Chapitre 33

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Merci beaucoup pour ces milles vues et merci de lire mon histoire guys ! Cœur sur vous ❤️❤️🫧

N'oublier pas de voter, ca me ferait bcp plaisir 🌟

La DEA... j'ai déjà entendu cet acronyme quelque part.

— Drug Enforcement Admistration, lâche-t-il d'un ton acerbe. Ce sont eux qui gère les malfrats comme nous.

— Mais ils ne sont pas au courant que cet ordure est un putain de violeur ? Enfin, c'est insensé de laisser un type pareil travailler pour eux sachant qu'il n'est pas saint d'esprit.

Il hausse les épaules et reprend le dossier avant de le consulter.

— La vie est dure et injuste. Tu devrais t'y faire, soupire-t-il d'un air las. Qu'il soit violeur ou pas, tu dois faire ce que je te demande. Si tu ne le fais pas, c'est de l'égoïsme à l'état pur.

De l'égoïsme ? C'est lui qui vient de dire ça ?

— Ah bon ? Je peux savoir pourquoi ? je demande avec un sourcil arqué.

— Parce que c'est non seulement nous et toi qui allons en pâtir mais aussi ton frère.

Je perds mes couleurs tandis que mon sang glace dans mes veines. Mateo, il est lié avec le cartel et désormais, moi aussi. Si je ne le fais pas, on peut bien m'attraper et m'accuser de complice. Après tout, je suis aussi une complice .

— Comme Alfonse pèse plus de quatre-vingt kilos, l'aconit sera pas suffisant pour lui parce que je n'ai pas assez en réserve, je m'exclame d'une voix blanche. La ricine pourrait faire affaire mais les plantes sont encore trop jeune et tu veux un résultat dans trois jours, je pense m'orienter vers la chimie.

Il acquiesce simplement, en examinant les bouteilles sur les étagères. Il en prend et s'apprête à le sentir mais vivement, je lance :

— c'est une variété de chloroforme. Tu risques bousiller ton système nerveux si tu le snifes comme ça. Ça serait dommage que tu sois encore alité.

Rapidement, le diable remet la bouteille à sa place et me foudroie du regard à cause ma pique.

— Tu proposes quoi ? questionne-t-il, contrarié.

Je contourne la table et attrape une petite fiole.

—Je pense que l'arsenic fera l'affaire. Il est puissant et on le détecte pas lors d'une autopsie.

Je suis autant bien calée dans la botanique que dans la chimie. Les deux matières sont étroitement liées mais le bémol avec la chimie, ça prend énormément de temps si on a pas des appareils nécessaires.

Espen fait une moue et tourne les talons, prêt à me laisser seule.

— Fais ce que tu as à faire. Je veux des résultats dans trois jours. Ce pédale doit crever et doit retourner dans la chatte de sa mère.

Il claque la porte et j'attrape de justesse un fiole qui a failli se briser à cause des vibrations de la porte. Une seconde de plus et j'aurai rejoint mon père.

Les trois jours passent dans une vitesse fulgurante et j'ôte mon masque quand l'arsenic est enfin prêt à être utilisé. Le fondre m'a pris du temps mais le transvaser dans une petite fiole m'a demandé un temps fou et méticuleux.

Enfin bon, je vais pouvoir me reposer après ces trois jours de travail. Je me réfugie dans ma salle de bain où je prends le temps à me décrasser de toute cette merde sur moi. Une fois la douche finie, je m'enroule dans une serviette et me dirige à mon dressing afin de me vêtir dans des vêtements confortables mais... justement où sont ces vêtements ?

Confuse, je les cherche comme une folle et je m'en rappelle les paroles du diable. Il n'aime pas mon accoutrement.

— Non, dites moi que c'est un rêve, je peste avant de prendre les vêtements que mon frère m'a acheté tantôt.

Mais bon sang ! Ces vêtements sont horribles !

Le diable va bien m'entendre !

Je prends la première tenue qui passe sous ma main et je me sens affreusement ridicule quand je m'observe dans le miroir. Un t-shirt et une jupe en cuir... je me sens comme une tante.

Après un soupir, je m'engage dans la direction du diable qui est terré dans son bureau, comme à son habitude. Je referme la porte derrière moi et le cherche du regard mais étrangement, son bureau est vide.

— S'il te voyait seule ici, crois-moi tu ne reverras plus la lumière du jour.

Je fais volte face et rencontre Antonio qui est adossé contre le cadrant de la porte, les bras croisés.

— Tous mes vêtements ont disparu et je sais qu'il est derrière tout ça !

— Crois-moi tes horreurs ne vont manquer à personne, rigole-t-il. Espen a raison. Tu travailles pour lui, tu dois t'habiller un peu plus élégamment. Tes anciens tenus étaient tout bonnement horribles, sans vouloir te vexer. Pas la peine de les chercher, il les a tous brûlé quand tu avais le dos tourné.

