Paint me naked
Synopsis : Johnny, photographe, commence à se lasser de la fadeur de son métier depuis qu'aucun clients ayant un minimum d'intérêt à ses yeux ne se soient présenté depuis des semaines. Jusqu'au jour ou un jeune homme extravagant passe la porte de son studio.
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Os dédié a seo_beautiful_johnny pour son anniversaire ♡
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Oh baby, don't fail me
'Cause you really make my fancy work
So tell me, where you wanna take it ?
I'm your figure, you could paint me naked
Like a picture, I can see our love running wild
[...]
Love the way you posing when we painting
Ten – paint me naked
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Cela faisait des jours que Johnny stagnait.
Son dernier client intéressante remontait à une ou deux semaines. Une jeune femme qui avait réçament terminé sa transition et qui posait désormais fière de son passing. L'assurance, la joie et l'accomplissement qu'elle dégageait avait conquit le photographe. Le résultat avait été magnifique, les photos dégageaient une plénitude folle et le sourire de la jeune femme transperçait le papier glacé.
C'était sa plus belle séance depuis longtemps.
Depuis, plus rien.
Ses derniers clients s'était déplacés uniquement pour des photos d'identités. Autrement dit, rien de passionnant pour Johnny. Il n'était pas au point de dépérir mais la lassitude que lui procurait son travail ne lui était pas familière et le rendait bougon. Il lui fallait quelques chose de nouveau, qui changeait de d'habitude. Suffisamment original pour attirer son attention et le passionner à la tache.
Et quand ce jeune homme passa la porte de son studio, Johnny ne pus pensé que les mots suivant :
Trouvé
Le photographe resta bouche bée à la vue du décoloré. Il était à l'opposé de tout ce qu'il avait vu à présent.
Puissant, c'était ce qu'il dégageait.
Son regard était noir, que se soit le charbon de ses pupilles ou le khôl qui intensifiait les contours de ses yeux et leur forme si particulière. Ses iris était peinte de charbon mais gardais une profondeur sans équivalent. Johnny se sentait happé par ses mirettes. Envoûté par le charme de son regard. Il était captivant, on ne pouvait se décrocher de ses orbes magnétiques. Médusa, pétrifiant quiconque croisant ses iris de part la simple force de son aura.
Extraordinaire, c'était ce que son corps disait.
Son torse nu était simplement vêtu d'une veste en cuir qui semblait avoir déjà vécu de belles années. Les dessins qui grouillaient sur la peau rajoutait un charme et une personnalité folle au vêtement. Johnny n'avait jamais rien vu de tel avant. Son corps n'était pas une montagne de muscles. Au contraire il semblait plutôt gringalet. Johnny aurait facilement pu le bousculer avec suffisamment de force pour l'abîmer mais la puissance que le jeune homme dégageait eu vite fait d'arrêter ses pensées. Sa peau était bronzée et couverte de dessins, gravés à l'encre dans la toile de son épiderme. Une barre de métal élaborée ornait le creux de son nombril et au centre de sa lèvre inférieur trônait un anneau noir.
Magnifique pensa Johnny.
Ses couleurs contrastaient avec tout ce que Johnny avait définit comme la norme. Il était en dehors de tout cela, sa propre définition de lui-même. Il était loin de l'image sois disant intemporelle de l'homme. Il se jouait des esprits étriqué comme des violons, proposant à leurs regards la personnification de ce qui dérange ; lui.
Il était beau
Beau dans sa symbolique
Johnny était sous le charme.
- Bonjour cher, que puis-je faire pour vous ?
- T'es photographe ?
Mon dieux, même sa voix est envoûtante pensa le photographe. Elle avait cette tonalité médium mais chantante. Elle était emplit de vivacité, de dynamisme. C'était une voix solaire, accueillante. Johnny en était tellement sous le charme qu'il oublia de notifier le tutoiement employé.
- C'est exact.
