Chapitre 02: L'Académie Kaiho

Coucou, euhm, je viens de me rendre compte que j'ai oubliée de posté le chapitre 2...J'ai posté le chapitre 3 et 4 avant celui-ci...Excusez-moi pour cela x) Je rectifie l'erreur en vous postant aujourd'hui le chapitre 2. Vous comprendrez mieux le chapitre 3 et 4 du coup x) Je vous conseille une relecture des chapitres 3 et 4 après celui-ci pour que vous soyez à jour dans le bon ordre. 

Je me sens bête de ne pas avoir fait plus attention sur ça x) 

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Kaori regarda le bâtiment de ses yeux émeraudes. Elle humidifia ses lèvres roses et passa son majeur dans l'une de ses mèches auburn pour la passer derrière son oreille puisque celle-ci la gênait. Elle pouvait voir les rayons solaires teinter le bâtiment devant elle et elle regarda un instant, un corbeau s'installer sur une branche d'un arbre près d'elle sur le côté gauche de la cours extérieur. En effet, des arbres séjournaient un peu partout dans la cours extérieure et certains longeaient le bâtiment près des allées laissant un espace caillouteux entre l'allée des arbres et le haut bâtiment écolier.


Kaori se décida à pénétrer le restant de la cour. Quelques élèves qui s'y trouvaient la regardait marcher, murmurant à son sujet. Kaori soupira en entendant quelques commérages sur sa personne.


—Vous croyez que c'est une nouvelle élève ? demanda une jeune fille à la courte chevelure orangés.

—Elle est si jolie, commenta une autre qui avait une chevelure noir de geai remonté en deux tresses formant un chignon.


Kaori jeta un coup d'œil à ces étudiantes et celles-ci tressaillirent.


—Je crois qu'elle vous a entendu, murmura une voix masculine, se moquant des demoiselles, s'amusant de la situation.


Au lieu de les rabaisser et de les faire taire, Kaori leur esquissa un fin sourire qui fit remonter ses pommettes. Les deux jeunes filles la regardaient abasourdis et hésitante, avant de la saluer de tête tandis que le jeune homme qui était près de ce duo observa Kaori pénétrer le bâtiment avec étonnement.


Kaori regarda les nombreux casiers qui se trouvaient dans le hall du bâtiment. Elle regarda ses chaussures et les casiers, un à la suite de l'autre. Décidée, elle s'avança vers les petits casiers et chercha un d'ouvert. Après un certain temps, elle réussit à en trouver un. Elle retira ses chaussures et les glissa dans le petit compartiment pour le refermer. Après ce geste, elle vit le numéro de casier et le retient en mémoire afin de pouvoir retrouver ses chaussures de ville plus tard. Machinalement, elle enleva son sac-à-dos et en sorti une nouvelle paire blanche qu'elle mit afin de pénétrer sans soucis plus profondément dans le bâtiment scolaire.


Kaori marchait dans l'un des couloirs bleutés de l'Académie Kaihô à la recherche du bureau de la secrétaire. De ses yeux fins, elle scrutait en quelques secondes les affiches promotionnelles des nombreux clubs et d'annonce en tous genres accrochés sur presque tous les murs de l'Académie. Les couloirs s'entremêlaient et débouchaient sur une nouvelle sortie à chaque fois, autant sur un nouveau couloir que sur des escaliers montant ou descendant sur un étage.


Kaori tourna à droite et scruta l'intérieur de quelques classes qu'elle percevait grâce aux nombreuses fenêtres qui donnaient accès à l'intérieur des classes. À l'intérieur de certaines classes, Kaori pouvait voir des étudiants y séjourner attendant sans trop de préoccupation que l'heure de cours commence. Elle pouvait voir quelques groupes s'être déjà formés ou pour les moins extravagant, certains être seul et éloignés des groupes du fond afin d'être isolé pour mieux lire ou écouter de la musique puisque certains avaient leurs écouteurs dans leurs oreilles. Ceux qui semblaient être en groupe étaient formé de deux groupes, c'était-à-dire un groupe de filles et un groupe de garçons.


