Chapitre 5

Harper Coemans

Le fais qu'il est une ex me fessais extrêmement mal...  Mais je savais qu'il n'y avait plus aucune chance pour que ses sentiments soient actuel. Tout peu changer du jour au lendemain, inclue le nous. Je continuais tout de même mes caresses dans ses cheveux tirant un peu sur le bout de ceux ci. Ma vision se brouilla peu à peu et j'inclinais la tête en arrière, regardant le ciel pour empêcher l'eau salée de sortir de mes yeux. Quand je rabaissais les yeux, je vis Romain soupirer bruyamment.

- Pourquoi tu pleure ? Il demanda durement. Je fronçais les sourcils face à son ton provocateur.

- Je ne pleure pas.

- Tu tire sur mes pointes de cheveux, tu regarde le ciel et tu a les yeux "vitreux" mais à part ça tu pleures pas. Il rétorqua riant sarcastiquement.

- Déçu que je n'ai pas dis ton prénom au lieu du sien ? Il bascula sa tête en arrière, me regardant profondément.

- Non je ne suis pas déçue. A vrai dire je n'attend rien de toi, comme la déception est moins grande. Crachais-je. Il fallait qu'il comprenne qu'il ne menait pas la danse et que malgré ma faiblesse face à lui, j'avais toujours mon caractère de merde à en faire tourner plus d'un en bourrique.

- Et puis de toute façon - Je m'arrêtais un instant pesant les paroles que j'allais dire. Je regardais le 4X4 juste en face de nous et je m'attardais sur le "223 0372" inscrit sur la plaque d'immatriculation. Je sentais le regard de Romain sur mon visage mais je ne le regardais pas pour autant.

- Tu n'est plus amoureux d'elle. Je haussais les épaules. Il pouffa de rire.

- Et comment tu sais ça toi ? Je baissé les yeux vers lui fixant les eux océans de caramel qu'étaient ses yeux.

Je m'arrêtais espèrent qu'il aller répondre mais je me trompais. Lorsque j'ouvrais la bouche pour justifier mes deux questions il le fis à ma place.

- Parce que j'étais capable de voir en toi des choses que les autres ignoraient. Il répondit comme si c'étais une évidence, et j'en fus surprise.

- Et c'étais la même chose pour moi avec mon ex. Je le coupais puis lui souriais timidement. Il soupira d'agacement cette fois ci et je compris vite que ce moment l'ennuyait plus qu'autre chose.

- Et la relation que tu avais avec ton ex ? Je le dis, aucun sentiment ne venait s'immiscer dans ma voix. 

- Notre relation est morte depuis deux ans. Notre Tifain, nos rêves nos projets sont enterré avec notre amour. Mes mains quittèrent son cuir chevelu alors que lui ramenait sa tête vers l'avant.

- Pars maintenant que tout est clair, il y a plus rien à ajouter. Son ton est redevenu dur, et voyant que je ne bougeais pas il s'énerva d'autant plus.

- Bouge de là et va me chercher de l'aide. Je poussais délicatement sa tête de ma cuisse, mais ne me trouvant pas assez rapide ou trop attentionnée, il releva vivement la tête de ma cuisse puis gémit de douleurs. Bien fait. je me relevais à mon tour le laissant là, gisant au sol. Je le regardais une dernière fois et nos pupilles se croisèrent une nouvelle fois.

- Dépêche toi bordel ! J'ai mal moi ! Il me gueula. Je secouais la tête, faisait tomber les larmes que je retenais depuis si longtemps par la même occasion. Je pris la route vers le garage en marchant avant de me retourner, les larmes dévalent sur mes joues. Je voulais qu'il voit le mal qu'il me fessait et la peine qu'il m'infligeait. Il remonta les yeux vers moi et s'apprêta à hurler de nouveaux.

- Ta gueule ! Dis-je avant qu'il ne l'ouvre.

