100. Confiance
J'ai été conduit par les policiers dans une petite maison tout équipée très moderne où des gardiens m'attendaient devant la porte.
Si au début j'ai cru qu'ils étaient là pour me surveiller et me retenir prisonnière, j'ai compris quelques heures plus tard qu'ils étaient là pour me protéger.
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Flash back
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Je ne tiens plus en place, je dois sortir d'ici. Je dois voir mes enfants, je ne peux pas rester sagement dans cette maison alors que ils sont peut-être en danger.
Non.
J'ai bien compris le message de Dimitri et mes larmes ont coulé de soulagement de me dire que tout n'était pas encore perdu.
Qui aurait cru qu'il se servirait de cette histoire avec Irina pour me faire passer un message? Finalement elle n'aura servi à quelques choses.
La dernière fois dans la villa, il m'avait tenu éloigner, ignorer soit disant pour faire éclater la vérité qu'elle détenait lors de la cérémonie de la tétine mais j'avais décidé le cœur saignant de rentrer chez moi ruinant ainsi notre relation nouvellement entamée, aujourd'hui il me disait qu'il n'allait pas commettre la même erreur et tout me dire.
Il me disait ouvertement qu'il me cachait quelques choses et que c'est la raison pour laquelle il avait été aussi dur avec moi.
J'étais rassuré.
Mais
Terrifiée aussi.
J'ai peur qu'il est fait quelques choses dont je ne puisse avoir la force de le pardonner.
Cependant cette idée ne m'a pas empêché de vouloir fuir quand je suis entrée dans ma chambre de fortune pour essayer de sortir par la fenêtre malheureusement un garde ma interpelle d'en bas.
Super sécurité
- Madame Petrova s'il vous plaît remonter et sortez par la porte principale, je ne voudrai pas que quelque chose de fâcheux vous arrive, monsieur nous tuerait.
- Vous allez m'empêcher de sortir, je ne vous crois pas. Je lâche en arrêtant les rebords de la balustrade prêt à sorter.
La distance avec le sol n'était pas très haute et je pensais pouvoir y arriver
- Biensûr que non, nous avons pour ordre de vous protéger pas de vous empêcher de sortir. De plus monsieur à appeler pour dire qu'il sera là.
____
Dimitri va venir, il est vingt deux heures et il n'est toujours pas là.
Je désespère à le voir traverser la porte et je ne peux même pas le joindre car mon téléphone est à plat, je décide de monter dans la chambre me coucher.
Demain est une nouvelle journée.
Je suis réveillée par des caresses le long de mon bras et j'ouvre directement les yeux. Il fait noir, les lampes de chevets sont allumées, je grogne et me retourne pour tomber dans le regarde Dimitri.
Son regard est intense, très intense. Il me montre toute ses émotions, son inquiétude mais surtout sa douleur.
J'ai envie de parler, de le gronder, lui dire qu'il n'était pas obligé d'être aussi méchant avec moi, savoir pourquoi il m'avait amené ici, qu'est ce qui se passait, pourquoi je n'étais pas dans un poste de police mais rien ne sorti, je n'arrive pas. Je le regarde juste attendant je ne sais quoi.
- pardonne moi. Dit il
Le choc me frappe, médusé je le regarde les yeux grands ouverts.
- S'il te plaît mon amour pardonne moi. Sa voix se casse vers la fin et j'ai peur de voir un Dimitri faible devant moi.
C'est la première fois qu'il me demande pardon, je n'arrive même pas à croire que c'est irréel.
Je dois sûrement encore dormir, je fronce les sourcils et me pince les joues sous son regard brillant.
Je me redresse et caresse son visage, il est vraiment devant moi.
- Arrêt de t'excuser tu n'as rien fait à ce que je sache.
- Biensur que si, j'ai failli détruire notre couple, commettre les mêmes erreurs depuis le retour de Natalia, je l'ai laissé entrer dans ma vie alors que j'aurais pu être plus ferme, je ne sais pas ce qui m'a pris. Je sais que j'ai été absent, que je t'ai poussé à t'éloigner de moi. Je sais que tout ce qui arrive à notre fille est de ma faute. J'aurais dû la mettre en prison au moment même que tu m'as dit l'avoir vue parler à la petite mais...mais...je...
Il me parle avec tellement d'émotion que mes larmes tombent seules
- Je...je vais te poser juste une question
Il me regarde suspendus à mes lèvres attendant que je parle.
- Qu'est-ce qu'un truc s'est passé avec elle depuis qu'elle est revenue ? L'as...l'as tu touché?
- Non. Jamais. Dit il sûr de lui. Même si elle a essayé de me séduire je dois te l'avouer.
Mon coeur se serre et bat fort.
- Ok, si tu me rassure que rien ne s'est passé entre vous, je te crois et fais confiance. Le reste n'est pas important, je n'ai pas signé pour le couple parfait, tu as le droit de faire tes propres erreurs et si tu le reconnais ça me vas. Le Dimitri que je connais ne demande pas pardon mais trouve plutôt un moyen de se rattraper.
- Chaton, le Dimitri que tu connais a eu tellement peur quand il sait rendu compte que cette d'histoire pouvait détruire ce qu'il s'est donné tant de mal à construire. Léna tu es ma raison de vivre, je suis fou amoureux de toi et prêt à tout pour toi. J'ai agit comme un adolescent.
