Chapitre 53 : Résistance

- Plutôt mourir que ce ne reste que partager quelque chose avec vous. Affirma avec aplomb Revyh

- Vraiment ? Tu sais, nombreuses serait les femmes qui rêverait de passer ne ce reste qu'une nuit avec moi. Fit Vyk , avec un sourire narquois aux lèvres

- Elles doivent être soumise à un sortilège c'est certain. Affirma Revy , effronté

Revyh de Thès n'allait pas se laissait faire, par cette abruti, oui cette idiot de Théisien qui, que les dieux la foudroie, qui était beaucoup trop. Beaucoup trop attirant, plaisant à regarder pour sa pauvre santé mental. Que dire ? Cet homme était un dieu vivant parmi eux sombres mortels ! Par les dieux ! Comment puis-je osait fantasmer ? Sur cet homme ? Sur ce délinquant, dont le regard fait fondre mon cœur de rebelle, mon cœur de... Revyh de Thès secoua la tête vivement, elle devait trouver un balcon, oui. Elle s'y jetterait, oui il fallait qu'elle meurt tout de suite, oui sinon le diable, cette homme. Elle allait y succomber, honte à elle, non ! Elle devait résister ! Oui, elle était la sœur de Drhàn de Thès, le plus terrible guerrier de tous les temps ! Elle ne pouvait s'abandonnait à ce Théisien, bien qu'elle désire hardiment l'embrasser. Oh misère ! Qu'attend Ayès, dieu des morts pour la tuée !

Revyh de Thès était tellement occupé a bataillait contre sa raison, qu'elle ne vit pas le prince de Théis se glissait au plus près d'elle.

- Inutile de se voilait la face ma chère. Souffla Vyk

- Ahhh ! Vous êtes fous ! Allez au diable ! Affirma Revyh en sursautant violemment la main sur le cœur

La jeune femme tenta de mettre de la distance entre elle et le prince de Théis mais en vain, elle se retrouva acculée contre un mur.

- Tu ne sembles pas saisir l'importance du diable en ce moment même. Répondit Vyk, en coinçant davantage la jeune femme contre le mur

- Non vous croyez ? Répliqua avec insolence Revyh

Intérieurement, la jeune femme était dans tous ces états imaginant les pires scénarios possibles pour un homme et une femme dans ce genre de situation. Ou bien pire encore, mais comprit de quel diable il parlait. Il était le diable, oui, il était un démon beaucoup trop beau, démoniaque, et complétement fou.

Le prince Vyk partit dans un fou-rire amusé, la brune en profita pour lui fausser compagnie, enfin un peu trop facilement. Mais alors qu'elle accourait, tout à coup, quelque chose lui tapa dedans, et elle retomba on ne sait comment sur quelque chose de moelleux. Elle laissa échapper un cri, tout en se crispant, et en fermant les yeux.

Vyk avait laissé la jeune femme lui faussait compagnie, mais la rattrapa vite fait, et d'un geste, il la plaqua contre ces draps, pourtant il veilla à ce qu'il ne lui ait fait aucun mal. Tout à coup, sous ces yeux bleu-gris, la sœur du plus puissant guerrier de tous les temps, devint une frêle, et fragile femme. Une femme terrassé par la peur, et fragilisé par l'impuissance dont elle faisait preuve, et dont elle s'était rendu compte. Il avait envie de la haïr comme il haïssait le frère de celle-ci, de lui avoir tant prit. Son frère Ryk, sa sœur Adessa et bien plus encore, c'était à cause de leurs ennemis, que sa mère bien-aimé avait tant souffert. Pourtant, il savait que quoi qu'il ferait, rien ne pourrait ramenez ni sa sœur, ni son frère. Mais, cette femme était troublante, oui elle le troublait car elle lui rappelait le tempérament effronté et de feu de sa sœur Adessa. Mais il avait quelque chose d'autre aussi, qui malgré son masque impassible et la menace qu'il voulait représenter pour cette femme, qui l'attirait à elle comme un bijoutier face à un nouveau émeraude, ou un saphir scintillant.

Revyh finit par rouvrir les yeux et tombait nez-à-nez, avec le prince de Théis, plaquer contre enfin, pas totalement. Sainte église de Thès !

