Chapitre 71 : Combat à la loyal

Une brise glaciale et chargée de mort envahit les lieux. Tout le monde avait été stupéfait et abasourdit d'apprendre la mort prématuré de la princesse Lyna de Théis. Les funérailles avaient été célébrer à l'aube, et à l'heure actuelle, les pleurs de ces sœurs n'avaient point cessé.

- Tior, je sais que ce n'est point le moment. Mais nous avons reçu un messager de nos ennemis. Exposa le roi Téden avec précaution

- Que demandent-ils ? Demanda le roi Tior

- Ils veulent un combat à la loyal. Les termes seront conclus par un médiateur, qui sera des nôtres. Expliqua le roi Téden

- Si tu ne peux point y aller, j'irai à ta place. Fit remarquer le roi Ahran

- Non, j'irai et nous aviserons sur le moment. Conclut Tior

- Très bien, nous serrons aux aguets. Mais reste sur tes gardes Tior. Recommanda le roi Hian

Les larmes n'avaient point cessé pour la reine Ilyana, elle avait pleurait cette fille. Sa fille qu'elle avait aimée dès qu'elle avait su qu'elle habitait son être, tout comme ces deux sœurs. Elle l'aimait encore, malgré l'erreur qu'elle avait commise.

- N'ai-je point été une bonne mère pour elles ? S'en voulut Ilyana

- Ne dis pas cela Ilyana ! Tu as été la meilleure mère qu'elles ont pu avoir. Contra Gaellan

- Mais. Tenta Ilyana

- L'erreur de tes filles a été de choisir la facilité, plutôt que la difficulté. Nous éduquons nos enfants avec amour, soutient mais le chemin qu'ils prennent n'est que de leur faits. Et parfois, il n'est plus possible de pouvoir les ramenez dans le droit chemin. Révéla Gaellan, avec sagesse

La reine de Léthior attira son amie contre elle, et la serra contre elle chagrinait elle-aussi. Car malgré l'acte de trahison qu'avait commis Lyna, elle restait la fille de son amie. Et Ilyana avait perdu en enfant de plus, après le prince Ryk. La perte d'un enfant était bien pire que ce qu'elle avait subi par le roi Ilan.

- Ma sœur. Souffla Fehrat

- Mon frère ! Déclara Naïa

Le prince de Dolmes serra sa sœur contre lui, en lui disant des mots apaisants. Ils finirent pas se séparer, tous était assez choqué du drame de la nuit passé.

- Comment va Nyk ? Demanda Fehrat

- Il a été ébranlé par la manière dont tout cela s'est déroulé. Mais il se gardera bien, de m'en dire davantage. Enfin, pour le moment. Rapporta Naïa

- Et comment vont les enfants ? Voulut savoir Ferhat

- J'allais m'enquiert de leurs conditions tu viens ? Proposa Naïa

Le prince de Dolmes acquiesça et suivit sa sœur dans des appartements adjacents, ou les triplés jouaient.

- Oncle Ferhat ! Cria Nyvia

- Tonton ! Cria Nessa

- Parain ! Cria Nihon

Le prince Fehrat sourit largement, puis serra contre lui les enfants de sa sœur. Il en profita pour passer du temps avec eux. Peut-être ne les reverraient-ils jamais.

Les cors de Théis retentirent venant troubler les lieux entiers. Les armées de Thès et de Miris se faisaient désormais face, impossible de dire qui avait une force supérieure. Les bataillons de guerriers n'ont finissait pas, dont leurs armures luisaient à la lueur de Eol. Les formations s'immobilisèrent comme un seul homme.

- Halte! Ordonna Nyk, d'un geste de la main

Comme un seul homme, les armées s'immobilisèrent.

- Boucliers! Cria Dyk en levant son poing

Les premières lignes présentèrent un mur de boucliers, mêlés à plusieurs différents étendards.

Pourtant, un détail les rapprochait, tous les hommes étaient drapés de capes noires pour Miris, et grises pour Thès. Les vautours et autres charognards tournoyaient dans les airs. Attendant, la première goutte de sang, le premier corps tombés, tous attendaient pour réclamer leur dû.

