Chapitre 5 : Otage

La bataille de Nétis avait été des plus terribles d'entre toutes. Les thèsiens avaient combattu vaillamment tout comme les mirisiens. Mais dans la bataille, les Mirisiens avait perdu leur commandant ce qui n'avait pas arrangé leur moral. Tessée et Eros avait pris le commandement de leurs troupes, même si au fond d'eux ils savaient que leur commandante ne reviendrait jamais. Adessa finit par se réveiller sur une plage parmi d'autres corps, elle se releva lourdement.

— Ou suis-je? Fit Adessa

En regardant de plus près, elle comprit ou elle était, elle était à l'opposé du champ de bataille. Enfin ce qu'il restait de celui-ci avait dût couler. Elle s'était échouée par miracle ici au lieu d'être dévorer par les monstres des mers. Elle eut une quinte de toux, puis elle sentit le goût salé devint assez douloureux.
Elle se massa ces mains endolories, en grimaçant. Au vue de la situation actuelle, elle devait trouver de quoi s'abreuver et panser ces blessures. La fatigue se faisait ressentir, chacun de ces souffles étaient douloureux, à cause de l'eau salait qu'elle avait ingurgités.

Elle trouva un petit ruisseau ou elle put se désaltérer et se lava correctement. Elle revint sur ces pas, sur la plage dans l'intention de la longeait pour après s'enfoncer au sein des terres. Géographiquement, la commandante de Théis ne savait pas exactement où elle s'était échouée. Au nord ? Au sud ? Le long des côtes Est de Miris ? Une île côtière ?

Dhràn avait était impressionner par la force de frappe et le stratagème de leur ennemis, les deux bataillons était à égalité et s'étaient retirée pour reprendre des forces.

— Cap sur les terres, il faut nous ravitailler, et brûler les corps des soldats tombés au combat. Ordonna Drhàn

— Bien mon commandant. Déclara le général Ares

Les navires thèsiens mirent cap sur les terres, sans attendre les hommes exécutèrent les ordres de leur commandant. Alors que les soldats thèsiens ratissait les terres, un régiment d'élite choisit de longée la plage. Alors qu'elle longeait le long de la plage, elle tomba sur un régiment qui n'était pas du tout de ces couleurs.

*Oh merde! *songea Adessa en se mettant à courir

Alors qu'elle courrait elle entendit le hennissement d'un cheval.

L'un de mes ennemis était un cavalier et la rattrapa-en un rien de temps. Dans sa folle course, elle sentit la lame de l'épée de ses ennemis fondre l'air, elle se pencha en arrière in extremis. La lame balaya l'air, raflant de peu mon visage. Avec habilité, profitant de la surprise du cavalier ennemi, elle le fit tomber de sa monture. Avant qu'il ne puisse faire quelque chose, elle lui assena un violent coup de botte qui lui fit perdre son épée.

Réagissant au quart de tour, elle récupéra ladite épée et sans aucun état d'âme, lui tranchais la gorge.

Une horde de ces ennemis s'élancèrent vers elle enragé. Tandis que plus loin, un émissaire monta à la hâte sur le pont, du navire de son commandant.

— Commandant Drhàn! Cria un soldat

— Qui a-t-il? Demanda Drhàn en déboulant sur le pont principal alarme

— Le commandement ennemi ! Elle est la ! Elle est vivante ! Déclara le soldat angoisse

— Comment? Où? Demanda Drhàn déconcerte

— A l'autre bout de la plage mon commandant. Déclara le soldat

Le commandant de Thès ne perdit pas de temps et sauta sur sa monture et galopa en direction du bout de la plage.

Drhàn trouva en effet le jeune commandant en train de décimer tout un régiment de plus d'une quinzaine d'hommes. Les derniers soldats se tenaient en retrait, craintif et aux aguets. Alors qu'Adessa égorgea un soldat thèsien, le commandant de Thès mis pied à terre.

Les derniers soldats thèsiens reculèrent à la vue de leur commandant. Elle fit volteface, et tombez nez- à-nez avec le commandant de Thès. Elle recula lentement restant sur ces gardes en position de défense, elle ne l'avait jamais vue mais elle savait que c'était lui.

Son épée balaya l'air et entra avec fracas en collision avec la lame du commandant ennemi. Elle recula sous l'impact et saisit une seconde épée sur un cadavre. Tandis que le commandant de Thès fit de même. Le commandant Thès fut bluffer par son adversaire, elle était à bout de forces, mais elle avait sans forcer éliminer à elle seule plus d'une quinzaine d'hommes, alors que ces soldats faisaient partie d'une élite des soldats les plus aguerris.

Les deux commandants se jaugèrent puis engagèrent un combat acharné digne des plus grands guerriers de tous les temps, aucun n'avait le dessus.

