Chapitre 36 : Le saut des ténèbres
Que les dieux lui soient témoins, elle allait tués cette femme. Adessa saisit sans aucune vergogne la gorge de la femme, tout en l'étranglant la plaquant contre le mur le plus proche. La dénommée Diava se débattit mais en vain. A aucun moment, la princesse de Théis desserra sa poigne.
— Écoute moi bien. Je n'épouserai pas ton frère, et tu ne me connais pas. Et tu ne sais pas ce dont je suis capable. Affirma d'un menaçant Adessa
Puis, la commandante repoussa sans ménagement la femme aux cheveux corbeaux, qui se massa le cou.
— Espèce de...! Cria Diava
Diava se jeta sur Adessa, alors qu'une bagarre éclatait entre les deux femmes. Adessa était déchaîné et Diava en faisait les frais. Après plusieurs échanges de coups, Adessa se retrouva en califourchon sur Diava qu'elle avait immobilisée.
*Si elle crie plus fort elle va remettez tous ces foutues bestioles et bien pire encore. * alerta la conscience
— Tu vas me le payer sale garce! Insulta Diava , les cheveux en pétard
— Moi d'abord. Ajouta Adessa
Adessa saisit la première chose qui lui passait par la tête, et tomba sur une sorte de boîte en bois. Diava se débattait et se démenait pour se défaire de l'emprise de la commandante en vain.
— Pas de quartier. Affirma Adessa, en frappant violemment l'arrière du crâne de Diava
Diava sombra dans les abysses du sommeil, et cessa de bouger.
*Tu l'as pas tuée j'espère? * alerta la conscience de Adessa
Adessa ne se comprenait plus trop si sa avait été dans d'autres circonstances étant donné ce qu'il s'était passé que cette fille meurt serait une véritable aubaine pour elle. Mais là non. Elle secoua la tête et vérifia le poul de la femme ténébreuse, elle laissa échapper un soupir de soulagement. Diava était vivante juste assommée. Maintenant il fallait qu'elle quitte cet endroit au plus vite avant que le frère de celle-ci ne décide de venir la chercher directement dans ces appartements.
Tout à coup, elle se tut et entendit des bruits de pas dans le couloir et sa venait dans leur direction. Elle balança par la fenêtre la boîte qui lui avait servi d'arme et se cacha derrière la porte d'entrée. Elle calma les battements frénétiques de son cœur, et reprit le dessus sur ces émotions.
Quelques secondes plus tard, qui parurent une éternité pour elle, la porte d'entrée de ces appartements s'ouvrit avec fracas. Laissant apparaître un garde et une servante à la peau sombre.
— Madame! S'exclama la servante horrifiée en accourant au chevet de Diava
Adessa n'avait guère fait attention à la servante mais on ne pouvait pas dire la même chose de son acolyte. Dont la lame a sa ceinture attira l'attention des yeux braise de la commandante. Elle bondit sur ces jambes et sauta sur le garde. Celui-ci fut déstabilisé, mais tel un serpent les bras d'Adessa se nichèrent à des points stratégiques. Et une seconde plus tard, d'une forte pression même si le garde se débattit pour se délivrait d'elle, celui-ci s'écroula inerte la nuque brisée. Sous l'horreur de la servante qui terrasser par l'épouvante et l'horreur finit par s'évanouir. S'étalant alors sur le sol aux côtés de sa maîtresse qui n'avait pas bouger.
Adessa se releva, ces yeux de braise parsemés d'une lueur sans pitié, une flamme qui n'était adressait qu'à ces ennemis. Sans perdre de temps, elle saisit l'épée du garde, qu'elle savoura sentir entre ces doigts. Elle fit quelques pas avec, la maniant avec dextérité et souplesse feignant transpercé et terrasser des ennemis pour le moment imaginaire. Mais elle savait que des ennemis de chair et de sang n'allait pas tarder.
Elle attacha la ceinture ou pendait un fourreau autour de sa taille et rabattit sur ces épaules la cape noire du garde.
— Le couloir? Trop dangereux. Souffla Adessa pour elle-même
Il fallait qu'elle ralentisse ces ennemis oui, elle ferma la porte et condamna celle-ci en chavirant avec fracas une armoire devant.