Géographiquement, et dût à l'environnement avironnant, les armées de Miris surplombaient leurs ennemis.

- Qui va combattre ? Se risqua le Général Eros

- Qui sait ? Répondit le Général Tessée

Le moral des hommes de la flotte de Miris I n'était pas au meilleur de leur forme. Mais ils avaient tous une seule et unique chose à avoir en commun. Ils devaient venger leur commandante tombés au combat.

- Gardez vos positions. Ne faites rien tant que je ne vous l'ai pas ordonné explicitement. Ordonna le Général Hae

Les armées de Khoro comme un seul homme, inclinèrent la tête, le poing contre leur paume ouverte, en signe d'obéissance. Le général de Khoro salua à son tour ces frères samurais, puis partit au galop à la rencontre des autres chefs.

Deux cortèges distincts se détachèrent des deux armées allant à la rencontre de l'un et de l'autre. Dans le silence mortuaire n'était troublé que par le claquement des roues des chars.

Les deux chars s'immobilisèrent, le sol arrêta de trembler, tandis que la brise sembla perdurait. Il avait été décidé qu'à la place du prince Jessi James, ce serait le roi Kylden de Talon qui se présenterait à l'entrevue.

Le prince Kylden se présenta devant le roi Tior, ils se saluèrent avec respect sans piquer mot. Un autre fit son apparition, drapé d'une grand toge rouge sang, et tenant un spectre, un spectre d'égalité.

- Nous sommes réunis ici, à la demande des deux parties représentait par sa majesté le roi Tior de Théis et le roi Kylden de Talon. L'affirmez-vous ? Commença le médiateur

- Oui. Firent de concert les deux monarques

- Bien, selon le traité de Guerieda, le meilleur de vos guerriers devra affronter le meilleur guerrier ennemi. Quel que soit l'issu du combat, vous devriez le respecter. Fit le médiateur

- En effet. Répondit le roi Tior

- C'est cela. Affirma le roi Kylden

- Jurez-vous solennellement, de respecter l'issus du combat quel qu'il soit ? Demanda le médiateur

- Je le jure. Affirma le roi Tior, le poing sur le cœur

- Je le jure. Affirma le roi Kylden

- Qu'il en soit ainsi, présentez donc le meilleur de vos guerriers. Demanda le médiateur

Les deux monarques se retirèrent, puis revinrent auprès de leurs armées. Les soldats des deux continents se faisaient face, Thès, Théis, Talon, Taos, et bien d'autres cités. Certains étaient autrefois liés par amitié, d'autres par des liens de sang, mais encore des liens fraternelles. Mais la guerre avait tout balayé d'un revers, d'un unique assaut. Il ne resterait plus rien, si ce n'est des morts, des cris, de l'agonie et de la souffrance.

- Tu es prêt ? Demanda Jessi James

- Oui. Fit Drhàn, en ajustant son plastron de métal

- Qui t'affrontera ? Tenta de savoir Valerian, inquiet

Un long silence s'ensuivit, et aucune réponse ne parvint au second, qui sentit un mauvais pressentiment le saisir. Le commandant de Thès salua les siens, tandis que les rangs des soldats scandait son nom, tout en martelant le sol de leurs lances et de leurs bottes .

- Jessi James. Interpella Drhàn , plus sérieux que jamais

- Oui ? Demanda Jessi James, sur le même ton

- Quoi qu'il arrive, si je vins à périr. Ordonne le retrait des notre. Recommanda Drhàn

Le prince blondinet eut un instant le souffle court, alors qu'il échangea un lourd regard avec l'ensemble des princes de Thès. Puis finit par acquiescer lourdement, cette fois ci c'était différent. Il avait le pressentiment, que cette fois-ci son meilleur ami, et cousin était en danger. Le ténébreux perçut le trouble de son cousin, et sans attendre l'attira à lui. Les deux frères échangèrent une longue étreinte, alors que Dhràn leur tourna le dos une voix féminine l'interpella.

