Chapitre 16. Changement de propriétaire.

Alors qu'à Onyxfort, la vie suivait son cours de la manière la plus tranquille qu'il soit, Lucretia, au même moment mais plusieurs lieues au sud de la capitale, passait une mauvaise journée à tout point de vue. Une très mauvaise journée.

Et en plus, elle avait mal aux pieds.

Charlie, la pilote combienne, avait retrouvé son aplomb et une bonne humeur de forcenée : l'expression dégoutée qu'affichait Lucretia semblait être la meilleure des revanches possibles. De son côté, sa prisonnière commençait peu à peu à remettre en cause la facilité qu'elle allait avoir pour la désarmer. L'adolescente avait mis hors d'état de nuire trois bandits, certes avec un aiguillon électrique et avec pour elle l'élément de surprise, toutefois, cela restait non négligeable pour une fillette de son âge, seule de surcroît.

Même la bonne nouvelle de n'avoir que des menottes aux poignets était compensée par le fait que Charlie se méfiait beaucoup plus à présent et restait à une distance de sécurité raisonnable d'elle, ce qui empêchait toute tentative de la part de Lucretia.

Et dernier point et pas des moindres, la jeune Stanhope n'était pas très convaincue par la facilité avec laquelle elles avaient échappé aux bandits. La pilote avait enfin compris qu'elles feraient mieux de ne pas passer par le dédale, mais de le contourner à la place. Toutefois, Lucretia s'attendait à voir surgir les anciennes victime de la gamine d'une minute à l'autre au détour du chemin. Elle dut cependant bien se rendre compte vers midi, qu'elles étaient hors d'atteinte.

La chance serait-elle donc avec elle ? C'était louche...

– Tu as toujours connu Blanchecombe ? Tu as déjà voyagé hors du continent ? Au-delà de l'océan ? Vous êtes une Stanhope, vous avez dû voir des choses extraordinaires !

Lucretia fut tirée de ses rêveries par la succession de questions de la pilote. Elle se retourna vers l'adolescente, en gardant tout de même un œil devant elle pour ne pas rentrer dans un arbre :

– Pourquoi est-ce que tu me parles, gamine ? Je t'ai abandonnée dans ce ravin, pourrais-tu avoir la décence de me détester et de me laisser profiter en paix du silence ?

– Nous marchons depuis des heures et je commence à m'ennuyer. Je ne comprends pas comment vous parvenez à ne pas vous ennuyer vous aussi, répliqua-t-elle aussitôt. Et puis, tout ce qui vous tape sur les nerfs me distrait.

– Je suis ta prisonnière, pas ta dame de compagnie, soupira Lucretia en levant les yeux au ciel.

Les jeunes d'aujourd'hui n'avaient plus aucun sens du professionnalisme.

– Tu ferais mieux de te concentrer sur ta boussole.

Un silence éloquent retomba entre elles. La Stanhope s'arrêta immédiatement avant de pivoter avec suspicion vers la gamine qui regardait à présent partout sauf dans sa direction.

Oh, c'est pas vrai.

– Tu as toujours ta boussole, n'est-ce pas ? siffla la jeune femme entre ses lèvres.

– Elle s'est cassée quand je me battais tout à l'heure..., finit par répondre la gamine après plusieurs minutes d'un silence gênant.

Sa prisonnière s'étonna de son propre calme devant une pareille situation.

– Tu veux dire que nous marchons comme ça au hasard ? poursuivit-elle cependant de son ton faussement tranquille.

– Non ! objecta aussitôt la pilote. Je suis la direction que nous prenions au départ !

Lucretia laissa échapper un grognement las en levant les yeux au ciel. Bon, elles étaient perdues. Merveilleux. Mais à quoi bon se mettre en colère ? Cela ne l'aiderait pas mieux à retrouver le bon chemin. Suivre le dédale de pierre comme le faisait depuis tout à l'heure était leur seule option de toute évidence.

La situation pouvait-elle être pire ?

