75. privé

Ça fait deux semaines que j'ai repris le travail et l'ambiance au sein de l'école à beaucoup changer, tout le monde paraît beaucoup plus chaleureux avec moi, et certains parents sont venus me rencontrer juste pour me souhaiter des félicitations et me dire qu'ils sont ravis que je veille à ma manière du bon déroulement du cursus de leur enfant.

J'ai dû faire un effort de prendre sur moi et leurs recevoir durant la première semaine des corps.

Je sais que tout ce qu'ils voulaient savoir c'était se rassurer que c'était bien moi la femme du grand Dimitri Petrov. 

Cet homme froid qui a un entourage très sélective. D'après ce que j'ai compris

En parlant de lui. Nous sommes toujours en froid. Bon je suis toujours fâchée contre lui même si je dois reconnaître qu'il a essayé de m'aborder à plusieurs reprises.

Certes nous dormons dans la même chambre mais je ne peux plus accepter qu'il me touche tant que j'aurais cette rancune dans le cœur.

Je n'arrive toujours pas à croire qu'il a pu faire un truc aussi dégueulasse. Détruire la carrière d'une personne totalement innocente juste parce que j'ai eu la bonne idée de le gifler.  Donc si je l'avais bousculer en route ou versé mon café sur lui. J'allais aussi le payer cher et ma famille aussi?

Assise sur la chaise de mon bureau. Je souffle en me massant le crâne.

Je ne me sens pas bien depuis quelques jours, ça doit être le stress de ces deux dernières semaines, entre les parents trop curieux et mes disputes avec Dimitri, je ne sais plus où mettre la tête.

Je suis tellement fatiguée, que je pourrais m'endormir importe où.

Bientôt la fin de la journée et j'appréhende le voir de retour à la maison comme chaque fin de journée à vrai dire

Je ne sais pas comment me comporter avec lui, surtout quand les enfants sont à côtés, tout ce que je sais c'est qu'il ne doit pas s'approcher de moi.

J'ai accepté de me marier avec lui parce que je l'aime et que j'espérais très fort que Nikolaï mente et qu'il a juste dit ça le jour de mon mariage dans le but de détruire mon union.

Une sorte de vengeance.

Mais maintenant que je sais la vérité, mon cœur continue de l'aimer mais ma raison est en colère et ne veux plus le sentir.

Parfois il dort sur le canapé de la chambre ou dans son bureau quand nous avons une énième dispute mais je ne dois jamais dormir hors de notre chambre c'est ça seule condition pour me laisser souvent en paix.

La sonnerie de la fin des cours retentit et je me lève. Je récupère mon sac, mon manteau et ouvre la porte, deux petites têtes se tienne déjà devant moi munies de leurs manteaux. Nous sommes en début février.

Nous sortons de l'établissement et dans la cour, je peux sentir quelque regard sur moi.

Je reçois beaucoup de 《 Au revoir madame Petrov 》de la part de mes collègues.

Je peux sentir quelques regards sur ma personne, il paraît que tout le monde ait vue mon mariage à la télé et les photos dans les journaux.

Mon statut semble avoir changer à l'école, mes collègues me regardent différemment, me souris et on m'a même proposé un bureau plus grand.

J'ai aussi entendu beaucoup de rumeurs comme quoi j'aurais trompé mon mari avec le milliardaire et je l'ai forcé à m'épouser.

Où encore que j'ai piegé Dimitri avec Alek et quand je l'ai revue, je l'ai forcé à assumer sa paternité.  Pour ceux qui se rappelle de moi à la compétition d'il y'a six ans.

J'ai même suivi deux femmes dire que je ne le méritais pas, que je n'avais rien de spécial après qu'elles m'ont vue en vrai.

Je crois que j'ai oublié toute la notoriété que confère le nom de Petrova quand j'ai décidé de l'épouser.

Nous sortons et les enfants se précipite vers le parking privé où est garé la voiture qui est venue nous chercher, une Maseratti noir.  le chauffeur ouvre la portière en nous voyant arriver.

- Léna. J'entends derrière moi.

Je me retourne en reconnaissant la voix de Nikolaï.

- Bonsoir. Dis je tout simplement.
Il se grate l'arrière du crâne et me regarde.

- Désolé de te déranger mais c'est le seule endroit où je suis quasiment sûr de te voir.

- Tu pouvais m'appeler

- Tu as changé de numéro tu as oublié ?

C'est vrai c'est Dimitri qui s'est rassuré de le faire après notre mariage.

- Qu'est-ce que tu veux Nikolaï, on a plus rien à se dire

- Je pense le contraire, Léna je t'aime et j'ai toujours voulu ton bonheur.

- Nikolaï ce n'est pas l'endroit pour parler de ça.

- Il y'a pas meilleur endroit. Dit il en montrant le parking quasiment vide. Ce type t'enferme dans son château comme si tu l'appartenais.

- Il ne m'enferme pas et ce type comme tu l'appel est mon mari.

- Un mari qui a détruit ta vie Léna.  A t'il eu au moins le courage de le reconnaître?

- ...

- Léna as tu demandé ce que je t'ai dit la dernière

- Oui.

Il sourit légèrement puis fronce les sourcils

- Ne me dit pas que tu l'as déjà pardonné?

- Ce qui se passe entre mon mari et moi ne te concerne pas Nikolaï. Contente toi de t'occuper de ta vie maintenant, de ton enfant. Je lâche

- Mais ma vie c'est toi Léna, tu l'as toujours été, cette fille m'a piégé comprend moi.

- Biensur que je te comprends.  Et les autres elles t'ont aussi toutes piégés? Je t'ai toujours respecté Nikolaï et mon engagement avec toi était sincère.

- Mais tu n'as jamais voulu me donner ce que je voulais réellement.

- Maman on y va? Me demande Galina

- Une minute mon cœur.

- Quoi? Nikolaï, qu'est ce que tu m'as demandé que je ne t'ai pas donné ?

- Ton cœur, ton corps, jamais tu n'as fait d'effort pour nous.

J'ouvre grand les yeux.

- Tu es sérieux là ?

- Très

- Nikolaï, tu savais dès le départ le pourquoi on s'est marié mais ça ne m'a jamais empêcher de réaliser mes devoirs maritale, l'amour ne fait pas tout dans un couplé et pour mon manque d'initiative est-ce qu'une seule fois tu m'as dit ce que tu voulais, moi j'ai toujours pensé que c'était ta manière de fonctionner.

- Tu aurais dû essayer, on était marié

- Oui on était marié, bon sang Nikolaï je ne me rappelle même pas ma première fois, comment voulais tu que je prenne des initiatives et que je te dévoile facilement un corps que j'ai pris vingt quatre ans à cacher.  Enfaite tu as raison c'est moi le problème. 

Aujourd'hui je suis mariée à un autre. J'ai retenu la leçon de ce qu'il ne faut pas faire pour éviter que son mari aille voir ailleurs pendant cinq ans et en grosse sa secrétaire.

- Je n'ai pas dit...

- Aurevoir.

Je m'en vais monter dans la voiture en tenant ma tête.

J'ai trop parlé j'ai l'impression que mon cerveau va exploser. Je vais tomber malade. Je le sens.

Le chauffeur me jette un regard avant de démarrer la voiture.

Je sais que Dimitri sera informé de tout ce qui s'est passé à la minute où je descendrai de cette voiture.

Je souffle et concentre mon regard vers l'extérieur.

Même si je suis en froid avec Dimitri, je ne donnerai l'occasion à personne de parler de mon couple.

C'est nos problèmes. Car tout ça reste privé.

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