Chapitre 20 : Tentative étoffé
Adessa broyait du noir à rester dans cette foutu suite. Elle n'avait fait que réfléchir, du pourquoi, du comment elle avait pu arriver dans pareille situation.
Non mais qu'est-ce qui n'allait pas chez elle?
*Les dieux seuls savent*songea Adessa
Elle observa le ténébreux commandant, qui dormait paisiblement, elle avait envie de lui jeter un saut d'eau en pleine tête.
Qu'est-ce que sa tante dirait? Elle lui aurait mit les fers et même bien pire, cela était certain! Et la reste de la famille ferait de même qu'importe ce qu'elle avait fait. S'ils apprenaient qu'elle n'était pas morte, et qu'elle avait de surcroît sauvé la vie de son pire ennemi. Elle était certaine que sa tante, la ferait ligoter et jetez aux requins. Elle se prit la tête dans les mains, se maudissant pour avoir laissé sa bonté, sa foutu bienveillance prendre le dessus sur sa conscience.
Elle observa de nouveau le commandant de Thès, il était terriblement trop beau, trop attirant, trop attrayant pour sa santé mentale.
*Avec un corps à damner les saints, et l'abîme sans fond qu'est ces yeux, comment résister? *Alerta la conscience de la commandante de Théis
Réalisant ces pensées impures, elle se gifla mentalement, maudissant en Théisien ancien le commandant. Non il fallait que cela cesse, qu'elle y mette fin, et le plus tôt sera le mieux. Mais la fatigue et les derniers évènements eut raison d'elle, elle s'endormit juste après avoir terminé les bandages de son patient.
Ce fut les rayons du soleil le lendemain qui vint éveiller le ténébreux commandant, il papillonna des yeux tentant de s'habituer de nouveau à la lumière. Il fronça les sourcils et remarqua que sa suite était vide, n'ayant pas encore remarqué la jeune femme profondément endormit.
Drhàn se passa une main dans la chevelure, et jeta un coup d'œil à son abdomen, se rappelant les précédents évènements. Il constata que ces blessures étaient bandées, et quelles ne lui étaient plus douloureuses.
*Nyvis à dût s'en occuper*songea Drhàn
Il se souvint alors de la jeune femme, la commandante de Théis, il allait se redressait les sens en alerte pour la chercher quand un soupire attira son attention. Il détourna la tête sur les côtés, et fut stupéfait de la trouver. Adessa était endormie, à moitié avachi contre son lit, et semblait dormir d'un profond sommeil.
— Qu'est-ce que? Souffla Drhàn intrigué
Un détail cependant attira son attention, dans l'une de ces mains, Adessa serrait un morceau de bandage. Et il remarqua derrière elle, plusieurs bols contenant on ne sait quoi, de l'Aloe vera, de la camomille. Tout un nécessaire de médecine, enfin pour soigner ces blessures.
*Se pourrait-il que ce soit elle qui l'ait soigné? *songea le commandant de Thès intrigué
Il essaya de se rappeler quoique ce soit, il perçut un moment où il l'avait vu à son chevet appliqué une sorte cataplasme gluant, et aussi la voix de Valerian. Mais cela restait assez flou, il fronça les sourcils.
Il finit par observer de plus près ces traits, sa chevelure bouclée tombait mollement devant son visage, mais une partie était aussi un peu éparpillé sur les draps, et d'autres tombait mollement dans son dos et sur ces épaules.
Drhàn ne put s'empêcher d'approcher sa main d'une des boucles, et de la saisir et de l'observait avec attention. Les boucles de la commandante de Théis étaient châtains foncé, soyeuses, uniques. Des boucles qui lui étaient propres, propre à son tempérament, à elle.
Chez les femmes, il avait toujours préféré les boucles, car il trouvait les cheveux lisses, fade, sans aucun intérêt. A la différence des boucles, qui était unique, aucune de pouvait être semblable à une autre.
*Tu es bien trop dangereuse, même quand tu dors. *Songea Drhàn en fronçant les sourcils
Ô oui, elle était d'une terrible beauté, dont il n'arrivait pas à s'en défaire même s'il ne le montrait pas, elle l'attirait à lui comme un aimant. Ce qu'il n'aimait pas car, elle exerçait une sorte d'attraction envers lui. D'habitude c'était les femmes qui le courtisait, c'est lui qui ne les contrôler pas le contraire. Mais elle s'était différent, elle n'était pas pareil, et c'était fascinant autant que dérangeant.