Tout au fond de la classe, un groupe formé que d'étudiants rigolait à plein poumons. L'un d'entre eux était assis sans vergogne sur le bureau tandis que ses amis étaient assis sur celui de devant ou accoté contre le muret de la fenêtre donnant sur la cours extérieure, là où Kaori était entrée. Elle se demandait si le bureau auquel l'étudiant était assis dessus était le sien. Ne s'en préoccupa pas plus que cela, Kaori détourna ses yeux du groupe de jeunes adolescents en entendant les voix féminines du groupe de filles s'élever et parvenir à ses oreilles, criant et étant subjuguée sur le téléphone de l'une d'entre-elles. Kaori leva les yeux au plafond.


« Probablement, qu'elles regardent une vidéo d'un chanteur ou d'un acteur populaire, pensa Kaori. »


Se reprenant, elle continua sa route et jeta un coup d'œil sur les murs cherchant un plan de l'édifice. Elle sourit en trouvant son plan accrochée sur le mur de droite au détour d'un couloir. Elle posa son index sur le plan et chercha l'emplacement du bureau de la secrétaire en murmurant ce mot tout bas. Elle tapota l'emplacement sur la carte de son majeur en souriant, satisfaite de sa trouvaille et quitta son lieu pour s'y diriger.


En reculant, elle se heurta à quelqu'un. Leurs cris de surprise résonnèrent dans la bifurcation les étonnant et Kaori s'excusa platement. Elle vit de beaux cheveux bruns pendouiller le long du buste de son vis-à-vis. Elle s'étonna d'entendre des excuses en retour, puisque la plupart des gens auraient été grognon de cet altercation. Elle releva les yeux et croisa ceux de la personne qui se trouvait devant elle qui était une étudiante, qui semblait tout aussi gêner qu'elle de cette rencontre inattendue.


Kaori remarqua que son interlocutrice n'était pas seule. À ses côtés, se tenait un jeune homme qui semblait la regarder avec intérêt et ses yeux corbeaux semblaient l'analyser, piquant la curiosité de Kaori.


Kaori s'excusa à nouveau et s'éloigna de ce duo quelque peu mystérieux. Kaori entendit la conversation des deux étudiants puisqu'ils ne murmuraient pas.


—Pourquoi humes-tu l'air ?

—Je sens une odeur florale, pas toi? Demanda le jeune homme.

—Mais qu'est-ce que tu racontes ? Pas du tout! s'écria la jeune fille qui l'accompagnait.


« —J'ai l'impression d'avoir déjà senti cette odeur quelque part, pensât le jeune étudiant »


—Tu as le nez boucher ? demanda l'étudiant.

—Mais non ! réfuta la demoiselle.


Kaori n'entendit plus la suite de cette conversation étrange et qui se dirigeait vers une dispute lorsqu'elle tourna à gauche. Alors comme ça, son odeur ressemblait à celles des fleurs ? Elle ne savait pas vraiment si elle devrait le prendre mal ou comme un compliment. Après tout, les filles étaient toutes différentes et aimer les fleurs n'étaient pas plus au goût de toutes puisque les goûts et les couleurs changeaient avec le temps.


Elle trouvât facilement, au bout d'un certain moment, le bureau de la secrétaire lorsqu'elle se retrouva devant une porte en bois massive avec un écriteau indiquant « Secrétaire » écrit en lettre blanche. Elle scruta l'écriteau pendant un long moment avant de se décider à toquer la porte. Une voix masculine parvint à ses oreilles et elle ouvrit la porte sans plus tarder.


Kaori s'avança dans la pièce et fit un tour d'horizon. À sa gauche, sur un recoin de la pièce, une haute plante séjournait dans un pot rond assez volumineux prenait toute l'espace de ce rabattement. À côté et installé sur le centre du mur, un cadre enfermant une illustration de livres faisait office de décoration.


Devant Kaori, se trouvait un muret vitré qui encadrait une pièce détente où elle pouvait apercevoir des fauteuils en cuirs noirs et une immense bibliothèque pour faire attendre les étudiants. Une télévision suspendue contre le mur de gauche faisait défiler les différentes annonces de l'établissement. Elle tourna ses pas vers la droite pour se diriger vers le comptoir de référence. Elle vit un jeune homme avec une barbe naissante tapoter sur un clavier d'ordinateur. Elle mit ses bras sur le comptoir et fixa le référencier.


—Bonjour Monsieur, je voudrais voir la secrétaire, quémanda-t-elle.


Le jeune homme arrêta de tapoter son clavier, remis en place un pot de fleur qui l'incommodait, le faisant reculer contre le comptoir en diagonale au lieu de le centrer. Le référencier entrecroisa ses doigts et fixa l'étudiante de ses yeux azurs.


