91. Doucement

Il est vingt heures et nous sommes tous à tablé, je passe un moment agréable avec ma petite famille.

- Je suis trop content aujourd'hui.   Dit Alek avec un large sourire

- Et pourquoi ça ? Je demande 

- Mais parce que tu manges avec nous, d'habitude on mange juste avec papa et toi dans ta chambre en plus c'est toi qui as préparé, c'est trop bon, moi je préfère ta nourriture. Dit il en souriant en prenant une fourchette de patte, rien d'extraordinaire pourtant.

- Moi aussi. Dit Galina. N'est-ce pas papa?

- C'est délicieux. Dit Dimitri en me regardant

Je les regarde et sourit. Puis jette un coup d'œil à Dimitri

- Tu as passé une bonne journée ?
Je demande.

- Oui une très bonne même.

- Qu'est-ce qui s'est passé? Je demande curieuse.

- Rien de particulier, je me suis bien réveillé et j'ai eu un bon petit déjeuné. Tes pancake étaient un vrai regale. Il me fait un clin d’œil et je rougis. (Je comprend qu'il fait allusion à  ce matin.) Sinon et ta journée ? Il me demande

- Rien de bien particulier ( je fais exprès de reprendre ses mots). Je t'attendais pour te dire quelques choses.

- Je t'écoute.

- Je voudrais recommencer le boulot.

- Léna

- Écoute, je suis heureuse quand je suis entourée des enfants et ça va me permettre de penser à autre chose. J'ai besoin de ça. Je sais que je n'ai pas besoin d'argent mais...

- On en reparle plus tard c'est bon? Dit il et je fronce les sourcils

- Ça veut dire oui ou un non? Je demande perplexe.

- Ça veut dire qu'avec de bons arguments tu peux facilement me convaincre. Dit il avec un sourire espiègle.

J'ouvre grand les yeux. Je regarde les enfants qui sont concentrés dans leur repas et je le regarde une nouvelle fois, il sourit et me fait un clin d'œil encore.

Je me reconcentre sur mon plat et quand nous finissons de manger. Je me dirige vers ma chambre et me prend ma douche.

Je sors et trouve Dimitri assis sur le lit.

- Je t'attendais. Lance t'il sérieusement.

Je serre ma serviette autour de ma poitrine et il lève les yeux au ciel.

- Oui qu'est-ce qu'il y'a?

- Je voudrais que tu m'autorise à revenir dormir ici.

- Dimitri...

Il se lève et se rapproche de moi.

- Est-ce que tu te rend compte que je dois te supplier pour que tu m'accepte dans notre chambre parce que je ne veux pas te brusquer? Je ne te demande pas qu'on fasse l'amour comme avant mais juste de dormir auprès de toi et de...

- D'accord. Tu peux revenir. Je dis dans un souffle.

Il ouvre les yeux et me regarde tandis que moi je les baisse.

- Tu as raison, tu n'as pas besoin de me demander la permission, et je t'en remercie de l'avoir fait. Je me dois également de te demander pardon. Je n'ai pas pris en compte tes sentiments pourtant nous sommes deux dans cette situation et je sais que tu ne voulais que me sauver la vie. Pardonne moi s'il te plaît. Les larmes coulent sur mon visage et je sens sa main sur mon menton relever ma tête.

- Mon amour, tu n'as pas besoin de t'excuser car je suis ton mari, sans même parler je peux ressentir ta peine et juste ton sourire à rayonner ma journée aujourd'hui. Je ne te demandes pas d'être forte tout les jours car je vois bien que tu fais des efforts, juste de ne pas m'éloigner de toi. Je veux que tu me laisse prendre ta peine et me mourir de ta souffrance car c'est toi ma lumière, ta présence éclairera toujours ma vie. Sache que rien n'est plus beau qu'un regard et un sourire de toi.

Je le regarde et sourit. Il vient caresser mon visage et je ferme les yeux.

- Je t'aime Dimitri mais...

- Parle moi s'il te plaît

- J'ai tellement mal pour notre fille et quand je pense que je ne peux plus te donner d'enfants c'est horrible. Je tombe dans ses bras et pleure.

