, tu as accès à cet entrepôt ainsi qu'aux autres que je vais te faire visiter.

— Attends ? Je croyais que...

— Non, ta journée s'annonce chargée et nous avons une réunion dans une dizaine de minutes avec mes sous-chefs. En parlant d'eux...

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