Chapitre 15


Mikasa me fixa d'un air sombre, avant de continuer son annonce :
- J'ai une folle envie de tuer ce nabot. Depuis ce jour... Le tribunal. Pour la façon dont il te traite. Tu n'as pas a subir ça Eren.

Je la dévisageais et je lui fis à voix très basse et posée :
- Tu te moque de moi ? Dis-moi que tu te moque de moi Mikasa.
- Non, je suis très sérieuse. Me répondit-elle d'une voix égale à la mienne.
Je serrais les dents, pour m'empêcher de tousser mais aussi pour ne pas lui crier dessus.

- Si tu trahis ma confiance en le blessant alors qu'il ne t'a rien fait, je te jure que je ne te pardonnerai jamais. Jamais tu m'entends ? Grinçais-je en essayant de garder mon sang froid.

- Bien Eren. Si c'est ce que tu veux...
Elle baissa la tête.
- Et Livaï me traite très bien... Marmonnais-je. Ne t'inquiète pas pour moi. Si j'ai un problème je t'en parlerai.
Elle acquiesça avec un petit sourire timide. C'est ce qu'elle voulait entendre. Elle voulait juste que je la rassure.

Armin avait le visage tendu de peur que nous nous battions, mais il se détendit après ça. 
Il fut quelque peu soulagé de voir Hanji revenir toute sautillante, avec une fiole dans les mains.

- Tiens Eren, tu te sentira mieux directement après l'avoir avalée. Affirma t-elle en me tendant la fiole qui faisait la taille de mon petit doigt.
Je pris le flacon avec précaution et je le vidais entièrement dans ma bouche, j'avalais malgré le goût merdique.

Quelques minutes après ma gorge n'était plus irritée, et je n'avais plus cette impression d'être faible.
- Oh Hanji ça marche je ne me sens plus du tout fiévreux ! Fis-je heureux.
Mais aussitôt que j'eus prononcé ces mots je ressentis l'envie de vomir. Je me précipitais donc dans les toilettes d'Hanji et je m'évanouis avant d'avoir atteint la porte.

Une voix affolée raisonnait trop fort dans mes oreilles, j'émergeais de mon inconscience d'humeur grognon.
- Mince Hanji s'est barrée ! Comment on va faire ? Tu as vu comment il est !? Paniqua Armin dont la voix monté dans les aigus.
- Il est si mignon... Roucoula Mikasa non loin. Je ne l'est jamais connu comme ça. 

- C'est parce qu'il est revenu à l'âge de 5 ans. Il est redevenu un enfant. Mince... Mince. Le remède d'Hanji a foiré. J'aurai dû insister pour qu'il retourne dans sa chambre.

- Calme toi Armin. Si tu panique il risque de paniquer aussi. Et on ne connait pas grand chose de la situation actuelle. Mais.... (sa voix s'adoucit) Je peux le prendre dans mes bras ?
- Pas pour le moment. Comme tu l'as dit on ne sait rien de la situation-

Je me frottais les yeux mais mes manches de t-shirt étaient trop grandes.
Pourquoi m'avait-on réveillé ?
Je déviais mon regard vers Armin qui avait l'air tourmenté même horrifié. Puis sur Mikasa qui avait les yeux brillant et la bouche légèrement ouverte, ébahi.

Les larmes me montèrent aux yeux je ne comprenais pas ce qui était en train de se passer...
Et pourquoi on me regarde comme ça....

Je me mis sur mes pieds désormais nus et j'observais mon corps.
Je n'avais plus de pantalon, juste mon t-shirt qui m'arrivait presque en bas des jambes.
Je me rassis les sanglots commençaient à vibrer dans ma gorge. Je ne pouvais pas me retenir, je pleurais plus fort.

- C-Ce n'est rien Eren, ne pleure pas. Me dit Armin en tendant les bras les doigts des mains écartés désespérément pour me calmer.
Je me frottais les yeux avec mes manches, et dis :
- C'est de la faute à Hanji...

