60. chut
《Où étais-tu ?》 Ce sont les premiers mots que j'entends quand je franchi la porte de la maison. Nikolaï se tient devant moi les bras croisés et me regarde durement.
- Je suis allée faire une tour, et j'en ai profité en rentrant de m'arrêter à la boulangerie.
Je tiens dans mes mains un sac contenant des baguettes de pains, pains chocolats et croissants.
- II t'a fallu plus de deux heures pour juste acheter ça ? Dit il plus durement
- Je t'ai dit que je suis sortie parce que j'avais besoin de prendre un peu d'air.
- Parce que maintenant madame étouffe dans sa propre maison? Je me lève et je dois chercher ma femme, en plus tu as laissé ton téléphone.
- Je n'en avais pas besoin. Où est le problème, je ne peux plus sortir ?
- Préviens la prochaine fois.
Je souffle et me dirige vers la cuisine, il s'installe au salon et manipule sont téléphone.
- Où sont mes parents?.
- Dans leurs chambres.
Je regarde l'heure sur l'horloge accrochée au mur du salon et il est déjà huit heure trente.
Je me dépêche de faire un petit déjeune copieux et dépose tout sur la table.
Papa et maman arrivent et ont passe tous à table.
Mes parents parlent entre eux tandis que Nikolaï me lance de temps en temps des regards en participant parfois à la conversation. Je me concentre sur mon assiette car je m'arrête pas de penser au regard de Dimitri sur moi.
Quand les enfants sont montés s'apprêter, il s'est emparée de moi et je me suis retrouvée à califourchon sur lui et sans plus attendre il a capturé une nouvelle fois mes lèvres avec gourmandise, on aurait dit un lion affamé. Je souris quand je me rappelle de la manière dont il a grogné quand je lui ai annoncé que je devais partir et...
- Qu'est-ce qui te fait sourire comme ça ma fille.
Je lève les yeux et regarde ma mère. Tout le monde me regarde.
Ma mère avec sa foutu curiosité.
- C'est juste que...je me rappelle d'une blague que Alek m'avais raconté.
- Raconte donc la nous, je veux aussi sourire. Lance Nikolaï
- Ce n'était pas drôle c'est le pourquoi je souris, il me manque tellement.
- D'ailleurs pourquoi il ne rentre pas, il sait que sa mamie adorer est là?
- Je vais le ramener le vingt quatre pour qu'il puisse fêter avec nous. Dis je simplement.
Nikolaï n'arrête pas de me regarder mais ne dit rien.
Plus tard dans la journée, je suis dans notre chambre entrain de faire le lit quand la porte s'ouvre sur lui, je fais comme s'il n'existait pas et continue mon travail. Il se rapproche de moi et me pousse fortement sur le lit.
J'ai à peine le temps de me retourner qu'il bondit sur moi et arrête chacune de mes mains.
- Si je découvre que tu continue de le voir tu vas...
- Tu as peur de quoi? C'est juste le père de mon fils.
Son regard devient noir.
- Raison de plus, tu es ma femme, ma femme.
- C'est lui qui a mon fils je te rappelle
- Maintenant c'est ton fils?
- Oui depuis le jour où il a été traité de batard par celui qu'il considère comme son père.
Il roule des yeux
- On le récupèrera et au pire l'enfant restera avec son père. Mais toi, ne t'approche pas de lui je te préviens sinon je dirais tout à nos parents.
Il se dégage de moi et se lève. Je me redresse du lit et le regarde
- Tu me menaces là?
- Biensûr que non mon amour, Disons que c'est juste un petit avertissement.
Et il sort de la chambre, fier de lui en plus.
Je retombe sur le lit et ferme les yeux.
Le père de mon enfant. Ça sonne bizarrement.
Dimitri
Je revois encore ses mains baladeuses sur mon corps, ses baisers sur mon cou et ses petits coquins qui m'ont fait tant rire 《 Tu es tellement belle... reste encore un peu... tu me fais tellement bander...Tu n'imagine même pas ce que j'ai envie de te faire quand je te regarde...Cette bouge est beaucoup trop belle pour rester innocente... Ton corps est tellement désirable... 》
Je repense encore à son regard quand je suis montée dans ma voiture et je souris.
Décidément ça sera difficile de me mettre en colère aujourd'hui.
J'ai tellement envie d'entendre encore sa voix.
Je prends mon téléphone et lance l'appele
- Ne me dit pas que je te manque déjà. J'entends à l'autre bout du fils et sa voix rauque me donne des papillons dans le ventre et un léger frison.
Je me retourne une nouvelle fois sur le lit et sourit.
Je suis comme une ado qui a son prendre coup de foudre.
En même temps c'est un peu ça.
Depuis que je l'ai revu mon cœur n'arrête pas de battre super fort quand je le vois ou quand je pense à lui.
Je ne sais même pas comment j'ai fait pour le résister durant cette dernière semaine à ses côtés.
- Même pas. Dis je un sourire aux lèvres
- Ah ouais, dis moi pourquoi tu m'appelles?
- Humm, je ne sais pas, je voulais juste entendre ta voix.
Je dis naturellement.
Il rit, je souris encore plus.
- En tout cas toi tu me manques beaucoup, enfaite non, ton corps me manque terriblement
- Mais...
- Chut, La dernière fois que je t'ai touché tu ne te rappelais pas le lendemain.
- Si mais pas tout. C'était flou dans ma tête.
- Je vais donc me rassurer que tu n'oublie plus jamais, que chaque jour soit une nouvelle expérience pour toi.
- Tu pense que je peux faire ça ?
- Tu doutes?
- Humm un peu oui
- Voudras pas après me supplier d'arrêter quand je vais prendre possession de partie de ce délicieux corps que j'ai hâte de retrouver entièrement nu sur mon lit, et pour commencer je vais t'attacher tes mains pour que tu ne bouge pas. Tu vas être une gentille femme et faire tout ce que je te demande.
- Tout?
- Oui et tu vas adorer
- Mais...
- Écoute. Je me tais. Je vais me placer entre tes jambes et les écarter pour que je puisse admirer ta...
Je rougis quand je suis un bruit, je lève les yeux et vois ma mère qui entre et me regarde bizarrement en croisant les bras.
- Hum Dimitri. Je chuchote.
- Oui mon cœur, il y'a un soucie ?
- Ma mère est là.
Je l'entend éclaté de rire, j'ai envie de faire pareil mais le regard de ma mère me dissuade.
- Je te rappelle. Je raccroche directement et me lève du lit.
- Léna tu trompes ton mari ?
- Quoi?
- Tu m'as très bien entendu Jeune fille.
- Maman ce n'est pas ce que tu crois.
- Et qu'est-ce que je crois, je ne te savais pas comme ça, j'ai bien senti que tu t'étais bizarre depuis que nous sommes arrivés ici.
- Maman s'il te plaît, ne le dit pas à papa. Je vous raconte tout dans quelques jours.
- Et pourquoi pas maintenant?
- Maman s'il te plait, fais moi confiance.
Elle me toise du regards et sort.
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