21. frêle

Le pas lent, je sors de la petite maison, la nuit est entrain de tomber mais ça ne m'empêche pas de me diriger vers les jardins, mes pensées sont floues et peu saine.

J'ai l'habitude de voir des filles nus, plusieurs ce sont déshabillées juste dans le but de attirer vers elles, de quémander un peu de mon attention mais là...

Ça serait mentir si je disais être insensible à ce que j'ai vue.

Je sais pourtant que je n'avais pas le droit, mais la tentation a été plus forte.

Je devais voir ce qui se cache derrière ces gros vêtements.

Mais surtout je voulais qu'elle sache qu'elle n'a plus aucun secret pour moi.

Son corps nu et frêle n'était qu'une invitation au plaisir.

J'ai aimé prendre le temps de détailler chacune de ses courbes et même remarqué sa tâche de naissance qui se trouve sur l'épaule gauche de son dos.

Elle est tout simplement magnifique, un peu frêle mais magnifique.

Je devrais juste la faire manger plus souvent.

Même sa petite poitrine semble exquise, je m'imagine bien les tâtés et malaxés facilement dans la paume de ma main. Elle ne me gène aucunement au contraire.

Putain.

Je botte un petit caillou avec force et  ce dernier se retrouve propulser à plusieurs mètres.

《Dimitri tu n'est pas là pour ça 》. Me dis ma conscience

Je sais, je sais mais... comment ne rien ressentir dans son petit visage innocent, se présente à moi?. Je ne suis pas là pour chercher l'âme sœur mais la bosse qui s'est formée dans mon pantalon semble penser le contraire.

Je marche encore un peu dans le jardin afin de calmer mon ardeur.

Je ne veux pas qu'un quelconque sentiment intervient dans ce concours, je sens bien que je suis différent quand elle est prêt de moi.

Elle m'attire

C'est sûrement la raison pour laquelle je l'ai laissé me gifler. C'est le seul moyen que j'ai trouvé pour me faire pardonner quand j'ai vu qu'elle avait pleuré.

Je deviens idiot, on dirait.

Pourtant je n'ai qu'à la renvoyer chez elle et la laisser tranquille pour que tout s'arrête.

Mais je ne peux pas. Je n'y arriverai pas.

Je préfère m'éloigner d'elle, je ne vais plus la gérer tant qu'elle fait ses tâches. Je me refuse de ressentir quelque chose vis à vis d'elle.

Après avoir calmé la bosse, je me décide enfin d'entrer dans la Villa.

Une fois au salon, je trouve les filles entrain de faire la cuisine. Je suis d'abord surpris avant de constater tout le désordre qu'elles ont occasionné.

Léna ne va certainement pas apprécier.

- Ah Dimitri tu es là, nous sommes entrain de te faire des biscuits. Dit joyeusement une fille, je crois que c'est Masha.

Je hoche juste la tête et continue ma marche quand je vois arriver vers moi.

- Dimitri, tu m'accorde un peu de ton temps?

- Bien sûr, on peut aller...

Je ne termine pas ma phrase quand la porte de service s'ouvre sur Léna. Ses cheveux sont encore mouillés et caresse son dos jusqu'à l'entre de ses fesses. Elle observe la cuisine les yeux grands ouverts, mais ne dit rien.

Je suis toujours étonné de son calme olympique face au situation. 

J'ai l'impression que c'est seulement devant moi qu'elle se permet d'exploser.

Ce qui m'arrache un petit sourire discret. Au moins je lui fais de l'effet

Il y'a la farine partout, des coquille d'œufs et bien d'autres. Je soupçonne les filles d'un acte volontaire afin de mettre Léna à mal.

Elle regarde la cuisine pour évaluer les dégâts, et ses yeux finissent par capter les miens. Je remarque un leger plis entre ses yeux quand elles se posent sur la jeune fille à mes côtés.

Je détourne mon attention d'elle.

- On y va...

- Olga.

Nous nous dirigions vers la terrasse et prenons place sur les chaises disposé côté à côté.

- Désolé je ne maîtrise pas encore totalement  les noms, mais d'ici dimanche, je pense que ça sera bon.

- C'est rien, j'imagine que retenir trente noms d'un seul coup n'est pas chose évident, en tout cas ne retiens pas mon nom si c'est pour m'éliminer. Lance t'elle d'un ton taquin.

Je souris légèrement.

- Ça dépendra de toi et de ce que je recherche.

- Je comprend, mais je suppose que si on est toute là, c'est parce que nous possédons quelques choses que tu recherches?

- Effectivement.

- Cela me pousse à te poser une question indiscrète mais qui me semble important pour moi.

- Je t'écoute.

- Cette fille, Léna y'a t'il un truc entre vous.

- Pourquoi? Mon ton est subitement plus sec.

- J'ai remarqué comment tu l'as regardé quand elle est entrée dans la pièce. Et je n'aimerais pas perdre mon temps si la place est déjà prise.

Je plisse les sourcils. Elle ne manque même de courage celle là.

- Au dernière nouvelle, c'est moi qui décide quand la compétition prendra fin. Comment je regarde une candidate ne concerne que moi. Si tu te retrouve dans cette villa c'est bien de ton plein gré et tu as jugé bon de m'offrir ton ventre et échange de la vie que je peux t'offrir, pas pour surveiller mon regard.

Je me lève

Une dernière chose, je ne suis pas en quête de la femme parfaite, mais de celle qui sera assez objective pour faire la part des choses, alors ce genre de raisonnement, tu peux les garder pour toi. Sinon tu ne durera pas dans cette maison.

Je m'éloigne d'elle et entre dans la maison.

Les filles m'attendent avec un plateau de petits biscuits à main.

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