- Je vais aller te chercher ta précieuse aide. Je criais, ne prenant pas la peine d'essuyer les larmes qui ruisselaient sur mes joues.

Je lui lançais un dernier regard avant de me baisser et de ramasser mon dossier pour ensuite me retourner et de sécher mes larmes, marchant pour aller trouvais de l'aide, et si j'allais au p'tit Sam pour de l'aide. J'étais écœurée, dégoûtée, blessée. Je venais de comprendre à l'instant que malgré mes maintes tentatives pour passer a autre chose, tout me ramenait à lui et c'est à ce moment que je compris que les sentiments que j'éprouvais a Romain n'étaient pas de la haine ou de la colère comme je le pensais, mais bel et bien de l'amour. Malheureusement.

Trois jours plus tard...

Trois jours. Voila le temps qui est passé depuis que j'ai retrouvé Romain dans le parking. Aucun  remerciement ou aucun mot gentil, aucun mot tout court n'étais sorti de sa bouche. Depuis ce temps. Du moins pas pour moi. Cela fais trois jours que tout les soirs je feuilletais silencieusement mon dossier. Et tout les soirs de délicates perles salée roulaient le long de mes joues. Nous somme aujourd'hui vendredi. Ayant fini notre petit déjeuner, Mia et moi avons encore quelque minutes avant notre premiers "cours" de la matinée à savoir sport. Nous asseyons sur des chaises présent dans la hall.

- Il ne te parle toujours pas ? Mia finit par demander. J'avais tout expliquer à Mia et Annabelle le midi même, elles étaient donc au courant de toute l'altercation avec Tifenn jusqu'a ce que je retrouve Romain dans le parking.

-Non. Mon ton se voulait dure mais ma voix sortit faiblement. Et en quelque secondes le souvenir de cette matinée me submergea. Voyant que j'étais prête à craquer, Annabelle me serra la main et plaça  deux doigt sur le menton pour le tourner vers elle. Elle me sourit, comme pour m'assurer que tout ira bien.

- Relève la tête tu n'est pas un monstre et souris. Elle tira la commissure de mes lèvres avec ses doigts.

- Montre à cet abruti d'ex à quel point tu peux être heureuse sans lui. C'est ta plus belle revanche.

Ce qui à la base était un sourire forcer se transforma en un sourire sincère. Elles avaient raison, rien ne devait me faire tomber et encore moins Anthony ou Romain qui essaye d'être amoureux de moi.

- Merci les filles. Je souriais en prenant Mia dans les bras et ensuite Annabelle. Heureusement qu'elles étaient la. Elles se retira chacune de mon étreinte et Annabelle rentra chez elle j'étais désormais seule avec Mia, elle a fini notre câlin et claqua ses mains sur ses cuisses.

- Bon ! Elle s'exclama. Sinon prête pour Paris. Elle me donna un coup de coude.

- Je ne pense pas y aller je suis pas sur d'être sélectionnée vu que je viens d'arriver. Il vont certainement envoyer des élèves qui sont la depuis longtemps et qu'ils connaissent. Qui a une grande gueule et qui n'en fais qu'a sa tête.

Je ris et ensuite son rire suivit ensuite. Pour la grande gueule je suis d'accord. Elle se calma puis me regarda sincèrement dans les yeux.

- Tu a peut être encore des choses a apprendre dans cette école mais dans la vie de tout les jours, personne ne peut t'abattre. Je haussais les épaules.

- On verra bien ce soir. Dis je en me levant suite à la sonnerie qui annonçais les cours. Je tendais une main vers Mia pour l'inciter à se lever. Allons en sport. Faire le parcours du combattant.

Plaisantais-je ce qui la fis rire à son tour. Côte a côte, nous marchions vers les plaine sportif. Mia et moi nous parlons de tout et de n'importe quoi, essayant d'éviter le sujet qui fâche, à savoir Romain. Nous arrivions devant l'immense parcours que je connaissaient depuis le début je l'avais fais la première fois.