- Mon frère ! Cria Revyh

Le ténébreux se retourna à temps pour recevoir dans ces bras sa sœur qu'il serra affectueusement contre lui.

- Prend garde. Recommandant Revyh, avec inquiétude

- Si je péris, rejoins notre tante au royaume d'Azkhan. Recommanda Drhàn

- Mais. Tenta Revyh, désemparé

- Promet-le moi Revyh. Demanda Drhàn

- Je te le promets. Promit Revyh

Le commandant de Thès finit par étreindre une dernière fois sa sœur, puis se détachait d'elle. Il tourna les talons et rejoint sans attendre, le médiateur.

Les chefs de la flotte de Miris se tendirent, pour le moment aucun n'était au courant que la princesse était sauve. Tous avait été surpris et déconcerté d'apprendre la mort de la princesse Lyna.

En retrait, la commandante de Théis réajusta sa coque de maille, et son plastron de bronze.

Le roi Tior vint a la rencontre des héritiers de Miris qui s'inclinèrent face à lui.

- Vous êtes vous décider? Questionna le roi Tior, sérieux

- Je...Commença Vyk

- J'irai mon oncle, c'est mon devoir. Couppa Adessa

- Adessa! Tenta Vyk

- Non Vyk! Tu es le prince héritier, et ton heure n'est pas venu! Cesse donc de vouloir faire quelque chose que tu ne peux faire. Confronta Adessa, sérieuse

- Adessa! Interpella Vyk

Mais le monarque de Théis intervint, Adessa fut donc choisit pour l'affrontement.

Sous les directives des princes de Miris qui étaient à ces côtés. Rhun observa son amie, il avait été ravi de voir que la jeune femme allait bien.

Les princes de Miris entretenaient de forts liens avec la princesse de Théis.

- Tu n'es pas obligée d'y aller. Tenta Théodan

- Je peux y aller à ta place . Proposa Leiv , sérieux

Le prince de Léthior affectionnait beaucoup la sœur de Vyk. Et bien au-delà de l'amitié, et celle-ci le savait pertinemment.

- Non Leiv, c'est à moi de le faire. Trancha Adessa

- J'y vais! Affirma Aris

Mais alors que le prince du désert fit un pas de plus, une corde sortit de nulle part emprisonna ces poignes.

- Qu'est-ce que?! S'écria Aris, stupéfait

Aris comprit au sourire narquois de la princesse de Théis, que cela était de son fait.

- Adessa! Relâche-moi tout de suite! Ordonna Aris

- Hélas, tu vas devoir attendre. Fit Adessa, avec un petit rire

Le prince Hyun dégaina l'un de ces katanas et tenta de sectionner les liens de son ami. Mais ce fut vain, malgré l'effort des deux princes. Les liens n'avait pas bougeaient.

- C'est incroyable à quel point vous êtes naïf. Vous savez bien qu'Adessa maîtrise très bien sa magie. Taquina Thanos

L'atmosphère entre les héritiers de la couronne s'allégea, puis des sourires naquirent sur leurs lèvres.

- Je peux y aller Adessa, enfin! C'est le devoir d'un homme de faire une tel chose! Laisse-moi affronter Drhàn ! Demanda Thys enflammé

La princesse de Théis posa son regard braise, sur le prince cadet de Taos. Il lui rappelait Nyk, qui était aussi très jeune.

Elle finit par ébouriffer la chevelure du prince cadet de Taos, sous la stupeur de tous.

- Tu es bien trop jeune pour mourir Thys. Tu as bien des choses à accomplir. Nulle besoin, de te livrer aussi vite aux portes du royaume des morts. Contra Adessa avec douceur

Le prince cadet de Taos, voulut dissuader la jeune femme mais elle l'en dissuada.

Vyk grimaça il voulait affronter le commandant de Thès mais Adessa s'y était fermement opposé. Mais il voulait tenter de nouveau une approche.