- Alors sublimes mon corps de ton regard.
C'était la première fois que Johnny fit face à une telle demande. Sa clientèle habituelle avait plutôt tendance à se laisser impressionner par le grand gabarit du photographe et à le laisser diriger l'entretient.
Mais ce jeune homme n'était pas sa clientèle habituelle.
Il ne se vautra pas dans le fauteuil de designer que Johnny lui présenta. Il ne se recroquevilla pas sur lui même pour prendre le moins de place possible. Au contraire. Il s'imposa dans l'espace. Déployant ses jambes maigres mais toniques dans une structure d'équilibriste. Une de ses mains trouva refuge sous la pointe de son menton et l'autre se lova contre la chaire tendre et moelleuse de l'accoudoir.
- Je suis désolé monsieur, mais je ne pense pas avoir saisit toutes les subtilités de votre demande.
- Je souhaite que tu photographie mon essence. Ce qui est caché tout au fond de moi. Ce que j'ai voulu longtemps caché. Je veut que tu la trouve et que tu la capture afin de me l'offrir sur papier glacé. Je veut figer cette partie de moi, la voir, l'admirer, découvrir sa beauté, apprendre à l'aimer.
Voyant que le gérant buvait ses paroles sans même l'interrompre, il continua.
- Je veux que les photos qui naîtront de cette séance dégage quelques chose. Quelles se démarques de toute la banalité que t'affiches dans ton studio. Sérieusement t'as regarder ces gens ? Les mêmes coiffures, les mêmes vêtement, les mêmes personnes vivant les mêmes petites vie minables.
Johnny ne releva même pas la pique lancé à sa clientèle par cet exubérant marginal. Absorbé par le flot de ses paroles il ne pouvait qu'acquiesçer. Après tout, le jeune homme n'avait pas tord.
- Je ne veux pas être comme eux, une pale copie de la vie banale et sans saveur d'autrui. Les tyran de la dictature du bonheur prêts à adopter un mode de vie qui de toute façon n'a jamais convenue à personne car c'est tout simplement ce que l'on leur dit de faire. Regardes-moi, es-ce que j'ai l'air d'être comme eux ?
- Vous avez surtout l'air d'avoir besoin plus d'un psy que d'une séance photo.
- Oh non, ne me parles pas des psy c'est les pires de tous.
Un ange passa, simplement troublé par le rire amusé de Johnny.
- Rester ici, je vais voir ce que je peux faire pour vous.
Sur ce il laissa son client en plan et se dirigea vers la réserve.
La réserve n'était qu'une vielle chambre datant de l'époque ou le studio de photographie n'était encire qu'une maison, qui fut réhabilité en four-tout. C'était la caverne d'ali baba comme Johnny aimait l'appeler quoiqu'elle ressemblait à force plus à un vieux grenier encombré qu'a une grotte remplie de trésors.
Il y exposait de tout, autan des costumes et autres accessoires que la collection de palettes de maquillages de Jungwoo, le maquilleur de l'équipe. Le tout servant à ajouter une plus-values à certains modèles ou à tester des projets plus artistiques.
Le fond de la réserve était l'endroit le plus sombre de la pièce, des cartons par dizaines était empiler les un sur les autres. A une époque Johnny avait du ce dire qu'il serait pratique d'avoir leur contenant sous la main mais le temps est passé et sa mémoire à finit par oublier ce qu'ils contenaient.
Mais la mémoire de Johnny avais au moins le mérite de ce rappeler d'une chose : Des énormes tubes de peinture avait été déposés au fond il y a quelques années de cela. Le photographe les utilisaient lors des demandes de clients en body painting. C'était toujours Jungwoo qui réalisait les œuvres mais le maquilleur était en congé. Tant pis, Johnny avait une idée en tête qui lui semblait à la hauteur de ses maigres compétences artistiques.
C'est donc des idées pleins la tête qu'il se redirigea vers son client.
