76. Malade
Je suis dans mon bureau quand mon téléphone sonne.
- Allô
- Excusez moi monsieur de vous déranger, je vous appelle juste pour vous dire que je viens de déposer votre femme et vos enfants à la maison.
- Bien
- Heu Monsieur...
- Y'a t'il un problème ?
- Je ne sais pas mais je tenais à vous informer que l'ex mari de Madame était à l'école.
Mon regard devient subitement noir.
- A t'il parlé à Léna?
- Oui monsieur un long moment.
- Ok. Bon boulot.
Je raccroche, me lève et sort de mon bureau. Je n'ai plus la tête à faire quoi que ce soit.
- Annulez tout mes rendez-vous pour du reste de la journée . Je dis à ma nouvelle secrétaire.
Je me dirige vers l'ascenseur le regarde noir. J'avais pourtant interdit à Léna de parler à cet homme lors d'une de nos disputes.
Flash back.
Nous sommes couchés sur le lit et j'ai essayé de la toucher. Ça fait cinq jours que nous n'avons pas fait l'amour, c'est soûlant.
Je n'imaginais pas mes premiers jours de mariage ainsi. Surtout pas après l'avoir vue en serviette toute dégoulinante passé pour se diriger vers le dressing.
C'est moi où ses yeux ont augmenté, et ses fesses aussi?
Putain, je pense que c'est l'excès de manque.
- Arrêt Dimitri ne me touche pas.
- Et pourquoi ça? Tu es ma femme.
- Oui ta femme pas ton objet, j'ai encore le droit de faire ce que je veux de mon corps.
- Ne me dit pas que tu es toujours fâché à cause de cette vieille histoire ?
Je pense que je n'aurai pas dû le dire car elle s'est redressée sur le lit pour mieux s'assoir.
- Une vieille histoire tu dis? Elle a changé toute ma vie bon sang.
- Et maintenant tu es mariée avec moi, alors je ne regrette rien. Je te rappelle que tu avais la possibilité de dire non?
- Comment? Comment hein. Tu savais le pourquoi j'étais venu ici à Moscou, tu savais tout de moi. Tu avais bien préparé ton plan, que même si je disais non t'allais qu'à même trouvé un moyen de me faire entrer dans cette foutu villa.
Je reste calme parce qu'elle dit vrai. À l'époque, elle m'intriguait tellement que j'aurais tout fait juste pour l'avoir devant moi et lui donner une bonne leçon.
- Si Nikolaï ne m'avait rien dit, je suis sûr que...
- En parlant de lui, je ne veux plus qu'il s'approche de toi, Tu ne lui parle plus Léna.
- Mais...
- Mais rien du tout, jusqu'à maintenant j'ai été assez patient avec lui parce que je reconnais qu'il a pris soin de mon fils et de toi cependant il a commis une terrible erreur en fouillant dans ce qu'il ne le concerne pas. Un conseil reste loin de lui sinon il verra qui est réellement Dimitri Petrov.
Je me lève et sort de la chambre, j'ai besoin un verre de whisky.
________
J'arrive assez rapidement dans la maison et trouve les enfants entrain de jouer au salon. Nous sommes vendredi.
- Papaaaa. Crient ils
- Bonsoir les enfants.
- Papa après tu viendras jouer avec nous? Me demande Alek.
- D'accord. J'arrive. Je réponds en essayant de me contenir
Je me dirige vers la chambre et l'ouvre. Léna est couchée sur le lit.
- Léna. Je tone.
Elle se redresse tout doucement
- Qu'est-ce qu'il y'a encore?
- Qu'est-ce qu'il y'a encore ? Tu te fou de ma gueule? Avec qui tu étais aujourd'hui ? Je cri
- Dimitri s'il te plaît ne crit pas.
Je fronce les sourcils et la regarde de plus près, elle est encore plus pâle qu'à l'accoutumier, à bien y penser, elle ne dort jamais à cette heure de la journée. Au contraire elle est à la cuisine entrain de commencer le repas du soir et à donner le goûter aux enfants.
- Qu'est-ce que tu as? Je demande plus doucement en m'approchant d'elle
- Je suis juste fatiguée. Dit elle en se couchant une nouvelle fois correctement.
Je me rapproche d'elle et lui touche le front et elle est brûlante.
- Merde. Tu ne te sens pas bien depuis quand.?
- Hier.
Hier je n'ai pas dormi dans la chambre, car je ne voulais pas qu'on se dispute une nouvelle fois.
En plus J'avais très envie d'elle quand je l'ai vue venir se couché dans son petit short et son démembré, j'avais l'impression que j'allais exploser.
J'appelle directement mon médecin de famille de venir sur le champs.
Quand il arrive quarante cinq minutes plus tard, je le dirige vers notre chambres et l'explique la situation dans laquelle je suis venu la trouver.
Il me demande d'attendre dehors et s'en ferme avec elle.
Mon coeur n'est pas tranquille car je me dis que je n'ai pas été assez observateur. D'habitude rien ne m'échappe, alors comment j'ai fait pour passer à côté de sa maladie ?
J'attends de longue minutes, trente précisément, quand la porte s'ouvre sur un Stepan souriant ce qui me fait froncer les sourcil quand j'entre.
Léna est toujours couché et fuit mon regard.
Je regarde Stepan sceptique et l'interroge du regard.
- Qu'est-ce qu'elle a?
- Rien de grave. Me dit il.
- Comment ça rien, ma femme chauffe, tu l'as bien constaté?
- Oh c'est juste un peu de température ça va vite passer. Je l'ai prescrit des calmants si ça persiste tout de même.
- D'accord. Je me rapproche près d'elle qui me regarde, mais elle baisse les yeux.
- Demain vous allez devoir venir à l'hôpital pour qu'on lui face une prise de sang pour confirmer le test qu'elle viens de faire.
- Quel test? Je regarde Stepan puis Léna.
Elle retire sa main de sous la couverture et me montre un test de grossesse qui affiche deux barres sans toujours pas me regarder et pour la première fois que je suis entrée dans la pièce, elle me parle
- Je suis enceinte.
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