Une bonne partie des élèves de ma classe, Mia été parti rejoindre Loïc dans son bureau faire des choses de grands a mon avis ils vont s'amuser a faire crac-crac. Bref j'étais assise sur la terre du terrain en attendant le supérieur donc mon prof de sport monsieur Trouléo. Je fis rapidement le tour du terrain avec mes yeux n'écoutant a peine Matthias que d'une oreille. Je soupirais de désespoir.

- Bonjours a tous ! Je me relevais rapidement avec Matthias, saluant le supérieur.

- Repos soldats. Celui ci dis après que tout le monde est exécutés le traditionnelle salut militaire.

- Aujourd'hui  nous allons privilégier le parcours du combattant comme a chaque fois non je blague c'est Ping Pong aujourd'hui.

On a installer les table de Ping Pong dans le gymnase et sorti les raquettes, je relevais brusquement la tête, me sentant visée par ses propos, j'observais le supérieur donc mon prof de sport qui me regarder aussi se posant la question si j'allais le contredire. C'étais lui au début que j'avais contredit en même temps c'étais mon premier cours avec lui.

- Bien, les filles vous aller me prendre les table verte celle des débutant et les garçons les bleu. Nous étions que seize filles pour quatorze garçons, ce que le prof privilégié les filles au moins il est pas sexiste.

Matthias et moi nous dirigeons verte une table verte qu'on se partagé pour en faire une table mixte car je n'ai que lui comme ami qui est dans ma classe apres il y a Titouan mais il a préféré d'être avec son frère Théodore. 

Je commençais a faire des passe de balle tout en discutant quand nous fûmes interrompu par ce que d'ici ressemblé à un troupeau d'éléphants descendant les gradins car oui nous étions dans la salle d'escalade. Je voyais Romain et Tifenn devant nous normalement ils sont pas censé être dans le gymnase. 

Je sentis le regard de Matthias sur moi mais je continuais mes passe de balle de Ping Pong. Mon regard fixant Tifenn. Salope.

- Baîllar et Berry ne n'avais pas cours de sport, en faite vous n'êtes plus scolarisé donc déguerpissez de mon cours. Le prof de sport demanda de sa voix grave et dur.

Romain n'était pas coiffé ou plutôt décoiffé, puisque ce matin même j'ai vu ses cheveux relevés à la perfection. Il n'avait pas bouclé sa ceinture correctement et lorsque je regardais Berry enfin Tifenn je pouvais voir ses cheveux habituellement coiffés à la perfection eu aussi étaient plein de nœuds et en pagaille. Il ne me fallut pas plus les regarder pour comprendre leurs retard.

- Oui c'est vrai on est plus en cours mais je voulais grimpé le mur d'escalade. Romain dit simplement en haussant les épaules. Quel con.

- Laisser moi vous dire soldat Baîllar qu'ici il y a déjà cours donc déguerpis et me dite pas que votre réveil n'a pas sonné, il y a une sonnerie assez forte pour te réveiller donc passe ton chemin et sort de mon cours.

Il balada son regard de Tifenn à Romain, les toisant de regard. Si je vous vois encore dans mon cours tout les deux, je demanderais votre expulsion temporaire de l'école bon soldat ou pas.

Il fixa Romain puis fixa Tifenn et je ne pu me retenir de pouffer de rire. Tout les regards se tournèrent vers moi y compris celui du plan cul et du prof de sport.

- Un problème Coemans ? Le prof qui été supérieur a moi haussa un sourcil.

- Aucun m'sieur. Répondis je continuant de faire des passe de Ping Pong qui devraient être terminées depuis longtemps. Je rendais le regard noir que Romain venait de lancer.

Le prof de sport murmura quelque chose a Romain puis celui ci partit rejoindre son mur d'escalade. La Tifenn c'était barré du cours comme elle n'avais rien a foutre dedans. Matthias me chuchota dans mon oreille, la balle et la raquette dans ses mains.