Le jeune homme avait quitter son promontoire pour voguer à travers le studio, il marchait de son pas décontracté à la rencontre des quelques photos exposées. Le menton levé, la ride du lion apparente et un bout de langue apparent ; La concentration incarnée.
Johnny signala sa présence d'un son guttural se qui fit automatiquement tilter les oreilles de son client.
- Je suis aller chercher des pots de peintures dans la réserves. Cela vous irait si j'accentue les courbes de ton corps avec ?
- A ta convenance, je te laisse carte blanche.
Sur ce, Johnny l'amena vers la seconde partie du studio. Une grande pièce aux murs tapissés de noir. Des réflecteurs cernaient une table informatique et à équidistances des projecteurs se trouvait un appareil monté sur trépied. Dans un coin, le carré d'une cabine se dessinait.
- Que souhaitez-vous : habillé ? nu ? Sous-vêtements ? Si vous avez besoin de quoi que se soit je suis à votre disposition, et nous avons un belle réserve d'accessoires dans laquelle vous pouvez fouiller.
- J'aimerais voir mon corps en entier, le voir sous sa forme la plus vulnérable.
- Cela vous dérangerait que je vous vois sous cette forme ?
Le jeune homme laissa quelques secondes en suspend.
- T'as toujours pas compris ma demande. Dit-il d'un air amusé avant de se glisser dans la cabine.
Johnny resta sans-voix. Ne sachant comment aborder se client si particulier. Son cerveaux tournait à vive allure à la recherche de ce qui lui avait échapper dans la demande du tatoué. Si il se souvenait bien le jeune lui avait demander de photographier quelques chose qu'il cache, qu'il cache au fond de lui. Quelque chose qui le répugne, ou le met mal à l'aise ? Qu'il n'apprécie pas chez lui ? Ou en tout cas qu'il veut apprendre à aimer. Une cicatrice ? Peut-être un complexe ? En tout cas la réponse lui échappait pour le moment.
Ne sachant que faire, il s'occupa des projecteurs. Vérifiant leur intensités et leur directions. Il eu à peine finit qu'il entendit le jeune homme sortie de sa cabine. Le photographe se retourna à la rencontre du tatoué. La vision qu'il eu lui coupa le souffle.
Il était entièrement nu, son corps livré au monde sans aucune protections. Son regard était craintif ce qui contrastait avec son allure assurée et régnante. Défiant quiconque le voyait ainsi comme une proie facile. De toute façon, qui serait autant naïf pour le croire. Il transpirait la confiance de par tous les pores de sa peau. Sa nudité n'était pas synonyme de faiblesse, du moins en apparence. Il ne tentait pas de cacher son sexe, ses bras ne se repliaient pas sur son torse pour le soustraire à la vue. Pourquoi aurait-il honte ?
Il délivrait au regard du photographe une toile des plus exquises : sa peau. Des dessins par dizaines la recouvrait. Ce que Johnny avait pu apercevoir sur le torse du jeune homme n'était qu'une mise en bouche. Bras, cuises, cotes, chevilles, chaque partie de son corps possédait ses propres tableaux, sa propre histoire. Johnny était fasciné.
- Vous êtes magnifiques.
Surpris et sûrement gêné, le jeune homme laissa une main se perdre dans ses cheveux d'un orange délavé, souvenir d'une couleur passée ayant mal dégorgé. Se fut d'un pas méfiant qu'il s'avança vers le photographe.
- Si tu veux m'appliquer de la peinture faite le maintenant.
- Que diriez-vous de faire quelques photos avant, en guise de test. Pour vous habituer à l'appareil et vous mettre en confiance ?
Le jeune acquiesça. Se positionnant face à l'objectif. Tête droite, mains au flans, pieds écartés de quelques centimètres. En neutralité totale. Comprenant que le jeune homme l'attendait, Johnny rejoignit son appareil. Vérifiant les derniers détails technique. C'était la première fois qu'il allait faire du nu masculin. Ses derniers expériences c'était toujours bien passés mais la nouveauté d'avoir un client homme le faisait paniquer plus que nécessaire.
