Il ronge et puis dévore, en atroce animal

Tout ce qui dans l'esprit peut repousser le mal

C'est un sentiment sale et ô combien cruel

Qui prend racine en nous et corrompt l'essentiel

De ce qui nous rend fort, nourrit l'âme éternelle

L'envie est la gangrène qu'on héberge en nos cœurs

Faut-il pour la contraindre, arbitrer nos rancœurs

Aspirer à la paix, renoncer en douceur

Pour contrôler le monstre et toute sa noirceur

Apprendre de ses torts, toujours faire de son mieux,

Se contenter de peu pour savoir être heureux ?

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© Clelia Maria CASANOVA - 26 février 2018