- Tu pense qu'il... Matthias commença

- Oui. Je le coupais sachant très bien ou est qu'il voulait en venir. Mais ça te fais rien ? Il insista. Je soupirais en tournant nonchalamment ma tête jusqu'a rencontrer ses yeux bleu. 

- Je t'adore Matthias vraiment. Mais par pitié arrête de me parler d'eux... 

Ma gorge se serra douloureusement, à tel point que si j'aurais voulu dire autre chose, j'en aurais été incapable.

- C'est plateau tournant le gagnant d'une table verte va a une table bleu et le perdant d'une table bleu va a une table verte. Le prof de sport gueula faisant limite trembler les murs. J'allais remettre ma raquette et la balle sur la table de Ping Pong et lorsque je me retournais je tombais nez a nez avec Romain. Je sursauta alors qu'il été a son mur d'escalade prise par surprise avant de me décaler pour le contourner.

- C'est quoi se dossier Harper.  Je m'arrêtais dans mon élan, fermais les yeux et soupirais avant de les ouvrir de nouveau. Il exigeait des réponses mais il ne les aura jamais.

- Rien qui te concerne. Lâchais-je sans me retourner. Ou pas. Murmurais-je tout bas.

Il m'attrapa soudainement le bras pour me retourna vers lui. Ses yeux avait pris ses pupilles bien noir et avec ses iris marron on pouvais voir de la colère à mon égard.

Arrête de nier et bordel de merde dis moi ce qu'est ce que c'est ce putain de dossier ou je le découvrirais par mes propre moyens ! Il exigea. J'eus un léger rire sarcastique. Et comment tu vas t'y prendre ?

Je demandais amusée de connaître la façon dont il allait découvrir. Tu vas faire marcher ton putain de cerveau et me dire qu'est ce que ce putain de dossier. Il resserra son emprise sur mon bras me faisant haleter. Il ouvrit la bouche mais fus coupé par le prof de sport qui l'interpella.

- Romain lâche là et prend ton équipement d'escalade et va t'en de mon cours. Il me lâcha rageusement le bras et je frottais celui ci endoloris prenant la direction des table de Ping Pong. Il m'énervais au plus haut point, sa violence m'exaspérais. 

Pensait-il vraiment que j'allais tout lui dire si il utilisait la violence ? Si il croit ça c'est qu'il me connais. Je m'installais devant la table de Ping Pong. Mon débardeur commençais à se tremper de sueur, j'avais chaud et ma colère n'arrangeait pas les choses. Je soupirais er marchant vers les vestiaires pour aller boire quelques gorgées d'eau.

Je refermais la porte derrière moi et celle ci claqua violemment, j'appuyais sur le robinet, me penchant pour me désaltérée. Je sursautais quand la porte claqua fortement une seconde fois. Je relevais la tête et regardais le reflet de la personne qui venait d'entrer dans le miroir qui se trouvait au dessus du lavabo. Berry enfin Tifenn. Un sourire narquois s'affichai sur mon visage. Elle été revenu étrange.

- Désolé il y n'y a pas de mec a sucer ici chérie. Je lui offrais un clin d'œil.

- Jalouse ? Elle utilisa son air hautain. Je pouffais bruyamment.

- Jalouse de quoi ? Je ne cherche pas à avoir un vagin international comme le tien. Je dis simplement en haussant les épaules. J'avançais et passais à côté d'elle pour me retrouver devant la porte quand la désagréable voix de Tifenn retentit de nouveau dans les vestiaires.

- Au fond, nous ne sommes pas si différente que ça toi et moi. Je me retournais en ouvrant de gros yeux puis fronçais les sourcils lorsqu'elle eu un rictus.

- Ah oui ? Je prenais une pause. Et en quoi ? Mes sourcils étaient restés froncés dans l'incompréhension.

- Nous serons bientôt toutes les deux des conquêtes de Romain.