- Adessa, Laisse-moi y aller. Tenta Vyk

- Hors de question Vyk! Tu sais que tu ne peux pas l'affronter! Tu ne peux t'exposer de la sorte à la mort.

- Mais Adessa pour l'amour des dieux! Tenta Vyk

- Pour l'amour de Théis ne rend pas les choses plus difficiles! Tu es l'héritier légitime de la couronne de Théis. Il te faut vivre, et c'est pourquoi je prendrais ta place. Nulle besoin de chamailleries supplémentaire. Contra Adessa, avec aplomb

Les princes de Miris savaient pertinemment que la jeune femme n'hésitera pas à user de sa magie pour contenir son frère.

- Tu es certaine ? Demanda Vyk

- Oui, il le faut. Je suis la seule qui puisse lui tenir tête. Accorda Adessa

- Mais on sera tu capables ma sœur ? Serais tu capables de lui ôter la vie ? Risqua Vyk, avec sérieux

Le prince aîné de Théis n'était pas dupe, il avait compris et vue le lien qui unissait sa cousine au commandant de Thès. Il avait vu cette tendresse, et ce regret naquirent dans les yeux de Drhàn quand celui-ci lui avait rendue sa sœur. Et il savait que sa sœur n'en était pas indifférente au contraire.

Adessa, raffermit sa prise sur ces épées jumelles ignorant la douleur qui vint lacérer son cœur. Elle releva fièrement le menton, puis planta ces yeux braise dans ceux bleu-vert de Vyk.

- Je le vaincrais et cela quel que soit le prix à payer. Affirma Adessa avec aplomb

- Adessa. Tenta le prince Eden

- Non, prince de Derk. Je suis la seule qui puisse finaliser cette tâche, cette bataille. Il faut que je termine ce que j'ai commençais. Accorda Adessa

- Tu n'es pas obligée. Je peux m'y rendre. Fit remarquer le prince Rhun

- Non Rhun, il me semble que tu dois épouser la princesse Bok Soon non ? La sœur du prince Shin de Syrhs . Fit remarquer Adessa, d'un geste

- Je...Mais. Fit Rhun abasourdit

- Ne fais une telle tête, le traité entre vos principautés est renouvelable. Et tu épouseras celle que tu aimes quoi qu'il se passe. Affirma Adessa, plus sérieuse que jamais

La princesse de Théis sourit aux princes, puis échangea avec chacun d'entre-deux une longue étreinte. * Peut être la dernière* songea Adessa

Sans attendre, elle tourna les talons puis rejoint le médiateur.

Le commandant de Thès serra les poings, alors qu'il découvrit l'identité de celui qui l'affronterait. Et pour son plus grand damne, ce fut celle dont son cœur s'était épris qui allait l'affronter.

Une fois l'un en face de l'autre, ils consentirent au règlement, et jurèrent fidélité au jugement final.

Le duo dégaina leurs épées, puis se saluèrent avec respect. Chacun recula, alors que tout le monde retint leur souffle.

- Jusqu'à la mort. Jura Adessa, avec aplomb

- Jusqu'au tombeau. Jura Drhàn

Les deux adversaires adoptèrent se mirent en garde, prêt pour le combat et cela qu'importe ce que leurs cœurs criaient.

- Par le sang la justice, par la mort le dénouement ! Lança le médiateur

Le gong du commencement du combat retentit, et la seconde après, les lames des deux adversaires s'épousèrent à souhait. Faisant trembler le métal, et voler des étincelles.

Adessa contra la première lame de Drhàn, et fit de même avec la seconde.

Elle bondit et évita le coup de Drhàn. Elle riposta immédiatement, les lames se rencontrèrent avec fracas et éclats.

Drhàn ne retint pas ces coups, et son adversaire faisait de même.

Il s'abaissa au moment, ou la première lame lui coupa une mèche de cheveux.

Alors que la seconde lame d'Adessa fondit sur lui, il la repoussa habilement.

Déstabilisée, Adessa recula chancelante, Drhàn saisit une ouverture.

