Chapitre 8 : Règlement De Comptes ; Partie 1

Tout d'abord, je souhaite m'excuser pour l'attente, ensuite j'espère que cette suite vous plaira. Je promets de poster la suite avant la fin du mois. Ceci dit, bonne lecture 😉

J'ai passé toute la nuit auprès de ma grande sœur. Elle est très faible.

Ce matin toute la famille est autour de son lit.

-Comment vas-tu ? demande Valérie.

-J'ai très mal au dos et aux jambes...

-Encore ? Je pensais que le massage que je t'avais fait avait servi. dis-je encore plus inquiète qu'hier.

-C'est pas grave Sally. Tout à l'heure nous irons à l'hôpital pour l'osculter. En attendant toi vas t'habiller, vas réveiller les autres, il y a école.

Je fis une moue, mais obéis quand même.

Je prends une douche et m'habille d'un jean et d'un gros pull.

Je réveille les jumeaux et remarque que Daniel fait de la fièvre.

Je prends sa température et le thermomètre indique 39.4°C.

Lui aussi ne va pas bien du tout. Je commence à me demander comment je peux faire. Je ne peux pas partir en cours et laisser Daniel seul.

-Valérie ?!

-Oui Sally ?

-C'est Daniel. Il a beaucoup de fièvre.

-Combien ?

-39.4

-Quoi ?! Emmène le à l'hôpital.

-Oui mais il y a aussi Chris et... Je suis perdu. Qui vas rester avec lui ? Je l'emmène à la crèche ?

-Oui fait ça.

-OK. Pour l'instant je te laisse Daniel... J'ai peur qu'il ait chopper un truc à la crèche.

-C'est sûrement là-bas qu'il a dû attrapé des microbes.

Je sors de chez moi et porte Chris jusqu'à la crèche.

Chris déposé, je part prendre Daniel et l'emmène à l'hôpital.
Je suis actuellement dans le service pédiatrie et précisément dans la salle s'attente.

Je regarde un à un les enfants qui s'y trouvent.

Une petite fille a le doigt ensanglanté, un petit garçon est tout bleu et respire dans une ventoline adapté à son âge, un autre va vomir toutes les 5 minutes...

Moi je reste assise, avec mon bébé dans les bras. J'avais du prendre un ticket à l'accueil pour me faire appeler.

C'est le 146. Je regarde l'écran "numéro 98". Apparemment j'en ai encore pour longtemps.

PDV Cathy :

Toutes ma famille est autour de moi. Et me soutien.

J'ai vraiment mal partout c'est horrible ce qui m'est arrivé, et dire que j'ai failli y passer me refroidi encore plus.

Combien de fois j'ai cru que j'allais mourir ? J'ai même arrêté de compter.

À chaque coups que ces hommes m'affligeaient, je pouvais mourir de douleur.

Mais maintenant je sais que toutes cette histoire est derrière moi.

Même si j'ai perdu une amie qui elle est morte et enterré, il faut que j'oublie et ça sera très dure.

-Cathy ? Ma chérie ? Je t'ai apporter quelques choses à manger...

-J'ai pas faim maman.

-Il faut que tu mange. Regarde toi, tu as perdu beaucoup de poids. Mange.

-Tu peux pas comprendre. J'ai des images dans ma tête qui me coupe l'appétit.

-Quelle genre d'image ?

-Un cadavre, une personne à qui on coupe la main, mon amie qu'on a tué avec une balle dans la tête...

-OK, je crois que j'ai compris. Mais Cathy est-ce que ces images t'affectes autant que ça ?

-Oui.

-Dans ce cas, je vais te prendre rendez-vous chez un psychologue, il t'aidera j'en suis sûre.

-Je ne penses pas qu'un psy m'aidera à oublier...

-Moi je penses que ça te fera beaucoup de bien.

-Si tu le dis.

Elle me fait un bisou sur le front puis sort de ma chambre.

Je repense une dernière fois à tout ce que j'ai vécu et s'en m'en rendre compte mes larmes coulent.

Je les essuie du revers de ma main.

Ensuite, je repense à Alex. Je ne sais même pas si j'arriverai à lui pardonner un jour. Grace, elle est à présent mon ennemi numéro 1.
Et Darwin peut faire une croix sur notre bonne entente.

Quand je repartirais en cours, j'espère ne pas croiser leur chemin. Je n'ai ni envie de discussion, ni de leurs regard sur moi et ni de respirer le même air qu'eux car ça serait une abomination pour ma personne !

À ce moment, précis j'ai envie de retourner en France. Même si on a pu recevoir les papiers américain rapidement, ils ne nous garantissent pas un emménagement durable.

Je regrette tellement d'avoir embarqué ma famille avec moi. Décidément, j'ai été la pire des connes.

Penser à un amour éternel en ayant 17 ans ? Certains y arrive mais pas nous. Moi et Alex c'est définitivement fini et je ne reviendrai pas sur mes dires.

Je souffle bruyamment et regarde par la fenêtre. Il fait beau aujourd'hui. Je souris.

J'observe les gens se promener dans la rue. Mon sourire s'efface que je reconnais Alexandre.

Qu'est-ce qu'il fout ici ?!

J'entends la sonnette de l'entrée.

-Maman ?! N'ouvre pas la porte !

-Pourquoi ?

-N'ouvre pas...

J'entends la porte s'ouvrir, je fulmine.

-Bonjour Alexandre. salut ma mère.

-Bonjour Madame, toute mes condoléances.

-Pour qui ?

-Bah Cathy.

-Mais non. Cathy est rentré hier...

Je rêve. Je pense que je vais devoir m'expliquer avec ma mère.

-Viens entre ne reste pas dehors, voyons. l'invite-t-elle.

-Vous voulez dire que Cathy n'est pas morte ?

-Bien sûr qu'elle n'est pas morte, elle est même dans sa chambre. Qui t'as dis ça ?

-Sally.

-Ah, je comprends mieux.

-Heu... Je peux aller la voir ?

-Bien sûr Alexandre.

Non, non, non et non ! Je ne veux plus jamais le voir ! Je sais à quel point ma vision risque d'être troublé à cause de sa présence.

J'entends les pas se rapprocher... Il est sur le pas de la porte. Je fixe le mur, allongé dos à lui.

Je sens quelque chose me caresser le dos.

-Ne me touche pas !

Il retire sa main de suite. Je retourne vers lui et me redresse. Je suis prête à l'affronter.

-Comment oses-tu remettre les pieds ici ? Ça ne t'as pas suffit de m'avoir tromper ? D'avoir joué avec mes sentiments ? De m'avoir trouvé folle d'accuser Grace ? Tu n'as plus de place dans ma vie Alex. Je te demande de dégager, gentiment, parce que comme tu peux le voir, je suis fatigué. Donc je n'ai pas la force de te tuer, alors fout le camp et ne parle à aucun membre de ma famille. Adieu.

Il me regarde abasourdi. Qu'est-ce qu'il attend pour se casser ?!

-Je comprends ta réaction Cathy. J'étais venu pour m'excuser...

-Alex sais-tu à quel point tu m'as brisé ? Alors tes excuses, tu te les mets là où je pense et tu bouges !

-Tu ne veux même pas m'écouter ?!

-Maintenant, tu comprends ce que c'est d'être incompris. dis-je sur le ton du sarcasme.

-Laisse moi m'expliquer...

-Pas envie. Now, GET OUT ! dis-je en lui balançant un oreiller dans la tête.



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