Chapitre 13

- Aller bouge-toi je vais te laver les cheveux.
Il se mit a mon opposé et me regarda. Je crus voir sa main tapoter la place devant lui.
Encore heureux que la mousse était dense, sinon j'aurais eu le droit d'avoir pleine vu sur son sexe ...
Mais ce n'est pas le moment de penser à ça ! Je me donnais une claque mentale.

Je m'installais entre ses jambes comme à sa demande.
Soudainement ma gorge m'irrita et je toussais.
- Est-ce que ça va Gamin ?
- Oui je vais bien.
- Alors ferme les yeux.
Je m'exécutais et une grande quantité d'eau chaude fut versé sur mes cheveux. Puis une seconde fois.
J'entendis qu'il trifouillait sur le côté. Un liquide froid coula sur mes cheveux et mon crane. Livaï les savonna activement.

J'étais obligé de fermer les paupières pour ne pas avoir de mousse, voilà pourquoi il m'avait dit ça.
Il aurait pu me le dire plus gentiment quand même.
Mais j'adore la façon dont il me frotte le crâne, je pourrais m'endormir.

Il me balança de l'eau sur la tête sans me prévenir ce qui me fit sursauter. Je secouais la caboche pour envoyer l'eau valser, tel un chien.

- Oì Eren ! Je me tournais vers Livaï, il avait l'air grognon.
Le visage recouvert d'eau. Des gouttelettes perlées sur son nez, ses lèvres et la pointe de ses cheveux du devant.
Je ris, c'était drôle de voir le Caporal comme ça. N'empêche il était a croquer...

Livaï m'envoya une vague d'eau et je le vis presque sourire.
Outré je m'éloignais de lui et lui renvoyais la pareille en deux fois pire. Je pouffais, tandis qu'il affichait un sourire amusé.

Finalement il fallait arrêter, car l'eau arrivé à la limite de mon bas ventre et presque toute la mousse avait disparu.
- Aller à mon tour de m'occuper de tes cheveux. Viens.

Je m'approchais en même temps que lui dès que nous fûmes face à face. Je m'assis en tailleur même si je ne pouvais pas vraiment m'étendre correctement je fis de mon mieux. Les jambes de Livaï étaient écartées de chaque côtés de moi.
Il ne pouvait pas se tourner comme j'avais fais ? Mais bon je pouvais voir son visage et c'était bien mieux.

Il ferma les yeux.
Je savonnais ses cheveux avec le produit qu'il avait utilisé pour moi un peu plus tôt.

Je me fis aussi doux que possible. J'avais le droit de toucher sa chevelure. Je profitais même de cela pour caresser les endroits où il était rasé. C'était drôlement lisse. Je pouvais vraiment l'observer en détail, car il ne pouvait pas me voir.

- Attention. Préviens-je
Puis je déversais sur sa tête de l'eau grâce à une petite bassine au sol. Je répétais mon geste une seconde fois.
Puis avec mes doigts écartés comme un peigne, je plaquais ses cheveux en arrière. 

Ils étaient maintenus par le liquide aqueux.
Je plaçais une main sur sa nuque et me penchais pour l'embrasser.
Il me rendit volontiers mon baiser. Il rouvrit les yeux au moment de briser l'échange.
On frappa à la porte de la chambre de Livaï même si le bruit était étouffé nous l'avions clairement entendu.
- Livaï il faut que je parle à Eren. Déclara une voix grave qui n'était tout autre que le commandant Erwin.
- Bâtard... Souffla Livaï.

Il se leva et je détournais le regard, pour ne pas voir son sexe. Pourtant, je ne fus pas assez rapide. C'était gros.
Il s'essuya rapidement et enroula sa serviette autour de sa taille. Il me tendit une serviette et je fis les mêmes gestes que lui.
Je marchais derrière lui, et contemplais son dos. Je commençais déjà à m'essuyer pour pouvoir m'habiller.

Il posa une main sur mon épaule m'embrassa une dernière fois avant d'ouvrir la porte. Ce qui me surpris. Je ne m'attendais pas à recevoir le major de cette façon.
- On finira ce que nous avons commencé plus tard. Me glissa t-il à l'oreille.
Je le regardais choqué, puis le rouge se déclencha sur mes joues.
- Pervers...

Erwin frappa encore une fois impatient.
Livaï ouvrit la porte, mais pas en grand. Le major se tenait là, visage neutre, mais tout de même un peu contrarié.
- Vas y entre. Bourgeonna Livaï à contre cœur et redevenu de mauvaise humeur.
- Major. Saluais-je avec le signe de notre bataillon.

