Chapitre 1: Première bataille
Les plaines de Klénors avaient été réduits en une étendue sans fins, de cadavres et de sang. Des capes grises et noires étaient maculées de sangs et de sueur. L'odeur de la mort planait comme le brouillard sur les flots. Des milliers d'hommes avaient péris, pour un seul assaut porté aux frontières de la cité de Klénors et celle de Thémirs. Désormais les plaines sans fins de Klénors étaient réduites à néant. Depuis plus de deux longues années, les armées de Thès, menait bataille contre les cités de tout l'empire de Miris. Tout avait commencé il y a deux années de cela, le roi de Thès avait eu l'audace de souiller de la pire des manières la reine Ilyana de Théis. Pour cela sa sentence avait été immédiate , le prince Ilos de Thès avait été massacré sous ces yeux impuissants. Ce jour-là, il cria qu'il vengerait son fils. A partir de là, la guerre entre l'empire de Miris, et l'empire de Thès éclata. Ce matin, les armées Miris avaient triomphé sur les Thèsiens, qui avait battus en retraite sur leurs navires sur la mer Castian. Drhàn de Thès, était le meilleur guerrier que comptait les troupes de l'empire de Thès, et sûrement le plus craint de tout homme. Un grand ténébreux au regard gris argenté, aussi perçant que l'était la lame de son épée, à la carrure digne de jalousait tout homme, et ferait pâlir de désir chaque être féminin qui posait le regard sur lui. Le pire ennemi, dont les Théisiens n'avait entendue parler seulement grâce ces rumeurs. On disait qu'il vouait une haine sans borne, et sans limite à l'empire Miris. Un homme aussi terrible que les dieux mêmes le craignait , et qui maniait à la perfection tout arme, mais particulièrement l'épée et le glaive. Une silhouette féminine fit son apparition à dos d'un bel étalon noir. Elle ne put retenir un soupire à fondre lame en constatant les dégâts des affrontements passés.
— Rapatriez les corps de nos frères tombé au combat, veillez à ce que nous pouvions les honorer dignement ce soir. Ordonna la jeune femme
— Bien sûr commandante ! Déclara l'un des soldats
Adessa de la cité de Théis, on la surnommait comme étant 《 La princesse de la guerre》. L'unique femme qui combattait et qui savait manier mieux que quiconque une lame sur son continent . Ces titres ? Commandante des armées de Miris, commandante de la flotte de Miris, la guerrière la plus terrible et la plus crainte de tous. Aucun homme de Miris n'oserait lui désobéir ou la défier ouvertement.
— Commandante, le campement a été établit. Fit un soldat
— Bien, soignez les blessées et reposez-vous. Prenez des forces, il y a assez de vivres pour tous, mais n'en abuser pas trop. Déclara Adessa d'un ton autoritaire
— Bien, mon commandant. Déclara le soldat
Elle porta son regard couleur braise par-delà les plaines, en soupirant, bon nombres de ces frères avait péris, mais ils avaient remporté la bataille. Adessa se réjouissait à peine, car le prix d'être un commandant, n'était pas fait que de gloire et de privilèges, non, il y avait le poids de tous ces morts, ces frères, ces oncles, ces pères, ces fils morts au combat sur les épaules, et les malédictions et les cris des veuves que ce titre incombé. La victoire avait peut-être apporté son lot de joie mais son lot de tristesse et de chagrin avait aussi surgit. Mais elle ne pouvait pas se plaindre, après tout c'était elle qui avait choisie cette voix. Au lieu de rester aux côtés de son oncle, le roi Tior qui était devenu exécrable et dur comme de la pierre depuis que sa tante la reine Ilyana avait été souillée. Adessa avait tourné les talons face à la noblesse de son sang, à la famille royale, pour poursuivre la seule voix qu'elle jugeait nécessaire de suivre. Même si c'était son oncle qui lui avait ordonné de commander la flotte de l'empire de Miris.
— Adessa. Appela un homme
Elle reconnut la voix, c'était la voix de Tessée, l'un de ces seconds, grand homme ténébreux au regard bleu ciel.
— Qu'il y a-t-il Tessée ? Demanda Adessa en faisant volteface
— Tiens, mange, ne fais pas cette tête, il faut que tu manges et que tu te reposes. Déclara Tessée d'un ton catégorique
Elle ne put qu'esquisser un petit sourire en coin, en voyant l'air déterminé de son second, de son frère d'arme et de cœur.