Elle bougea un peu et Drhàn retira précipitamment sa main, puis feigna à être profondément endormit.
Adessa finit par se réveiller, bercer par les rayons du soleil, un cadre de réveil magnifique si on omettait ces conditions de vie et comment elle avait dormi. Elle s'étira un moment, puis se releva, elle se pencha vers le commandant.
— Ta fièvre à disparut. Dommage, qu'elle ne t'a pas terrassé. Souffla Adessa en posant sa main sur le front de son patient
Le commandant de Thès dût garder tout son self-control pour ne pas rigoler, ou sourire. Visiblement, c'était elle qui l'avait soigné, et elle ne semblait pas se comprendre. Enfin, il se demanda si elle avait été forcée, ou elle l'avait fait en connaissance de cause.
— Il dort encore? Il devrait être réveillé, ces blessures sont guéries. Peut-être souhaite-t-il rivaliser avec un ours en hibernation? Exposa Adessa avec une petite pointe d'amusement
*Bon Adessa, arrête de dire des conneries*alerta la conscience d'Adessa
Nonchalamment, elle s'attabla et coupa une tranche de pain qu'elle commença à manger, les yeux perdus dans la vague. Soudain, elle réalisa pleinement les conséquences de ces actes, elle avait soigné Drhàn! Il était guéri!
*Mais qu'est-ce que j'ai fait? *Alerta la conscience de la commandante de Théis
Sans s'en rendre compte, elle commença à faire les cents pas dans la suite, se traitant d'idiote, se maudissant, se confrontant à on ne sait combien de scénarios.
— Pourquoi t'ai-je soigné? J'aurais dût te laisser mourir. Souffla Adessa en se passant une main dans la chevelure contrarie
Il fallait que cela cesse et maintenant. Il n'y avait pas d'arme, pourtant elle porta son regard à l'un des oreillers qui traînait par terre. Elle s'en saisit, et comprit ce qu'elle devait faire, oui elle devait le faire.
Fébrilement, elle raffermit sa prise sur l'oreiller et s'avança vers le commandant endormit. Inconsciente du fait, que celui-ci n'était pas du tout endormit et qu'il avait compris ces intentions.
— Que les dieux me pardonnent. Pria Adessa un oreiller dans les mains
Elle se pencha en avant avec fébrilité, son cœur battant à tout rompre, mais alors qu'elle se rapprochait dangereusement l'oreiller de son patient.
Stupeur, les yeux gris abyssaux du commandant de Thès la transpercèrent, et la seconde d'après, elle se retrouva plaquée contre les draps. Et ces deux mains plaquer au-dessus de sa tête, maintenue par la poigne de fer du commandant de Thès.
L'oreiller avait volé en ne sais ou dans la pièce.
Adessa eut le souffle court, elle était coincée. Drhàn avait attendu le bon moment et avait agi, désormais il était juste au-dessus de la jeune femme, son corps presser contre le sien, et il avait emprisonné les mains de celle-ci.
— Les dieux te pardonneront peut-être pour ce que tu allais faire, mais penses-tu Adessa que moi je te pardonnerai? Souffla Drhàn sérieux
Adessa avala difficilement sa salive, mais le trouble l'anima, depuis qu'ils s'étaient rencontrer il était rare qu'il l'appelait par son prénom. C'était étrange pour elle, de l'appeler ainsi.
Dhràn n'était pas en colère, bien que surprit qu'elle ait voulu faire une tel chose, car elle n'était pas ce genre de personne. Préférant attaquer de front, que de dos. Mais il savait que les conséquences avaient rattrapé la jeune femme, et qu'elle ne savait plus ce qu'il fallait faire.
Le cœur de celle-ci battait à tout rompre, il se demandait bien comment il n'était pas encore sorti de la poitrine de la jeune femme, vu à quel point il battait vite.
— Tu n'es pas aussi pure que tu n'en laisses paraître. Affirma Drhàn
— Je ne l'ai jamais prétendue. Je sais que je ne le suis pas, car j'ai du sang sur les mains. Répliqua Adessa sérieuse
— Et c'est ce qui est effrayant chez toi, et ce que tes ennemis devraient craindre. Trancha Drhàn
Drhàn ne délivra pas pour autant la jeune femme de son emprise, se contentant de la regarder. Il l'avait coincé mais de manière à ne pas l'écraser non plus.
