26.L'appel de la glace
Seule au milieu d'une grotte sombre, Noria avança de quelques pas vers le lac. Les parois rocheuses possédaient des minéraux émettant une légère lumière bleutée, ce qui lui permettait d'avoir un aperçu de la caverne. Des cristaux sortaient du sol un peu partout, construisant ainsi un réseau de tunnels. Pas le choix que de les emprunter pour tenter de trouver une sortie.
Dans un soupir, la jeune femme se motiva pour emprunter l'un des tunnels. Des bulles arrivèrent jusqu'à la surface du lac. Croyant y voir un monstre surgir des eaux, elle recula de quelques pas, prête à utiliser sa magie pour se battre. Mais au lieu de ça, elle vit Ozia crever la surface de l'eau pour prendre une grande bouffée d'air. Elle toussa et s'agita dans tous les sens. Peur de voir son amie se noyer, Noria fit appel à ses lianes dépourvues de pointes pour la hisser jusqu'à elle.
Une fois ramenée des eaux glacées, Noria l'aida à se redresser.
– Ozia ! Tout va bien ? demanda Noria, inquiète.
La Titanomancienne de foudre recracha de l'eau. Frigorifié, son corps tremblait comme une feuille. Noria n'avait aucun pouvoir pour l'aider à se sentir mieux. Elle-même ressentait le froid de la caverne. De la buée sortait de sa bouche, tandis que des frissons parcouraient son corps.
– J'ai froid... murmura-t-elle en claquant des dents.
C'était incroyable de prononcer une phrase pareille dans une région désertique aussi chaude. Noria n'avait pourtant aucun moyen de l'aider. Elle ne pouvait même pas lui prêter ses vêtements pour la réchauffer, ils n'étaient pas assez épais pour ça.
– Il faut qu'on sorte d'ici au plus vite, lui expliqua Noria. Si on retrouve Azim et son armée, ils auront sûrement du feu.
La jeune femme acquiesça d'un hochement de tête. Cela semblait au-dessus de ses forces, mais elle n'avait pas le loisir d'attendre la mort dans un endroit pareil. Pour commencer, les deux jeunes femmes prirent le chemin étroit composé de cristaux.
– Où est-ce qu'on est tombé, encore... se plaignit Ozia.
– Aucune idée... Je n'ai pas eu le temps de voir où j'ai chuté, avoua Noria.
Ozia soupira.
– Moi non plus. Je t'ai suivi et j'ai atterri ici.
Allen ne devait pas être loin non plus. Elle espérait le revoir, toujours en vie, dans les montagnes. Il n'allait pas mourir aussi facilement. L'inquiétude l'envahit, pensant qu'elle ne pouvait jamais le revoir. Mais il était encore dans les airs au moment de l'attaquer, il avait largement pu fuir.
Sauf Nagrir. Noria écarquilla les yeux.
– Où était Nagrir ? demanda-t-elle.
La surprise gagna Ozia aussi. Son visage vira à l'inquiétude en pensant au pauvre Wolftang incapable de voler.
– Merde, je n'en sais rien... Il se battait aux côtés de l'armée pour les aider. Je suppose que ses pouvoirs de loup lui ont permis de fuir en vitesse.
Noria l'espérait au fond d'elle. L'attaque-surprise de la Chimère les avait pris de court. Elle ne pensait pas qu'elle possédait des pouvoirs aussi immenses. Elle comprenait maintenant les mises en garde d'Azim. Elle qui pensait affronter une chimère plutôt banale, les voilà tous mal en point et dispersés dans la région.
Les deux femmes se contorsionnèrent pour passer entre les cristaux aux parois froides. Ils brillaient d'une belle lueur bleue et chassaient l'obscurité de la caverne. Une fois qu'elles passèrent ce couloir étroit, elles débouchèrent dans une cavité un peu plus grande. Une lumière blanche resplendissait à l'horizon, ce qui les poussait à accélérer le pas.