Ma serviette commença à tomber, merde je l'avais mal accroché.
Je ne bougeais pas, ça aurait été impolis d'arrêter ma salutation sans son autorisation ou réponse quelconque.
- Bonjour Eren. Il hocha le menton en guise de salutation.

Le tissu se décrocha, le temps que je déplace mes mains il était trop tard pour le rattraper.
Au même moment Livaï se plaça devant moi et réussi à me cacher. Je me baissais rapidement pour choper la serviette et la remettre autour de mon bassin.
Livaï jeta un coup d'œil par dessus son épaule pour vérifier mon cas. Il se décala et se mit à côté de moi.
- Entre. Répéta Livaï, effectivement rester à la porte de cette façon était gênant pour nous deux.
- Non. Je veux vous voir tous les deux dans mon bureau dans 30 minutes pour discuter des événements de cette nuit.  Puis il tourna les talons et partit.

Livaï claqua la porte et prit la direction de la salle de bain. Sa serviette disparue en même temps que lui derrière le mur.
Je n'entendis plus que le froissement des vêtements qu'il enfilait.
Il revient dans la chambre avec une chemise et un pantalon blanc débraillés.
La chemise ouverte sur ses abdos et son pantalon dans le même état. Il avait vraiment un corps à faire baver n'importe qui !

À mon tour je m'éclipsais m'habiller avec les vêtements qu'il m'avait prêté. J'y trouvais une chemise et un pantalon blanc également.
Je mis mon visage dedans et inspiré à plein poumons. L'odeur de Livaï était imprégnée dans les tissus.
Même si ce n'était pas du tout le genre de vêtement que je portais à mon habitude ça ne me déplaisait pas.
Mais c'était un peu serré.

Quand je revient dans l'autre pièce Livaï finissait de mettre ses boutons et de remettre son foulard.
Une fois prêt nous prîmes la direction du bureau d'Erwin. J'eus le droit à des regards perçants, certainement mauvais pour ce qui s'était passé.

Le Caporal frappa et entra après avoir reçu l'autorisation.
Pourtant il avait déjà tourné la poignet avant la réponse du Major. Erwin nous proposa de nous asseoir. Livaï s'assit et je restais debout derrière lui, bien droit.
- Pourquoi t'être changé en titan ? Il ne tourna pas autour du pot comme d'autre l'auraient fait.
- Car j'y étais contraint pour me sauver la vie. Comme vous l'avez sans doute constaté le bâtiment était complètement en flamme. Et comme il n'y avait pas d'autres moyens j'ai dû recourir à cette solution. Je suis un soldat, et un homme qui prend la responsabilité de ses actes. Je sais que mon geste doit être puni car je l'ai fait sans autorisation. Voilà mon témoignage mon commandant.

Il remua lentement la tête pensif. Puis me demanda :
- Et que faisiez-vous au juste dans la grange, au lieu de vous trouvez dans vos chambres ?
Sa question me prit au dépourvu, pourtant j'ouvris la bouche pour répondre. Mais Livaï me doubla :
- Tu connais très bien la relation que j'entretiens avec Eren.

Un sourire de félin se dessina sur la bouche du commandant, il répondit avec plus de chaleur cette fois :
- Excuse-moi Eren mais je voulais vraiment le vérifier. Cela m'avait semblé bizarre ce matin. Ainsi que le comportement de plus en plus actif de Livaï.
Le sourire de ce matin dans le couloir, c'était parce qu'il avait deviné ?
Oh merde. C'était horriblement embarrassant que le major le sache.

- Ne sois pas si inquiet. J'ai connaissance de votre relation désormais, je la tolère au sein du bataillon si vous faites preuve de raison.
- Oui mon commandant. Merci mon commandant.
- Mais plus important, qui a mit le feu à l'écurie ? Je ne peux pas croire que cet accident était un hasard. Souffla Livaï perdu dans sa réflexion.
- D'ailleurs, je te remercie d'avoir sauvé les chevaux Eren. Mais aussi ce grognon alias l'homme le plus fort. Fit Erwin en désignant mon amoureux tout en l'ignorant royalement.

J'éternuais et ma gorge me piqua, me gratta, mais je me retiens de tousser.
- C'est normal, il est nécessaire d'aider quand on le peut. Certifiais-je  avant d'être pris d'une quinte de toux.
J'avais un peu chaud, je devais encore aller voir Mikasa et Armin. Ou du moins juste expliquer à Armin qui l'expliquerai à Mikasa.
- Vous avez encore besoin de moi ? Me renseignais-je.
- Non. Merci tu peux disposer. Par contre, toi (il sourit à Livaï) tu reste et tu vas me raconter ce dont j'ai besoin de savoir.