Adessa tenta d'asséner un coup de genoux dans les parties sensibles du ténébreux mais il l'a contra, l'acculant davantage contre les draps. Faisant donc usage de son poids et de son emprise sur elle.
Mais inexorablement, il fut davantage proche d'elle, à un tel point qu'il n'avait qu'à se penchait et il pourrait embrasser la commandante.
*Pourquoi pas? *Songea le commandant
Il trouva les lèvres de la jeune femme dangereusement tentente, si ce n'est qu'elles les avaient toujours été. Et encore plus à cet instant.
Adessa comprit que ces lèvres étaient devenues le centre de l'attention du guerrier, qui les observait avec envie.
*N'oserait-il pas? *songea la commandante
— Tu n'oserais pas? Tenta Adessa, fébrile
— Et pourquoi pas? Répliqua Drhàn, en plongeant ces yeux gris abyssaux dans ceux de la jeune femme
*Par les dieux, cet homme est fou! Foudroyer le je vous en prie! *songea avec angoisse Adessa
A la place, de sa main libre, il la dirigea vers le visage de la jeune femme qui se figea.
*Que va-t-il faire? *Se demanda Adessa, fébrile
Avec douceur, du dos de sa main, comme fasciné, Drhàn caressa la joue de sa prisonnière.
Adessa ferma les yeux, elle frissonna et se retint à grande peine de ne pas faire ce que lui dictait son cœur.
— Les hommes devraient te craindre même sans une arme, car si tu le voulais tu pourrais faire d'eux, ce que tu souhaites. Souffla Drhàn en appréciant le contact de sa peau avec elle
*Tues-là! Prive-la de sa vie, avant que tout cela prenne trop de proportions ! *alerta la conscience du ténébreux
Fou? Oui sa avait été fou de sa part de l'avoir épargné, de l'avoir gardé si près de lui, de l'avoir parfois entre ces griffes, et la seconde d'après être à la merci de celle-ci sans qu'il n'en laisse rien paraître.
— Peut-être le pourrais-tu avec moi? Fit remarquer Drhàn, d'un ton troublé
Oui cette femme le troublait, l'énervait, le fasciné, le détesté et bien plus encore, ce que le commandant de Thès, ne pouvait nier.
Adessa écarquilla les yeux, troublés par les propos du ténébreux, cela aurait été flatteur dans une autre situation, s'il n'était pas qui il est. Le ténébreux lui demandait explicitement de l'embrasser, démontrant le fait qu'il enviait ces lèvres. Qu'il la voulait.
*Il est fou, ou la fièvre lui est monté à la tête! Quelle fièvre? Il n'eut plus fiévreux, et en plus de cela, il est en pleine capacité de ces actes. *batailla la commandante avec sa conscience
Drhàn glissa sa main le long du cou de la jeune femme, mais il se figea d'horreur.
*Quoi? Qu'est-ce qu'il y a mon cou? *Tenta de comprendre Adessa
Soudain, un flash lui revint en tête, les marques! Les traces de l'étranglement qu'elle avait subi, ne devait pas avoir totalement disparut.
Le regard du commandant qui était tint de désir changea radicalement devenant plus sombre. Une obscurité que redouta la commandante de Théis.
Cette espèce de cocon, voir atmosphère romantique ou plutôt électrique venait de voler en éclats.
Soudainement, Drhàn la relâcha et se recula un peu, laissant le temps à la jeune femme de se relevait, mais au moment où elle allait quitter le lit, il la retint fermement par le poignet.
Forçant de ce fait, à ne pas bouger et à affronter ténébreux.
— Ou comptais-tu aller comme ça? Demanda Dhràn
— Nulle part. Répondit Adessa
Elle était dans une impasse, elle ne savait pas pourquoi, mais elle voulait cacher au ténébreux que c'était lui qui lui avait fait ces marques. Ce qu'elle ne comprenait pas elle-même.
*Il a une emprise néfaste sur moi, c'est certain*songea avec angoisse Adessa
— Qui t'a fait ces marques? Demanda Drhàn
Elle voulut éviter la question, mais il la tint fermement, sans lui faire de mal, mais elle ne pouvait pas s'enfuir non plus.
— Tiens-tu vraiment à le savoir Drhàn? S'enquit Adessa
Le commandant de Thès fronça les sourcils, il avait le pressentiment qu'il n'allait pas aimer sa réponse.
— Oui. Affirma Drhàn
Adessa resta sans voix, ébranler par la demande du ténébreux.
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