Noria espérait dénicher la sortie. Elle se hâta, Ozia sur ses talons. Le froid ne la dérangeait plus, tellement pressée de trouver Allen et ses amis. Mais au lieu de sentir l'air frais de l'extérieur sur son visage, elle découvrit une immense caverne de glace. Les parois brillaient si fort qu'elle avait l'impression que la lumière du soleil passait à travers les murs de pierre.
Des ponts de glace traversaient cet immense espace dans tous les sens. D'autres sphères d'eau déversaient du liquide dans un lac sous terrain. Des cristaux sortaient du plafond et s'étiraient de toute leur longueur.
– Nous ne sommes pas près de partir, soupira Ozia en claquant des dents.
Noria ne savait pas quoi lui répondre. Ses espoirs venaient de s'évanouir aussi. Elle pourrait creuser la roche avec ses ronces, mais elle risquait de tout faire s'écrouler et de les enterrer vivantes.
– Je ne vois qu'une chose à faire, monter le plus haut possible, déclara-t-elle.
– Pourquoi ? s'étonna Ozia.
Noria haussa les épaules.
– Aucune idée. Je me dis que ce serait plus facile de trouver une galerie qui sort de la montagne en allant vers le mont.
Ozia fit la grimace.
– Mouais... Je ne suis pas spécialement convaincue, mais je n'ai pas d'autre idée. Allons-y.
Elle grelotait toujours. Ozia avait besoin de chaleur, mais pour l'instant, les deux femmes montaient des pentes en essayant de ne pas glisser. La glace au sol menaçait de les faire chuter. Elles pouvaient glisser jusqu'au lac et tomber dans son eau gelée, et mieux valait éviter ça.
– Tu n'as pas l'impression que l'essence s'intensifie ? demanda Ozia.
Noria ne l'avait pas remarqué, mais les particules de magies devenaient de plus en plus épaisses. Le brouillard restait pourtant le même. Leur masque à essence était encore capable de les arrêter pour leur permettre de respirer en toute sécurité.
– C'est vrai, avoua Noria en s'arrêtant sur un des grands ponts.
– Oh merde... murmura Ozia.
Noria se tourna vers elle. Un air inquiet se dessinait à travers son masque alors qu'elle scrutait tout autour d'elle.
– Qu'est-ce qu'il y a ? Tu me fais peur là !
– Je crois qu'on est dans le repos de Shivaraneva. Là où Azim nous a déconseillé d'aller.
L'idée d'Ozia la traversa de part en part. Noria ne se souvenait pas où elle avait été projetée ni vers où elle se dirigeait à ce moment. Mais en réfléchissant, elle se souvenait avoir volé vers les montagnes les plus proches. Et c'était justement vers le repos du Titan.
– On doit donc trouver un moyen de sortir au plus vite, décréta Noria. Si on s'enfonce trop loin, on risque de se faire tuer par l'essence.
Ozia opina du chef. Les deux jeunes femmes reprirent leur route vers les hauteurs. Heureusement pour elles, aucune créature ne déambulait dans cet endroit mystérieux. Cela leur permit d'avancer à bonne allure, tout en cherchant une ouverture dans les moindres recoins. Finalement, après presque une heure d'ascension, elles dénichèrent une autre galerie.
Une série de cristaux sortaient de tous les côtés. Obligées de marcher dessus, les jeunes Titanomanciennes essayaient de ne pas perdre l'équilibre et de se tordre la cheville. Elles pouvaient tomber tellement facilement. Noria s'agrippait aux pierres avec difficulté. Un pied devant l'autre, elles arrivèrent enfin dans une immense vallée.
Surprise de voir un tel paysage sous la terre, Noria resta émerveillée devant ce qui se déroulait sous ses yeux. De l'eau coulait de sphères magiques, tandis que des arbres aux belles feuilles roses resplendissaient au milieu des quelques cristaux qui s'élevaient du sol. Un grand pont permettait de rejoindre le symbole du Titan de l'eau qui flottait dans les airs. Une belle aura bleue émanait de l'emblème, mais le plus étrange, c'est qu'il n'y avait aucune essence dans la caverne. De part et d'autre de ce pont, des statues de pierre d'être fongiforme sans bouche et vêtues de robe semblaient garder cet endroit mystérieux.
