Estropié de la vie affronte le regard
Qui de lui se détourne au nom du mot « égard » ;
Il marche droit et fier, avance sans effort,
La marque de son front brulé de mauvais sorts
Nous dit « vois-tu, j'ai souffert mille morts...
J'ai traversé l'enfer mais je fus le plus fort ! ».
De ce visage-ci l'esprit transpire un peu,
L'image n'est pas lisse et son contour m'émeut.
L'on entrevoit la force et l'acier de la lame
Qui trempe un cœur bien fait et une si belle âme :
Sur ce cœur là enfin je veux poser mes lèvres,
A l'endroit où la peau est plus douce qu'un rêve.
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© Clelia Maria CASANOVA – 30 juillet 2018
Je ne vois pas trop quel commentaire rajouter ici, ce poème parle de lui-même je pense 😅.
Sauf sans doute à dire que la beauté est dans les yeux de celui qui regarde, au risque de me faire peler vive par Vous-Savez-Qui... 😎 💃
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