— Tu n'as pas besoin de me le dire, il faut juste que je règle certains détails avant. Répliqua Adessa
— Ne fais pas l'insolente, à chaque fois c'est la même chose, alors par les dieux, je t'en prie, fais ce que je te dis. Et ce n'est pas un ordre, et je te dis sa non pas en tant que second mais en tant que frère d'arme. Déclara Tessée sérieux que jamais en tendant une miche de pain
— Sinon, on te ligote de force, et on te donne une concoction de Darios pour que tu ne te réveille pas avant demain. Affirma une voix dans leur dos
Elle soupira et secoua la tête, en reconnaissant la voix dans leur dos. Cette voix appartenait à Eros, son autre second, grand brun au regard vert vif à la stature imposante et musclée.
— Vous ne pouvez rien contre moi, guerriers. Affirma Adessa
— T'inquiète on ne te craint pas, ce que les autres ne peuvent que nous enviez. Déclara Eros en souriant largement
— On ne va pas, encore se disputer? S'enquit Tessée exaspéré
— Ils ont raisons, Adessa tu dois te reposait et te restaurais. Après tout la bataille est finit, elle ne peut reprendre dès à présent après la défaite cuisante que les Thèsiens viennent de subir. Ajouta une voix grave
Le trio fit volteface, tombant nez-à-nez avec un grand homme, plus imposant que les deux jeunes hommes non seulement en taille, mais aussi en carrure. Devant eux se tenait, leur maître d'armes, leur instructeur, et celui qu'Adessa considérait comme son père. Toviàs de Théis, le plus grand et le plus respecté des maîtres de guerre de tout l'empire Miris.
— Bon, très bien mais je tiens quand même assister à la cérémonie funèbre de nos frères tomber aux combats, après tout je suis leur commandant, et ce sont mes hommes. Acquiesça Adessa d'un ton calme
Eros et Tessée se sourirent tandis qu'elle les fusillait du regard en rejetant prestement sa chevelure bouclés dans son dos.
— La bataille a été rude et sans pitié. Commenta Tessée d'un ton calme
— Je ne te le fais pas dire. Déclara Eros en s'essuyant le front
— Pourtant les Thésiens sont efficaces et habiles, je dois bien le reconnaître. Répliqua Adessa
— Très mais l'effet de surprise a eu raison d'eux. Déclara Eros
— Hm, rapports ? Demanda Adessa regardant au loin
— Nous avons perdu sept milles hommes, mais ils nous restent encore plus de vingt milles hommes. Prêt à se battre, et mourir pour Miris. Exposa Tessée
— Hm. Nous avons endommagé plus d'une centaine de navires ennemis, ils auront du mal à s'en procurer d'autres. Déclara Eros
Adessa acquiesça la bataille s'était dérouler en deux temps, la première bataille s'était effectuée sur les terres puis ils avaient enchaînés avec la seconde sur les flots. Mais, leur connaissance des lieux avait jouer en leur faveurs.
— Le seul moyen pour eux de les réparer est d'aller jusqu'au port d'attache de Cyrès. Ajouta Tessée en buvant sa gourde d'eau
— Les bataillons de Syrhs se sont vaillamment battu. Leur stratégie était astucieuse et leur tactique imparable. Nous ne devons notre salut qu'au fait qu'ils ne connaissent pas les lieux. Fit remarquer Adessa en acceptant la gourde
— Tout général qui fait face à l'empire de Miris, prends le risque de se retrouver face à toi, au commandant de l'empire de Miris, a ton intelligence et ton esprit stratège plus aiguë que quiconque sur cette terre. Après tout, le seul qui puisse être ton égal, ne sais pas encore montrer. Ajouta fièrement Tessée
Elle ne pût que faire un sourire en coin, amusé.
— Mais nous ne devons pas pour autant relâcher notre garde. Car par-delà ces nombreux navires, ces nombreux hommes. Se trouve un commandant digne de moi et à mon égal, je le sais et je le sens. Déclara Adessa d'une voix sérieuse
— Nous avons peut-être gagné aujourd'hui et hier mais la bataille n'est pas finie. Déclara Eros sérieux
— Avons-nous beaucoup de blessés ? Demanda Adessa intéresse
— Beaucoup mais leurs blessures ne sont pas si graves, ils pourront combattre tandis que d'autres devront se rétablir. Déclara Tessée
— Nous devons veiller à ce que ceux qui ont besoin d'un rétablissement rapide se ménagent et ne participent pas au combat tant qu'ils n'ont pas la capacité. Sinon, ils recevront la punition adéquate. Je ne peux permettre de perdre plus d'hommes car ils se sont montrer têtue et borner. Nous évaluerons selon leur état de santé, s'ils pourront être utile aux camps et quand même le défendre en cas de détachement de nos ennemis. Ajouta Adessa en relevant correctement sa chevelure boucles en une haute queue de cheval
— Commandante? Appela un soldat
Le trio fit volteface, faisant face à un jeune homme d'à peine 17 ans, muscle et aguerrit par le combat.