—Bonjour jeune fille. Je ne vous avais jamais vu ici, je parie que vous êtes nouvelles ?

—Oui...J'ai rendez-vous avec la secrétaire ce matin pour huit heures, répondit Kaori.


Une mèche tomba de son oreille et elle la replaça automatiquement, touchant sa tresse de son côté droit de sa coiffure.


—Laissez-moi vérifier...Votre nom ?

—Kaori...Je m'appelle Kaori Tokairin, se présenta-t-elle.


Le référencier hocha la tête et un petit silence s'installa. Kaori en profita pour observer ce qui entourait l'homme devant elle. Une bibliothèque immense qui longeait tout le mur derrière lui faisait office de pièce maîtresse de la salle. Des documents et des livres étaient entreposés sur les étagères de cet immense bibliothèque de références. Sur le dessus de la bibliothèque, des cadres professionnels et de citations y faisaient office de décoration supplémentaires.


Elle remarqua qu'à sa droite, un autre poste informatique pour une autre personne était disponible. À côté de ce poste vacant et à sa droite, un couloir était accessible.


« —Surement le couloir qui permettait de se rendre dans le bureau du directeur, de la secrétaire et d'autres bureaux, pensât Kaori. »

—Mademoiselle, appella le référencier.


Kaori sursauta et détourna son regard du couloir pour croiser les yeux bleus de son interlocuteur. Ayant toute son attention, le jeune homme toussota avant de reprendre.


—Vous avez bel et bien une réunion en votre nom avec la secrétaire. Je viens de lui envoyer un message indiquant votre arrivé. Vous pouvez l'attendre dans la salle de détente qui se trouve derrière vous, elle vous appellera. Je serais disponible pour vous si vous aviez besoin de quoique ce soit d'autres comme information supplémentaire, confirma le référencier.

—Merci beaucoup, remercia la jeune fille.


Kaori tourna le dos au référencier et emprunta le petit couloir de droite pour prendre le plus grand qui longeait les bureaux. Elle tourna une nouvelle fois, à droite et s'installa sur un fauteuil en cuir noir. Patiemment, elle attendit, regardant de ses yeux verts ce qui l'entourait, croisant ses doigts.


—Mademoiselle Tokairin ? demanda une voix féminine.


Kaori sursauta et se leva machinalement en hochant positivement la tête.


—Oui, c'est moi ! précisa-t-elle.


La secrétaire sourit et lui montra la direction en balayant l'air de sa main droite.


—Si vous voulez bien me suivre, déclara-t-elle.


Elles arrivèrent à pénétrer un bureau. Kaori entra la première suivit de la secrétaire qui l'invita à s'asseoir. Kaori la remercia et elle eut le temps d'observer la décoration du bureau qui semblait, sommes toutes, très simpliste et contemporain.


—Bien...Je suis contente de vous accueillir parmi notre prestigieuse école, Mademoiselle Tokairin. J'espère que vous vous plairez ici, à notre Académie Kaihô.


—Je l'espère aussi, Madame.

—Mei Tsukasa, se présenta la secrétaire.


Kaori sourit à la secrétaire et celle-ci lui redonna son sourire. La secrétaire tira un tiroir, sortant une pochette brune où était inscrit sur un post-it blanc en lettres noires le prénom de l'adolescente.


—Je pense que vous aurez besoin de ceci et de cela, présenta la secrétaire en tendant deux documents à la jeune fille.


Kaori fronça les sourcils et vit que c'était son emploi du temps avec un document qui devait comprendre sa signature. Une photo d'elle s'y trouvait en haut à gauche.


—Et vous auriez besoin de ceci, également, déclara la secrétaire en lui tendant une carte avec un identifiant et sa photo d'écolière. Vous en auriez besoin si vous voulez emprunter des manuels à la bibliothèque et des tenues de sport si vous oubliez le vôtre un moment donner ou pour tout autres activités de l'établissement, déclara la secrétaire.


Kaori la remercia et prit les documents. Elle signa l'un d'entre eux pour finaliser son inscription et plia en deux son emploi du temps après avoir vu qu'elle commençait en philosophie.


—Bien, vu que tout est clôturer, je vous emmène à votre cours.


Kaori hocha la tête positivement et toutes les deux, elles sortirent des bureaux administratives pour longer les couloirs afin de se diriger vers la classe de philosophie qui se trouvait au deuxième étage de là où elles se trouvaient. 

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