Chapitre 13 : Divorce
Chapitre 13 : Divorce
Deux semaines passèrent. Mon père était effondré. Je l'entendais tout les soirs pleuraient dans sa chambre et ça me faisait mal au cœur. Je n'avais pas revu ma mère. Elle était venue chercher ses affaires la semaine dernière et avait déposé sur la table du salon les papiers du divorce. Je pense qu'à cet instant mon père avait réalisé qu'elle ne reviendrait pas. Quand on était tous les deux, il essayait de me faire sourire et de me montrer que tout allait bien mais au fond je savais qu'il était détruit comme je l'étais aussi.
Le calme était pourtant revenu à la maison. Il n'y avait plus de tensions palpables. Mon père m'avait même fait remarquer que j'avais l'air plus apaisée. Même si cette soirée avait été en quelque sorte catastrophique, ma conscience avait été libéré d'un poids et je me sentais mieux. Hugo n'était pas revenu me parler.
Nous étions lundi soir et je rentrais des cours tranquillement. Je m'attendais à trouver papa, assis sur le canapé. Il avait pris une sorte de congé que son patron lui avait donné. Je fus surprise de trouver ma mère, mon père et un homme que je ne connaissais pas, assis sur le canapé et les fauteuils du salon.
"Bonjour! Dis-je poliment, sans donner un seul regard à ma mère.
- salut, ma puce, on t'attendait. Répondit-mon père, soucieux. Je te présente maître Bran, c'est l'avocat qui va s'occuper du divorce. "
J'hochai la tête, sans rien dire. Ma mère paraissait fatiguée, et peinée par la situation. Mais rien n'y faisait, j'avais une rage, une rage inépuisable contre elle.
"Si maître Bran est là, c'est pour déterminer les closes du divorce à ton sujet. Avec ta mère, nous avions choisis de te prendre à tour de rôle, tu iras chez ta mère une semaine sur deux. S'enquit-mon père.
- quoi? Je ne veux pas aller chez elle! M'écriai-je.
- Valentine... Ma chérie... S'il te plait. Écoute moi. Supplia-ma mère.
- je n'ai pas envie de t'écouter, je sais déjà ce que tu vas me dire, j'ai compris. Répliquai-je.
- Valentine, écoute moi, demanda-mon père, ce serait bien que tu ailles une semaine sur deux chez ta mère, tu me ferais plaisir, et puis, c'est le mieux pour toi."
Mon père avait autant de haine que moi envers ma mère, et je savais qu'il faisait cela pour elle et pour moi.
"D'accord, concédai-je, en soufflant d'agacement.
- on fait donc comme ça? Demanda-l'avocat, en notant le tout sur ses papiers.
- on doit venir quand ? Questionna mon père.
- le procès aura lieue mercredi. Cette semaine Valentine restera chez vous, et elle se rendra chez sa mère dimanche. Expliqua-maître Bran.
- très bien, finit ma mère, je vais récupérer quelques affaires encore que j'ai ici, si ça ne te dérange pas.
- vas-y, acquiesça-mon père, prends ce que tu veux, mais après ne repasse plus jamais le pas de la porte du salon."
Elle ne répondit pas et monta à l'étage avec des gros sacs qu'elle avait emmené. Maître Bran en avait profité pour s'éclipser. Mon père me proposa d'aller manger au MacDonald, le temps que ma mère finisse de prendre ce qu'elle souhaitait.
"Quand tu partiras, laisse la clé dans la boîte aux lettres! Cria mon père à ma mère, avant de partir en claquant la porte."
La soirée avec mon père avait été géniale, et nous avions beaucoup rigolé. La fin de la semaine se passa tranquillement. Mercredi soir, je sentis mon père un peu déboussolée, il avait vraiment perdue sa femme aujourd'hui. Lucile vint manger avec ses parents à la maison vendredi soir. Nos parents avaient toujours été très amis. Elle resta dormir chez moi. Le matin, je lui avais expliqué mes doutes et mes peurs, par rapport à ma mère.
"Ne t'inquiète pas, ça se passera bien chez elle. Me réconforta-t-elle.
- oui, si tu le dis... Je ne sais même pas où elle habite. Dis-je, en réfléchissant."
Lucile me regarda surprise et d'un air désolé. Je la connaissais assez pour savoir qu'elle me cachait quelque chose.
"Lucile? Tu sais quelque chose? Questionnai-je.
- oui... Avoua-telle.
- dis moi le, s'il te plait. La suppliai-je.
- je crois que ta mère s'est installée chez Hugo...m'informa-t-elle.
- tu... Essayai-je de dire.
- oui? Demanda-t-elle, soucieuse.
- tu crois que je vais habiter avec Hugo? Articulai-je, difficilement.
- j'en ai bien peur. Appelle moi dès que tu arrives là-bas, je serai là pour toi Valentine, je te le promets. Dit-elle, en me souriant tendrement.
- j'ai vraiment pas de chance... et avec Jules, alors ça avance? Tentai-je, pour changer de conversation.
- je crois bien... Il est adorable avec moi, depuis le bal. On se parle souvent par texto, et on s'est vu, tu sais mercredi. Je pense vraiment qu'il a de réel sentiment pour moi. Expliqua-t-elle.
- vous seriez trop mignon ensemble! M'écriai-je, retrouvant un peu de joie."
Elle finit par partir, et je profitai de la fin de journée pour travailler.
Nous arrivions ainsi au dimanche. J'avais préparé ma valise et mes affaires pour la semaine. J'étais assez stressée. Je me demandais comment j'allais vivre dans cette maison, avec ma mère et surtout avec la présence d'Hugo.
#Que pensez vous de ce chapitre?
Des personnages et de la situation?
J'espère que ce chapitre vous plaira ;)
#merci de voter et de me donner vos avis, je désespère un peu sur cette histoire mais j'espère qu'elle finira par être lu et aimée! Merci d'avance :)
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