Sa première lame fondit sur le flanc de la jeune femme. Adessa réussit à la contrer, mais eut du mal à parer l'autre lame. Elle évita le pire, mais elle sentit la morsure bien distincte du métal sur sa chair.

Elle laissa échapper un petit cri de douleur, et se décala sur le côté. Elle grimaça et porta sa poigne à sa blessure au bras, contrant l'hémorragie. Alors qu'un peu de son sang, tombé au sol.

Nyk voulut intervenir, mais le roi Hian l'arrêta d'un geste.

- C'est son combat, tu te dois de respecter sa décision. Contra le roi Hian, plus sérieux que jamais

Adessa sentait déjà sa magie agir, et guérir sa plaie. Elle se mit de nouveau en garde, puis elle contre-attaqua. Les enchaînements qu'elle avait choisi, était bien choisit. Car Drhàn eut du mal à les contrer.

Il laissa malencontreusement une ouverture, qu'Adessa saisit. Elle bondit, effectua un bond magistrale, alors que les lames de Drhàn fouetter l'air.

Drhàn sentit la morsure d'une lame bien distincte graver sa chair, il lâcha un cri, et chancela. Habilement, il réussit à contrer un autre coup de la part d'Adessa, qui aurait pu lui couter son poignet gauche.

Il la repoussa avec force, ce qui éloigna pour un temps Adessa. Il porta la main à sa blessure au bras, son sang s'écoulant à flot. Il arrêta le saignement, mais au lieu d'être en colère contre lui-même.

Cela fut tout autre, il était impressionné et flatté d'une telle audace. Aussi loin qu'il s'en souvienne, jamais personne si ce n'est son maître avait réussi à lui infliger une blessure.

Mais elle ce n'était pas pareil, c'était Adessa, cette guerrière dans l'âme, et qui régnait dans son cœur.

Adessa savait que le commandant de Thès retenait ces coups, et qu'il se bloquait. Elle le savait, le sentait, ces coups n'étaient pas aussi puissant qu'ils le devraient. Et cela ébranler son cœur, tout comme sa raison. Car elle s'acharnait à lui se battre avec lui, à l'affronter. Alors qu'elle avait envie, d'envoyer au diable tout le monde. Et de le serrer contre elle, de l'aimer pleinement. Mais surtout, d'unir une fois pour toute leurs destins, mais la mort s'y mêlait.

- Ne retiens pas des coups. S'il te plaît. Recommanda Adessa, troublé

- Tu sais pourquoi, je n'y arrive pas. Accorda Drhàn

Le commandant de Thès était quand même surpris qu'elle ait comprit qu'il retenait ces coups. Mais après ce n'était pas aussi étonnant, elle lisait en lui comme dans un grimoire ouvert.

- Ne montre pas tes faiblesses. Dissuada Adessa, en réaffirmant sa prise sur la garde de son épée

- Tu sais pertinemment, pourquoi je ne peux point le faire. Contra Drhàn

- Tes faiblesses sont aussi les miennes, mais nous ne pouvons faire cela. Tenta de convaincre Adessa

Le duo se tenait l'un en face de l'autre, se menaçant l'un l'autre. Le temps semblait être tout autre entre les deux.

- Que se passent-ils ? Demanda Hyun

- Je l'ignore. Répondit Eden, trépignant d'impatience

- Vyk, quel est le lien d'Adessa avec ce commandant de Thès ? Confronta Leiv

Le prince aîné de Léthior n'était pas dupe, il avait perçu qu'il y avait quelque chose entre ces deux-là. Vyk tenta d'ignorer la demande du prince de Léthior, mais toute l'attention des princes de Miris se porta sur lui.

