Chapitre 6. Nouvelle aube [2/2]
* Attention, trigger warning pour ce chapitre. Ne connaissant pas votre degré de sensibilité, je souhaite vraiment vous avertir*
Dans un même temps, quelque part dans le palais royal, les troupes dédiées à sa protection, les redoutés Leudes, envahissaient les couloirs et la cour d'Honneur. Leurs cuirasses noires semblaient avaler la lueur du soleil, tandis qu'ils fermaient le verrou des grandes portes empêchant tout accès au palais. En une quinzaine de minutes, il fut impossible pour les occupants de s'en échapper. Tandis qu'Uther rassemblait dans la salle du conseil le Premier ministre et le reste du gouvernement, sa femme ne restait pas inactive. Son implication dans le plan, tout comme celle de son mari et de son fils était primordiale.
Ce jour, Morgane l'avait attendu toute sa vie depuis qu'elle avait été en mesure de comprendre à quel point cette monarchie pourrissait sur pied. Quand d'autres auraient simplement constaté la situation, l'épouse d'Uther avait décidé de prendre la situation en main et aujourd'hui, son désir se concrétisait enfin. Elle avait même enfilé le plastron de son ancienne armure pour l'occasion.
Elle contempla les gravures dans le métal, son regard suivant les courbes des deux dragons crachant des flammes oniriques qui s'entremêlaient en une colonne de flammes. Le cadeau de son mari à l'occasion de leur mariage lui avait servi lors de quelques tournois, cependant, elle n'avait pas eu l'opportunité de l'enfiler depuis la naissance de Maxime.
La femme retrouva la protection et le poids du métal contre son torse comme on enfile une ancienne peau familière, telle une étrange mue à l'envers. Lorsqu'elle empoigna sa rapière, elle se sentit enfin complète comme elle ne l'avait pas été longtemps. Ventre-saint-gris, si ce coup réussissait, elle se promettait de ne plus jamais ôter l'arme de son côté.
Toute à ces réflexions, son index se posa par réflexe sur sa joue et caressa sa cicatrice en forme d'hameçon. Par ce souvenir gravé dans sa chair, elle se rappelait ainsi qu'elle était mortelle, qu'elle pouvait être blessée et que rien n'était acquis.
Tandis que son mari allait prendre le contrôle du Conseil des ministres et s'accaparer les pleins pouvoirs en suggérant un gros changement dans la Constitution, Morgane avait la tâche de s'occuper du roi.
Sans même être présente dans la salle du conseil, elle imaginait la situation comme si elle y était. Tallman n'accepterait jamais et Uther aurait une occasion de l'accuser de trahison. Son exécution servirait d'exemple, alors les ministres qui se plieraient ensuite sans faire d'histoires, dans l'espoir de garder une place dans le nouveau gouvernement et également de ne pas mourir de la même manière que le Premier Ministre.
Une place, ils en auraient, car Morgane y avait veillé personnellement. Son mari n'entendait rien à ces subtilités politiques et souhaitait tous les faire passer par le fer. Quelle erreur ! Leur accrocher une laisse autour du cou en s'assurant de leur docilité s'avérait beaucoup plus efficace comme stratégie et il serait de même pour les autres aristocrates. Leurs fidèles partisans recevraient comme promis les titres et les terres des morts, tandis que le reste resterait tel quel.
Ou du moins pour l'instant.
Les aristocrates se rendront compte trop tard que le couple ne comptait pas seulement prendre le pouvoir. Uther entendait réformer en profondeur tout ce système de nobles oisifs. Une classe nobiliaire qui ne prouvait pas qu'elle était utile, ne méritait pas de garder ses privilèges. Dans quelques années, si tout allait bien, Castelange aurait retrouvé son éclat.
Mais ne vendons pas la peau du sanglier avant de l'avoir tué.
Un groupe de Leudes qu'elle avait détaché du corps d'arme spécialement pour l'aider dans sa tâche, se mit au garde-à-vous lorsqu'elle parvint devant eux, en bombant leur poitrine chromée. À leurs pieds, comme des taches rouges sur le marbre blanc, le corps des soldats restés fidèle au roi écartaient les bras, leurs armes encore en mains et leurs yeux vitreux fixés vers le plafond.
