Chapitre 4
Je fus retenu par mon harnais que j'avais enfilé plus tôt, par chance.
Je tournais la tête pour regarder Livaï, mais il relâcha l'une de mes sangles. Je perdis un peu plus l'équilibre la gravité m'attira au sol.
Je vais mourir. Je suis plus lourd que lui. Je n'ai aucun appui. J'essayais de m'agripper au mur, cependant mes doigts se rappaient juste à la pierre.
Des larmes de panique roulèrent sur mes joues.
Quand je crus tomber pour de bon il me rattrapa par l'avant bras en me fixant sans expression.
- C'était la réalité.
Livaï me remonta sans problème, je m'écroulais au sol en reniflant. Néanmoins il avait l'air un peu fatigué par l'effort, il frotta rapidement ses biceps.
- Tch...
Il s'accroupit en face de moi, et avec un mouchoir qu'il venait de sortir de sa poche m'essuya le visage brusquement puis plus délicatement.
Quand il s'arrêta, je fermais les yeux de peur qu'il voit mes yeux rouges et bouffies.
- Quel abruti de gamin tu es, tu ne fais jamais attention où tu poses tes pieds ?
- Pardon capitaine... Je rouvris les yeux mais je gardais la tête basse.
Il ébouriffa mes cheveux, un geste qui me surpris alors je relevais la tête.
- Je voulais vous dire...
- Pas maintenant Eren, je dois vérifier si tu n'as commis aucunes bêtises dans la pièce.
Quand il eut vérifié d'un œil sévère, nous descendîmes à la cuisine pour faire des sandwichs. Nous mangeâmes en silence dans le vaste salon vide, si bondé d'habitude.
Lorsqu'il vit que je n'avais avalé que la moitié de mon sandwich il m'ordonna de tout manger. Que j'avais besoin de force pour finir la journée. Je m'exécutais.
Tout l'après midi jusqu'au soir nous avons redonné une nouvelle jeunesse au château.
J'étais épuisé, les bras et jambes en compote, Livaï m'envoya me coucher. Il ne ferma donc pas ma cellule à clé.
Je ne pu me résigner à dormir. Tard au soir, je pris mon drap et le mis sur mes épaules. Je sortis et montais sur le toit.
Je m'assis et observais le ciel, si sombre, mais illuminé par des si belles étoiles qui donnaient au ciel noir une touche fantastique.
Quelques minutes plus tard, on se posta dans mon dos.
- Oì qu'est ce que tu fiche ici gamin ?
Nonchalamment je me retournais vers le Caporal, le dos courbé je l'observais. Il en fit de même pour moi.
- Je n'arrivais pas à dormir.
Il soupira et s'assit à côté de moi. Il passa la moitié du drap que j'avais sur les épaules, sur lui.
- Que faites-vous ? Demandais-je intrigué.
- Je dois te surveiller c'est mon rôle. Foutu gosse... Il avait marmonné ses derniers mots.
- Excusez-moi... Je dois réellement être un fardeau pour vous. Après tout, je suis un monstre... Mais quand je suis avec vous, je me sens bien. J'ai l'impression d'être un humain.
J'eus un sourire, puis mon sourire s'effaça aussi vite qu'il était venu. Je venais d'indirectement faire ma déclaration au caporal.
Je rougis puis je détournais le sujet. Je levais la tête vers le ciel nocturne une fois encore.
- Regardez ce si beau ciel Capitaine. On ne le contemple pas assez.
Du coin de l'œil je l'observais. La mine neutre il m'écoutait. Les étoiles lançaient des reflets argentés sur son beau visage blafard.
- Il commence à se faire tard et la température va chuter, je rentre me coucher. M'apprit-il en se levant déjà, il tourna les talons et fit un pas pour partir.
Ma main retient son poignet avec une sorte de désespoir. Je reluquais mon geste, puis lâcher son poignet qui était froid. Opprimé par mon propre jugement et son regard, je me détournais de lui.
- Pardon...
Malgré tout il vient s'asseoir à la même place et reprit la même position, comme si rien ne s'était passé.
- Tu sais Eren, j'ai le double de ton âge.
Je fronçais les sourcils confus. Que voulait-il dire au juste ?
- Oui peut-être mon caporal mais vous semblez beaucoup plus jeune.
- Ce n'est pas le cas. Et... (il sembla hésiter) je suis un homme, toi aussi.
Je dodelinais la tête et le dévisageais maintenant, il ne me regardait pas.
- Tu es jeune, c'est à cette période que l'on tombe amoureux. La fille aux cheveux noirs n'est-elle pas ta petite copine ? Mikasa, il me semble ?
Je faillis exploser de rire mais quelque chose me dit que ce n'était pas le bon moment.
- Mikasa ? C'est presque un membre de ma famille, elle est comme ma sœur. Et puis... je ne sais pas ce que s'est d'aimer amoureusement quelqu'un...
À présent je murmurais presque.
- Pourtant tu as une belle gueule-....
Je n'écoutais déjà plus la fin de sa phrase. J'étais braqué sur ce qu'il venait de dire.
Une flèche brûlante venait de se planter en plein dans mon cœur, il me complimentait ?
Les mots me brûlaient les lèvres, j'ouvris la bouche :
- Dite-vous avez déjà aimé une personne Caporal ?
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Hey ! Voici le chapitre suivant j'espère que vous avez aimé.
Gomen si ce chapitre était court, mais je ne pouvais pas faire autrement :/
Alors pour me faire pardonner je posterais la suite assez rapidement !
Je vous fais de gros bisous ! Et vous souhaite une bonne continuation ! :3
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top