- Conquête ?! Demandais-je ahuri.

- Ce n'est pas ce qu'il me dit quand il parle de toi. Elle annonça naturellement en regardant ses ongles manucurés. 

Je ne serais décrire le sentiment qui m'enveloppa soudainement. Mon coeur se serra. Dégoutée, voilà ce que j'étais pour un futur jouet pour assouvir ses besoins sexuelles et son manque d'affection. Pourtant j'avais ce pressentiment que ce qu'elle me disait n'était que mensonge.

- Et oui chérie, il s'est bien foutu de toi le Romain. Elle se réjouit de me voir au plus bas. Car même si le doute persistait, j'affichais tout de même la même figure déçue.

- Maintenant c'est moi qui le privilège d'être a l'origine de ses sourires et.

- Tu est sûre de ce que tu dis ?

Je la coupais et la défiais. Parce que la différence entre toi et moi salope. Je la bousculais un peu pour la faire réagir.

What happened to that ? Je soufflais un bon coup avant de me reprendre en mains et de sortir de ces vestiaires je traversais la salle sous le regard des garçons. Putain c'est vraiment pas le moment.

- Qu'est ce que vous avez ? Demandais-je

- Euh truc, machine euh Michelle, euh enfin Micheline bon aide moi c'est quoi ton prénom, calme toi ! Le prof de sport me reprit. Je soupirais en roulant des yeux. Ma journée s'annonçait pourrit, et cela n'était que le début.

- Harper Coemans m'sieur

Romain Baîllar

Alexandre Oliver Estéban car sur l'école on a plusieurs Alexandre m'avais rejoint au mur d'escalade et nous discutions tout en grimpant le mur. Le sujet principal était bien évidemment Harper car lui aussi avais croisé Harper avec son dossier dans la semaine.

- ça ressemblait a un dossier de santé Romain. Mais je n'ai pas vu les feuilles. Alexandre essayait de me convaincre. Je descendais en rappel du mur en soupirant. 

- Alex réfléchir un peu bon sang ! M'exclamais-je à voix basse car il y a cours de monsieur Trouléo.

- Pourquoi elle ne t'aurait pas simplement dit que c'était son dossier de santé, si elle ne cachait pas quelque chose ?! Il descendis a son tour.

- Je sais putain ! Ce que j'essaye de comprendre c'est pourquoi elle ne voulait pas me le montrer et surtout pourquoi ce qu'il y a d'écrit ! Encore toi c'est compréhensible. Il pris une pause puis marmonna. 

- Vu comment tu te comporte avec elle.

- Comment je me comporte avec elle ? 

J'arquais un sourcil attendant la fin de sa phrase. Il fixa son regard dans le mien en soupirant.

- Romain tu es mon ami depuis des années enfin combien déjà ah oui 5 ans mais putain avec tout le respect que je te dois, permet moi de te dire que tu comporte comme un véritable salaud avec elle ! 

Je ne pouvais pas nier. Il avait raison, seulement il ne comprendrait certainement jamais le choc que cela m'a procuré lorsque mon regard s'est de nouveau posé sur elle. Je soupirais ne cherchant pas à répondre sachant qu'il n'allait me passer un savon si je répondais. Je monté de nouveau le mur d'escalade sous le regard satisfait d'Alexandre Johatone car il y en a plein des Alexandre dans cette école.

- Ouais ouais aller, bosse moi ça la. J'attrapais les pierres du mur.

- C'est tout mou, mon pote. Je riais avec Alexou.

***

Nous étions installé à table Alexandre et moi. Il n'a pas voulu se joindre aux autres sous prétexte qu'il avait quelque chose d'important à me dire. Piquant un bout de merguez avec ma fourchette je l'apportais à ma bouche et le mâchais avant d'engager la conversation.

- Alors ? Il releva la tête de son assiette tout souriant.

- C'est quoi ton truc super important ? Je fis un geste avec ma fourchette dans sa direction.