- On est tu certaines, Revyh de Thès ? Es-tu certaines de ne pas vouloir partager quelque chose de plus subtile, de plus intense avec moi ? Tenta Vyk, d'une voix sensuel

Oui, il était temps pour elle, pour Revyh de Thès de rendre l'âme, oui de mourir. Cet homme allait la tuait avec de tels propos. Que les dieux la préservent de l'emprise de sa personne, de ce regard que le prince de Théis avait sur elle. Oh par les dieux ! Il fallait qu'elle agisse. Joignant le geste à ces paroles, néanmoins tout tentative de fuite, fut vaine, et contrer par le prince de Thémis qui abordait un sourire narquois.

- Cessez de dire des bêtises. Contra Revyh

- Vraiment ? Fit Vyk en se rapprochant de la jeune femme davantage

Revyh fut tétanisé par la peur, l'horreur face à une telle proximité entre elle et le prince de Théis. Oui il fallait qu'elle meure au plus vite ! Sinon elle...

- Je serais tenté de faire de vous ce que certains hommes désirent. Commença Vyk, avec un timbre dangereux

La jeune thérienne avala difficilement sa salive, pensant au pire.

- Pourtant, je ne pourrais poser mes mains ou partageais quelque chose avec une femme issus du peuple qui a fait tant souffrir ma mère. Déclara d'un ton froid Vyk

La tension quasi sexuelle qui était présente il y a peu vola en éclats pour laissait place à une atmosphère plus que mortuaire. Avant que Revyh puisse faire quelque chose, elle fut hors des draps du prince. Le prince de Théis la retenait par le poignet, et tout avait changé chez lui, son regard qui était si expressif, il y a peu. Il était désormais plus noir, plus glacé que la mort elle-même, le sang de la jeune femme se glaça.

- Je ne pourrais pardonner à ton peuple la chose ignoble que vous avez fait subir à ma mère. Sache le, Revyh. Fit Vyk, d'un ton glaciale

Revyh de Thès trembla de tout son être face aux propos du prince de Théis, elle ne lui en voulait aucunement de la rancœur, le dégoût mais encore la haine qu'il portait à son peuple, aux siens, à elle. Car elle aurait fait la même chose. L'atmosphère était devenu si glacé, si froide que selon elle, même les rivages neiges ne pourrait rivaliser avec ces lieux en ce moment même.

- Et je ne peux t'en vouloir. Accorda prudemment Revyh sans quitter des yeux le prince

Le prince Vyk défia du regard la jeune femme, elle ne plia pas, et l'éclat de la sincérité brillait dans ces pupilles d'orage si troublant. Il finit par la relâcher, la délivrer de sa poigne d'un geste.

- Je ne veux pas de ta pitié. Commenta Vyk en serrant les poings

- Ce n'est pas de la pitié. Affirma Revyh, d'un ton désolé

- Alors qu'est-ce donc, dame de Thès ? Fit Vyk, d'un ton amer

Revyh ouvrit la bouche, mais aucun son, ni aucun mot n'en sortit, ne sachant quoi dire. Elle baissa les yeux coupables, oui quel genre de mots pouvait-on adresser au fils d'une femme qui avait été si durement souillé, dépouillé de tout honneur et de sa dignité ? Aucun mot, ne pouvait être dit, elle n'imaginait pas la douleur de le reine Ilyana. Mais savait pertinemment que sa famille avait autant souffert de cela, dont le prince qui se tenait devant elle.

- Tu sais quoi ? N'ouvre pas la bouche, je ne veux pas t'entendre. Souffla Vyk, avec une grimace

Le prince Vyk tourna le dos à la jeune femme, qui eut on ne sait pourquoi une folle envie de pleurer. Pourquoi ? Etait-ce parce qu'elle avait eu peur qu'il lui fasse du mal ? Qu'il la souille ? Ou parce qu'elle avait peur de ne plus jamais revoir son frère ? Elle ne sut quoi faire, elle se mordit la lèvre inférieure pour retenir le flot de larmes qui la saisit.