L'adolescente reprit son babillage incessant, malgré les ennuis qui s'abattaient sur leur petit périple, et Lucretia réalisa qu'elle avait encore perdu une chance de la boucler. Même les remarques sarcastiques de sa prisonnière n'entamaient pas son sourire. Enfer, les réserves de bonne humeur de cette petite étaient infinies. La fougue de la jeunesse peut-être ?La mine sombre de Lucretia finit cependant par épuiser ses tentatives de conversation, car le silence plana enfin entre elle.

La Stanhope se renferma alors sur elle-même, ruminant ses idées noires, ses pensées qui la hantaient depuis un an. A chaque pas qu'elle faisait, à mesure que la fatigue et la douleur rongeait son corps et son esprit, la jeune femme constatait à quel point les Stanhope n'était plus qu'une famille à l'agonie. S'il n'y avait pas la montre à retrouver, la jeune femme ne savait pas ce qu'elle serait devenue, toute seule pendant un an à se ronger les sangs, sans savoir si son oncle, le dernier parent qui lui restait était encore en vie.

Ou plutôt si, elle savait parfaitement ce qu'elle serait devenue : elle se serait attaché un poids aux pieds avant de se jeter dans le premier fleuve venu.

La vie n'était plus qu'un calvaire et elle courait après une chimère pour justifier le fait de toujours respirer. La motivation de la veille l'avait désertée : elle n'avait plus qu'à attendre la prochaine menace de mort imminente pour qu'une nouvelle poussée d'adrénaline lui enlève ces idées morbides du crâne. Combien de temps allait-elle pouvoir encore fonctionner comme ça ? Dépression, menace de mort, adrénaline, dépression à nouveau ? Était-ce ainsi qu'elle était condamnée à exister sur cette terre ?

- On va s'arrêter là, déclara soudain Charlie.

Lucretia s'arrêta machinalement, puis leva les yeux : le soleil se couchait, elle ne s'en était même pas aperçue. Elle se laissa lourdement tomber contre l'arbre, dans un creux entre ses racines. Elle n'avait même plus envie d'essayer de s'échapper, tient.

Elle grimaça en sentant contre ses côtes les longues sinuosités des racines qui s'entremêlaient comme un nid de serpent de bois, mais la jeune femme était trop lasse pour râler. Elle sentait le temps lourd et des nuages s'amoncelaient déjà dans le ciel. Cela puait l'orage à plein nez : elle espérait qu'il ne pleuvrait pas durant la nuit, ce serait un comble.

Elle ferma les yeux en espérant trouver le sommeil le plus vite possible, mais très vite elle les rouvrit, assez agacée. Au lieu de s'installer comme sa prisonnière pour la nuit, la pilote enchaînait quelques séries de mouvements de bras et de jambes pour s'étirer. Ses inspirations et expirations commençaient à lui taper sur le système en plus de l'empêcher de s'endormir.

- On peut savoir ce que tu fabriques ? grinça Lucretia.

- Silence, Stanhope, je me concentre, rétorqua aussitôt Charlie en enchaînant quelques flexions.

- Avec le vide que tu as déjà dans ton crâne, ça devrait être vite fait. Tu es déjà sur mon dos pour me conduire à l'échafaud et en plus tu me déranges lorsque j'essaye de dormir. Et pour faire quoi au juste ?

- Je m'entraîne. Je n'avais pas le courage de la faire hier soir, je me rattrape. Chez les cadets, on nous impose une organisation stricte afin d'être toujours au maximum de notre potentiel. Et cela me distrait de ma faim, en plus.

- Impressionnant, railla Lucretia.

Charlie ne parut pas relever l'ironie et la jeune femme put observer ses gesticulations avec un amusement non feint. Tous les efforts de cette petite étaient distrayants. Elle laissa s'écouler quelques minutes, puis finalement, Lucretia se leva et se rapprocha de la combienne.

– Et si je décidais de me battre avec toi, tes petites simagrées t'aideraient vraiment à me vaincre ? demanda-t-elle.

