Debout près de la fenêtre de mon bureau, j'entends la voix forte de Vladimir résonné à travers le haut parleur de mon combiné posé sur la table.

- Et que compte tu faire maintenant ?

- Ils resteront désormais avec moi. Dis je avec fermeté.

- Mais Dimitri tu ne peux pas faire ça.

- Et qui est assez fou pour m'empêcher ?

- Léna est elle au courant ?

- Non, mais elle fera ce que je lui demande.

- Dimitri.

- C'est mon enfant Vladimir, mon enfant tu pense que je la laisserai retourner avec lui?

- Biensur que non, mais ils sont mariés et tu ne peux rien contre ça.

- C'est ce qu'on verra. Dis je soûler de la tournure de cette conversation.

- Il est où?

- Il dors, j'ai appelé le médecin et on a du lui mettre une attele à la main. Il était trop content bizarrement. Mais tu t'en rend compte, ce malade a fait du mal à mon fils et ma femme.

- Ouais c'est vrai que c'est grave ce qu'il a fait. Hum Dimitri tu viens de dire que Léna était ta femme.

- C'est... elle le sera quand elle aura divorcé de ce... Je grogne. Cette femme m'appartiens.

- Tu pense sincèrement qu'elle le voudra? Peut-être elle l'aime.

- Impossible

- Mais...

- Léna a toujours été à moi depuis le premier jour. Je dis peu sur de moi.

Maintenant je me dis qu'elle s'est peut-être mariée si vite c'était pour l'enfant.

Le cacher à ses parents.

- Je sais qu'à la villa elle ressentait des trucs pour toi et si c'est fini?

- Même si c'est plus le cas je la ferai retomber amoureuse de moi.

- Enfin, mon frère assume ses sentiments.

- Je l'ai toujours gardé dans mon cœur et je ne voulais pas intervenir dans sa vie par principe même si parfois c'était beaucoup plus fort que moi. Mais savoir qu'elle a porté mon enfant, les choses ont définitivement changé.

- Je te comprends.

- Je ne me vois avec personne d'autre si ce n'est pas elle.

- Bye bye les putes. Dit il en riant.

- Tu as fais ce que je t'ai demandé.

- Oui, elles ont tout vidés. Elles arriveront bientôt chez toi.

- D'accord, car je ne veux plus que Léna remette un pieds là-bas peu importe la raison.

- Elles ont tout pris. Habits, chaussures, sacs. Idem pour le petit.

- Bien. Je te laisse j'ai des choses à faire.

- Dis plutôt que tu pars voir ta...

Je raccroche et me dirige vers ma chambre, j'ouvre la porte et elle est là, couché dans mes bras,

J'adore cette vision.

Elle dort toujours.

Je l'ai transporté jusqu'à chez moi après qu'elle se soit évanoui.

Elle vivra dorénavant ici, avec moi.

Maintenant que je l'ai, je ne supporterai plus de la savoir loin de moi.

Je me rapproche du lit et l'observe dormir. Elle est tellement belle.

Je caresse légèrement sa joue douloureuse et grogne légèrement. J'ai appliqué de la crème sur ça quand nous sommes arrivés.

Cet imbécile de ne la pas rater.

Je souri en imaginant sa colère quand elle se rendra compte qu'elle se trouve dans ma chambre.

Je dépose un doux baiser sur son front et par prendre ma douche.

Une quinzaine de minutes plus tard, je ressort avec une serviette autour de la taille quand je me sens bousculer par quelqu'un et ma serviette tombe.

- Attention. Dit elle

- C'est toi qui t'es...

- Couvre t...

Dans un geste totalement naïf, elle se baisse pour ramasser ma serviette et cale quand elle veut se lever sur ce qui se trouve entre mes jambes.

Mademoiselle n'est plus si innocente ça

- J'espère que la vue te plait parce que c'est lui à l'origine de notre fils.  Dis je d'un ton taquin.

- Oh mon dieu, oh mon dieu, oh mon dieu. Elle met sa mains libre sur ses yeux et se lève directement pour me donner la serviette que je prend avec un léger sourire parce que madame est toute rouge de honte.

Elle se retourne pour se cacher de moi.

- Habille toi, et dis-moi ce que je fais ici.

Je m'essuie et jette la serviette sur le lit et me balader nu dans la pièce pour prendre ce que je vais porter.

C'est ma chambre, j'ai l'habitude.

Je porte un boxeur et la regarde.

- C'est bon

Elle se retourne et détaille chaque parcelle musclé et ferme de mon corps, je la vois se mordiller la lèvre inférieure et je n'ai qu'une seule envie, c'est de remplir l'espace qui nous sépare et de lui lecher ses deux lèvres rose et pulpeuses avec toute l'envie que je dispose.

Elle s'attarde sur mes abdominaux et remontes lentement et quand son regard capte le mien, elle rougit encore plus.

- Habille toi bon sang. Dit elle en se tournant

- Tu n'as pas à avoir honte de ce que tu ressens.

- C'est faux je ne ressens rien, ne raconte pas de bêtises et ramène moi chez moi. Je n'ai rien à faire ici. Dit elle en me regardant.

- Hors de question. Maintenant ta maison c'est ici.

- Mais...

- Alek c'est moi fils et je veux qu'il grandisse auprès de sa sœur.

- Tu n'as pas le droit.

- Or que si j'ai tout les droits. Dis je en m'avancant d'elle. Et tu vas faire ce que je te dis de faire.

- Je ne suis pas à ton service. Dit elle sur la défensive

- Exact, tu es la mère de mon fils et comme t'elle tu vas gentiment rester ici pour t'occuper de lui. Dis je plus durement. À moins que tu veux que je demande la garde ? Avec un mari violent juste un coup de fils et demain la décision tombe.

- Tu n'as pas le droit de me faire ça, c'est aussi mon fils Dimitri. T'as pas le droit de me le prendre. Dit elle en pleure.

J'essuie ses larmes de mon pouce.

- Non chaton ne pleure pas, je le fais pour ton bien, je veux protéger Alek et toi de la folie de ton... hum hum.

-Mari?

- Il ne le sera plus pour très longtemps.

- Que compte tu faire Dimitri? Dit elle d'une petite voix.

- Laisse moi gérer ça d'accord ?

- Qu'est-ce que je fais dans ta chambre. Dit elle regardant autour d'elle.

- C’est parce que dorénavant c'est là que tu dormiras.

- Non, je...je...je ne peux pas. Je veux une autre... Dit elle en secouant la tête effrayer.

- Chaton tu peux tout me demander mais sauf ça.  Je veux que tu partage mes nuits tu comprends ça.?

- Dimitri

- T'ai je dis à quelle point tu m'as manqué Léna Ivanova? Je caresse sa joue et quand je me rapproche d'elle et elle se décale pour se précipiter vers les toilettes et ferme la porte à clé.

Ce n'est qu'une partie remise.

Léna Ivanova tu seras à moi.