— Qu'il y a-t-il Orios ? Demanda Adessa d'un ton calme
— J'ai des informations sur le commandant suprême de nos ennemis. Ajouta Orios sérieux
S'il souhaitait avoir tout notre attention alors c'était bel et bien le cas. Elle incita d'un geste au soldat de continuer de parler.
— On dit que le commandant ennemi se nomme Dhràn de Thès, un homme terrible, et craint de tous. Qui est née dit tant pour tuer, tant il manie à la perfection le glaive, l'épée ou tout autre arme. On dit que c'est lui, qui a tuer le prince Ryk de Théis lors de la bataille de Tadors. Commença Orios
À l'évocation de la mort de Ryk, son cousin, elle serra les poings tandis que son regard devenait un feu incandescent.
Cet homme était donc celui qui avait mis fins aux jours de Ryk, qui lui avait promis de revenir. Elle avait jurée sur sa tombe de tuer de ces mains l'assassin, de son cousin.
— Que dit tant d'autres sur lui? Demanda Adessa d'un ton appuyé
— On dit qu'aucun homme n'est égal à lui, et qu'il a tué tant d'hommes que rien que prononcer son nom fait froid dans le dos. Déclara Orios
Eros et Tessée connaissait mieux que quiconque la jeune femme, et son regard témoignait de l'envie meurtrière qu'elle nourrissait pour l'assassin du prince Ryk.
— Et bien j'ai hâte de le rencontrer et de l'affronter. Il me tarde de l'égorger ou de le vider de ces entrailles avec impatience. Il payera de sa vie, pour nous avoir enlevé notre prince. Affirma Adessa d'un ton menaçant
— Pourquoi? Ne l'a t'en pas encore vue? Demanda Eros intéresse
— On dit qu'il est à la recherche d'un second digne de lui, digne de lui apporter gloire, respect et en qui il pourrait avoir une confiance sans limite. Ajouta Orios sérieux
— C'est donc pour cela que les généraux ennemis envoient leurs hommes, dont l'intention de vaincre et d'impressionner leur commandant. Conclut Tessée en croisant les bras sur son torse
— Autres choses? Voulut savoir Adessa d'un ton calme
— Son navire est le plus grand, et le plus armée. Indestructible, fait avec du bois noir de Hyls. On dit aussi que le fait qu'il manie deux épées tout comme vous commandant, le rends d'autant plus terrible et sans pitié. Déclara Orios sérieux
Il maniait aussi deux épées tout comme elle, sa avait de quoi la ravir. Car le maniement de deux épées en même temps était un art que de rares guerriers maîtriser.
— Merci pour ces informations tu peux partir Orios, repose-toi bien et mange bien. Je passerais tout à l'heure. Déclara Adessa sérieuse
— Bien, merci. Mais veillez-vous aussi à vous reposer et à être rassasié commandant. Nous avons besoin de vous au meilleur de votre forme pour écrasez nos ennemis. Ajouta Orios amusé
Elle ne put que faire un sourire amusée, et acquiesçait. Tout comme Eros et Tessée ces hommes, ces frères d'armes la considérait comme leur sœur tout comme leur commandant. Et veuillez avec attention et fermeté à son bien-être et à sa condition. Ce qui ne pouvait que renforcer les liens qu'ils entretenaient. Comme prévues, ils effectuèrent les rituels funèbres à la tombée de la nuit. Puis après s'être assurée du bien-être de ces hommes, et de leurs états de santé, la commandante de Théis se retira dans sa tente. Dont personne, n'avait le droit d'entrée sans son autorisation, sa tente était un peu en retrait par rapport à celles de ces hommes, pour son intimité. Après tout elle était une femme, et l'unique de tout le camp. Et ces hommes-là respecter assez pour ne rien tenter pour lui faire du tort. Le dernier qui avait essayé, elle lui avait tranchait les testicules et son membre sans état d'âme. Un exemple que personne ne saurait oublier de tout le camp. Ces hommes la craignaient et l'admire assez, pour savoir les limites qu'il ne fallait pas franchir avec elle. Ce qui lui facilitait grandement les choses dans le monde ou elle vivait.
Drhàn de Thès balança avec violence les plans de batailles, encore un échec cuisant.
— Est-ce trop demander de me rapporter ne ce reste qu'une victoire ?! Hurla le commandant de Thès
Aucun général n'ouvra la bouche de peur d'aggraver les choses, mais tous tremblèrent de la tête aux pieds. Le commandant de Thès arpenta avec rage le pont principal de son navire comme un loup en cage.
— Commandant. Tenta le général Minok
Le commandant de Thès braqua sur le général son regard gris orageux, attendant qu'il parle.
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