- Je ne te libèrerai pas, répliqua aussitôt la pilote en s'arrêtant, la main sur son aiguillon.

- Aucun problème. Même menottée, je te botte le cul quand tu veux.

- J'aimerais bien voir ça, mais .... !

La Stanhope avait disparu de son champ de vision. Le temps que Charlie comprenne que Lucretia s'était en réalité baissée, son adversaire avait pris appui sur sa jambe gauche et de la droite venait de lui faucher ses appuis en une fraction de seconde. Le monde se renversa, le haut et le bas se confondirent alors qu'elle basculait en arrière. Elle aurait percuté le sol sans ses réflexes. La prisonnière, à nouveau assise en tailleur sur le sol, l'observait goguenarde, elle n'avait même pas pris la peine de s'enfuir. Au vu de la rapidité de la remise sur pied de la gamine, elle n'aurait pas pu aller bien loin de toute façon.

- C'est de la triche ! protesta Charlie, outrée, en agitant son aiguillon vers elle.

Lucretia s'étira autant que lui permettait ses menottes et esquissa un sourire en coin.

- Tu ne contractes pas correctement ta ceinture abdominale, tu manques de tonus. Ce n'est pas tout d'avoir du muscle, il faut gagner en souplesse. Pense surtout à bien respirer, quand on te prend par surprise, tu te mets en apnée : tu vas te fatiguer deux fois plus vite. Surtout, soit toujours prête. Un combat ne commence pas comme dans le sport avec la sonnerie d'un gong.

- En combat loyal..., commença l'adolescente.

- Oh pitié... Ce genre de situation ne se produira jamais.

- Les Stanhope sont dépourvus d'honneur !

- Mais je suis toujours en vie, ricana Lucretia.

- Et le reste de ta famille ?

Un silence de mort s'abattit sur la petite clairière. Une étrange sensation courut le long de la colonne vertébrale de Charlie et la fit frissonner. La jeune fille abaissa le regard vers le sol où elle rencontra celui de sa prisonnière. Il lui faisait le même effet qu'une tempête lorsqu'elle pilotait sans savoir quand et où les éclairs allaient inévitablement frapper. C'était une sensation venant du plus profond de ses entrailles et qui lui ordonnait d'aller tout de suite se mettre à l'abri.

Au milieu de son visage soudain blafard, ses deux yeux ambre scintillaient comme des perles au fond de leur orbite d'une lueur meurtrière. Ses poignets s'agitèrent dangereusement dans les menottes, mais le métal tint bon. Si elle n'avait pas aperçu l'aiguillon électrique que la pilote avait activé par instinct, la Stanhope lui aurait sautée à la gorge.

Tout le corps de Lucretia se figea enfin, puis avec un soupir tendu, la femme se détourna et s'immobilisa contre l'arbre, comme si elle avait voulu à cet instant se confondre avec l'écorce. Charlie s'éloigna de plusieurs pas, se passa une main sur le front et réalisa tout à coup qu'elle transpirait à grosses gouttes.

Elle allait peut-être arrêter son entraînement pour aujourd'hui.

Lucretia rêva de son frère cette nuit-là. Debout au milieu des cendres de la bibliothèque dans leur ancienne maison, il la fixait. Un filet de sang suintait autour de sa gorge là où la hache du bourreau avait frappé tandis que des larmes ravageaient son visage, traçant des sillons sur sa peau couverte de poussière.

– Tu aurais pu convaincre notre oncle de refuser cette opération. Tu aurais pu le confronter plus vite. Tu aurais pu ne pas te laisser avoir par le somnifère, si tu avais été plus forte ce jour-là. Tu es restée à l'écart, bien protégée. J'aurais donné ma vie pour toi et comment est-ce que tu me remercies ? soufflait-il de sa voix d'outre-tombe.

Elle tendait la main pour essayer de le toucher. Elle aurait voulu lui dire qu'elle était désolée, qu'elle ne pouvait pas le prévoir, qu'elle pouvait réparer son erreur... Mais comme à chaque fois qu'elle faisait ce cauchemar, sa main ne faisait que passer au travers de son corps, comme à travers un écran de fumée.