Trop tard, je suis vexée.

Putain mais c'était mes affaires ! À quel moment il a le droit de brûler mes fringues !

Il est vrai que la plupart des vêtements que je m'étais achetés étaient tous de la seconde main mais je les adorais

— C'était mes vêtements. Avant de prendre une telle décision, vous auriez pu me demander gentiment de changer de style, dis-je d'un ton rempli de reproches.

Antonio hausse les épaules.

— Ne fais pas cette tête, tu seras habituée par les habitudes d'Espen. D'ailleurs si tu es à sa recherche il est à la boîte de nuit. Tu ne verras pas si tôt avant ce soir.

Oh, il ne sera pas là jusqu'à ce soir ? Cela me laisse le temps de me venger...

Je réprime mon rictus diabolique et opine de la tête. Je sors du bureau, suivit d'Antonio puis une question me brûle le bord de mes lèvres.

— Pourquoi tu n'a pas voulu briser le pacte ? Elsie et Gaël auraient pu être heureux

Je lui adresse un regard interrogateur et dans un geste las, il se focalise sur moi.

— Je ne trouve pas que c'est une bonne idée. Je considère tous mes potes comme mes frères et Elsie comme ma soeur. Ça serait comme de l'inceste.

— C'est ridicule, je pouffe.

— Non, ce n'est pas ridicule Mira, rétorque-t-il d'un ton réprobateur. Imaginons que tu sortais avec moi mais que notre couple n'avait pas fonctionné et j'étais violent envers toi. Matteo me tuera parce que j'ai osé te blesser physiquement mais aussi parce que j'ai brisé ton coeur. Il faut voir ce pacte sous le bon angle, ça évite les problème de ce genre.

— Mais...

— Et c'est aussi maintenir cette bonne ambiance entre nous. Si Elsie et Gaël se séparent, plus ne sera pareil et c'est hors de question qu'on travaille comme si nous étions enGuerre Froide. Tu vois ce que j'essaie de dire ?

Une boule à la gorge, j'acquiesce et il esquisse un leger sourire avant de se retourner.

— Ah oui ! Demain matin, réveilles-toi à six heures, ça sera ton premier entraînement avec moi. Je remplace ton frère.

— Ça ne peut pas attendre ?

— C'est le chef qui exige ! s'écrit-il avant de disparaître dans un autre couloir.

Je pousse un long soupir, craignant pour la dure journée qui m'attend demain au petit matin.

**
*

— Donne plus de puissance, putain ! On dirait une asperge pourrie !

À perte haleine, je cogne mon poing contre ce maudit punching ball et serre douloureusement mes dents.

J'ai tellement mal aux mains et je n'en peux plus. Si je suis encore debout c'est grâce à ma dignité.

Je sais que le diable m'observe, je sens son regard derrière mon dos et il hors de question que j'abandonne devant lui.

Il va me croire pour une putain de faible.

— Stop ! C'est un carnage pour les yeux, raille Antonio en se postant devant le punching ball. À quoi tu joues ?

— Je déteste la boxe ! Tu ne pouvais pas m'apprendre un autre art martiaux comme le karaté ? je lui demande, haletante.

— La boxe est incontournable, Mira. Imagine ce Punching ball est la personne que tu déteste le plus...

— Mais je le fais, bon sang ! Je ne vais pas apprendre à me battre en une seule journée, je réplique, agacée.

Antonio reste silencieux mais je sais qu'il perd patience avec moi. Qu'est-ce qu'il croyait ? Que j'adore le sport comme Elsie ?

C'est un fou !

Je suis plutôt la meuf qui va se goinfrer du chips sous sa couette devant une bonne série. Je déteste le sport. On n'en parle pas assez, mais le sport est une souffrance banalisée.

Pourquoi souffrir inutilement ?

Discrètement, je pivote ma tête et lâche un soupir de soulagement quand je vois Espen s'en aller. Sans perdre une seconde de plus, j'ôte mes gants de boxe et siffle quand je distingue mes phalanges abimées.

Malgré les gants, je me suis blessée.

— Soigne-toi avant que ça empire, m'avertit Antonio. La séance de sport est terminée, enfin si on peut appeler ça une séance de sport.

Il éclate de rire quand je lui adresse un regard noir.

Je m'étire une dernière fois tout en chuchotant des jurons. Super, j'ai déjà des courbatures.

Enfin, je vais pouvoir prendre un bain chaud et retrouver mon lit. Durant toute la séance, je pensais aux retrouvailles de mon lit douillet.

— D'ailleurs, Espen veut te voir à son bureau. Il t'attend maintenant, ajoute mon ami en me montrant le message qu'il vient de recevoir sur son téléphone

Non ! Pourquoi maintenant quand je veux me reposer !

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