Un lent sourire se fend sur mes lèvres.
- J'ai... j'ai vraiment cru que...
- Jamais je ne douterais de ta bonté, de ton humanisme, de ton amour pour tes enfants.
Il rapprocha ses lèvres des miennes et les captura avec une certain envie.
- Dimi...Dimitri ce n'est pas le moment. Dis je à bout de souffle après le baiser endiablé qui s'en est suivi.
- Au contraire, j'ai besoin de toi mon cœur, j'ai envie de me sentir en toi, me connecter à toi et que mon corps se rappelle qu'il n'appartient à une seule et unique femme. Tu m'as tellement manqué.
Sans me faire prier, je le laisse me déshabiller et très vite nos deux corps entrelaces et se chevauchent pour ne former qu'un dans des mouvements lents et contrôler, nous prenons notre temps, c'est intense, passionné, désespéré. On se donne toute la motivation que nous aurons besoin pour affronter ses prochains jours.
Après l'extase et avoir repris notre souffle. Je m'assois à califourchon sur ses cuisses et cale ma tête sur son torse dur et ferme que mes doigts caresse frénétique comme un automatisme.
- Pourquoi m'as tu amené ici? Pourquoi je ne suis pas dans un poste de police? Je demande maintenant rassasié.
- Parce que tu es une Petrova, tu n'es pas n'importe qui Léna, jamais je t'aurai enfermée sachant que tu es innocente. Je voulais que Natalia pense que nous sommes en conflit et que je t'ai forcé à quitter la maison ainsi, elle baissera plus facilement sa garde.
- Je suis persuadé que c'est elle qui est à l'origine de tout ça. Dis je
- Moi aussi, ce que je ne comprends pas c'est pourquoi empoisonnée sa propre fille?
- Mais c'est évident, tu te rappelle? Le contrat l'interdit de s'en approcher et avec la maladie elle a le champs libre surtout que je sais que c'est toi qu'elle vise.
- C'est puéril, Jamais je ne te laisserai.
- Ça elle ne le sait pas. Dis je en me redressant pour entrer mon regard au sien.
- Qu'est-ce que tu veux dire par là?
- Tu vas faire semblant de t'intéresser à elle pour le bien des enfants. Cette femme est folle et moi je me charge du reste.
- C'est toi la folle si tu penses que je vais te laisser l'affronter, ma parole cette femme est dangereuse laisse moi m'en occuper.
- Non, elle a osé toucher à ma fille et me faire porter le chapeau, en plus elle envisage me voler mon mari? J'en fais une affaire personnelle.
Il me regarde et sourit
- Mon chaton veut se transformer en tigresse on tirait?
Je lui donne un coup sur le torse.
- Je suis une Tigresse et je t'interdit de faire quoi que ce soit avec elle, pas même le bisou
- Madame est possessive, Humm ça ne sera dro...
Je lui lance un regard
- À vos ordre Madame Petrova. Hahaha je blaguais il n'y a que tes lèvres qui me donne envie de toute façon.
- J'espère bien.
- Ah ouais, hahaha. Comme tu refuse que je m'occupe de cette affaire, tu auras tout à ta disposition.
- Comment ça.
- Tout mon argent, mes détectives, mes hommes. Tu n'aura qu'à appeler Vladimir si tu veux me passer un message, on doit désormais être discrèt et si besoin il te donnera ce que tu veux et... Il se baisse avec moi pour ramasser son pantalon qu'il fouille, retire son porte monnaie qu'il ouvre pour me tendre une carte.
- Je n'en ai pas besoin, j'ai ma carte.
- C'est non discutable avec ça tu as accès à une grande partie de ma fortune, et tu en auras besoin
Je prends la carte bancaire golden noir avec son nom écrit en or.
- Mais c'est...
- Le pass illimited prend s'en soin.
- Pourquoi ?
- Parce que tu es ma femme et que je me dois de te protéger et aussi parce que je sais que Natalia à également investi beaucoup de ses ressources. Je n'interviendrai pas sauf si je trouve que c'est nécessaire.
- Tu n'auras même pas besoin de faire le moindre pas. Tout ce que je veux c'est qu'elle reste loin de mes enfants.
- Ça serait fait
- Alek ne pourrait pas venir i...
- Elle ne peut rien faire aux enfants pour l'instant car c'est sa seule porte d'entrée pour m'avoir.
- Humm et elle sait où tu es?
- Je pari qu'elle a engagé quelqu'un pour me suivre mais je m'en fou j'avais besoin de te voir. Je suis venu juste après que le docteur m'a confirmé que l'opération a été un succès.
- Merci bon Dieu. Mais il y'a un truc que je ne comprends pas pourquoi maintenant ?
- Elle est ruinée, sa famille est ruinée et endettée jusqu'au cou, on leur menace de les enfermer. c'est tout ce que j'ai pu obtenir comme information pour l'instant J'espère que ça t'aidera .
- Oui mon amour, beaucoup.
Il sourit
- J'aime quand tu m'appelle comme ça.
- Comment? Mon amour?
Je viens me fondre dans ses lèvres.
Avoir Dimitri de mon coté, me donne beaucoup de forces.
Oui. Je suis prête à l'affronter.
C'est un combat de femme et je ne compte pas perdre.
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