30. l'oubli.
Un poids m'empêche de bouger. J'ouvre doucement et légèrement les yeux, il fait encore noir dans la pièce, le soleil ne va pas tarder à se lever.
Je ne suis pas dans ma chambre, mais où suis je? Cet chambre m'est familière, je la reconnais pour avoir déjà dormi ici et fais le ménage, mais qu'est-ce que je fais là?
Ma gorge est sèche et ma bouche pâteuse, je crois que j'ai beaucoup trop bu hier.
J'essaie de me retourner mais je n'y arrive pas, le poids derrière moi m'oppresse et me condamne à lui, j'entends un gémissement s'échapper de lui et j'ouvre finalement grand les yeux comme revenu à la réalité.
Mais
Mon corps semble différent, je me frotte les jambes et baisse le regard, constate que je suis totalement nu sous ce grand fin.
- Non non non. Je me mets à gesticuler dans tout les sens, le faisant lâché prise et je tombe du lit avec le drap.
- Ça t'arrive souvent réveiller les gens comme ça. Dit cette voix que je connais si bien en se frottant les yeux.
Je m'éloigne du lit les fesses en arrière et fini par me cogner la tête contre la petite commode posé là.
- aïe
Je le vois descendre du lit nu comme un ver et se précipiter vers moi.
- Ça va? Tu as mal quelques parts?
- Cache toi, cache toi. Oh mon dieu, qu'est-ce qu'on a fait hier nuit. Je ferme mes yeux en mettant mes deux mains sur mon visage.
- Hmm c'est assez évident noor?
- Toi, je ne te parle pas tant que tu n'es pas habillé.
- Ce n'est pas ce que tu disais hier en tout cas.
Puis je l'entend souffler et s'éloigner.
- C'est bon. Dit t'il quelques secondes après.
Je baisse mes mains et le regarde.
Il porte son bermuda.
- Mets un haut bon sang.
Il lève un sourcil et me regarde.
- Même après la nuit que nous venons passé ? Tu oses encore jouer la pudique?
Je le regarde durement et il sourit.
- Comme tu veux c'est toi qui commande. Il lève les mains
Il se dirige dans son dressing et ressort avec un haut sur lui et un autre entre les mains.
- Tu devrais mettre ceci également. Dans cette tenue tu m'excite plus que tu ne le croit.
Je regarde le drap blanc qui enrobe mon corps, me lève et arrache le haut qu'il me tend.
Je me dirige vers la salle de bain et je l'entend dire 《 Pas besoin de te déplacer tu sais, contrairement à toi, je n'ai pas honte de te regarder t'habiller》
Je me retourne et m'approche de lui pour faire une remarque digne de moi quand mes yeux se pose sur la tâche de sang qui se trouve sur le lit derrière lui.
Dimitri me regarde avec interrogation et se tourne pour voir ce qui occupe toute mon attention et se retourne pour me regarder les sourcils froncer.
Je baisse le regard et une larme solitaire traverse le sillage de mes yeux.
Je cours et pars m'enfermer dans la douche.
- Léna att... Je l'entend dire.
J'ouvre le robinet et pleure, je verse toutes les larmes de mon corps. Comment j'ai pu me donner à cet homme comme ça? Comment j'ai pu faire ça?
J'ai tellement honte.
Je me rappelle même pas de toute la soirée d'hier.
Après la cérémonie d'élimination, Natalia à proposer qu'on fête ça.
Au début je n'étais pas partante parce que je n'ai pas pour habitude de boire.
Mais je me suis laissée tenter, ce n'était qu'un verre en plus avec les filles alors comment j'ai fait pour finir dans le lit de Dimitri.
- Léna ouvre cette porte.
Je verse quelques gouttes d'eaux sur mon visage et laisse tomber le drap.
Je peux voir à travers le miroir ses nombreux suçons sur ma peau blanche au niveau du cou.
Comment je vais pouvoir expliquer ça aux filles, comment je vais pouvoir cacher ça ?
- Léna si tu n'ouvre pas cette porte dans trois secondes je vais la défoncer.
Je porte son haut pour cacher ma peau nu et il se présente sur moi comme une robe qui m'arrive en haut des genoux.
- 1
Je me regarde une dernière fois devant la glace et essaie de ramener mes cheveux en bataille derrière mon oreille.
- 2
Je me dirige vers la porte et l'ouvre
- et... Il s'arrête et me détaille du regard et se rapproche de moi pour me toucher mais je me recule d'un pas et il s'arrête, c'est sourcil se froisse encore plus. Il faut qu'on parle.
- Je n'ai rien à te dire
- Pourtant il va falloir le faire.
- T'inquiète pas pour moi, je ne raconterai à personne ce qui s'est passé, je ne dirai à personne que tu as profité de moi.
- Arrêt, tu sais bien que c'est faux. Je ne ferai jamais ça. C'est pas comme ça que ça c'est passé. Dit il énervé
- Alors pourquoi je ne me souviens presque de rien. Je cri au bord des larmes
- Quoi? Tu viens de dire quoi là? Tu ne te souviens pas de ce qui s'est passé cette nuit ?
Son regard devient de plus en plus noir. Il est en colère, je ne comprends pas. Je préfère partir, alors je cours et me dirige vers la porte et m'en fuis, comme si j'avais quelques choses à me reprocher.
- Léna revient ici.
Je continue ma course et ne l'écoute pas, en descendant les escaliers je ne remarque pas la fille qui m'observe depuis l'autre couloir sans rien dire.
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