- Adessa à sombrer dans les abysses lors de la dernière bataille qu'ils se sont livrés. Commença Vyk

- Que veux-tu dires ? S'enquit Hyun, abasourdit

- Lors de l'ultime combat qu'ils se sont affrontés sur les flots Adessa a été happer par les houles, elle était supposée être morte. Enfin, c'est ce que ces hommes ont cru, mais par un miracle elle à survécut. Continua de raconter Vyk

- Mais attend ? Tu as dit qu'elle allait bien quand tu es revenu à nous. Contra Aris

- Oui, je vous ait menti. Nous n'étions pas au meilleur de notre forme. Et si je vous annonçais cela, cela aurait été bien pire. Expliqua

- Je ne vois pas le rapport avec Drhàn. Fit remarquer Leiv, les bras croisés sur son torse

- Elle s'est réveillé sur une île déserte, les flots l'avaient rejetés. Et par le plus grand hasard, la flotte de Thès s'y était amarré pour renouveler leurs vivres et leurs eaux .

- Adessa s'est fait capturé ? Elle a été la prisonnière de Drhàn .Comprit le prince Eden, stupéfait

Face aux traits du prince Vyk, tout le monde comprirent donc le silence et le mystère qui entrourait la commandante de Miris.

- L'a-t-il ? Tenta Leiv, en serrant les poings

- Non. Elle est sauve, nous nous ont sommes assurés. Accorda Vyk

- Alors, pourquoi semblent-ils y avoir quelque chose d'autre ? Tenta Leiv

- Oh cela j'ai bien peur, qu'il n'y a qu'Adessa qui le sache. Conclut Hyun, d'un ton sage

- Elle s'est échappée ? Demanda Aris

- Non, il me la rendue la nuit dernière. Avoua Vyk

Les traits de princes furent marqués par la surprise, et la stupéfaction.

Adessa et Drhàn se tournèrent autour tel des fauves, chacun ne quittant pas l'autre des yeux. La satisfaction brillait dans les yeux du ténébreux, bien au-delà de tout autre sentiment.

- Il semble que nos lames soient de trop. Déclara Adessa

- En effet, déchargeons-nous de leurs poids. Répondit Drhàn

Les secondes lames des deux commandants furent confié à deux soldats qui étaient resté en retrait. Les lames furent emmenées hors de portée des deux épéistes, qui se mirent de nouveau en garde.

- Qu'est-ce que ? Fit Jessi James

- Ils se sont déchargés de leurs épées de trop. Déclara Valerian, abasourdit

- Mais pourquoi ?! Rétorqua Ombras, surpris

- Car ils désirent plus que tout en finir. Accorda le Général Morrigàn

- Et cela, bien qu'ils puissent emporter l'un comme l'autre dans leur tombeau. Conclut le Général Minok

Dans un cri de guerre, les épées de Drhàn et d'Adessa se heurtèrent avec éclat. Le métal trembla faisant volée des étincelles.

Drhàn bouscula Adessa, mais elle réussit à se stabilisés. Elle répliqua d'un estoc que le ténébreux contra habilement.

Il attaqua de nouveau d'une parade bien spécifique, mais Adessa anticipa, elle glissa sur le sol, alors que la lame de Drhàn fouetta l'air.

Adessa donna un coup de genou à Drhàn qui fut déstabilisé, d'un coup calculé, elle blessa le ténébreux à la jambe.

Mais elle s'écarta in extremis, en roulant sur le côté évitant la lame de Drhàn, qui se fracassa sur le sol.

Drhàn revint à la charge, il tournoya sur lui-même, Adessa fit de même, leurs épées s'entrechoquèrent de nouveau.

Drhàn donna un coup de tête à Adessa, qui ne put parer le coup. Elle recula en lâchant un cri, un peu sonné par le coup. Elle recula, mais riposta en faisant d'un tournoiement de sa lame, contra les deux attaques distinctes de Drhàn.

Le souffle court, ils se tournèrent autour, jugeant, se jaugeant mutuellement. Cherchant une trace de faiblesse, de découragement, ou une blessure qu'il pourrait exploiter. Mais en vain, car si en apparence, ils semblaient à fond dans leur affrontement. Cela en était tout autre pour eux, car chacun d'eux, n'y mettait aucunement du cœur. Tout n'était que façade, et tout deux le savait pertinemment.

