Another day
Defi Kpop n°1
projet de
liste 2: détruire, absorbable, jumelle, apliqué, bougie
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Synopsis :
Le soleil se levait sur le royaume d'Artenia.
Pour beaucoup l'astre est synonyme de bonheur et de joie
Mais pour la reine Siyeon et son amante il marquait la fin de leur idylle
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Le soleil venait de se lever sur la contrée d'Artenia. Les paysans qui c'étaient levé avant l'aube s'activaient déjà dans les champs. Les commerçants ouvraient leur étoles et les quelques fonctionnaires reprenaient leur services. Au fur et a mesure que le l'astre solaire poursuivait sa course, les rues se remplissaient et les habitants travaillaient.
En surplomb de la ville, se trouvait le châteaux d'Izgur, la battisse du seigneur de la province, construite tout en pierre de Portland et autres matériaux brut. Cette magnifique demeure romane s'imposait dans le décors tout en conservant une certaine harmonie. Elle avait été construite en roches massives provenant d'une carrière voisine. Les teintes et la natures des matériaux s'accordait à merveille avec le promontoire rocheux servant de socle a l'édifice.
Le châteaux grouillait d'agitation. Les servants s'affairaient a préparer la grande salle, les cuisines tournaient a plein régime. La cargaison de poissons venait d'arriver, elle était fraîche de la veille et il fallait vite la mettre en sel. Un part était mise a l'écart, elle servira pour le déjeuner de Madame.
Tout cette agitation provoquait un bruit monstre.
Dans une des chambres de l'ancien donjon, une personne était réveillée. Ce fut avec peine que Bora ouvrit ses yeux. Ils étaient collées entre eux et le soleil qui s'imiçait dans la chambre lui brûlait la rétine. Avec effort elle se releva. Son corps s'enfonçait dans la multitude de coussins et autres édredons qui parsemaient la couche royale. Le lit avait le luxe d'être constitué d'un lourd cadre en bois qui bordait un matelas de paille et de laine. Luxe que pouvait envier nombre de seigneurs voisins.
Elle jeta un coup d'œil à la femme allongée à ses cotées. Cette nuit était sûrement la dernière qu'elles pouvait passer ensemble. Elle semblait si paisible, si calme, comme si le jour qui se lève était un jour banal. Bora soupira. Elle avait aimé cette femme, elle l'avait chérie. Mais elle ne pouvait échapper au décisions de la majorité.
Les quelques bougies du chandelier avaient fondu. Elles n'étaient pas inutilisable pour autan. La cire allait être récupéré pour en remodeler de nouvelles. De toute façon il faisait jour tôt à Artenia.
Une fois debous, Bora rassembla ses longs cheveux tressés. Ils avaient la fâcheuse tendance à s'hérisser dans son sommeille. L'apparence était peut-être superficielle mais Bora aimait afficher une image soignée. En tant que grande conseillère, elle se devait d'abrborer un aire sérieux en publique. Les gens la connaissait comme étant stricte et froide. Son apparence de reine des galces cachait une enfant peureuse et craintive qui devait quotidiennement endosser un fardeaux de responsabilité bien trop lourd pour elle. Mais ça, seul la reine le savait.
Artenia était le domaine le plus puissant des environs. Il avait construit son pouvoir sur le sang, la peur et la destruction. Pourtant à sa création, il n'avait rien de sa puissance actuelle. Issus d'un partage d'héritage, il avait longtemps été la contrée oubliée. Considéré comme inutile, elle n'était à l'époque qu'une terre paysanne sans réelles ambitions. Ce fut à l'arrivé d'un certain Lee Hyeonsung que tout changea. Hyeonsung n'était qu'un simple noble de la seigneurie voisine. Il avait élu domicile à Artenia dans un seul but ; fonder sa propre seigneurie. Pour cela tout les coups étaient permis. Piller, brûler, détruire, tout était bon pour faire agrandir sa contrée. Cela pris du temps, beaucoup de temps, mais la seigneurie d'Artenia avait finit par s'imposer. Elle avait engloutit les domaines voisins, élargit ses frontières pour au final prendre le nom de royaume. Ce fût Lee Kyunseok, l'arrière grand-père de la reine Siyeon, qui le premier, monta sur le trône sous le titre de roi.