- Si tu ne peux plus m'en donner alors sache que je n'en veux plus. Léna n'oublie jamais que nous avons déjà deux magnifiques enfants d'accord? Et que tant que tu es avec moi c'est tout ce qui m'importe.

Je hoche la tête et il essuie mes larmes avec ses pouces et se rapproche de moi pour m'embrasser lentement puis le baiser devient plus possessif. Ses mains lâchent mes joues pour se retrouver à me caresser et ma serviette retrouve rapidement le sol.

Il me soulève et j'en roule instinctivement mes jambes sur ses reins et il me dépose sur le lit.

Il fini par lâcher ma bouche et plonge dans mon cou où il dépose des petits baisers mouillés le long de ma clavicule juste l'entre de mes seins.

Sa main malaxe mon seins tandis que ses lèvres sucote mon téton et je gémis. Ça fait tellement du bien, puis sa main descend et 
me caresse le ventre et quand elle touche ma cicatrice, j'ouvre les yeux de frayeur qu'il puisse voir mon corps.

- J'arrête

Il continue à me caresser

- Dimitri arrête s'il te plaît. Je dis la voix en roué de larme.

Il se stop et releve la tête pour me regarde.

- Je suis désolé... mais...mais  je ne peux pas, je n'y arrive pas. Dis je en pleurant

- Arrêt ne pleure pas, ce n'est rien,  nous allons allez doucement tu comprends ?

Je hoche la tête et il vient se blottir dans mes bras. Il porte un jogging gris avec un haut blanc.

- Je suis désolé. Dis je

- Tu n'as rien fait de mal mon amour. Je suis déjà heureux que tu me laisse te toucher alors ça va venir doucement.

- C'est mon corps et... et cette cicatrice, il... il ... me rappelle... tellement ...de...

- Quelle cicatrice ? Moi je n'ai rien vue.

- Arrêt de mentir s'il te plaît.

Il me retourne pour que je sois face à lui.

- Regarde

Il soulève son haut et je vois une cicatrice, c'est une moyenne entailles pas comme la mienne qui est plus large.

C'est la marque du verre qui a perforé son ventre.

- Tu n'es pas seule à porter une cicatrice de ce qui s'est passé.

Je lève la main existante et la dépose finalement sur son ventre.

Je retrace le trait de sa cicatrice et je ressens les frissons qui traverse  son corps.

Je le regarde et il m'observe juste.

- Bizarrement chez toi c'est beaucoup plus sexy

Il pouffe de rire.

- Qu'est-ce que tu raconte encore?

- Toi tu as les abdos, ton corps est magnifique ...

- Tu me flatte là.

Je l'ignore

- Et  ça te rend diablement sexy avec une touche de mystère alors que moi...

- Alors que toi ça te rend uniquement à mes yeux. C'est la marque qui prouve que tu as porté mon enfant dans ton magnifique ventre.

- Tu mens il n'est pas beau, il est énorme

J'ai encore un peu le ventre de ma  grossesse, il n'est pas encore tout parti, ça ne fait qu'un mois et deux semaines après tout.

- Même pas tu as juste un petit bidon est ce que tu mange même? En plus j'aime les courtes filles avec les petits bidons

- C'est nouveau ça. Je souris

- La nouveauté fait partie de moi. Surtout quand elle a les long cheveux de jais et un joli minois.

- Tu essaye de me draguer là ? Je demande

- Ça marche ?

- Ahahah tu es nul ma pauvre, jolie  minois et puis quoi encore ?

- Tu vas voir qui est nul maintenant.

Il monte sur moi et commence à me chatouiller,

- Dimitri arrêt, tu n'es pas nul tu es le meilleur, c'est  bon.

- Je préfère ça. Il se recouche sur le lit et je me lève mais il me retient.

- Tu  compte aller où comme ça madame?

- M'habiller, je ne vais qu'à même pas dormir nu

- Moi ça ne me pose aucun problème.

- Pervers

- Tiens.

Il retire son haut et me donne.
Je le porte et il m'arrive aux genoux. Je viens me coucher près de lui.

- Bonne nuit. Je dis

- Ça c'est sûr je vais bien dormir. Dit il en me caressant les cuisses

- Dimitri

- C’est bon bonne nuit chaton, on ne peut même plus blaguer dans cette maison 

- Ouais c'est ça.

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