onze
Scènes explicites encadrées par
"💙💙💙"
Isis reste appuyée contre le jeune homme dans ce froid hivernal. Elle écoute la capitale française et son silence paralysant, il n'y a pas un bruit seulement quelques éclats de voix s'échappant d'appartements dont les fenêtres sont entrouvertes.
Elle meurt d'envie de fumer, elle pourrait. Elle n'est pas exposée, pourtant elle n'en fait rien. Elle a peur d'esquisser un mouvement pouvant briser ce moment hors du temps. Les lèvres de Pierre continuent de s'échouer dans son cou, elles glissent parfois jusqu'à son épaule dénudée qu'il embrasse tendrement et Isis ressent des milliers de fourmillements.
Isis soupire d'extase, encore. Ses mains se détachent de ceux du pilote afin d'agripper sa nuque. Elle l'encourage ainsi à poursuivre ses baisers fiévreux en collant un peu plus son torse contre son dos. A son tour, elle dépose des baisers sur la mâchoire de Pierre.
- Est-ce que je te plais comme tu me plais ?
💙💙💙
Elle accompagne son propos en bougeant légèrement ses hanches contre le bassin du jeune homme qui laisse échapper un râle de plaisir. Ses mains agrippent fermement la taille de la brune, ses ongles se plantent dans sa chair tandis qu'il rapproche ses hanches contre elle. Il fait sentir son envie à travers son jean et il souffle d'une voix suave près de son oreille :
- Est-ce que ça te donne ta réponse ?
Elle acquiesce tournant légèrement n'a tête pour lui offrir un sourire malicieux. Il n'en faut pas plus pour Pierre, ses mains se referment un peu plus à hanches afin de la tourner vers lui. A peine leurs deux visages face à face, ses lèvres se pressent contre celles d'Isis.
Ses doigts glissent immédiatement dans les cheveux bruns du jeune homme, le faisant frissonner tandis qu'elle passe ses jambes de part et d'autre de son bassin pour se coller un peu à lui. Elle ne souhaite pas rompre leur échange, elle continue de répondre à son baiser avec avidité, tout en mouvant légèrement ses hanches.
Isis accompagne son geste en glissant ses mains glacées sous la chemise de Pierre. Il frisonne quand ses ongles frôlent la peau de son bas-ventre, près de l'ourlet de son pantalon et il est sur et certain qu'il ne s'agit pas du froid glacial. Il contient son gémissement en venant mordiller la lèvre inférieure de la brune.
- Pierre...
Il s'excuse aussitôt, pensant avoir fait mal à la parisienne. Isis s'arrête aussitôt de l'embrasser, pour observer ses yeux bleutés. Il est doux, il est attentionné si bien qu'elle se retient de pleurer. Ses mains sont toujours disposées contre ses flancs et elle murmure tout bas d'une voix remplie de désir :
- J'ai très envie de toi, alors ne t'excuse pas.
- Il fait un peu froid, ajoute-t-il comme feu vert.
Un sourire malicieux étire les lèvres de la brune lorsqu'elle se redresse d'un bond. Elle plante un baiser au coin des lèvres de Pierre avant de lier ses doigts aux siens pour l'aider à se relever. Elle s'enroule un peu plus dans son plaid en regagnant l'issue de sortie en suivant le pilote qui a pris les devants.
A peine la porte de l'appartement refermée, Isis abandonne son plaid et elle capture de nouveau les lèvres en passant ses petites mains derrière sa nuque. Elle l'attire jusqu'au canapé où elle se laisse tomber la première, entraînant Pierre dans sa chute, sans que leurs lèvres ne se séparent.
- Tu mérites mieux que ce canapé, souffle-t-il contre ses lèvres.
- Il te pose un problème mon canapé ?
- Aucun, mais tu mérites un lit.
Isis sourit lorsque Pierre se redresse en l'attirant dans ses bras. Il la porte aisément en posant ses mains sur ses cuisses jusqu'à la chambre située non loin du salon. Il dépose délicatement la brune sur le matelas sans s'éloigner d'elle et de ses lèvres enivrantes.
