Chapitre 4 : Perdu
— Qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce qui a pris ? Demanda Drhàn en s'approchant de son meilleur ami
— Es-tu sûr de ce que tu dis? Est-ce vraiment Adessa ? Tu fais erreur non ? Tenta Jessi James interloque
— Bien sûr que oui, c'est ce que l'on m'a rapporté, mes généraux ont confirmé. Tu la connais ? Déclara Drhàn, stupéfait
— Oui. Avant que mon oncle fasse cet ignoble acte, portant atteinte à tous les mirisiens, Adessa était la promise de Luka. Ils devaient s'unir cette année même. Ajouta en grimaçant Jessi James
Alors c'était donc vrai, Adessa de Théis était bien la princesse de Théis, l'une des héritières du trône, après les princes Ryk, Vyk, Dyk, Nyk et les princesses Lyna, Luna et Livana. Et elle avait été la promise du frère de son meilleur ami. Le prince Luka qui avait était leur aîné de deux ans, son pire ennemi au sein même de leur royaume de Thès.
— Là tu déjà vue? Demanda Drhàn
— En effet, nous avions déjà converger plusieurs fois, je l'ai connu comme une personne au fort caractère, mais dotée d'une grâce et d'une douceur sans égal. Une douceur, une bonté et une gentillesse qui ferait fondre n'importe quel cœur de pierre, de glace de tout homme. Elle ne se laissait pas faire, mais elle avait toujours son mot à dire, dans n'importe qu'elle affaire liée au Royaume de Théis. Elle est très intelligente, perspicace tout en étant sage quand il le fallait. Elle est la seconde femme qui siège après la reine à la cour de Théis et au conseil. Ce qui avait fait naître la jalousie chez ces cousines, et particulièrement du prince Vyk qui ne la supporter pas, c'est pourquoi ils avaient souvent de violentes disputes. Présenta le prince Jessi James en passant une main dans sa chevelure
— Est-ce vrai qu'elle est d'une si grande beauté que même la déesse Nyvia, déesse de la beauté et de la sagesse la jalouse ? Demanda Drhàn intéressé
— Oh, cela c'est bien vrai, aucune femme ne peut rivaliser avec elle, cela je peux te l'assurer, si cela n'avait tenue qu'à moi, je lui aurais demandé sa main. Déclara Jessi James en secouant la tête
— On m'a rapporté aussi que ce qu'il est arrivé à la reine Ilyana, elle en a été témoin. Avoua Drhàn
— Alors, c'est à cause de cela, qu'elle a changé, devenant la plus redoutable et la pire adversaire, et arme que les dieux nous ont donné. J'aurais préféré que mon oncle n'ait pas fait une chose si ignoble, il me répugne tellement. Certes nous sommes des hommes, mais avait-il besoin de souiller si salement la reine Ilyana qui nous avait si bien accueillit ? Il devrait mourir, mais ce n'est pas de ma main qu'il mourra, mais j'attends avec impatience que ce jour arrive. Que nous serions débarrassées de son ignoble carcasse, qui me répugnes et me dégoûtent chaque jour un peu plus. Déclara Jessi James hargneux
Le commandant de Thès connaissait parfaitement l'histoire du prince Jessi James et sa famille. Le roi Ilan, l'oncle de Jessi James avait été le roi de Thès avant d'être déposséder et exiler par le roi Ival. Un grand homme ambitieux et sans pitié quand il le voulait, brutalisant parfois sa femme la douce reine Vanya déjà sous les yeux de ces enfants petits. La reine Vanya avait donné quatre enfants à son mari, le prince Ilos, le prince Miros, le prince Ros et la princesse Olina.
Cet année-là, le roi Ilan ainsi que ces fils avaient été invité à un banquet entre les royaumes de Thès et celui de Théis ainsi que beaucoup d'autres royaumes, a l'occasion des prochaines fiançailles de l'un de ces princes de Thès a l'une des princesses de Théis. Mais ivre, et fou de désir envers la reine Ilyana, il l'avait souillé de la pire des manières en la possédant salement au détriment de ces fils et de leurs hôtes.
Le roi Tior les avait pourchassées, et le prince Ilos n'avait pas été épargner, immobilisée devant son père, on lui avait trancher la tête, forçant le roi Ilan à regarder, puis jetez la tête du prince Ilos aux requins de la mer Erlis.