Mais le commandant de Thès prit enfin le dessus, et finit par immobiliser son la jeune femme. Adessa s'arrêta net, une de ces lames en suspend entre eux, tandis que l'autre sous la jugulaire de son ennemi. Mais elle avait été vaincu elle le savait, car les lames des épées de son ennemi l'immobilisaient. Et de plus, il n'y avait aucune échappatoire possible.

L'une des lames de Drhàn était juste derrière sa nuque tandis que l'autre était sous sa jugulaire. Si elle bougeait, elle mourrait. Même si sa propre lame touchait la jugulaire du commandant ennemi. Il avait plus de chances de lui ôter la vie, elle était acculée.

Pourtant malgré qu'elle le savait, elle avait été impressionné et ravie d'enfin rencontrer quelqu'un qui était à la hauteur de ces espérances.

— Lâche tes épées. Déclara calmement Drhàn

— Et si je refuse? Déclara Adessa avec défi

Le commandant Thèsien ne peut qu'être stupéfait par le ton de défi de la jeune femme et encore plus trouble par le regard de braise unique de celle-ci emplie de détermination. Ce trait d'audace, de caractère du jeune commandant fut apprécié du commandant thèsien. Qui vit la balance pencher vers elle avec force.

— Alors tu mourras. Affirma Drhàn

— Soit mais fait que ce soit une mort digne et honorable. Demanda Adessa d'un ton calme

La tirade de la jeune femme, fit pencher la balance pour toute. Il sut que son choix saurait déterminant mais il ne reviendra pas sur sa décision.

— Alors tu ne me laisse pas le choix. Déclara Drhàn

Elle ne ferma pas les yeux et défia le commandant thèsien de toute sa hauteur. Attendant que le mort puisse venir enfin la cueillir. Le commandant thèsien leva son épée mais au dernier moment, il abattit le pommeau de son épée sur la tête de la jeune femme.

La jeune commandante de Théis s'écroula assommer mais le commandant de Thès la soutint contre lui. Il finit par soulever la jeune femme et la portait jusqu'à son navire. S'attardant sur les traits de la jeune femme, puis il revint à bord de son navire. Sous le regard éberlué de ces hommes qui ne piquèrent mot.

Adessa de Théis fini par s'éveillait quelques heures plus tard, avec un mal de crâne monstre. Elle papillonna plusieurs fois des yeux.

*Ou suis-je? Au royaume des morts ?!*songea Adessa

Elle finit par constater qu'elle n'était plus sur la terre ferme mais sur les eaux.

Elle était sur un navire et pas le sien s'en était certain. Elle constata que l'on l'avait dévêtu et qu'elle portait désormais une grande toge soutenue par des attaches en argent sur les épaules, aux épaules dénudés qui tombait jusqu'à ces chevilles bleues.

Les bandages qui couvraient sa poitrine et le bas de son corps avaient été changés.

*Qui par tous les dieux l'avait dévêtu et revêtu comme cela? * tenta de comprendre Adessa

C'était une toge de Thès elle le savait, elle soupira. C'est à ce moment-là qu'elle entendit des pas se rapprocher, la porte de la suite ou elle était s'ouvrit laissant entrer le commandant Thèsien.

* Pourquoi il n'est pas mort ?!*songea Adessa de mauvaise fois

Adessa le fusilla du regard en réajustant sa toge.

— Ce n'est pas moi qui ta dévêtit, et changer c'est Nyvis, notre médecin la seule femme de notre flotte. Si c'est ce qui te tracasse. Releva Drhàn

Elle ne put que soupirait de soulagement, et passais sa main dans sa chevelure qui avait était laver et dont les boucles brunes tombaient mollement sur mes épaules et dans le creux de mon dos.

— Pourquoi ne pas m'avoir tué ? Demanda aussitôt Adessa préoccupe

— Hm, tu as plus de valeur vivante que morte. Et il faut être ambitieux et capricieux. Déclara Drhàn avec un sourire en coin

— Dois- je comprendre que tu me détiens juste par caprice ? Demanda Adessa tendue

— C'est ça. Et je savoure davantage ma victoire, de t'avoir en ma possession et à ma merci. Déclara Drhàn

Adessa senti sa gorge se noué mais elle ne montra rien. Elle n'était pas en position de force, prisonnière de son ennemi et sans aucune arme pour se protéger contre lui. Et pire, la façon dont il parlait d'elle, il lui donné l'impression d'être un bijou précieux, un butin de guerre.

— Je ne suis pas une marchandise ou un trophée sache le. Affirma Adessa d'une voix glaciale

Elle avait du caractère beaucoup plus qu'il ne le pensait ce qui ne pût que le faire sourire. Dotée d'un grand tempérament il le sentait, et ça ne pouvait que le faire sourire.