– Mais... C'est Nagrir, non ? s'exclama Ozia.
Noria suivit le bras d'Ozia. Effectivement, sur le pont de pierre, le Wolftang observait le symbole avec intérêt.
– Qu'est-ce qu'il fait ici ? demanda Noria.
– Aucune idée. Viens, allons le rejoindre. Il va peut-être nous aider à sortir d'ici.
Noria opina du chef et suivis la Titanomage de foudre. Elles descendirent un petit escalier naturel, puis passèrent quelques arbres roses. Noria fixa ses feuilles aux belles couleurs, alors que des fleurs poussaient sur leur tronc. Leur beauté attirait le regard des intrus. Il était tentant d'y toucher, mais Noria préféra s'abstenir au risque de rester congelée pour l'éternité.
Après quelques mètres, elles rejoignirent leur ami.
– Nagrir ! cria Ozia.
Le Wolftang ne bougeait pas. Noria sentit son cœur rater un battement. Elle avait peur qu'il ne lui soit arrivé quelque chose. Une fois à son niveau, la Titanomage de foudre posa une main sur son épaule. Il fit volte-face après un sursaut. La première chose que constata Noria, c'était qu'il portait toujours son masque à essence.
– Vous êtes là ? demanda Nagrir. Mais, comment ça se fait ?
– Et toi ? s'étonna Ozia. Pourquoi tu te promènes tout seul ici ?
Nagrir se tourna de nouveau vers le symbole. Il le montra d'un signe de tête, inquiet.
– J'ai entendu une voix qui m'a amené jusqu'ici. Je pensais que c'était Dreyimir, mais...
Il joua avec son anneau du bout des doigts.
– Elle est affolée en fait...
– Comment ça ? demanda Noria.
Elle s'approcha de l'immense emblème. Il flottait dans les airs avec une puissante magie autour de lui.
– Je n'avais jamais rien vu de pareil, avoua Ozia.
Noria n'en avait même jamais entendu parler. Depuis quand les symboles des Titans se trouvaient dans leur repos ? Nagrir grogna en se prenant la tête.
– Tout va bien ? demanda Ozia en allant vers lui.
– Oui... répondit-il en serrant les dents. Mais Dreyimir est agitée. J'arrive à ressentir sa détresse et sa peur. Elle me dit de fuir cet endroit.
Noria avait un mauvais pressentiment. Elle se demandait si la Chimère n'allait pas venir dans cet endroit. Elle supposa qu'elle en était la gardienne. Et de ce qu'elle pouvait voir, le lieu n'était pas propice à un combat d'une telle envergure. Elle fit un pas en arrière, prête à s'en aller, mais Nagrir n'arrivait pas à détacher son regard de l'emblème.
– Nagrir ? appela Noria.
Il n'était pas le seul à être submergé par la beauté de ce signe. Ozia restait les yeux rivés sur cette chose.
– Hé ho ! cria Noria.
Ses deux amis sursautèrent et l'observèrent d'un regard étrange.
– Quoi ? demanda Ozia.
– Bah il faut partir ! s'énerva Noria. Nagrir vient de nous prévenir que Dreyimir le pousse à quitter cette caverne.
Ils se regardèrent, comme s'ils ne comprenaient pas ce qu'elle racontait. Pourtant, ils avaient discuté de ça il y a quelques secondes. Le silence de ses compagnons devint gênant. Comment fallait-il qu'elle s'y prenne pour les déloger d'ici ? Mais après un petit moment, Nagrir s'approcha du bord du pont pour scruter ce qui se passait dans les profondeurs.
– Nagrir ? questionna Noria.
Elle s'approcha de lui pour observer les étages d'en dessous. Une caverne aux multiples cristaux de glace, ainsi qu'une grande étendue d'eau, et surtout, une brume bleue envahit d'épaisses particules d'essence d'eau.
– Shivaraneva est en dessous... murmura Nagrir.