En voyant ce triste spectacle, l'épouse Flamdragon regretta sincèrement ce gâchis de bravoure. Hélas, il eut été stupide de les approcher pour préparer le coup d'Etat. La garde du roi lui était loyale et au grand dam du couple de comploteurs, incorruptible.
- Vous avez été discrets ? souffla Morgane.
- Ils ne se sont aperçu de rien, madame, répondit aussitôt le Leude à qui elle s'adressa.
Les soldats s'écartèrent alors de la porte des appartements du roi qu'elle enfonça d'un coup d'épaule. Le battant qui n'était pas fermé sauta comme un bouchon de champagne, et elle fit irruption dans le hall. Elle le traversa sans prêter attention à rien : la chambre du roi était dans sa ligne directe. Telle une locomotive lancée sur les rails, rien n'aurait pu la faire dévier de sa trajectoire.
Avec la même force, elle ouvrit à la volée les portes de la chambre et dans le même mouvement tira sa rapière. Réveillé en sursaut, le roi Charles se redressa dans son lit.
- Dame Flamdragon ! Que signifie cette irruption ? Et en arme en plus ?
Le roi Charles se leva, s'entoura d'une robe de chambre puis vint à la rencontre de l'épouse de son conseiller qui l'attendait au milieu de la chambre. Il ne portait plus sa couronne, il arborait encore contre sa joue la marque de l'oreiller et une vilaine trace de vin constellait le col de sa chemise, comme pour témoigner de l'ivresse de la veille. Barbe et chevelure embrouillées, l'homme ne ressemblait plus à un roi accoutré de cette manière.
- Par ce jour, vous n'êtes plus le souverain de Castelange, déclara calmement Morgane.
- C'est une plaisanterie ! s'empourpra le roi en gonflant le poitrail.
Sa voix de stentor fit reculer instinctivement les Leudes, se rappelant sans doute qu'ils s'étaient enrôlés au départ pour le protéger. Son autorité se rappelait soudain à lui et l'entourait comme une aura royale, même la dame Flamdragon dut en convenir. Ventre saint-gris, elle était heureuse de constater que la dernière image qu'elle aurait de lui serait celle d'un monarque et non d'un aristocrate quelconque endormi.
- Hélas non, sire, répliqua-t-elle en s'approchant à nouveau sans rengainer.
Charles ne se démonta pas plus et se dressa face à elle les poings serrés, comme un lutteur vers son adversaire.
- Vous n'êtes pas ivre, Morgane ? gronda-t-il une dernière fois.
- Non sire, c'est bien moi. Sobre. N'en doutez pas.
Sa rapière lui perça l'estomac et ressortit dans son dos, transperçant de part en part sa chemise de nuit. Interloqué, le roi regarda successivement la rose rouge qui s'épanouissait sur le blanc de la soie puis Morgane qui retira lentement sa lame de sa chair avec un atroce bruit de viande découpée.
Ses yeux enfin se révulsèrent, il chancela et s'effondra sans vie sur le sol. Quelques secondes s'égrenèrent dans un silence immobile. Enfin, Morgane se rapprocha, traînant derrière elle sa lame ensanglantée. En son for intérieur, elle ne ressentait rien de particulier, ce qui l'étonnait au vu du temps qu'elle avait attendu pour cet instant. Devant elle, le monarque tout-puissant de Castelange tué alors qu'il n'était qu'en chemise de nuit, les traits lourds de sommeil.
Par tous les dieux, elle priait tout le panthéon divin, Atalante en tête, pour que le jour de sa mort, elle ait au moins sa rapière en main.
Elle se redressa, galvanisée soudain par l'odeur du sang qui s'écoulait de la poitrine du mort comme une source de montagne. La tête du royaume était abattue, mais la tâche n'était pas achevée tant qu'elle et son mari ne seraient pas déclarés maîtres de Castelange. La maîtresse du défunt Roi ainsi que son jeune bâtard devaient être mis sur la touche pour ne laisser aucune chance à la lignée des Ygensen de revenir sur le trône.