Il l'embrasse en étant appuyé sur ses avant-bras. Il l'embrasse à en perdre la respiration tandis qu'elle se cambre un peu plus sous lui, à la recherche du moindre contact pouvant assouvir la chaleur brûlant son bas-ventre.
Isis encourage Pierre à s'éloigner d'elle, le temps qu'ils puissent retirer leurs hauts. Il s'agace presque à ne pas réussir à retirer les boutons de sa chemise blanche si bien qu'Isis l'aide après avoir enlevé son t-shirt dévoilant sa poitrine dénudée que le pilote s'empresse de caresser.
Sa chemise finit par tomber et leurs baisers fiévreux s'éparpillent sur le corps de l'autre. Isis soupire d'extase à chaque caresse sous sa poitrine, à chaque baiser que Pierre dépose sur ses seins et elle ne peut s'empêcher de coller un peu plus son bassin à celui du jeune homme.
Une main perdue dans les cheveux de Pierre, l'autre descend le long de son flanc gauche pour s'arrêter sur l'ourlet de son pantalon qu'elle tente maladroitement de descendre mais Pierre l'interrompt en liant ses doigts aux siens. Il ramène sa main au-dessus de sa tête pour l'empêcher de lui retirer son pantalon et il souffle avant de capturer ses lèvres :
- Laisse-moi te montrer à quel point tu me plais.
Elle acquiesce, elle est incapable de répondre quoique ce soit d'autre. Un nouveau gémissement s'échappe de ses lèvres quand elle sent la virilité du pilote à travers son pantalon et que ses lèvres effleurent son cou. Elles descendent jusqu'à sa poitrine où il s'attarde dessus durant de longues secondes, l'une de ses mains descend jusqu'à son bas ventre.
Il tire sur l'élastique de sa jupe afin de la faire descendre le long de ses jambes. Elle est rapidement suivie par sa culotte et Pierre dépose ses lèvres sur le mollet de la brune, un sourire malicieux étire ses lèvres lorsqu'il dépose une multitude de baisers sur ses jambes, jusqu'à l'intérieur de ses cuisses.
Inexorablement, ses lèvres se rapprochent de son intimité arrachant des gémissements incontrôlés à la brune. Sa main prise dans celle de Pierre ne peut bouger mais la seconde se pose sur l'avant bras du pilote afin d'attirer son attention avant qu'il ne parte à la conquête de son plaisir. Il relève son regard bleuté vers elle, son souffle heurtant son intimité la fait vibrer.
- Je veux te voir, souffle-t-elle d'une petite voix.
Il acquiesce, son visage revient à la hauteur de Isis et ses lèvres se déposent doucement sur les siennes en un commun accord. Son nez vient frotter le sien tandis que sa main descend jusqu'au bas-ventre de la brune. Il caresse son intimité dans un geste délicat jusqu'à glisser un doigt à l'intérieur d'elle, le corps de Isis se tend instantanément.
Elle est submergée de toute part par les lèvres du pilote contre les siennes, par son corps brûlant contre le sien et par ses doigts venant à l'intérieur de son corps. Elle sent l'entièreté de son corps se contracter rapidement dans une explosion d'extase et un profond orgasme la submerge. Il est d'une rare intensité, qu'elle n'a que rarement expérimenté.
Pierre se rallonge à ses côtés, son bras enlace sa taille et il ne dit rien. Il la laisse reprendre le dessus sur ces puissantes émotions. Elle se sent bien, si bien qu'elle enlace le pilote pour le remercier en déposant un baiser sur le coin de ses lèvres.
- Merci de rendre ce nouvel an agréable.
Il sourit et Isis capture de nouveau ses lèvres. Elle laisse glisser sa main le long du corps du jeune homme pour lui rendre la pareille, Pierre soupire de plaisir lorsqu'elle libère son sexe tendu en retirant son pantalon et son sous-vêtement. Il perd pieds et un grognement s'échappe de ses lèvres juste avant qu'elle ne l'emmène à son tour à l'extase.