Une fois prêt, le jeune homme commença à évoluer dans l'espace. Tendant ses bras à l'horizontale, baissant la tête tout en maintenant son regard encré à la camera. Sentant que le moment venait, Johnny enclencha le bouton, capturant quelques clichées avant que le modèle change de pose. Désormais ses bras partirent en arrière, sa jambe d'appuis se retira et son dos se creusa. Sa posture rappela à Johnny celle des aigles majestueux prêt à prendre son envol. Il était concentré, son corps était tendu et ses muscles contractés. Johnny en profita pour prendre quelques clichés de plus.
Son corps était tonique. Il avait une maîtrise de lui même impressionnante, contrôlant jusqu'au moindre battement de cil. Sa souplesse lui permettait d'atteindre des angles impensables pour Johnny. Le photographe se sentait face à un demi-dieux, véritable apollon, de par son physique et sa prestance. Cette analogie donna une idée au professionnel.
- Passons à la suite. Je pense m'être suffisamment habitué.
- Comme tu veux, mais laissez moi aller chercher deux trois petit trucs avant.
Si ses souvenirs étaient bons, il devaient rester un draps propre et une solide table dans la réserve. Plus il y pensaient, plus il se rendaient compte que la réserve devaient plus ressembler à la caverne d'Ali baba. Il décida alors de les ramener dans la pièce principale, traînant la lourde table devant lui, le draps sur ses épaules.
Une fois arrivé, il commença son montage sous les yeux de son modèle. Plaçant la table rectangulaire au centre et la couvrant du drap, se rendant compte au passage qu'il était légèrement satiné. Cela rendra bien en photo pensa-t-il. Pour s'en assurer, il travailla le tissus pour qu'il tombe en de beaux drapés.
- C'est beau. Commenta le jeune homme.
- Désolé, je ne vous ai rien dit. Vous avez du vous demander pourquoi je déplaçait tout ça.
- Pas de soucis, comme je te l'ais dit je te laisses carte blanche.
- Très bien, les premiers essais m'ont beaucoup inspirés et je dois reconnaître que vous imaginer sublimé par la peinture, sur le blanc de ce drap se découpant sur le noir de ce mur m'inspire énormément.
- L'image que je m'en fait me tente également. Et du coup, si nous passons à la peinture ?
Aussitôt dit, aussitôt fait, Johnny alla chercher les pots et les pinceaux. Mais arrivée en face du jeune homme, il perdit ses moyens. Sa main tremblait autour du manche et il sentait que son trait allait être difforme. Sa main était libre mais il n'osais pas demander au tatoué si il pouvais prendre appuis sur son visage. Voyant sa gène, le jeune homme décida de prendre les initiatives.
- Si tu veux je peux le faire à ta place.
Johnny eu un soupire de soulagement et passa le pinceaux à son vis-à-vis. Se fut avec une aise naturelle que le jeune homme commença à délimiter les contours de sa main. Commençant par ses doigts, déposant de la peinture sur les flans. Puis il remonta sur le dos, chatouillant de ses poils les ligaments de sa main. Il changea de couleurs, passant d'un orange chatoyant à un bleu vif. Il se laissa porté par le moment, suivant les courbes de son bras, les creux, les bombés. Johnny le regardait avec admiration, fixant les rides qui creusaient son front sous la concentration. Au fur et à mesure que les minutes passaient, le corps du jeune homme se couvrit de traits colorés. Son corps devenait hypnotique dès qu'il se mouvait, les lignes ondulait contre ses muscles tel des serpents cerclant sa chaire.