Le roi Ilan avait été brutalisé, et laisser pour mort, les troupes de Thès avait réussi in extremis à sauver la dépouille du roi de Thès. Après cela, on avait découvert que le roi Ilan n'était par miracle pas mort, mais le mal était déjà fait. Pas plus de deux semaines plus tard, une bataille sans nom s'était déroulée aux frontières de la cité de Klénors et celle de Thémirs. Une bataille heurte avec fracas et destruction les royaumes de l'empire de Miris et les royaumes de l'empire de Thès.
— Sais-tu que c'est elle qui a tué Ilos ? Mes hommes me l'ont rapporté. Raconta Drhàn
— Hm, cela ne m'étonne pas, il faut savoir frapper ou ça fait mal, et elle la su. Je ne lui en veux pas après tout, même lui avait essayé de la souiller, et sa cicatrise à la joue avait été ce qu'elle lui avait fait pour un tel affront. Ajouta le prince Jessi James
Le commandant de Thès acquiesça, puis tous deux changèrent de sujet, cherchant une faille. Car ils étaient là pour faire la guerre, même si cela n'était pas juste. Alors que le commandant de Thès longeait son navire, un messager vint à sa rencontre.
— Mon commandant. Déclara le messager en s'inclinant
— Qu'elles sont les nouvelles ? Demanda Drhàn
— Les bataillons de Thés présent entre les frontières de la cité de Taos et les cités de Kyl et Derk sont en proie à une bataille sans merci, nos hommes ont gagné du terrain, à leur effectif ayant deux victoires, contre deux victoires pour les mirisiens. Mais aucun des deux bataillons ne lâche prise, la bataille est plus terrible chaque jour, les mirisiens ne se laissent pas faire. Commença le messager
Le commandant de Thès acquiesça longuement, après tous les mirisiens étaient des guerriers nés, des guerriers redoutables, et les plus forts des quatre grands continents. On craignait particulièrement les guerriers de Thès, qui était les meilleurs des meilleurs, forger imbattable et sans pitié sur les champs de bataille.
— Quoi d'autres ? Demanda Drhàn
— Le roi Ival souhaite que vous écrasiez nos ennemis, et de mener bataille jusqu'à qu'il ne reste plus aucun navire et homme ennemis. Et enfin, le roi Ival m'a demandé expressivement, que vous tuez personnellement le commandant des Mirisiens. Termina le messager
Le commandant de Thès acquiesça puis congédia son messager. Bien sûr, il avait l'intention de faire regretter à Adessa de Théis l'affront qu'elle lui avait fait.
Quelques jours plus tard, la seconde bataille éclata entre les deux flottes, entre les flammes et le sang. En raison de la position de faiblesse des cités de Derk et Taos, la flotte avait été obligé dans la nuit de faire voile vers la mer de Nétis pour prêter main forte à nos cités.
La bataille faisait rage, Adessa tua tout ceux qu'elle croisait, ayant été séparé de Tessée et Eros, mais elle continua son ascension.
Alors qu'elle aperçut son maître était en difficulté, elle le rejoint et terrassa ces ennemis. En proie aux flammes, elle savait qu'ils seraient pris au pièges, les coques des navires ennemis n'était pas assez solide pour supporter davantage. Sa s'avéra vrai, lorsque quelques-uns de mes hommes disparurent sous la coque d'un des navires, le plancher s'était briser.
— REPLI MES FRÈRES! Ordonna Adessa d'une voix forte
A l'unisson, les hommes de mirisiens reculèrent, remontant sur nos navires, tandis que les navires ennemis commencer à s'effondrer un a uns.
Alors qu'elle accourait auprès de quelques-uns de ces frères prit au pièges. La mer commença à s'agiter et les flammes commençaient à gagner du terrain.
— Karyl, Nok, Derk, Drik essayé de trouver une planche solide pour pouvoir passer ! Ordonna Adessa entre deux navires
Les flammes embrassaient les alentours, impossible de distinguer a plus de trois pas, avec l'intensité des flammes. En proie aux flammes, le commandant de Thès se tenait sur un navire, épée en main.
Il avait réagi aussi vite que la commandante ennemie, ordonnant le retrait de ces hommes pour ne pas être pris au piège.
C'est enfin maintenant qu'il distingua la silhouette de son ennemi. Elle était revenue sur ces pas, en s'apercevant que ces hommes étaient pris aux pièges.
Elle était consciente du danger qu'ils couraient tous, mais elle était quand même revenue, il comprit que ces hommes avaient beaucoup plus de valeurs que sa propre vie.
Drhàn était trop loin, pour distinguer son visage.
Adessa comprit très vite qu'ils étaient dans une impasse.
