Il avait la planche sous le bras, un sourire plaqué sur les lèvres et le regard de braises. Je me posais un milliers de questions auxquelles je n'avais pas forcément de réponses. Je décidais d'en poser au moins une :

- Qu'est-ce que tu as en tête ?

Il mettait la planche à la verticale en s'appuyant dessus, toujours son mauvais sourire étiré.

- Je vais placer cette planche entre ton toit et le mien. Puisqu'elle est large, elle ne devrait pas basculer. Tu vas la tenir d'un côté et, de l'autre, je vais mettre un poids. Je l'ai déjà fait et ça a toujours marché.