L'épouse Flamdragon obliqua alors immédiatement vers les chambres mitoyennes à celle de feu Charle Ygensen. Elle n'avait pas de temps à perdre : si ses deux prochaines cibles s'échappaient, ils pouvaient dire adieu à la couronne.
Encore une fois, des portes furent enfoncées, mais contrairement à la chambre du roi, celle où elle débarqua était vide comme l'esprit de la baronne de Crowdfiedl. Morgane se dirigea droit vers le lit à baldaquin et posa une main sur les draps défaits. Ils étaient encore chauds...
- Trouvez-moi la belle d'Estrée et son fils ! Ils ne sont pas loin ! s'époumona-t-elle.
Aussitôt, les Leudes retournèrent la chambre, puis les placards, soulevèrent le lit, mais les fuyards n'étaient nulle part. L'épouse d'Uther et son équipe traversèrent les appartements royaux sans trouver personne et la mère de Maxime commença alors à sentir des sueurs froides couler le long de sa colonne vertébrale.
Ventre-saint-gris ! Où était passée cette garce ? Morgane priait pour qu'elle ne se soit pas déjà enfuie... L'histoire de Castelange avait prouvé par plusieurs fois la capacité d'une favorite à se placer sur le trône après la mort du monarque sous couvert de la régence de son rejeton. Généralement, les aristocrates de la capitale ne se révoltaient pas, mais les nobles de provinces pourraient se rassembler sous la bannière du fils, même s'il n'était qu'un bâtard, si elle laissait ce gamin et sa mère s'échapper.
Les tableaux accrochés au mur semblaient se moquer d'elle. Avec leur sourire et leurs yeux fixes les vieux nobles morts depuis des siècles la jaugeaient du haut de leur cadre. Morgane rugit et lacéra de la pointe de sa lame leur gorge de papier. Les lambeaux de toiles retombèrent comme de vieux chiffons. Aussitôt, elle plaqua sa main sur son front et sentant le sang lui monter à la tête, son accès de colère se calma aussi vite qu'il avait commencé. Par Atalante, il semblerait que le tempérament volcanique de son époux l'ait affecté plus qu'elle ne le pensait.
Morgane reprit sa traque, agitant sa rapière dans le vide, comme pour transpercer un ennemi imaginaire. La maîtresse du roi ne devait pas être loin. Il était impossible de déserter les lieux aussi vite, d'autant qu'elle s'était occupé de feu le roi Charles en une poignée de minutes à peine. Ses hommes gardaient toutes les issues : ils étaient forcément encore à l'intérieur.
- Dame Flamdragon ! Ils sont là !
La quadragénaire courut aussi vite qu'elle put dans la direction de l'alerte. Un Leude tentait sans succès de défoncer le battant d'une petite porte qui devait sans doute mener à une roberie.
- Ils se sont enfermés ! expliqua-t-il en donnant un dernier coup d'épaule.
- Je le vois bien imbécile, gronda Morgane.
Trois autres soldats les rejoignirent bien vite et sans perdre un instant, ils empoignèrent sur les ordres de leur meneuse une lourde statue de marbre dont ils utilisèrent le pied comme bélier. Cette fois-ci, face à une telle force de frappe, le bois ne tint pas une seconde et il éclata en morceau.
- Encore une fois, visez la serrure ! tempêta Morgane en voyant à travers le trou dans la porte, trois silhouettes au visage blême s'agiter en soulevant des cordes formées par des draps attachés l'un avec l'autre.
- Ils essayent de s'échapper en passant par la fenêtre ! S'exclama à nouveau le Leude.
Morgane se retint de lui envoyer son poing dans la mâchoire : lorsqu'elle voudrait encore une autre évidence stupide, elle ferait appel à lui. Elle n'eut pas le temps de pester contre la stupidité de certains soldats, que la porte de la roberie céda enfin, juste à temps : le bâtard du roi Charles était sur le rebord de la fenêtre, prêt à descendre par la corde de fortune.