💙💙💙
À son tour, il récupère une sa respiration tandis qu'Isis glisse la couverte sur leurs deux corps transpirant. Elle dépose une nouvelle fois ses lèvres sur les siennes en questionnant d'une voix timide :
- Est-ce que tu restes cette nuit ?
Pierre tourne légèrement la tête pour l'observer de son regard bleuté. Il comprend qu'elle aurait aimé qu'il reste la nuit précédente où il en avait l'occasion, et à celle d'avant après avoir passé la journée à ses côtés, dans cet appartement. Il ne veut pas refaire une troisième fois cette erreur si bien que son bras l'enlace pour qu'elle puisse reposer sa tête sur son torse.
- La nuit a déjà commencé, mon chat.
Isis sourit, il va rester. Elle le sait, elle en est sûre lorsqu'il éteint la lumière. Elle en est soulagée, encore plus lorsque ses doigts glissent sur son ventre dénudée dans un geste qui la détend plus qu'elle ne l'était déjà. Elle soupire en étant prise dans une torpeur agréable, collée contre don corps brûlant dont chaque geste est apaisant. Elle ne tarde pas s'endormir, un sourire béat accroché aux lèvres tout comme Pierre.
Pourtant, ce n'est pas Isis qui se réveille en sursaut en plein milieu de la nuit, mais le normand. Ses yeux cherchent la raison de son sursaut et il ne tarde pas à apercevoir le corps de Isis assis au milieu du lit dans l'obscurité tandis qu'un autre cri de panique s'échappe de ses lèvres.
Il est stupéfait, il n'ose pas esquisser le moindre geste tandis qu'elle semble terrifié dans l'obscurité. Il allume simplement une lampe de chevet après avoir longuement tatonné à la recherche de l'interrupteur de cette dernière. La brune n'esquisse aucun geste, elle continue de fixer un point à l'autre bout du lit.
Ses yeux sont écarquillés, ils sont fixes. Ses pupilles sont dilatées avec autant d'intensité que Pierre ne distingue plus la différence entre elles et l'iris de ses yeux depuis l'endroit où il se trouve. Elle est effroyablement pâle et Pierre tente de la toucher.
Aussitôt, elle se débat. Elle s'agite dans tous les sens, elle hurle des propos que Pierre n'est pas sûr de comprendre. Tout est incohérent. Il est obligé de lâcher son bras recouvert de sueur tandis que la respiration de la brune s'accélère.
Elle paraît terrifié et Pierre l'est peut-être autant qu'elle. Il ne parvient pas à la réveiller, il n'ose même plus s'approcher, seul sa voix murmure doucement :
- Isis...
Elle ne répond rien. Elle ne semble pas l'entendre. Un autre cri s'échappe de ses lèvres et Pierre perd toute son assurance. Il l'observe se débattre avec elle-même durant une vingtaine de minutes et soudainement, elle se rallonge.
Tout s'arrête, sa respiration redevient paisible et Pierre reste bouche-bée quand il constate qu'elle s'est déjà rendormie. En réalité, elle ne s'est jamais réveillée. Pierre reste allongé à ses côtés, sceptique. Il ne sait plus quoi penser, seuls ses bras se referment autour de la taille de la brune pour l'attirer vers lui. Son corps tremble légèrement.
Au réveil, elle ne garde aucun souvenir de cette terreur nocturne comme à chaque fois que cette dernière se produit, elle murmurera simplement quelques mots en embrassant la joue du pilote :
- J'ai dormi comme un bébé.
Et Pierre acquiesce en comprenant qu'elle ne se souvient pas de s'être réveillée en pleine nuit, en hurlant à la mort, jusqu'à glacer son sang. Elle ne se souvient de rien, mais Pierre, lui, se souvient qu'elle hurlait désespérément le prénom d'un dénommé Mathieu.
il est important de différencier terreur nocturne et cauchemars !
pauvre Isis purée ;(
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