Dès qu'il voulut attaquer le visage, il du faire face au miroir situé dans l'entrée du studio. Il mit en relief les contours de son nez, de sa bouche, de sa mâchoire. S'appliquant autour de ses yeux, jouant avec les couleurs de la peinture et le noir du khôl. Prit d'une idée soudaine, il passa son pinceaux contre le pavillon de son oreille et son lobe. Les décorants de couleurs.
Une fois satisfait il se retourna vers le photographe.
- Wow, j'aurais pas fait mieux. Vous avez vraiment un talent artistique. Commenta le professionnel.
- Arrête de me flatter je vais finir par y croire.
Sur ce, les deux jeunes gens regagnèrent la pièce annexe. Johnny invita son modèle à s'allonger sur la table à la romaine, vérifiant au passages les plis du tissus. Puis, il prit son appareil et commença les prises.
Le jeune homme réajusta sa posture, plaça une de ses mains le long de ses jambes et l'autre en appuis dans le prolongement de son épaule. Il entendait les clics mécaniques du déclencheur mais daigna de ne pas s'en rendre compte. C'était son moment, sa bulle d'expression. Et ce n'était pas un simple bruit extérieur qui allait lui gâcher.
Il se concentra alors sur ses sensations. Les fourmillements de son sang dans ses veines, sa peau frémissante sous la légère brise provoqué par l'air conditionné. Il se sentait vivifié mais quelques chose le dérangeait dans sa position, dans ses ressentis.
Sa posture mettait en avant ce que l'on voyait de lui au premier abord : Un apollon triomphant. Fier et assuré. Il était un aigle prêt à attaquer quiconque se mettrait en travers de son chemin. Imperator ne craignant rien ni personne. Donc la confiance qu'il dégageait lui servait de bouclier indestructible. Du moins en apparence.
Car ce n'était pas lui.
Ça ne pouvait pas être lui
Lui, c'était l'enfant qui voulait désespérément attirer l'attention et l'amour de ses parents sans comprendre que quoi qu'il fasse il ne pourrais jamais atteindre leur attentes. Lui, c'était l'adolescent qui se sentait à contre courant des autres mais pas suffisamment confiant pour s'affirmer en temps que tel. Lui, c'était le jeune adulte, tout juste majeur, qui se sentait libre de devenir la personne qui refoulait depuis des années mais qui avait peur de s'exposer ainsi au monde, qui hésitait entre une sortie du cadre fracassante marquant les esprits ou une vie de mimétisme pour limiter les dégâts.
Cette confiance, il l'avait construite de toute pièce. C'était son armure. Son armure de guerrier.
Et aujourd'hui il ne voulait plus être ce guerrier. Plus porter cette armure. Retrouver sa fragilité originelle. Cette partie de lui sensible et délicate que l'on avait sans cesse tenter de refouler à coup d'injonctions toxiques. Et le photographe le mettait suffisamment en confiance pour tester cela.
Alors il se leva et demanda une bouteille d'eau. Johnny resta les bras ballants, ne sachant que faire devant l'impulsivité de son client. Le jeune homme venait de verser la bouteille d'eau sur lui. Détruisant au passage la droiture des courbes dessinées sur son corps. Ses mains rejoignirent l'eau, caressant son visage, son corps. Floutant la peinture, tachant sa peau. Son khôl avait coulé et ses cheveux devenaient un véritable champs de bataille.
Johnny en profita pour prendre quelques clichées supplémentaires.
L'impulsion, la fluidité, les couleurs défigurées mais surtout la profonde mélancolie qui se dégageait de son modèle le subjuguait. Il se sentait emportait par le flot de ses larmes, de l'eau qui coulait jusqu'à ses cuisses. Et quand le jeune modèle pointa son regard sur Johnny et son appareil, ce fut un électrochoc.
Des larmes perlaient du coin de ses yeux et descendaient jusqu'à sa bouche, gouttant sur son piercing et son menton. Son regard noir était trouble et la puissance avait laissé place à tout un panel d'émotion. L'inquiétude, les regrets, la nostalgie, le soulagement. Ses orbes dévoilaient tout un pan de son histoire personnelle. Son passé fuitait par ses iris.
