43. la réunion
Nikolaï est prêt, il est tout beau.
Paré dans son costume noir deux pièces très élégance. Il effectue un dernier coup de peigne dans sa chevelure lisse et soyeuse plaquées en arrière.
Il doit être sous son meilleur jour car aujourd'hui il rencontre son nouveau patron.
Il se regarde une dernière fois dans la glace pour être sûr de n'avoir commis aucune erreur.
《 La première impression sera déterminant dans la suite de ta progression. 》Se dit il.
Nikolaï a de grande ambition, il vise arriver le plus haut possible.
- Tu es parfait chéri. Léna se tient debout juste derrière lui, une main sur son épaule.
Il sourit légèrement à son reflet, la barbe de trois jours qu'il abore habituellement a disparu pour laisser place à un visage lisse.
Il n'y a rien à dire Nikolaï est un bel homme.
Il se retourne et regarde sa femme avec amour, elle aussi est prête pour le travail. Elle porte une simple robe bleu qui couvre son corp jusqu'après les genoux, rien extraordinaire avec des petits talons de quelques centimètres.
Elle est belle, très belle même, c'est comme ci le temps avait un effet inverse sur elle.
Sa petite poitrine avait gonfler pendant la grossesse et après l'accouchement mais n'était pas totalement parti après le sevrage.
On pouvait distinguer une belle paire de seins encore ferme.
Elle avait pris du poids et des formes pendant la grossesse, mais tout le poids était désormais parti sauf ses petits formes qui lui allait à ravir.
On aurait dit que plus elle prenait de l'âge et plus elle s'en bellisait.
Âgée de trente ans, Léna était tout simplement resplendissante.
La seule chose qui dérangeait Nikolaï depuis quelques années déjà, était que sa femme n'était coquette comme les jeunes femmes qu'il côtoyait tout les jours.
Si au départ ça ne le dérangeait pas, c'était parce qu'elle n'était pas encore totalement à lui et il ne voulait pas qu'elle attire l'œil, mais maintenant qu'ils étaient mariés, ils auraient voulu la voire plus sexy, plus désirable.
Mais il ne se sentait pas capable de lui dire ce qu'il voulait vraiment. Elle avait une certaine image de lui, et il avait peur que son côté pervers la fasse fuir.
- Merci mon amour, bon je dois y aller ne m'attend pas pour le dîner.
- D'accord.
Il se dirige vers le garage où il démarre sa Bentley mulsanne noir et prend la direction de l'entreprise ou très vite il arrive.
La résidences privée où ils sont logés n'est pas loin de l'entreprise.
Il est huit heure quand il foule l'entrée de son bureau et la réunion ne commence qu'à neuf heure. Il se dirige vers sa secrétaire à qui il demande un café accompagné d'un clin d’œil et retourne dans son bureau.
Quelques minutes après, la porte s'ouvre sur Alice sa secrétaire avec un café bien chaud entre les main.
Elle le dépose avec précaution sur la table et le contourne perché sur ses haut talons pour venir s'assoir sur les cuisses de son patron avant de l'embrasser passionnément.
- Bonjour monsieur. Dit elle de sa voix la plus sexy.
- Bonjour Alice. Dit il en souriant.
Il se mit à imaginer si seulement sa femme pouvait être aussi entreprenante, c'est toujours lui qui va vers elle, parfois il a l'impression de forcer les choses. Elle ne connaît presque rien à l'art du sexe, et à l'impression de se sentir obliger de faire l'amour toujours dans la même position pour ne pas l'effrayer.
Alors il a des maîtresses et pour qu'elle ne se sente pas seule, il a réussi à lui trouver cette place dans cet école, il y'a trois mois et lui offre plein de cadeau.
Dernièrement l'idée de la perdre lui à traverser l'esprit si un jour elle découvrait toutes ses infidélités, parce qu'il aime profondément sa femme, alors il veut lui faire un enfant à eux. Bien qu'il aime beaucoup Alekseï, il est conscient que ce n'est pas son fils.
- On continue ça ce soir poupée, après le boulot. Dit il tout seulement.
Elle nettoie sa bouche de son rouge à lèvres avant de se lever.
Il boit son café et se décide enfin de se diriger vers la salle de réunion où il s'assoit sur la chaise qui porte son nom.
Tout doucement la salle se rempli et tout le monde attend avec une certaine impatience de rencontrer le nouveau grand patron quand la porte s'ouvre sur une paire italienne très renommée pour sa rareté, puis Dimitri entre dans la pièce l'expression neutre suivie de près par son bras droit Vladimir.
La salle est calme, personne ne parle.
Nikolaï n'a pas besoin qu'il se présente pour savoir qui il a en face de lui. Dimitri Petrov fait partie des hommes d'affaires les plus influents et puissants de la Russie. Tout bon économiste à déjà entendu parler de lui. On parle même déjà de lui dans les écoles.
Puis l'image de Léna et de Alek traverse son esprit et il ne peut s'empêcher de serrer fortement son point sous la table.
Maintenant qu'il voit Dimitri devant lui, il ne doute pas que Alekseï soit son fils.
Dimitri leur détaille un à un et enfonce ses mains dans ses poches.
- Bien commençons, Je m'appelle Dimitri Petrov et c'est moi qui à racheter l'entreprise pour laquelle certains d'entre vous travaillent depuis des années, lui. Il montre l'homme derrière que je connais sous le nom de Vladimir Koscov. C'est mon bras droit Vladimir Koscov.
Si j'ai décidé d'organiser cette réunion c'est...
Il nous explique tout ce que nous avons besoin sur lui et son rythme de travail puis passe la parole à Vladimir qui nous donne les directives et l'objectif à atteindre d'ici deux années.
La réunion fini enfin et chacun de nous se lève pour venir leurs salués et leurs souhaiter bonne arrivée en précisant notre nom et notre position dans l'entreprise.
Je me lève et m'approche d'eux
- Mes félicitations monsieur Petrov, moi c'est Nikolaï Makarov et je suis...
- Makarov! J'ai entendu parler de vous, vous faites parti de ceux que j'ai reloger parce que vous veniez de Glazov avec votre famille?
- Oui monsieur Petrov.
- Je n'oublie rien. Dit il en le regardant dans les yeux. J'espère que vous nous fournirez le même acharnement ici que là-bas.
- Bien évidemment monsieur.
- Dites juste à votre femme de vous laisser un peu travailler.
- pardon. Le cœur de Nikolaï s'est mit à battre fort jusqu'à ce que Vladimir lui montre le bout de sa lèvre.
Une fois arrivé aux toilettes, il constate qu'il y avait encore une petite trace de rouge à lèvres sur le coin de ses lèvres.
- Fais chier. Cri t'il.
Se faire remarquer de la sorte dès le premier jour.
Tout ça est de la faute de Léna de ne pas le satisfaire comme il le voudrait.
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