Cette information donna un frisson d'horreur à Noria. Elle les sentit parcourir son échine. Elle ingurgita difficilement et recula d'un pas. Elle ne voulait pas rester ici en sachant cela. Et Ozia non plus.
– Partons vite, décida-t-elle. Par où es-tu venu, Nagrir ?
Le Wolftang revint à lui, non sans tenir sa tête douloureuse avec une main.
– Tu vas bien ? demanda Noria.
– Non ! dit-il d'un ton un peu abrupt. J'ai mal au crâne. Dreyimir veut vraiment qu'on fuie rapidement.
Noria lui prit le bras et l'attira vers l'autre bout du pont.
– Alors, viens ! répondit-elle sur le même ton. On s'en va. Tu es venu par où ?
Nagrir reprit ses esprits. Il pointa du doigt un couloir dans les hauteurs.
– Il y a un chemin vers l'extérieur. Je... Après l'attaque de la Chimère, j'ai été propulsé dans cette grotte et j'ai entendu une voix.
– Quel genre de voix ? demanda Ozia.
Le groupe longea le pont. Noria scrutait les statues sur le chemin. Elle avait l'impression d'être espionnée dans ses moindres faits et gestes. Leur regard observait tous les intrus qui venaient interrompre le repos de Shivaraneva. Comme si ces êtres de pierre allaient se mettre à bouger d'un moment à l'autre pour les attaquer. Mais il n'en fut rien. Après ce long passage, les Titanomanciens remontèrent le chemin sous les arbres aux feuilles roses. Après quelques marches naturelles, ils passèrent dans des boyaux de pierres translucides.
– À votre avis, c'était quoi ce symbole qui flottait au-dessus du Titan endormi ? questionna Ozia.
Noria aurait bien aimé connaître cette réponse. Néanmoins, elle n'avait pas la moindre idée de ce qu'était cette chose. Il en émanait une forte dose de magie.
– C'est le même symbole que sur le tatouage des utilisateurs de la magie de l'eau, remarqua Noria. Mais... Je ne vois pas à quoi sert cette chose.
Ce mystère n'allait pas pouvoir être résolu dans les minutes. Le seul moyen de découvrir ce secret était de retourner à Elekya, et de demander à la Sage Serah si elle ne connaissait pas ces emblèmes magiques. Elle avait maintenant hâte de retourner dans cette ville sublime afin de fouiller tous les ouvrages de la bibliothèque.
– Je sens que tu as envie d'élucider ce mystère, plaisanta Ozia.
Un léger sourire se dressa sur le visage de Noria.
– Tu me connais bien, ricana-t-elle. Mais oui, effectivement, j'aimerais savoir ce que fait cette chose ici. C'est la première fois que je vois ça. Même Gavion ne m'en a jamais parlé.
Ozia hocha la tête.
– Moi non plus. Je suis d'accord avec toi, j'aimerais en savoir davantage.
– Les filles, coupa Nagrir. On arrive dehors.
Le Wolftang était déjà sur ses gardes en cas d'attaque. Noria fut si heureuse de sentir le vent frais de l'extérieur. Ils se trouvaient sur le flanc d'une montagne. Ils avaient vu sur toute la vallée où ils s'étaient fait attaquer par la Chimère. Les météores de glace restaient encore sur la surface du sol. Des animaux, des armes de siège et des soldats étaient gelés depuis la tombée des blocs de pierre. Noria sentit une pointe de tristesse l'envahir en voyant ces pauvres hommes qui ne reverraient jamais leurs familles.
Mais elle n'avait pas le temps de penser à ça. Au loin, des bruits de combat faisaient rage. Impossible de le voir, mais elle pouvait clairement entendre les rugissements de la Chimère.
– C'est là-bas, montra Nagrir d'un geste de la main.
– Pas de temps à perdre alors, se décida Noria. Allons-y !
Noria et Ozia déployèrent leurs ailes. Elles portèrent Nagrir et s'élancèrent vers le combat. Et ils ne s'étaient pas trompés. Une fois passés des cristaux de glace qui formait une gigantesque arène, ils découvrirent le reste des hommes d'Azim se battre contre le dragon. Mais pas seulement, Hirelda et Allen affrontaient le monstre comme des forcenés.