*Tant pis pour le bruit*songea la commandante
Adessa finit par se dirigeait vers la fenêtre, et finit par s'aventurait sur la paroi rocheuse escarpé de la falaise.
*Ne regarde pas en bas! * hurla la conscience de la commandante
Heureusement, la commandante avait déjà escaladé ce genre de parois rocheuse par le passé. Elle entendit des éclats de voix se firent entendre et un grand bruit de fracas. Elle devina qu'ils avaient réussi quand même à passer son barrage. Alors qu'elle descendait, elle s'arrêta un moment sur une petite corniche pour reprendre son souffle.
Le paysage était inquiétant tout n'était que gris et noirceur et elle ne devait son salut qu'à cette capacité innée qui lui permettait de percevoir distinctement dans la nuit qu'importe son intensité. C'est pourquoi, elle pouvait se déplacer aussi bien la nuit que le jour.
Tout à coup, elle vit plusieurs lumières naquirent partout. Elle comprit alors que l'alarme avait dut être sonner.
— Faut pas traîner. Souffla pour elle-même Adessa
Elle continua sa descente quand elle arrêta son geste en suspend une araignée venait de s'immobiliser sur la paroi ou elle allait poser sa main. Adessa tenta tant bien que mal de trouvait un autre appuie mais elle ne pouvait pas passer. Un long frisson l'envahit, elle connaissait cette bête. C'était une veuve noire, dangereusement venimeuse, une seule piqûre et elle t'emporte dans la tombe. Et cette foutu bestiole pouvait faire des bonds vertigineux.
*Non je ne vais pas mourir à cause de cette saleté de bestiole* Jura intérieurement la commandante de Théis
Elle réussit par on ne sait quel miracle a dégainait sa lame, et au moment où la bête bondit. Adessa s'écarta, sa lame fondit avec précision et découpa en deux l'arachnide. Mais le sourire de triomphe qui naquit sur les lèvres d'Adessa, mourra immédiatement quand elle vit avec horreur plusieurs araignées vengeresse remonter la paroi pour la dévorer vive. Elle redoubla d'efforts et dut faire usage de sa lame pour faire reculer quelques-unes tellement elles étaient nombreuses et rapides. Finalement, elle réussit à se hissait sur un pont. Les araignées jugèrent bon d'envahir le pont à leur tour, et elle se mit à courir.
Mais vite, elle se demanda si ce foutu pont avait une fin. Elle s'immobilisa pour reprendre son souffle et calmait les battements de son cœur.
— Bon sang! Jura Adessa
Soudainement, le pont se mit à trembler, à cause du martellement de pas. La commandante releva précipitamment ces yeux de braise. De nombreux hommes à la peau sombre déboulèrent armés jusqu'aux dents. Et ceux-ci, lui fonçaient droit dessus.
— C'est parti. Lança Adessa en se mettant à courir
La commandante n'arrêta pas sa course, la lance du premier fondit sur elle mais elle l'évita en plongeant sur le côté. Elle fit une roulade et fut de nouveau sur ces pieds pour accueillir les deux autres guerriers. Le premier se fit embrocher par la lame d'Adessa et le second reçut un violent coup en pleine tête qui le fit passer par-dessus le pont. Sans ménagement, elle repoussa celui qu'elle avait embrocher et lui déroba sa hache et le repoussa sans ménagement dans le précipice. Quatre guerriers se jetèrent dans le combat contre elle, sa lame rencontra avec fracas la lame du premier. Prenant appui sur celui-ci, elle tournoya et abattit sa hache sur le second, et fit de même avec sa lame sur le troisième. Le quatrième homme leva son épée pour l'achever, l'attaquant dans le dos. Elle le vit dans le reflet de sa lame, elle s'abaissa in extremis, tandis que la lame lui coûta une pointe de sa chevelure bouclée. Elle tournoya de nouveau et sa lame faucha les jambes du dernier guerrier qui cria et s'écroula dans le vide. La princesse fit volteface, elle se tenait en plein milieu du pont, elle s'essuya le visage ou perlait le sang de ces ennemis.
Une autre horde de guerriers naquit des ténèbres, elle récupéra l'arc d'un des guerriers morts. Elle saisit trois flèches qu'elle ajusta et tendit son arc.