Le Leude aux évidences navrantes se révéla être un tireur remarquable. D'une balle dans la tête, il fit sauter la cervelle du vieux domestique qui avait aidé la Belle d'Estrées et son fils. Le valet tituba puis bascula dans le vide. Le bruit écœurant de son corps se brisant quelques mètres plus bas sur les dallages des jardins déclencha des pleurs chez l'enfant et tira un cri à sa mère.
Cette dernière tenta immédiatement de s'interposer entre son fils et les soldats, mais elle fut envoyée contre les étagères d'un violent revers de main. Le dernier obstacle enfin écarté, un soldat attrapa le gamin par le col et le ramena dans la pièce. La favorite en voyant que son plan avait échoué, se jeta avec toute la force du désespoir sur ses attaquants :
- Traîtres ! Ne touchez pas à mon fils !
Elle se débattait comme une tigresse, utilisant tout ce qui lui tombait sur la main pour tenter de rejoindre l'enfant en larme. Elle mordait, labourait ses attaquants de ses ongles, mais sans arme, que pouvait-elle faire ? D'abord gêné par l'étroitesse de la pièce, les soldats parvinrent enfin à la maîtriser et la plaquèrent contre le parquet. Elle tenta de se tirer de leur emprise, mais ce fut en vain. Elle ne pouvait que les maudire, les yeux en larmes et le visage rouge, contracté par la haine et le désespoir.
La favorite vit soudain entrer Morgane, son épée encore couverte du sang du roi en main. Alors, elle réalisa ce qui allait se passer.
- Ne le tuez pas ! Pas mon fils !
Elle se tortilla de plus bel en jurant férocement, entre insultes et sanglots. Elle parvint à extirper un de ses bras de l'emprise des Leudes et agrippa l'épouse d'Uther à la cheville.
- Pas mon fils, non, pas mon fils !
Morgane claqua des doigts, la lame d'un poignard scintilla et la favorite cessa de crier.
- Mère ! Mère, mère ! sanglota l'enfant, les yeux écarquillés, une main tendue vers la femme étendue qui se vidait progressivement de son sang sur le plancher.
L'odeur entêtante et métallique viciait l'air de la pièce, mais aucune des personnes présente ne parut y faire seulement attention. Tous les regards s'étaient reportés sur le pauvre enfant. Le Leude resserra plus fort la prise autour du petit corps et se mit au garde-à-vous pour le présenter à sa cheffe, arrivée à sa hauteur. Cette dernière le regarda et dans ses petites joues rondes, elle vit un reste du petit garçon qu'avait été Maxime autrefois. Elle caressa le visage du garçon et la tendresse du geste parut si étrangère à la violence passée qu'il se figea comme si elle venait de le gifler, ravalant ses pleurs d'un coup.
Morgane esquissa un sourire, puis se redressa :
- Je suis désolée, gamin. Nous ne pouvons pas garder les bâtards en vie. Je ne prends pas ce risque.
Comme pour son père, la lame traversa l'enfant de part en part. Le geste avait été si rapide que les Leudes n'avaient pas eu le temps de voir leur chef la dresser. Le sang jaillit, éclaboussant le soldat qui le tenait, ses membres se raidirent et ses bras retombèrent le long de son corps, comme un automate privé d'électricité. Une fraction de seconde plus tard, un nouveau cadavre gisait sur le sol, celui d'une petite vie condamnée par le simple fait d'être né.
Plus tard, quand l'horloge de l'Hôtel sonna douze coups, les Flamdragon avaient pris le pouvoir, les habitants de Castelange avaient enfin compris qu'ils n'avaient pas à assister à un défilé surprise, mais à un putsch, le vieux Prévôt avait rejoint le panthéon de ses ancêtres et l'Ambassadeur de Blanchecombe put enfin appeler son frère aîné, une fois les communications rétablies, pour l'avertir que le coup d'Etat avait bien eu lieu comme ils le pensaient.