Adessa esquiva un énième coup de Drhàn, qui esquiva sa contre-attaque. La brune reprit un instant son souffle, la fatigue se faisait sentir.

Et ce n'était pas que physiquement liée à son combat actuel. Non, sa fatigue émotionnelle faisait son œuvre. Elle n'avait ni assez dormit, et elle ne s'était pas assez reposée. Comment pouvait-elle se reposer après ce qui c'était passé ?

- Tu n'es pas au mieux de ta forme. Confronta Drhàn, en reprenant aussi son souffle

- Je n'en dirais pas autant que toi. Accorda Adessa

Le commandant de Thès avait perçu le teint plus pâle de la jeune femme. Pourtant lorsqu'il l'avait rendue à son frère, elle n'était pas comme cela.

- Quand je t'ai rendue à ton frère tu n'étais point comme cela. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Que caches-tu ? Voulut savoir Drhàn

- Tu crois vraiment que c'est le moment que l'on parle de cela ? Confronta Adessa, les sourcils froncés

- En effet, car c'est notre dernier instant ensemble. L'un de nous mourra. Assura Drhàn

La commandante de Théis réprima un soupire d'agacement, mais elle reconnaissait qu'il avait raison.

- Il faut que l'on en finisse. Trancha Adessa, en se mettant de nouveau en garde

Le commandant de Thès fronça les sourcils, puis attaqua de front la jeune femme. Le combat repartit de plus belle, Adessa parer, riposter chaque assaut du ténébreux. Mais elle ne restait pas en reste, aussitôt elle contrait une attaque, elle ripostait, contre-attaquer de nouveau.

Drhàn évita, contra, esquiva les attaques, les parades, et les coups de la jeune femme. Leurs pas étaient coordonnés, fluide, souple, c'était comme s'ils dansaient. Leurs jeu de jambe s'alliés, complétait celui de l'autre.

On aurait dit qu'ils effectuaient une danse du l'épée, bien que ce n'était pas le cas. Drhàn sentit la lame de la jeune femme, faire grincer son plastron de bronze. Tandis que sa propre lame, frôla la joue de la jeune femme.

Drhàn vit une ouverture, il s'en saisit, mais malencontreusement, il mit à découvert son flanc gauche. Adessa perçut l'ouverture, et s'en saisit.

Une seconde plus tard, le couple s'arrêta en suspens, net. Le temps semblait s'être arrêté sous la stupeur de tous.

- Waouh. Laissa échapper un soldat

Leurs souffles s'emmêlaient, bataillaient l'un contre l'autre. Leurs regards étaient ancrés l'un dans l'autre, ou brillaient désormais un éclat de surprise, et d'admiration. Leurs corps se touchaient, pire, ils étaient pressés l'un contre l'autre. S'il n'y avait pas leurs lames, on aurait dit qu'ils s'étreignaient.

Mais cela était tout autre.

La lame de Drhàn était contre la nuque de la jeune femme, tandis que la lame d'Adessa frôlait sa jugulaire. Adessa frissonna elle sentait la poigne du ténébreux contre sa nuque, tout comme le métal froid. Mais sentir la peau du ténébreux contre la sienne, l'ébranla. Elle se mordit la lèvre jusqu'au sang, luttant contre son cœur qui s'affolait et hurlait.

Le commandant de Thès prit sur lui, mais ne put réprimer un frisson. La chevelure bouclés d'Adessa venait s'emmêlait à son brassard, et courir sur sa lame. Ces boucles qu'il aimait tant, et qu'il avait apprécié y passer ces doigts.

Si l'un bougeait, l'autre mourrait avec lui.

- C'est donc la fin. Souffla Adessa

- Certainement, mais sache que tu as été la meilleure rencontre de tout ma vie. Avoua Drhàn

La commandante de Théis fut ébranlée par la révélation du ténébreux, son cœur se déchira dans sa poitrine. Pourquoi par les dieux avait-il fallut qu'elle s'éprend de cet homme ? De cet homme à qui elle devrait donner la mort, entraînant la sienne.

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