Né de la violence, le royaume d'Artenia s'était ensuite développé en puissance commerciale grâce au nombreux fleuves qui recouvraient son territoire. Sous le roi Kyunseok, les échanges furent favorisés et les relations avec les royaumes voisins s'améliorèrent. Ce fut le début du siècle d'or. La diplomatie et l'entente remplaçaient progressivement le sang et les larmes. Les tensions s'apaisèrent et l'espoir un semblant de paix fleurissait dans les populations.
Bora était une fille de seigneur. Son père, en faillite, s'était déplacé à la cour afin d'obtenir les faveurs du roi. Son plan était simple ; sa descendance partageait l'âge de la jeune princesse, si Bora se faisait remarquer de la jeune héritière, le seigneur aurait une chance de se faire bien voir du roi. Par chance les deux enfant s'entendirent à merveille dès leur première rencontre. La jeune Siyeon était une petite caractérielle qui ne se laissait pas marcher sur les pieds. Bora, plus discrète suivait docilement la blonde. Elles étaient toujours ensemble, partageant leur jeux, leur repas et même leurs couche. Elles s'étaient vu grandir et s'affermir et la jeune fille de seigneur se vit même obtenir le titre de futur grande conseillère.
A leurs vingt-et-un ans, un drame était survenue ; Le roi avait trouvé la mort au cours d'un bal. Empoisonnement ? Meurtre ? Accident ? Personne ne savait. Le trône se retrouva alors vide. Siyeon, en temps que fille héritière et légitime du roi, obtenit naturellement le trône qui lui revenait de droit. Son couronnement fut grandiose et riche. Ce jour là Siyeon avait été ravissante. Elle portait à merveille les couleurs du royaume ; Rouge et argent. Ses habits de majestés lui allait a ravir et donnait de la grandeur à son aura naturellement impressionnante. Pour couronner le tout son regard enflammé imposait le respect. Le message avait été claire ; elle sera une reine loin de l'image de petite fille fragile que ses opposants diffusaient. Elle était forte, dominatrice, assurée. Et ce fut l'image que les quelques convives triés sur le volet gardèrent en mémoire.
Siyeon hérita d'un royaume divisé. La paix n'avait été que provisoire. Les révoltes avait gagné le pays, les peuples qui avait été soumis par la force à Artenia commencèrent à se faire entendre. Leurs territoire absorbable et désordonnée avaient été facilement envahit par Artenia des années auparavant et les descendant de la population d'origine menaçait de stopper leur production agricoles si il n'obtenait leur indépendance. Les terres de l'Est était de vastes plaines alternant entre cultures et foret. Si les agriculteurs décidaient de ne plus acheminer leur récoltes c'était tous les habitants du royaume qui serons en périls. Il fallait trouver une solution pour acheminer la nourriture. Soit en apaisant les tensions avec les contrées de l'Est, soit en trouvant un autres territoire pour les cultures.
C'était à Bora, désormais grande conseillère, que revenait la gestion de ce problème. La jeune femme avait très vite fait ses preuves. Son esprit logique mais ouvert à l'empathie lui permettait de trouver des solutions pertinentes et astucieuses pour chaque partis. Elle était vite devenue un membre clé du gouvernement. Mais la réussite attire inévitablement la jalousie. Rapidement elle se fit prendre en chasse par les autres conseillers, plus anciens, plus expérimentés, ils vantait leur supériorité tel une médaille. Traînant dans la boue le nom de Bora. Allant même à inventer des bruits de couloirs sur sa famille et sa relation avec la reine.
Bora avait toujours était proche de Siyeon. Bien plus proche que de simples amis peuvent l'être. Étant donné qu'elles s'étaient vu grandir elles avait vu leur corps changer. Leurs formes se creuser, leurs traits s'affermir. Bora ne s'était jamais interrogée sur une possible attirance pour les courbes féminines mais elle devait reconnaître que celles de son amie s'imiçait bien trop souvent dans son pensées. Elle ne pouvait se cacher à elle même que, parfois, certaines envies à la limite de l'indécence lui embrumait l'esprit. Elle rêvait de toucher de ses propres mains la chaire interdite de Siyeon, de découvrir la sensation de leurs lèvres se rencontrant, de découvrir son corps sous toutes les formes.