– Je ne suis plus là depuis longtemps, Tia. Tu ne peux rien réparer et c'est de ta faute si plus rien ne pourra être comme avant.

Les traits de son visage se mirent soudain à fondre, comme une bougie près d'une cheminée et bientôt Amelia Stanhope se dressait devant elle, digne telle la femme forte qu'elle avait toujours été.

– Tu étais censée me succéder. Je t'ai élevée dans ce but : tu devais être la meilleure. Blanchecombe est toujours en place et tu n'es pas capable de protéger ta famille. Comment penses-tu être capable de protéger notre héritage ? chuchotait-elle.

A chaque mot, un poignard se plantait dans le cœur de Lucretia, sans qu'aucun mot ne puisse sortir de sa gorge. Alors sa grand-mère secouait la tête, les traits pétris de déception. A chaque mouvement, de la peau se craquelait et partait en lambeau pour laisser apparaître une statue de marbre blanc qui se couvrit de lierre avant de disparaître tel un mirage. Enfin, le plancher du bureau se déroba sous ses pieds et la jeune femme tomba dans les abîmes

Lucretia se redressa en sursaut, couverte de sueur, haletante et le visage humide de larmes. Quelle heure était-il ? Où était-elle ? Une chouette hulula dans le lointain, les arbres la toisaient de haut, étouffant à cause de leurs larges ramures les lueurs matinales du soleil levant. Sous ses doigts, elle sentait les racines et la poussière du sol et sur sa peau, le léger souffle du vent. Elle n'était plus dans la bibliothèque, elle était de retour dans cette forêt. Elle avait fait sa nuit et ce n'était qu'au petit matin que ce cauchemar était venu la hanter.

Elle se prit la tête entre les mains et ravala ses sanglots. Par Adonis, ces songes atroces ne la laisseraient-ils donc jamais en paix ? Ses ongles se plantèrent dans sa chair, jusqu'à ce qu'elle sente du sang couler le long de sa joue, puis elle releva enfin la tête. Charlie la considérait en face d'elle, ses yeux sombres grands ouverts sans prononcer un mot.

Les traits de Lucretia se durcirent aussitôt, puis elle cracha violemment :

– Tiens, c'est maintenant que tu te réveilles ? C'est la chouette qui m'a...

L'information lui monta alors jusqu'au cerveau et elle parvint enfin à voir qu'il y avait quelque chose qui clochait : l'aube était là, il n'y avait pas de chouette à cette heure-ci.

Des bandits.

La jeune femme bondit sur ses pieds mais n'eut pas le temps d'alerter l'adolescente. Le premier homme qui jaillit des fourrées se prit les deux poings, unis par les menottes, de Lucretia dans les dents et son pied dans l'abdomen. La riposte immédiate surprit le reste des assaillants et donna le temps à Charlie de se relever. Elle n'eut cependant pas l'opportunité de dégainer sa matraque électrique. Un homme et une femme évitèrent habilement l'aiguillon et l'attrapèrent par les bras, si bien que toutes ses gesticulations ne suffirent pas pour qu'elle se libère. Un violent coup porté sur l'arrière du crâne l'assomma

Du coin de l'œil, Lucretia avait surveillé la capture et la situation lui parut claire : ces hommes et cette femme savait parfaitement que la gamine avait l'aiguillon et au vu de leur réaction, ils avaient déjà fait les frais de cette saleté, tout comme Lucretia. La Stanhope auraient mis sa main au feu qu'ils s'agissaient des bandits du dédale de calcaire que Charlie avait assommé la veille.

La combienne hors service, il ne restait plus que Lucretia, menottée et sans arme. La jeune femme se sentait nue et démunie. Mais par l'Enfer, cela faisait des jours qu'elle subissait tout : la gamine, le dirigeable, la fuite ! Pas cette fois-ci. Elle n'allait pas se rendre facilement et ces sales gueux répugnants allaient en avoir pour leur argent.