Encadré par le noir de son maquillage, il resplendissait dans sa fragilité.
Et Johnny su qu'il venait de remplir sa mission.
Il avait capturé cette partie cachée tout au fond de son modèle.
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Le tatoué venait de finir de se rhabiller. Ses cheveux étaient encore mouillés mais vu leur faible longueur il ne leur suffiraient que de quelques minutes pour être secs. Sa peau était propre de peinture et avait retrouvé sa teinte mielleuse. Ses bras étaient de nouveaux recouverts de son blouson de similicuir. Il avait revêtue son armure, redevenant indestructible
- Voilà le résultat. Dit Johnny en lui montrant les photos qui défilait sur l'écran de l'ordinateur. Êtes-vous satisfait ?
- Pleinement. Elles sont magnifiques, tu as vraiment du talent.
- Arrêtez de me flatter je vais finir par y croire. Répondit le photographe, espérant que le jeune homme allait comprendre pourquoi cette réponse.
- Copieur.
Visiblement il avait compris.
- Plus sérieusement elles sont vraiment belles, j'en attendais pas mieux. Ah et désolé d'avoir été si soudain.
- Ne t'excuse pas, c'est justement quand tu as pris tes aises que j'ai sentit que on arrivait a quelques chose d'intéressant. Qui dégage quelques chose comme vous l'avez voulu. Merci pour m'avoir fait confiance. Honnêtement vous êtes un des rares clients qui me fait dire ; wow, les humains sont définitivement beau. Votre aura, elle est à couper le souffle. Je ne sais pas ce que vous avez du traverser mais wow, merci d'être vous.
- Merci à toi pour avoir compris moi et ma demande. Ça m'a fait un bien fou. Mieux qu'une séance de psy.
Johnny eu un petit rire à la mention de cet élément de leur discussion initiale. Il savait que leur scéance était sur la fin. Cela lui faisait étrange de mettre un terme à ce qu'il avait considérer comme une fusion rare et d'exception. Mais il le devait. Alors il indiqua à son client le prix de la série de photographies et procéda au payement. Puis il lui remis les planches, soigneusement emballées. Un dernier échange visuel eu lieux avant que le jeune homme prenne la porte.
Il était encore sur le seuil quand Johnny le stoppa
- Puis-je savoir votre nom.
- Pardon ?
- Nous ne nous sommes jamais vraiment présenté donc je me demandais quel était votre nom. Désolé, ça doit bous sembler inapproprié et soudain, surtout de le faire à la fin et pas au dé-
- Ten.
- Quoi ?
- Mon nom...c'est Ten.
Le photographe laissa quelques secondes en suspend. Le temps de redécouvrir une dernière fois ce visage. Ce visage sur lequel il pouvait enfin poser un nom.
- Enchanté Ten, moi c'est Johnny.
- Merci pour tout Johnny.
Et il passa la porte.
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3555 mots. Mon records personnel. Vous ne pouvez imaginer à quel point je suis fier de cet os. Je voulais avant tout faire plaisir à [ ] pour son anniversaire. Le temps m'a finalement manqué mais je suis plus que satisfait de ce que j'ai réussit à produire. J'espère que vous avez apprécier cet os et plus particulièrement, j'espère que tu l'as apprécier, ma chère nébuleuse.
Merci pour être entré dans ma vie il y à maintenant plus d'un an.
Merci de m'avoir procurer tant de réconfort, de larmes, de douceur. J'en avait tant besoin.
Merci pour tout, pour avoir été cette bonne étoile, cette bulle.
Je vous aime, je vous admire, je vous idolâtre.
Vous êtes si beau, si bouleversant.
Et vous êtes une des plus belles rencontres que j'ai pu faire
♡♡♡
Bon anniversaire
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