Leur relation était vite devenue ambigu. Les touchers de mains se faisaient plus appuyés, les regards échangés brillaient d'une passion nouvelle. Les deux grandes adolescentes en quête d'amour qu'elles étaient semblait avoir trouvées un intérêt entre elles. Très vites les caresse se firent plus exploratrices. Dans leurs moments de bain partagés il leur arrivait de toucher le corps de l'autre. Leurs cuisses, leur flan, leurs ventre, tout était sujet d'adoration. Puis les premiers baisers arrivèrent. Leurs lèvres s'aimaient, s'adoraient, se flattaient. En débloquant cette partie de leur corps de nouvelles possibilités s'offrirent à elles. Leurs lèvres n'avaient pas besoins de se rencontrées pour honorer l'autre. Elles étaient les messagère de leur passion.
Leurs relations charnelles étaient pour elles un réconfort. C'était une manière de se découvrir et de découvrir l'autre dans sa forme la plus intime. Leurs obligations respectivement s'annulaient quand le désir montait. Ce n'était plus la reine et la grande conseillère mais Siyeon et Bora. Deux femmes se donnant du plaisir. Le protocole n'existait plus entre elles, l'étiquette et les titres ne signifiait rien. Cela était particulièrement vrai pour Siyeon. La reine abandonnait facilement sa couronne pour se réfugier dans les bras de Bora. Elle semblait si différente, comme si ce n'était pas Lee Siyeon reine d'Artencia connue pour sa fermeté et son charisme, mais une jumelle, plus douce, plus fragile, plus délicate.
Mais leur moment partagés ne restèrent pas longtemps dans l'intimité de leur chambres. Très vite les conseillés furent mis au courants de la nature de la relation entre la reine et sa grande conseillère. Cela fut l'excuse parfaite pour s'acharner sur la jeune femme. « catin royale », « étable de la reine », « galante des Lee », tout était bon pour la rabaisser, l'humilier. On contestait son titre, prétendant qu'elle le méritait plus par capacité sexuelle que par réel intelligence et diplomatie.
Alors pour éloigner la reine de sa conseillère, une idée était parvenue à leurs esprits.
Il fallait trouver un prétendant à la reine.
Très vite un nom se fit remarquer. Yoon Minhyuck, il était le cousin germain du roi de Azir, le royaume frontalier. L'union d'un membre de la famille royal et de la reine de Artenia ne pouvais qu'être bénéfique pour les relations entre les deux royaumes.
On fit donc se rencontrer les deux jeunes gens.
Ce fut Minhyuck qui se déplaça. Prenant connaissance avec ce qui serais bientôt sa nouvelle résidence. Rien n'avait été acté mais il n'était pas dupe, ce n'était pas pour tenir la conversation qu'il avait été convier au château d'Izgur. Leurs rencontres organisées n'était que une condition d'usage. Dans tous les cas leur union aura lieux.
La reine avait été d'une colère froide en apprenant la nouvelle. Mais elle ne pouvait rien faire face a l'autorité des conseillés. Les roi ne détenait pas le pouvoirs. Ils n'étaient que des bonnes figures à présenter au peuple. C'était le gouvernement qui prenait les décisions. Y compris pour les unions royales.
La journée avait été catastrophique.
La délégation été arrivée en tout début d'après-midi. Rapidement la reine et son promis se retrouvèrent isolé afin de faciliter leur mise en contact. Dans une politesse factice l'Azirien avait loué les qualité de la vie à Artenia, la beauté de la reine et sa soit disant hâte de faire connaissance. En réalité, il n'en était rien.
Minhyuck était exacerbé par la froideur et le caractère hautain de la reine. Lui aimait les filles douces et souriantes. Celles qui ont l'innocence des plus jeunes et les lèvres rosées. Il aimait les timides qui rougissent au moindre compliment. Rien de tout cela ne se retrouvait chez la reine. Mais il devait faire bonne figure et continuer à déverser ses mots à l'opposé de ce qu'il pense. Depuis petit il avait intégrer l'idée que ce n'était qu'un pion que l'on manipulait à sa guise. Son mariage sera un excellent moyen de se mettre le royaume d'Artenia en allié. Pour une fois qu'il avait son rôle à jouer il n'allait pas laisser passer cette chance.
Siyeon, elle, était écœurée par cette gentillesse et cette admiration qui sonnait faux. Son compagnon n'était pourtant pas des plus désagréables. Charmant, beau parleur et enjôleur, il avait ce petit quelque chose qui plaisait beaucoup au dames comme au hommes et si il ne lui été pas promis, Siyeon était certaine qu'il aurait facilement trouver un.e partenaire. Seulement l'Azirien avait beau user de toutes les flatteries possible, Siyeon en ressortait dégoutté. Elle n'arrivait pas à se faire à la personnalité du jeune homme et elle voyait bien que ce malaise était réciproque.