Elle prit de l'élan et son front cogna le crâne de la femme qui venait enfin à sa rencontre. Complètement sonnée, elle s'éclipsa quand son partenaire prit le relais. Esquivant et bloquant avec ses avant-bras, Lucretia rendait coup pour coup tous ceux qu'elle recevait. S'ils n'avaient aucune technique, ses attaquants avaient de l'endurance, de la force et le style de personnes ayant appris à se battre avant de savoir marcher. Leur peau dure et tannée encaissait les coups qu'elle portait et ils étaient trois : le combat s'arrêta plus vite qu'elle ne le pensait. Lorsque la femme la cogna dans le nez, elle sut que tout était fini. Ses yeux pleuraient tandis qu'une longue rivière rouge serpentait de son nez à son menton.

Abdomen, genou, tête... Trois coups plus tard, elle était à terre.

Sa tête lui tournait, elle était incapable de distinguer le haut du bas. Elle ne sentit même pas qu'on lui faisait les poches, ni même que les bandits s'emparaient des armes de la gamine. Elle eut à peine conscience qu'on la forçait à se relever, et ne reprit pleinement ses esprits qu'alors qu'ils marchaient en pleine forêt.

Encore.

Depuis le crash de cet avion, Lucretia passait son temps à être trimballée d'un bout à l'autre de cette maudite forêt, maintenant sous la surveillance de trois cafards au lieu d'une gamine. Elle avait encore moins de chance de s'échapper maintenant. Enfer, elle aurait dû étrangler la pilote quand il en était encore temps. Où était-elle d'ailleurs la petite ?

La jeune femme tourna la tête et la vit, portée sur les épaules d'un des bandits comme un sac de linge sale. Au moins n'avait-elle pas à marcher.

Lucretia renifla : elle avait du sang séché plein le visage et elle sentait son nez particulièrement douloureux : elle espérait qu'il n'était pas cassé.

– Où on va ? demanda-t-elle.

La femme qui lui maintenait les bras dans le dos lui piqua les côtes de son poignard :

– Ta gueule, tu verras bien.

– Vous comptez pas nous garder comme souvenirs, j'imagine. Je parie que vous allez nous vendre. Et comme, c'est normalement interdit dans les deux royaumes de ce continent... Bordel ou plantation de cannes à sucre dans les Îles Franches ?

Un rire gras échappa à un des deux bandits, celui qui ne portait pas la pilote.

– On voudrait pas gâcher la surprise, ricana-t-il en lui adressant un clin d'œil graveleux.

Lucretia leva les yeux au ciel en réprimant un haut le cœur.

– D'accord, ce serait plutôt les bordels... Je rappelle que c'est la petite qui vous a démonté dans le dédale. Moi, je n'étais pas là.

Un grognement et un silence lui répondirent.

– Oui, ça fait mal à l'égo de se faire défoncer par une gamine, hein ? enchaîna-t-elle en voyant leur visage se renfrogner.

– Si t'es menottée, c'est que toi aussi, donc ferme-là, rétorqua presque aussitôt la femme.

Cette dure vérité conduisit la Stanhope à se taire le reste du trajet. 

Ha! Parce que vous pensiez que Lucretia allait avoir du bol ? Vous êtes mi-gnons! Bon, comment va-t-elle s'en sortir cette fois, parce qu'on ne parle plus d'une gamine maintenant ! Est-ce que la suite du périple va amener Lucretia dans ces fameuses plantations des Îles Franches ? Est-ce qu'elle va réussir à surmonter sa dépression pour enfin avancer ? 

Une dépression bien profonde... Elle est prête à se laisser mourir et n'envisage plus l'idée de vivre. Qu'est-ce qui va enfin pouvoir essayer de ressusciter l'étincelle de vie en elle ?

Et Charlie ? Pensez-vous qu'elle avait raison dans sa manière de la remettre à sa place ? Vous semble-t-elle sympa ? 

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Crédit image. 

"Zodiaque" par Alfonse Mucha  

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