- Je sais comment on va découvrir ce que nous cache cette Harper. Il déclara avant de se servir un verre d'eau. 

- Et comment compte t'y prendre ? Je demandais subitement captivé par ce qu'il allait suivre.

- On va prendre son dossier discrétos ! Je faillis m'étouffer avec mon riz au lait. 

- Quoi ?! Demandais-je en toussant

- Je répète, on va prendre son dossier discrétos !  Il déclara de nouveau sans la moindre gêne.

- Mais on peu pas faire ça Alexou. Je chuchotais sévèrement. Il posa ragement ses couverts de chaque coté de son assiette et capta mon regard avec le sien.

- Tu veut savoir se qu'elle cache oui ou non ?! Il chuchota à son tour.

- Oui j'ai encore le droit a avoir un minimum de respect ! Crachais-je.

- Et depuis quand tu me parle de respect toi ? Tu traites tout le monde comme des moins que rien tu en veux à la terre entière sans aucune raison ! Alors depuis quand maintenant tu refuses de t'immiscer dans la vie privée des gens ?! Alexandre me rappelle a l'ordre.

- Surtout que ce dossier top secret, il est secret tout simplement.

 Il avait totalement raison une fois de plus et j'avoue que cela commençais à me gêner fortement. Mais dans le cas présent nous ne parlions pas du monde en général mais d'une fille, cette fille avec qui je me vois faire ma vie. Je soupirais en m'enfonçant dans ma chaise, croisant les bras fermement contre mon torse.

- C'est quoi l'plan. Son sourire satisfait repris de nouveau place sur son visage.

- On attendra que tout le monde soit dans l'amphithéâtre pendent l'annonce de ceux qui partent a Paris. Ensuite il faudra faire vite.

- On va rentré dans sa chambre la A112 si je me souviens bien ?

- Ne me dis pas que tu n'a jamais fais ça, je te croirais pas Alexou. Sa phrase contenait des sous entendus, je roulais des yeux avant de rire.

- Ok. Mais à quoi veux tu qu'un dossier médicale nous informe sur ce que l'on cherche ? Je demandais intrigué.

- C'est ce que je me demande aussi. Il haussa les épaules.

- On verra bien une fois qu'on aura le dossier en main. Je fus soudainement illuminé par une idée et je frappais intérieurement pour ne pas y pensé plus tôt.

- Ou alors j'ai une meilleure idée.

Harper Coemans

Nous avions exceptionnellement ce vendredi après-midi, pour je ne sais quel raison. Pour l'occasion Mia et moi avions décidée de sortir de l'école  pour aller faire une virée en ville sur Guéret. Je me changeais donc  pour l'occasion, alors j'ai pris un jeans délavé, je vais essayé des talons beige et un tee-shirt blanc Levi's. 

Je me couvrais d'une veste en cuir bleu. Je sortais de ma chambre car Mia et Annabelle m'attendais, on partais toute les trois avec Marius qui a deux ans été en poussette. Les filles m'attendaient devant le dortoir.

- Hey, canon la Harper ! Me complimenta t-elle.

Je souriais légèrement gênée avant de la remercier. Bon on y va ? Elles me semblaient impatientes mais je devais réglé un dernier détail.

- Attendais moi devant le hall en bas j'arrive je règle un truc avant d'y aller.

Elles acquiesça d'un signe de tête toute les deux, puis elles se dirigea vers l'ascenseur de l'internat, je me précipitais vers ma chambre, pour voir si jamais quelqu'un arrivait puis je courrais ver ma table de nuit et prend le dossier qui avais dessus pour le mettre dans mon placard et fermé ce dernier a clé.

Je soupirait, je saisi mon sac a main avant de descendre en bas en direction le hall de l'école, il pleuvait averse nous avons donc attendu un peu que ce calme un peu. Et passais une après-midi loin d'une base ou une école militaire. Ce qui ne m'était pas arriver depuis bien longtemps.