*Précision, et efficacité* songea la commandante
— Ne combat pas le vent fait de lui ton allié. Souffla Adessa, concentré alors qu'une brise glacée courrait dans ces cheveux bouclés
Les trois flèches fondirent l'air, et atteignirent de concert leurs cibles en plein milieu de leurs fronts. Ceux-ci s'écroulèrent mort. La commandante répéta son opération jusqu'à que le carquois soit vide. Une fois cette chose faite, il restait tout du moins encore des guerriers. Elle avait l'impression d'affronter une fourmilière. Plus elles ont tué, plus ils ont affluent.
Alors qu'elle se battait, tout à coup des battements d'ailes se firent entendre. La commandante ne s'arrêta pas pour autant, continuant de se battre. Pourtant, tout en relevant en s'épongeant le front alors qu'elle shooter sans ménagement un dernier guerrier dans le vide. La commandante de Théis releva ces yeux de braise vers l'origine de ces battements d'ailes qu'elle avait jugé trop bruyant, et trop puissant pour être celui d'un quelconque volatile qu'elle connaissait. Le cœur de la commandante de Théis rata un battement. La bête était au faite Diev, enfin pas tout a fait.
— Nom d'un chien! Jura Adessa en avalant difficilement sa salive en reculant
*Par tous les saints* songea la commandante avec effroi
Diev avait changer car oui, elle ne se souvenait pas la première fois qu'elle l'avait vu qu'il avait une paire d'ailes de chauve-souris dans le dos. Et même des cornes noires sur le haut de la tête. En reculant, elle remarqua que les araignées qui l'avait poursuivi fuir sans attendre. Ce qu'elle ne pouvait que leur enviée en ce moment même. Diev se posa sur le pont faisant trembler celui-ci, la rage se lisait autant sur ces traits qu'à chaque pas qu'il faisait.
*Je suis morte*alerta la conscience de la commandante
La commandante brandit courageusement son épée, tenant alors en respect l'homme chauve-souris.
— Ne t'approche pas! Ordonna Adessa d'un ton autoritaire
Il fallait qu'elle gagne du temps et trouve un quelconque échappatoire mais en vain.
— Ma patience a des limites. Accorda Diev, les dents serrées
Mais soudainement, Diev saisit d'une main la lame de la commandante sous l'horreur de celle-ci.
*Il est fou! * hurla la conscience de la commandante
— Maudite idiote! Jura Diev, le visage déformé par la rage alors que la lame se brisa en de milliers de morceaux de métal
— Oh Seigneur. Laissa échapper Adessa, pétrifiée
— Ton Seigneur ne te sera d'aucune utilité. Accorda méchamment Diev
Avant qu'elle ne puisse faire quelque chose, la poigne de fer de l'homme chauve-souris s'était abattu sur elle. Désormais, il l'étranglait et elle ne touchait plus le sol, suspendu au-dessus du vide, maintenu par cette poigne qui enserrait son cou.
— Tu mérites que je te lâche et tu t'éclates tel une poupée de porcelaine sur les rochers. Menaça Diev avec aplomb
— Alors...fais. Le...Réussit à articuler Adessa
Elle manquait d'air, tout se mit à tourner autour d'elle , tandis qu'elle sentit la vie la quittée. Contre toute attente, ces pensées se dirigèrent vers le commandant de Thès.
*RÉSISTE! *Hurla la raison de la commandante de Théis
Mais finalement, alors qu'elle crut que tout arrivée d'air dans ces poumons s'évapore, son cœur cessa de battre et que ces yeux perlèrent d'eau. Diev vit la vie quitté l'être de la jeune femme mais il refusa de la délivrer si facilement. Il la défit de sa poigne, elle bascula dans le vide. Tout à coup, Adessa sentit son cœur battre de nouveau, et ces poumons se gonflait d'air. Mais un détail l'interpella, elle chutait dans le vide. Finalement, elle plissa les yeux en voyant Diev volait jusqu'elle, la seconde d'après elle reposait dans les bras de celui qui l'avait presque tuée.
— Pourquoi? Réussit à articuler Adessa d'une voix éreinté et métallique
— Ton châtiment, par ton audace sera bien plus grand Adessa. Affirma finalement Diev en posant un regard empli de colère sur la jeune femme qu'il portait dans ces bras
Mais au fond, l'homme chauve-souris savait que son attachement soudain pour cette femme serait sa perte mais aussi son salut.
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