- Sa mémoire n'a pas été touchée. Soupira Armin un peu soulagé.
Il s'approcha de moi, il était à genoux. Il essuya mon nez qui coulait, je soufflais dans le mouchoir.
- On va trouver une solution pour arranger tout ça. Je vais aller à la recherche de Hanji et toi Eren tu vas rester ici avec Mikasa, d'accord ?
- D'accord.
- Fais bien attention à lui Mikasa. Ok ?

Je tournais la tête vers elle, ses mains étaient tendues en avant comme pour m'attraper. Au premier abord j'imaginais ça comme des griffes tellement elle était crispée. 
Son visage était un peu pincé, elle avait les joues rosées et elle était plus souriante qu'à l'ordinaire. Quelque chose de doux s'échappait d'elle.

- Bien sûr tu peux me le laisser. Fit-elle.
Doucement j'acceptais de me rendre dans les bras de ma sœur. Elle semblait très raide, je l'enserrais de mes petits bras sous le regard d'Armin.
Elle me posa sur ses genoux, en enserrant ma taille de ses bras. Elle posa son menton sur le haut de mon crane. Si je devais la comparer, j'aurai opté pour une maman poule.

- C'est un vrai problème... On ne peut pas le laisser être vu comme ça. Réfléchis Armin, en posant une main sur mon front. Pour vérifier ma température ? 
J'aimais vraiment être entouré par les deux. J'étais rassuré. Je ne voulais plus du tout pleurer.
- ARRRHHHHGG ! S'exclama mon meilleur ami en prenant sa tête dans ses deux mains. Il frappa ses joues. Ça craint si on se fait pincer, il y aura peut-être des conséquences négatives sur lui...

- Oì. Il se passe quoi ici ? Il est où Eren ? Grommela une voix glaciale. Pourquoi tu me regarde comme si tu allais mourir Armin ?
- Rien j'ai juste un gros coup de fatigue.... Souffla Armin d'un ton soudain absent, comme si la situation le dépassé.
- Donc tu peux me dire où est Eren. Je le cherche. Il est sortit de la chambre sans rien me dire en plus il est toujours malade.
- Eh bien... Comment dire...
Les yeux du blond se posèrent sur moi puis sur Mikasa. Celle-ci soupira et se tourna vers la porte histoire de ne plus tourner le dos à la personne qui venait d'entrer.

D'un coup d'œil rapide, mon cœur s'était réchauffé. C'était Livaï.
Seulement alors il me vit, je le fixais dans les yeux avec un petit sourire.
Il demanda alors :
- C'est qui ce gosse ?
- Euh... C'est...
Je me décollais de Mikasa et me dirigeais tout souriant vers le Caporal. Ma sœur soupira sans doute parce que je venais de la lâcher pour Livaï.

- Livaï ! Fis-je en écartant mes bras et en continuant d'avancer lentement sur mes pieds.
Les yeux de Livaï s'illuminèrent mais il garda tout de même les sourcils froncés, il lâcha :

- Armin, je veux des explication. Tout de suite.
- Oui monsieur...
Armin parla avec Livaï, tant dis que moi je restais debout devant lui à l'admirer.
- Je vois. Conclus le Caporal en baissant les yeux vers moi.
J'ouvris une fois de plus les bras et les tendis dans sa direction.
- Caporal je pense qu'il serait plus sage que ça soit vous qui vous en occupez. Considéra Armin.

Livaï me prit dans ses bras et me posa contre sa hanche, comme si il avait toujours fait ce geste.
- Tu n'as peut-être pas tord. Il faut que l'on cherche cette foutue Hanji.
Soudainement mon ventre se mit à gronder. Les larmes me montèrent aux yeux. Livaï me tient devant lui, à bout de bras pour me regarder dans les yeux.
- Tu as faim gamin ?

Je rougis et je hochais la tête en souriant.
Il rougit légèrement, il me serra tendrement contre lui. Livaï veut-il des enfants ? Il a l'air d'être sensible et habitué à s'occuper d'eux.
Malgré qu'Armin avait opté pour la discrétion sur la situation, le caporal n'en avait rien à faire. C'est ainsi que nous nous retrouvions dans la salle principale.
Il me posa sur un banc devant une table où une assiette remplit d'une bouillis chaude m'attendait. 