Vyk maudit tout la lignée de Thès dans son for intérieure, tout en se resservant une coupe d'alcool fort. Il était de dos, à la jeune femme mais finit par faire de nouveau volteface, il avait l'intention d'envoyer au diable de la jeune femme. Mais il fut interrompu, par quelque chose dont il ne s'attendait pas, et qu'il détestait plus que toute chose, si ce n'est les Thésiens eux-mêmes.

- Je...Tenta Revyh , d'un ton coupable

- Ne dit rien. Dissuada Vyk , avec un geste sec de la main

Sans qu'elle ne puisse faire quelque chose, Revyh sentit des larmes traîtresses dévalaient ces joues sans qu'elle ne puisse faire quelque chose.

- Je t'en prie, pour l'amour des dieux. Ne pleure pas, ne fait pas cela ! Commença Vyk en venant vers elle

Face à la demande du prince de Théis, la jeune femme eut une envie encore plus forte de verser tous les larmes qui s'accumulait dans ces yeux gris.

- Pour l'amour de Thès, ne pleure pas devant moi. Ne le fais pas, je déteste plus que tous les larmes, et surtout si j'en suis la cause de celles-ci. Je ne peux pas le supporter. S'il te plait. Plaida avec sérieux Vyk en se plantant devant la jeune femme de toute sa hauteur

*Que cette homme me tues, pour l'amour de dieux* songea Revyh, avec désespoir

Mais tout devint noir, et elle sombra dans les ténèbres. Vyk ne s'attendit pas à ce qu'elle réagisse de cette manière. Mais il eut le réflexe de rattraper la jeune femme qui chuta devant lui, il la retint à temps. Evitant qu'elle s'écrase sur les marches, et qu'elle se blesse tout en étant inconsciente.

- Pff. Soupira Vyk

Avec délicatesse, le prince de Théis souleva le dame de Thès évanouit désormais dans ces bras, les traits tirés. Il jeta un coup d'œil à la jeune femme qui était pressé contre son torse, qui semblait dormir à poing fermé.

Il soupira de nouveau, et se demanda ce qu'il pouvait bien faire d'elle ? Se débarrassait d'elle ? La jetez par le balcon ? L'étouffez dans son sommeil avec un oreiller ? La livrée aux gardes ? Finalement, le prince de Théis raffermit sa prise sur le corps frêle de la jeune femme, et prit la direction de son immense lit baldaquin. Il l'y déposa en douceur, comme s'il craignait qu'elle se brise, telle une poupée de porcelaine.

*Je deviens malade, et complètement timbré oui* songea Vyk

Alors qu'il allait la délaisser là, il sentit une résistance de la jeune femme, portant son regard bleu-vert sur elle. Il constata pour son plus grand damne, et son plus grand malheur, qu'elle s'était accroché à lui et qu'elle ne semblait pas vouloir le relâchait.

*ô ciel * pria Vyk

Avec délicatesse, le prince de Thémis réussit tout de même à se libérait de l'emprise de la jeune femme sans la réveiller. Mais un détail l'interpella de nouveau, chez cette femme. Quelques larmes s'écoulaient encore de ces paupières.

D'un geste sur de sa main, il essuya et fit disparaître les dernières larmes de la jeune femme de Thès.

- Tu n'y aies pour rien. Pourtant, pourquoi ne puis-je me délivrer de toi ? Souffla pour lui-même Vyk

Il ne comprenait pas pourquoi désormais il n'avait qu'une envie, s'était s'éterniser à la regarder dormir, à l'admirer. Que lui arrivait-il ? Quel était cette emprise qu'elle avait sur lui ?

- Tu dois repartir chez toi, et le plus tôt sera le mieux, sinon ...Souffla Vyk, d'un ton grave

Oui il devait tout faire pour que cette femme retourne chez elle, car en la regardant de la sorte, en l'admirant il savait au fond de son cœur. Que si le temps ne lui était pas en faveur, il ne pourrait se résoudre à rendre à Drhàn sa sœur, peut-être par vengeance ? Ou pour quelque chose de bien pire et bien plus puissant que la rancœur et de la vengeance. Cette chose qui semblait surpasser de loin la haine elle-même.

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