Debout devant le palais, Maxime levait les yeux comme tout le reste de la foule vers le balcon royal où son père et sa mère se tenaient fièrement la main. Autour de lui, les visages d'abord sceptiques des habitants s'adoucirent en entendant le discours écrit par Morgane. Le cœur gonflé de fierté, le jeune général écoutait la voix d'Uther tonner et résonner comme le tonnerre : la voix d'un général avec les mots d'une redoutable politique.
- Sujets de Castelange ! Le serment que je viens de prêter sur la nouvelle Constitution commande ma conduite future. Mon devoir est tracé. Je le remplirai en homme d'honneur. Entre vous et moi, habitants de Castelange, il ne saurait y avoir de véritables dissensions. Nos volontés, nos désirs sont les mêmes. Je veux, comme vous, asseoir la société sur ses bases, affermir les institutions monarchiques, et rechercher tous les moyens pour soulager vos maux. C'est pourquoi j'annonce dès maintenant une réduction des impôts et des taxes d'exploitation dont vous connaîtrez tous les détails demain. Je vous le dis : avec la paix et l'ordre, notre pays peut retrouver sa splendeur, s'adapter au nouveau monde dans lequel nous vivons, ramener les hommes égarés et calmer les passions ! Animé de cet esprit de conciliation, j'ai gardé près de moi les hommes et les femmes dévouées qui ont déjà par le passé fait preuve de leur valeur. J'ai par ailleurs appelé des sujets honnêtes, capables et dévoués au pays. Soyez assurés que tous sont d'accord pour concourir à l'application de la Constitution, au perfectionnement des lois, à la gloire du royaume. Nous avons, sujets de CastelAnge une grande mission à remplir, c'est de fonder une monarchie dans l'intérêt de tous, et un gouvernement juste, ferme, qui soit animé d'un sincère amour du progrès. Soyons forts, Atalante et Adonis aidant, nous ferons de grandes choses !
Maxime hurla de concert avec ses hommes, le poing dressé vers le ciel. La loyauté des soldats rassemblés porta les enthousiasmes modérés et l'engouement s'étendit à la foule en quelques secondes. La vie prenait des couleurs radieuses pour les Flamdragons et le jeune général comptait bien se dévouer corps et âme à ce grandiose avenir qui se dessinait.
Le roi était mort. Vive le roi.
Le coup d'État a réussi ! Tremblez car à présent Uther et Morgane sont aux commandes !
Comment vont-ils mener le pays ? Que peut-on attendre de la part de tueurs d'enfants ? Comment voyez-vous à présent le couple Flamdragon ? Vont-ils réussir à garder le pouvoir ? Quel impact de cette prise de pouvoir pour notre pauvre Lucretia ? Que devient-elle d'ailleurs ? La femme du premier chapitre est une alliée ou une ennemie ?
Au prochain chapitre, nous basculons de point de vue, nous abandons temporairement celui du couple Flamdragon et de son fils pour d'autres personnages !
Préparez-vous à une sacré surprise dans le prochain chapitre, des spéculations ?
Le retour du suspense tout pété, yeah !
Comme vous avez pu le constater c'est le premier chapitre de cette année scolaire, le premier depuis plus de deux mois ! Je suis très heureuse de reprendre cette aventure avec vous, je n'ai pas pu résister en tout cas de vous publier dès maintenant le chapitre. Mais après, nous allons reprendre le rythme classique, soit un chapitre le vendredi soir !
A bientôt, par les trois aiguilles !
PS. Pour l'anecdote, le discours de fin d'Uther s'appuie sur celui que fit Napoléon lors de son propre coup d'État. Quant au "C'est moi, n'en doutez pas" que lance Morgane à Charles avant de l'abattre, il s'agit d'une référence direct aux mots que le personnage de Lorenzo adresse à Alexandre juste avant de le trahir en l'assassinant, dans la pièce "Lorenzaccio" d'Alfred de Musset. Vous connaissez la pièce d'ailleurs ?
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Crédit image.
"Le printemps" par Alphonse Mucha (issu d'une série de quatre tableaux représentant les différentes saisons)
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