Le temps semblait passer plus lentement que d'habitude, comme si l'univers décidait de les torturer par leur propre compagnie.
Le bois de la porte grinça, signalant l'arrivée de la conseillère. Elle avançait à petits pas, comme si elle ne voulait troubler le repos de l'ange endormie dans la couche royale.
- Approche ma chère. Murmura l'ange, finalement éveillé.
Alors Bora s'avança, voyant que Siyeon tremblait elle s'enlaça dans une tentative illusoire de la protéger de ses peines. La cadette se recroquevilla entre les membres de son aînée. Elle se sentait bien avec elle. Si seulement leur moments de réconfort partagés pouvaient être prolongé. Si seulement la fatalité ne s'était pas abattue sur elles. Elle détestait ce Minhyuck, elle détestait cette union forcée pour satisfaire les alliances de leurs royaumes. Mais elle ne pouvait rien faire face à cela. Les rois n'était que des marionnettes bonne qu'à se faire idolâtrer du peuple. Ceux qui dirigeait réellement le royaume étaient les conseillers.
Ses yeux commençaient à s'humidifier, libérant leur perles une après l'autre en une rivière de grosses gouttent qui roulaient sur ses joues pour ensuite s'agglutiner à son menton. Puis se fut son souffle qui pleura, se faisant haché et irrégulier, inspirant à grand coups un air qui semblait brûlant. Ses pleurs passèrent enfin à sa voix, laissant résonner sa plainte contre les murs en pierres de la pièce. L'écho lui rapportait ses malheurs, faisant doubler le flot de ses larmes.
Bora déploya son aura protectrice autour de Siyeon. Lui chuchotant des mots de réconforts, des mots aimants, des mots doux. Son vocabulaire combiner à ses bercements de bras suffirent à apaiser les pleurs de la blonde. Elle semblait si fragile et cette constatation brisa le cœur de Bora. Soudain un murmure franchit les sanglots.
- Bora, c'est notre dernière nuit.
- Oui ma chère, c'est notre dernière nuit.
- Alors rendez la magnifique comme vous savez si bien le faire. Gravez la dans ma mémoire. Je veux être impassible quand l'autre me touchera car rien de ce qu'il fera n'égalera votre amour et talent
- Ce sera un honneur ma chère. Je vous pris, commencez par vous positionnez au bord du cadre. Vous vous en sentez capable ?
Sur ce Siyeon se déplaça, délaissant les bras de son aimé pour le bois rugueux. Bora se contenta de l'admirer. Sa robe de nuit dévoilait la naissance de son dos ainsi que ses omoplates et ses cheveux d'un blond à la limite du blanc retombait librement sur sa nuque. Elle était tout simplement magnifique. Elle attendait avec patience, tel une modèle sage. Laissant ses courbes à la vue de sa partenaire. L'imobile sentit la couche s'abaisser, signalant que Bora s'approchait d'elle. Le regard de la brune sur elle chauffait sur sa peau, scrutant cette chaire tendre que l'aînée savait agréable. Le souffle de la jeune femme se rapprochait progressivement de son épaule, l'effleurant à la limite du toucher. Mais Bora maintenait une distance entre leur deux corps, ne souhaitant pas presser les choses de l'amour.
- Ma tendre, me laissez-vous me délecter de votre chaire ? Murmura-t-elle.
- Je vous l'accorde, si vous savez à quel point j'en frissonne.
Alors Bora fit rentrer ses lèvres en contact avec la chaire de son aimée dans une douceur maîtrisé. Le contact était doux et se rapprochait de l'effleurement. Sa bouche aventureuse savourait son dos, ses épaules, sa nuque. Se délectant des petits soupir timides de Siyeon et remontant progressivement ses baisers jusqu'au cou de sa tendre. Elle connaissait la sensibilité accrue de Siyeon à cette partie de son corps.
Mais la position de leur rendait la tache difficile. Alors Bora délaissa le cou de sa partenaire le temps d'un instant afin de descendre de la couche et de faire face à Siyeon. Une fois sur le sol, elle s'approcha de la jeune femme qui frémissait d'avance. Son visage était de plus en plus proche, louchant sur son cou tendre, le flattant de ses lèvres, de son nez, de ses mains. Siyeon laissa échapper un soupire.