— Bien évidement. Déclara Drhàn

Elle le fusilla du regard en réajustant encore une fois sa toge. Le regard de son hôte la troublait plus que de raison, son regard gris argenté étincelant comme un ciel orageux parsemé d'éclairs.

*Nom de dieu, sa existait de tels yeux si hypnotisant ? *songea Adessa

Remarque ces yeux à elle était bien couleur braise non?

— J'ai entendus parler bien des fois de toi, ta renommée n'est point fonder à ce que j'ai pu constater. Et si tu avais été au mieux de ta forme tu m'aurais aisément combattu. Mais avec le peu de force que tu avais sur cette plage tu as réussi quand même à décimé une élite de plus d'une quinzaine d'hommes. Je suis ravie d'enfin te rencontrais après tant de temps. Déclara Drhàn ravie

— Hm, tout comme moi. Je ne pensais pas que vous étiez si jeune. Déclara Adessa d'un ton calme

— Tu t'attendais à un vieillard aux commandes de cette flotte ? Déclara Drhàn stupéfait

— Pas tout à fait, je te pensais plus âgés, mais après tout je suis tout aussi jeune que toi. Tu es robuste, résistant et d'un talent inné pour le maniement des armes. On m'a parlé de toi, mais je ne pensais pas te rencontrer en de telles circonstances. Accorda Adessa d'un ton amer

Le commandant de Thès compris au ton de la jeune femme qu'elle n'aimait pas la situation dans lequel elle se trouvait. Sans pour autant le montrer en tremblant de peur ou en pleurant à chaudes larmes. Elle restait droite, stoïque et franche ce qu'il ne pouvait qu'apprécier.

— Mais une chose me tracasse d'autant plus à ton sujet. Ajouta Drhàn

— Qu'est-ce donc? Demanda Adessa en haussant un sourcil

Drhàn s'approcha lentement de la jeune femme, jusqu'à être assez prêt pour la déstabilisais.

*Par tous les dieux, pourquoi s'approchait-il de moi? Pourquoi avez-t-il besoin d'être aussi prêt de moi ? * Angoissa-t-elle

— On m'a parlé de ta magnificence, que tu étais la femme la plus belle et là plus convoitée de tout l'empire de Miris. Commença Drhàn

— Cela te dérange-t-il? Ou ils se sont tromper, et je te répugne ? Demanda Adessa avec un air de défi

— Pas le moins du monde, si tu étais répugnante jamais je me serais approcher si près de toi. Ajouta Drhàn

— Je ne comprends pas ou tu veux en venir. Déclara Adessa d'un ton contrarie

— Ce que tu dois comprendre c'est que malgré tout ce que l'on dit de toi. Jamais je n'aurais pensé rencontrer une femme telle que toi. Commença Drhàn

— Une femme telle que moi? Demanda Adessa intrigue

— Malgré les rumeurs, je n'aurais jamais pensé que ta magnificence était si grande. J'ai rencontrais bon nombres de femmes, mais aucune ne peut rivaliser contre toi. Tu fais de l'ombre à toutes les femmes. Car ta beauté à toi fait de toi la femme la plus ravissante et la plus terrible de toutes. Déclara Drhàn

*Par les dieux, mais foudroyée cette homme! * songea Adessa

Elle fut grandement troublée par les dires du commandant, en sentant son cœur battre plus vite.

— D'autant plus que tu es la femme la plus ravissante mais surtout la plus désirable qui m'a été donner de rencontrer. Ajouta Drhàn d'un ton calme

Accentuant ces dires, il osa lui caresser la joue avec une douceur exquise.

*Mais il est fou! * songea Adessa

Reprenant ces esprits, elle le repoussa la main du commandant de Thès et lui assénait une gifle monumentale. L'éclat de la gifle raisonna dans la suite.

— N'osez plus jamais me toucher. Alerta Adessa d'un ton dur

C'est quand il plongea ces orbes grises glaciales dans ceux de braise d'Adessa, qu'elle comprit l'étendue de son erreur.

Drhàn n'aurait jamais cru qu'elle réagirait de cette façon, se prendre une tel gifle il n'allait pas l'oublier. D'un seul coup, il saisit avec colère la jeune femme la ramenant contre lui. Elle fut prisonnière du commandant de Thès, ne pouvait rien faire coincer contre son torse.

— Ne refais plus jamais cela, ou sinon je te ferais amèrement regretter. Avertit Drhàn d'un ton glacial

Le ton qu'il employa, et son regard devenu si intense parsemé d'éclairs fit froid dans le dos. Drhàn le senti tremblait légèrement malgré qu'elle soutienne son regard.

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