Dans mon cerveau se pressent tant de monstres inconnus

Pour un démon détruit un nouveau vient à naître

Je voudrais bien parfois ne rien laisser paraître

Mais vous scrutez mon cœur et me mettez à nu

Je voudrais vous cacher tout ce qui m'insupporte

Mais trop souvent vos yeux voient tout ce qui importe

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 © Clelia Maria CASANOVA - 06 mars 2018

Tant de monstres inconnus V.2 (poème revu et augmenté, merci @HenryWar  :-) )

Dans mon cerveau se pressent des monstres inconnus

Pour un démon détruit un nouveau vient à naître

Je voudrais bien parfois ne rien laisser paraître

Mais vous voyez mes peurs et me mettez à nu

J'espère vous cacher tout ce qui m'insupporte

Quand trop souvent vos yeux notent ce qui importe

Je voudrais en mon cœur sceller toutes mes peines

Pour mieux les étouffer les garder contre moi

Toutes ces émotions qui pourtant sont si vaines

Occupent mon esprit, me mettent en émoi

J'aimerais renoncer, vivre calme et sereine

Mais il faut se forcer, boire à la coupe pleine

Vider le récipient, jusqu'à la lie parfois,

Supporter ses soucis, marcher avec sa croix

Le temps que le destin propose un autre choix.

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© Clelia Maria CASANOVA - 08 mars 2018