- Puis-je. Demanda-t-elle en désignant les lèvres de son aimée.
- Aller les cueillir de se pas, elles n'attendent que les vôtres.
Alors Bora se rapprocha du visage de sa cadette, effleurant de ses pulpes les coins extérieurs de la bouche de Siyeon. Tel une douce caresse. Siyeon retenait sa respiration, elle sentait les lèvres de Bora jouer avec elle. Elles ne se posaient jamais, se contentant de l'espace de plus en plus restreint qui les séparaient.
Se languissant de l'attente, Siyeon avança ses lèvres à la rencontre de celles de son aînée. Elle les captura dans sa douce valse. Bora les avaient fines et taquines et Siyeon, Charnues et paresseuses. Leurs lèvres se mouvaient maladroitement, elles étaient dans la retenue, l'exploration et la patience. Elles avaient tout leur temps devant elles et cela ne servaient à rien de presser les choses.
Progressivement leur pulpes se détachèrent. Cessant leur lien direct. Les yeux de Bora battaient a vive allures et ceux de Siyeon s'était écarquillés et brillaient.
Leur baisers leur faisaient toujours cet effet. C'était doux, tendre, patient. C'était elles, ensemble.
Et dans le durant de la nuit, entre leur souffle hachés et le bruit de leur baiser, la chaleur de leur corps et le froissement des draps. Elles s'étaient aimées une dernière fois.
Ce fut avec peine que Bora ouvrit ses yeux. Ils étaient collées entre eux et le soleil qui s'imiçait dans la chambre lui brûlait la rétine. Avec effort elle se releva. Son corps s'enfonçait dans la multitude de coussins et autres édredons qui parsemaient la couche royale. Le lit avait le luxe d'être pourvu d'un matelas de paille et de coton. Luxe que pouvait envier nombre de seigneurs voisins.
Elle jeta un coup d'oeuil à la femme allongée à ses cotées. Cette nuit était sûrement la dernière qu'elles pouvait passer ensemble. Elle semblait si paisible, si calme, comme si le jour qui se lève était un jour banal. Bora soupira. Elle avait aimé cette femme, elle l'avait chérie. Mais elle ne pouvait échapper au décisions de la majorité.
Aujourd'hui était le commencement de la cérémonie d'union entre Lee Siyeon, reine d'Artenia, et Yoon Minhyuck de la famille royale de Azir.
Pour l'occasion toute la ville c'était parée de rouge, la couleur de la dynastie Lee. Des grandes bandes de tissus écarlates étaient tendu au plafonds des rues, servant à la fois de décoration et de pare soleil. Une grande table de banquet avait été dressée afin d'accueillir les haut placés des deux royaumes. Les jardins avaient subit un ravalement de façade et le château grouillait de monde. Tout devait être parfait pour la cérémonie.
Siyeon avait toujours détesté les mariages. Après les trois remariages de son père et tous ceux auquel elle avait du assister pour se faire bien voir, elle pensait avoir eu sa dose. Pour elle le mot mariage signifie avant tout l'hypocrisie de devoir faire semblant d'être heureux pour des personnes qui de toute façon ne le sont même pas eux même. De plus elle ne tenait absolument pas à finir sa vie dans les bras d'un autre de Bora. Non pas que Minhyuck était un être odieux et désagréable. C'était même un jeune homme souriant et charmeur mais horriblement faux. De toute manière les deux promis ne pouvaient pas se voir en peinture.
Mais elle ne pouvait y échapper.
Bora fulminait sur place.
Siyeon était splendide. Une déesse parmi les hommes. Ses longs cheveux blond étaient parcourut de fils d'argents. Son corps charnus était drapée de rouge. Sa taille était affinée par un corset et la brune se demandait avec fascination si elle pouvait l'encercler de ses mains. Sa robe incarnat épousait sa peau dans un mimétisme ne laissant place à l'imagination et les fines fleures brodées à même le tissus rajoutait de la magnificence à l'étoffe. Le fard sombre appliqué sur ses yeux renforçait son regard et ses lèvres tentatrices étaient sublimées de pourpre. Dans ses prunelles une flamme vive s'était répandue. Elle avait l'air d'une guerrière sur un champs de bataille.