– Lâchez-moi sur son dos ! hurla Nagrir.
Noria et Ozia s'exécutèrent. Une fois au-dessus de la Chimère, elles lâchèrent Nagrir. Lors de sa chute, il muta en loup humanoïde dans un cri de rage. Une fois sur son dos, il lacéra les écailles comme il pouvait, même s'il ne parvenait pas à les traverser. Pendant ce temps, Noria et Ozia s'élancèrent vers leurs amis pour se montrer.
Le visage d'Allen se réjouit lorsqu'il vit celle qu'il aimait virevolter à ses côtés.
– Noria ! Vous étiez où ? demanda-t-il.
– Je te raconterai après ! Occupons-nous de cette Chimère d'abord.
Le combat faisait rage dans l'arène. Les soldats d'Azim s'élançaient sur les jambes du dragon. Les flèches volaient vers son ventre et le perforaient de temps en temps. Hirelda, vêtue complètement de son armure d'écorce, frappait la chimère en formant de gros poings enveloppés de pierre. Chaque coup la sonnait, alors qu'elle tentait de la mordre. Après un hurlement de rage, elle cracha un jet de glace pour tuer toutes les personnes qui se trouvaient sur son passage. Pour le contrer, Hirelda forma un énorme bouclier devant Azim et ses hommes.
C'était à Noria d'agir. Le dragon étant occupé à cracher, elle pouvait l'attaquer sans problème. Et pour commencer, elle visa les ailes. À l'aide de ses ronces, elle les enveloppa en les perçant de part en part avec ses pointes. La Chimère hurla de douleur, l'interrompant dans son crachat. Elle se débattait, mais Noria gardait sa magie en marche jusqu'à réussir à l'arracher complètement. Dépourvue d'un moyen de voler, elle ne pouvait plus fuir ses adversaires.
La Chimère se tourna vers elle. Des éclairs de rage sortaient de ses pupilles de givre. Elle grogna et préparait son attaque de tir, en faisant apparaître des cercles autour d'elle. Mais Allen apparut sur le côté. Grâce à son pouvoir du vent, il envoya un arc de concentration de vent, et son pouvoir lui coupa la deuxième aile. La créature tomba à terre dans un grand vacarme, soulevant un nuage de poussière.
La Chimère se redressa difficilement et concentra de l'énergie. Prête à utiliser son attaque météores, les Titanomanciens se jetèrent sur la créature pour en finir une bonne fois pour toutes. Nagrir perça son abdomen sous la créature, tandis qu'Ozia et Noria, à l'aide de leurs armes en Titanite, s'élancèrent sur la tête de la Chimère. Les lames frappèrent les écailles. Toujours impossible de les traverser. Mais en concentrant tout leur pouvoir dans leurs armes, les deux jeunes femmes parvinrent à lui couper la tête avant que sa magie ne se lance.
La gueule du monstre tomba au sol. Noria et ses amis retournèrent avec les troupes d'Azim. Ce dernier s'approcha de la tête, la respiration saccadée. Tout était enfin terminé. Il avait perdu des soldats, mais grâce à l'intervention de Noria et ses amis, ils pouvaient reprendre le minage du Titanite en toute sécurité.
– Merci pour votre aide, souffla Azim. Venez, partons d'ici avant que des Skaars n'arrivent.
Azim récupéra la tête du monstre pour la transporter dans une carriole, puis ils firent marche arrière jusqu'au pont. Là, ils prirent une pause bien méritée alors que la nuit tombait. Ozia pouvait enfin se réchauffer au coin du feu, avec le reste du groupe. Noria profita de cet instant de tranquillité pour raconter à Hirelda et Allen ce qu'ils avaient découvert dans les tréfonds du repos de Shivaraneva. Ils n'avaient pas non plus de réponse aux questions qu'ils se posaient, mais cela attendrait leur retour à Elekya. Ils dormirent dans une tente vide, et se préparèrent à faire le voyage de retour le lendemain.
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