Je sortis du bureau en direction de la chambre d'Armin, je toquais et il me répondit d'entrer. Ce que je fis.
Sa petite chambre était plaisante, elle était petite contenait deux lit simples, deux commodes en bois et deux chaises dans un coin. Il partageait sa chambre avec un autre soldat. Comme tout le monde ici. 
Tout était bien structuré, il n'y avait qu'un livre sur sa commode. Je ne connaissais que trop bien la couverture trompeuse. Une couverture qui annonce l'intérieur remplit de contes d'enfants. Pourtant ce n'était pas ça. Le livre était celui que nous lisions lorsque l'on était gosse, celui sur le monde extérieur.

Je m'assis sur son lit, tout comme lui.
Et il me demanda la cause de ma transformation, qui m'était pourtant interdite. Je commençais par le début.
- Tu a eu raison car la pluie a éclaté pendant l'entraînement. Et vous avez arrêté mais moi j'ai continué jusqu'à n'avoir plus beaucoup, même plus du tout de gaz. Après je suis tombé en panne et j'ai été forcé de stopper. Le Caporal est venu me chercher à cheval et m'a apporté ma cape car comme un imbécile je l'avais oublié. Comme le temps était de plus en plus dangereux nous n'avons pas pu sortir de l'écurie.
Et avec l'épuisement de la journée on s'est endormi dans un endroit. Il m'a réveillé, le bâtiment était enflammé tout partout. Nous avons crus vivre nos derniers instants. Je me suis transformé et j'ai apporté une protection à Livaï en le tenant dans ma main fermée. J'ai essayé de sauver le bâtiment mais il m'a dit qu'il était trop tard. Alors je me suis échappé en dégommant un mur. J'ai tenter de faire sortir tous les chevaux mais je n'ai pas eu le temps. L'une des bonbonnes de gaz de mon équipement tridimensionnel a dû provoquer l'explosion. Et la suite tu la connait.

Armin avait écouté mon récit d'une oreille attentive, il hocha la tête en considérant le tout et me demanda :
- Alors tu sors avec le Caporal ?
Je le regardais d'un air très sérieux puis je me sentis rougir mais je répondis :
- Je suppose qu'on peut dire ça... Tu peux le dire à Mikasa mais à personne d'autre.
Armin secoua la tête négativement.
La mienne était en train de me tourner, et une bouffée de chaleur m'envahit.
- Je ne pense pas que ça soit une bonne idée de le dire Mikasa.
- Ah ? Si tu le dis. De toute façon elle a dû comprendre, elle n'est pas bête.
Il haussa les épaules, il ne savait pas, personne ne connaissait les pensées de ma sœur. 

- Il embrasse comment ?
- Comme un homme mature. Fis-je sans trop savoir.
- Sinon niveau sexe vous-.... ?
Ma parole qu'il est intrusif... Non, en fait il a toujours été si curieux !
- J-Je...On... Ça fait mal un peu. Et parle pas fort !
Il eut un petit sourire qu'il eu du mal à maîtriser.
- J'en conclus que tu es soumis.
Je m'étranglais presque avant de lui rétorquais, piqué par un peu de colère :
- Je... serais dominant la prochaine fois.
- Ouuuuuh "la prochaine fois". Il me donna un léger coup de coude dans les côtes avec un sourire complice. 
J'étais content qu'Armin ne me repousse pas, ou ne soit pas différent de d'habitude. J'étais vraiment soulagé.
Je voulus lui répondre à sa taquinerie cependant une quinte de toux me déchira la gorge.

- Tu vas bien Eren ? S'inquiéta Armin en posant sa main sur mon front. Tu es brûlant.
- Tout va bien. Le rassurais-je. Bon j'y vais.
Je me levais, et ma toux fut si violente que je dû me plier en deux en me tenant le ventre.
- Eren ! S'écria Armin en se levant et en essayant de me retenir.

Trop tard j'étais déjà au sol.
J'ai tellement chaud...
Et mon crâne me fait tellement mal...
J'ai l'impression que ma tête va exploser tellement la douleur est persistante.
Je m'évanouis.

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TADAMM~~ ! Chapitre 13 sortit ! *-*

Le 14 ? Dans 2 jours :3

Je fais des fautes je m'excuse, je me relis pourtant pour les limiter mais bon (*chuchote* elles existeront toujours) 8D

Je vous fais de groooos~~ Bisous et je vous souhaite une bonne continuation ! :3




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