Bora essaya temps bien que mal de garder son calme. Elle voyait tous les regards qui avait dévié sur la reine. Elle savait se qu'ils signifiaient, ce que les autres en pensait. Sa voisine, la seigneur de Amaximante, était insupportable. C'était une vielle dame défraîchit qui avait deux passion principale ; le commérage et la séduction. Elle alternait sans cesse entre ses piaillements incessant et battements de cils aguicheur. Dommage que ce soit seulement son titre qui attirait les autres convives. Rigola mentalement Bora.
- Ma foi cette cérémonie me rappelle ma jeunesse. Ma robe était plus bouffante, et vert émeraude. C'était la plus grande de mon temps. Non pas que j'insinue que la cérémonie de la reine est médiocre bien sur. Dit la seigneure d'un ton mielleux.
A vrai dire Bora écoutait vaguement sa voisine. Son attention était concentrée sur la main de Minhyuck qui avait déviée sur la taille de Siyeon. La caressant du bout des doigts. Cette vision faisait se resserrer les poings de Bora et se mordre les lèvres de Siyeon. Heureusement, Siyeon balaya d'un regard cette dextre parasite. Certes elle allait devenir sa femme, mais elle restait avant tout sa reine. Pour renforcer son message, elle appuya sur le poignet de son futur époux. Lui laissant une marque rouge.
Le soleil continuait sa course cyclique et la fête battait son plein. Les jardins étaient désormais illuminés par des centaines de lanternes et dans la pièce centrale, le temps était à la danse.
Les convives s'en donnait à cœur joie. Voguant de partenaire en partenaire à la recherche d'un court moment de danse partagé. Les rires servaient de bruit de fond et le son des verres se heurtant se mélangeait avec ceux de mastication.
Après leur ouverture de bal soignée et codifiée les deux désormais époux s'étaient vite éloigné l'un de l'autre. Minhyuck s'était réfugié près des tables, il tenait la conversation à un jeune homme homme d'une seigneurie voisine. Les deux jeunes gens discutaient joyeusement tout en se gavant de canard gras. Siyeon, elle, avait vite retrouvé les bras de Bora. Étant en publique, les jeunes femmes évitaient de montrer une affection débordante, elles devaient se contenter d'un simple toucher de main.
- Ma chère, m'accordez-vous une dernière danse ? Demanda soudainement Bora.
En guise de réponse Siyeon tendit sa main en une invitation gracieuse. Bora s'abaissa et effleura de ses lèvres le dos de la main de la reine. Les quelques chaînettes de son veston tintèrent entre elles, le bruit fit sourire Siyeon.
Les deux jeunes femmes se dirigèrent alors vers le centre de la salle. La conseillère, fière dans son veston émeraude jalonné de chaînes, positionna alors sa main droite sur l'épaule de la reine tendis que la seconde trouva refuge sur son flan. Siyeon fit de même de son coté. Une fois correctement placé les deux partenaires commencèrent à se mouvoir. Ce fut tout d'abord leur pieds qui s'étalèrent latéralement en un mouvement de glissement. Puis, guidées par leur torses, elles suivirent le mouvement. Elles tournaient dans cette farandole de danseurs. Les robes volages des dames, semblables à des pétales de rose, faisait de chaque participant une magnifique fleur d'un grand bouquet.
Bora ne pouvait s'empêcher de contempler Siyeon.
Siyeon qui était ravissante dans sa longue robe rouge. Siyeon qui parfaisait si épanouie, forte et triste à la fois. Siyeon qu'elle avait envie de protéger de tous dangers. Siyeon qui semblait si fragile dans ses bras.
Elle ne voulait pas la quitter. Elle ne voulait pas s'y résoudre. Si seulement elles aurait pu passer toutes les matinées de leur vie à se réveiller l'une à coté de l'autre. Si seulement...
Malgré ses efforts une larme s'échappa de son œil. Elle roula sur sa joue avant d'être soudainement stoppée par la pulpe des doigts de celle au cheveux polaire.
- Tout va bien ? Demanda-t-elle, soucieuse.
- Si seulement ... Elle laissa la fin de sa phrase en suspension.
- Si seulement.
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Bonjour Bonsoir à tous.
Cet os marque la reconversion du recueil "calendrier de l'avent". Désormais il me servira de fourtout à os, notament pour des défis ou des os solistes.
J'espère que vous avez apprécier ce gxg royal et je vous dit à la prochaine.
ps : cet os fait environs 4100 mots, je suis fier de moi
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