Quelle belle journée en ces temps de printemps,

Où un soleil radieux nous brûle gentiment ;

Sur le mur réchauffé un lézard se prélasse,

Tout juste réveillé de son hiver de glace.

Il s'étire à présent, à moitié endormi,

Et marche lentement vers un nid de fourmis.

Hélas... Gandalf est là ! Il a vu le reptile...

Et le cher animal, lassé des volatiles,

Saute sur le lézard en deux trois bonds habiles !

Le chat qui est joueur s'amuse à faire semblant,

Je vous épargne ici les passages sanglants :

Le lézard réchappa mais y laissa sa queue.

La morale est tentante, mais là je doute un peu :

Faut-il vous la livrer, est-ce bien judicieux ?

Gardez vos rigolades, moi j'ai les mains aux yeux,

Autant pour la morale, chacun fait ce qu'il veut,

Qui de sa pauvre tête, qui de sa pauvre  -  -  -  -  -.

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© Clelia Maria CASANOVA – 17 avril 2018

Oui, oui... Je sais... C'était parti pour être un poème sérieux, celui-ci aussi... Mais que voulez-vous, l'appel du sucre a été le plus fort... 😎

Pour ceux que la chute intrigue : il y a des mots qu'une jeune fille bien élevée ne peut pas décemment écrire... Deux fois !  😂