***

Nous revenions de notre aprèm shopping il n'était 16h30, mais nous avions pas l'autorisation de resté plus longtemps en dehors de l'école.

- Qui aurait cru que trois filles dans les magasins puissent autant que nous. Mia rit en ouvrant la porte de ma chambre.

- Qui aurait cru que le shopping face autant de bien et que je sois heureuse de reporté des talons. Je ris à mon tour en entrant dans ma chambre, Mia et Annabelle on leurs maison sur la base.

Je me dirigeais vers mon placard mais je remarquais que mes rangers que j'avais placé devant mon armoire, se trouvaient a l'opposé de mon armoire ce trouvaient contre le mur. Je fronçais les sourcils puis secouais la tête, j'avais certainement dû les déplacer avant de partir ou elles devaient gêner et quelqu'un les a poussé. J'ouvrais mon placard quand tout mes fringues me tombèrent dessus.

- C'est quoi ce bordel ! Murmurais-je.

- Bah alors Harper tu sais plus ranger tes affaires. Mia riait mais je n'étais pas franchement d'humeur à rire. c'étais certain mon placard a été fouillé et lorsque je réalisais enfin je jetais les dernier vêtements présents dans mon placard, rien. Je me baissais pour fouiller dans le tas, toujours rien.

- ça va Harper ? Mia demanda inquiète derrière moi. 

- Non ça va pas, on a forcé mon cadenas ! M'emportais-je en continuant de fouiller dans mes vêtements tour en sachant que ce que je cherchais avait disparu.

- Mais, mon placard a été fouillé Mia ! Et celui qui l'a fait cherchait quelque chose et il l'a trouvé. Je la coupais et m'adossais contre le mur en face de mon placard c'est a dire a coté de mon lit.

 J'étais désemparée et je me demandais qui avais bien pu entrer dans le dortoir des filles et bousiller mon cadenas et prendre mon dossier. Je tiltais soudain. Relevant la tête je fixais mon regard dans le vide sous le regard incompréhensif de Mia.

- Je vais tuer ce connard... Je marmonnais, les larmes me montant au yeux. Si il comprend comment décoder le dossier tout ce que j'ai fais pour me protéger n'aura servit a rien et il me haïra et m'en voudra jusqu'à la mort. Romain Baîllar, Tifenn viens de rentré dans la chambre. 

J'ai pensé que ce serrait plus sûr qu'elle le fasse elle et surtout moins risqué. Je tiens tout de même à ma place dans cette école.

Romain Baîllar

- T'est sûr que c'est une bonne idée de l'envoyer elle le chercher ce dossier ? Je regardais Matthias blasé.

- C'est toi qui a eu la merveilleuse idée de piquer un dossier et tu me dis ça ?

- Non c'est juste que si Harper ne voulait pas que nous voyons se qu'il y a dedans imagine si elle apprend que Tifenn est au courant. Je soupirais de frustration.

- Ce dossier ne contient pas ta vie donc c'est un privé. Il allait répondre mais la porte du dortoir s'ouvrit sur Tifenn et le dossier. Je tendais la main mais elle apporta le dossier à elle. Je roulais des yeux.

- Tifenn c'est pas le moment. Donne moi ce putain de dossier. Je m'impatientais. Et je soupirais alors qu'elle ne me le donnais pas.

- Ce soir. Elle afficha un énorme sourire et me tendit finalement le dossier. à ce soir chéri. Elle partit en roulant des hanches. J'aurais du me douter qu'elle ne ferait pas ça gratuitement.

Marmonna Matthias. Je ne pris pas sa remarque en compte trop occupé à contempler le dossier secret. Je l'ouvrais le feuilletais et je découvre qu'elle a eu l'ostéosarcome et qu'elle porte une prothèse a l'avant bras gauche. J'allais enfin découvrir la vérité sur le pourquoi son frère a disparu de la circulation. Mais au fond, vais-je réellement envie de la savoir. 



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