C'était un peu brouillé dans ma tête. J'étais un enfant ? Un adulte ? Qu'est-ce que je dois faire ? Comment je dois agir ? Je ne comprends pas.... je suis fatigué, j'ai faim...
Je lançais un coup d'œil à Livaï assit à côté de moi. Je ne savais pas si c'était pour moi.
- Tu peux manger Eren. Répondit-il à mes regards insistants.
Un petit cri de victoire s'échappa de ma gorge et je me jetais sur la cuillère pour manger la bouillis.

Je dévisageais Armin en face de moi et Mikasa qui avait l'air d'apprécier le moment juste à côté. Elle avait un gentil sourire sur le visage.

Je renversais sur le côté sans y faire attention, c'était vraiment dur de tenir une cuillère correctement. Je regardais mes mains. Je n'arrivais pas à parfaitement les contrôler.
Mais j'ai tellement faim !
Après avoir fini de manger, je plantais mon regard dans celui de Livaï en lui montrant un beau sourire qui dévoila mes petites dents.

- Ferme la bouche. Fit-il en approchant un torchon de mon visage.
Il débarrassa la nourriture jonchée autour de ma bouche.
- Tu as même réussi à t'en mettre sur le nez. Sourit-il. Aller viens.

Il m'assit sur ses genoux. Je rejetais la tête en arrière pour continuais à le regarder, mais au même moment il baissa la tête. Nos lèvres se rencontrèrent presque.

Il se recula immédiatement, comme si je l'avais électrocuté. Il plaça une main sur sa bouche et ouvrit grand les yeux.
Je remis ma tête bien droite et je fus transpercé par les regards choqués des deux personnes en face.
Mes lèvres tremblèrent et les larmes coulèrent sur mes joues. Je commençais à sangloter.
Pourquoi ils me regardent comme si j'avais fais une bêtise ?...
- Tu ne peux pas faire ça Eren, d'accord ? Fit calmement Livaï.

Des éclats de voix retentirent dans le couloir, puis des personnes se bousculaient à la porte.
C'était l'escouade de Livaï.
Les larmes cessèrent de couler, je fus intrigué par les gens qui se poussaient à l'entrée.
- On a apprit qu'Eren était malade, mais c'était pas possible de venir avant ! Il va bien ? Où est-il ? S'écria Petra.

Les trois autres hommes qui l'accompagné étaient tout aussi agités qu'elle. Personne ne lui répondit alors elle répéta un peu plus inquiète :
- Caporal... où est Eren ? Il va bien ?...
Livaï se leva et me prit dans ses bras, il me posa ensuite assis sur la table. Je contemplais la jeune femme avec des yeux ronds de curiosité, elle faisait les mêmes yeux.

- Euh Caporal ? Pourquoi cet enfant est ici ? Vous avez un enfant caché ? 
Elle rit nerveusement.
- C'est Eren. Répondit alors Livaï. 
Tous les membres de l'escouade me scrutaient du regard, stupéfié, ils ne bougeaient plus. Ils étaient comme médusés de ce que venait de dire Livaï.

Armin, encouragé par Livaï, leur raconta ce qui s'était passé.
Je concentrais mon regard sur Petra, celle-ci me fixait déjà avec des yeux émerveillés. Ses yeux ressemblaient à ceux de maman... Je voulais être près d'elle.

- Il est troooooop~~~ mignon ! S'écria t'elle en me prenant dans ses bras et en frottant sa joue contre la mienne.
Chacun me caressa mes cheveux d'un geste attendrissant.
Je leur offrais des sourires et eux me les retournaient avec sincérité.

- À mon toooour~~ de le prendre !!! Clama une autre femme avec des lunettes.
Tous se retournèrent vers elle avec des regards cinglants. Livaï avait le regard meurtrier.
- Quoi ? Fit-elle avec un faux sourire innocent.

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Bonjour/Bonsoir voilà la suite ! J'espère que vous l'avez aimé :D

Je suis navrée pour mes fautes, on me le reproche souvent. Mais c'est ma première fanfiction, et j'ai un mauvais français :c

Je me répète peut-être mais vos avis, qu'ils soient bons ou mauvais sont bienvenus. *u*

Je vous souhaite ne bonne continuation et vous fais de grooooooos~~ Bisous ! :3

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