— Allez-y. Déclara Adessa en tendant sa main vers ces hommes
Avec précaution, elle les aidait à traverser, alors qu'elle pensait que ça allait s'est là qu'elle vit d'importantes vagues frapper. Cette houle allait nous faire périr si nous ne bougeons pas vite fait.
*Si on ne meurt pas sous les lames ennemies, ce sera soit le feu qui fera d'eux du poulet rôti ou les vagues qui viendront engloutir leurs âmes*songea Adessa en serrant les dents
Tessée et Eros ne savait pas où donner de la tête, en voyant leur commandant pris entre les flammes et les houles avec leurs frères d'armes.
— Il faut qu'ils se bougent ! Déclara Tessée angoissé
— Tenez-vous prêt mes frères, prenait des cordes, et tenez-les fermement, s'ils tombent dans l'eau nous leurs lancerons ces cordes ! Ordonna d'une voix forte Eros
Un tonnerre de cris s'éleva des ponts principaux navires, saisissant des cordages, prêt à les lancer pour repêcher leurs frères et leur commandant.
— Courez ! Ordonna Adessa
A l'unisson, le groupe mirisien entreprit de courir à perdre haleine, sautant sur les coques encore valide pour aller plus vite, tandis que les vagues ravagés tout dernière eux. Alors, que le quatuor de guerriers mirisiens venait de franchir le pont d'un navire environnant.
Sortant de nulle part, une vague de feu s'interposa entre eux. Les séparant de ce fait, sans crier gare.
Sous la stupeur, Adessa fit contrainte de reculé vivement pour se protéger.
Trop tard, un mur de flamme se dressait entre eux, elle porta sa main près de son visage. La chaleur était écrasante, déroutante, Adessa tenta de se protégeait au mieux. Elle était prise au piège, les flammes étaient beaucoup trop denses. Tessée et Eros tentèrent de rejoindre leur commandante, mais ce fut vain. La traversée était impossible et beaucoup trop périlleuse.
— ADESSA ! Cria à plein poumon Tessée
— Tessée ! Hurla Adessa en essayant de trouver une échappatoire
La commandante de Théis donna un coup circulaire autour d'elle. Cherchant une quelconque porte de sortie, mais ce fut vain. Et le mur de flammes était beaucoup trop dense, pour qu'elle puisse le franchir.
Elle se savait prit au piège, les cordages que ces hommes lancèrent cramèrent immédiatement. Tessée et Eros finirent par distinguer la silhouette de leur commandant à travers les flammes, ils voulurent avancer mais leurs frères les arrêtèrent.
Les mirisiens regardèrent impuissant leur commandante presque à l'agonie sans qu'ils puissent faire quelque chose. Les éléments de la nature semblaient s'être alliée contre elle. Elle ne pouvait pas lutter davantage contre. Et ses chances de survie en ce moment même s'amenuiser. L'air devint vite irrespirable, elle recula davantage, étouffant ces quintes de toux devenant plus difficile.
— Adessa ! Appela Eros impuissant Téssés tomba à genoux, ne sachant quoi faire, impuissant et désemparer
— Eros, Tessée ça va aller, je vous en prie, souvenez-vous de ce que je vous suis dit. Je serais toujours là, toujours. Déclara Adessa en retenant ces larmes
— Adessa, je t'en prie ! Ma fille ! Appela maître Tovias
Elle secoua la tête, leur indiquant que c'était inutile de tenter quelque chose, elle ferma les yeux, tandis qu'elle sentait une houle plus forte que jamais tout dévasté derrière elle. Elle fit volteface, une vague monstrueuse arrivée, elle se détourna à la hâte, faisant face à ces frères.
— PARTEZ ! C'est un ordre ! Ordonna Adessa d'un ton sans appel
S'ils restaient là ils allaient tous y passer.
Tessée et Eros se débattirent mais maître Toviàs les autres frères les emportèrent. Elle fit volteface, et planta ces épées dans le pont du navire sur lequel elle se trouvait. Elle prit une grande inspiration, et fit face à cette monstrueuse vague, sans attendre elle s'élança vers elle, et plongea en son cœur.
Drhàn de Thès qui se tenait sur son pont, avait entendu la voix d'un des ennemis, criait le nom de leur commandant, puis le fracas des vagues contre les navires qui furent engloutis. Adessa de Théis semblait avoir péri, tandis qu'un tonnerre de cris de rage et de joie s'élevait des navires de la flotte de Thès.
— Personne n'est immortel n'est-ce pas Adessa de Théis? Souffla avec ironie Drhàn
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