Chapitre 6 : Interrogations

Je me réveille en sursaut dès que j'entends les jumeaux crier.

-Qu'est-ce qu'il y a ?! criai-je.

Je me lève du lit et m'approche des berceaux des jumeaux. Dans chaque berceau se trouve un mot plié. Je le déplie et découvre une lettre (je fais directement la traduction)

Je retiens ta sœur. Si ma fille ne se réveille pas je la tuerais.

Et dans l'autre, il y avait écrit :

Vengeance !

Je suis terrifié comment a-t-il réussi à s'introduire chez moi ?! Les jumeaux ont encore les larmes aux yeux.

Je les prends dans mes bras et les berce en leur chantant Rockabye de Clean bandit.

J'ai écouté cette chanson toutes les vacances. J'ai l'impression qu'elle me correspond et c'est pour ça que j'ai toujours les larmes aux yeux quand je l'écoute. Sauf que moi je ne suis pas toute seule et que j'ai des jumeaux et non un seul bébé.

Ils s'endorment et je les redépose dans leur berceau respectifs et commence à chercher par où ce cher monsieur aurait pu rentrer.

Je regarde la porte et elle est fermée, je me tourne vers la fenêtre. Les rideaux cache la fenêtre. Je les déplace et découvre ma fenêtre ouverte avec sur le pas de la fenêtre, une longue mèche de cheveux châtain.

Je commence à pleurer. Il lui à coupé les cheveux ?!

Je préfère ne pas imaginer ce qu'il pourrait faire de pire.

Je me penche vers le vide de ma fenêtre. Comment a-t-il fait pour monter alors que je suis au premier étage ?

Une main se pose sur mon épaule et je hurle.

Je me retourne et découvre Valérie elle semble venir de se réveiller.

-Putain ! Tu m'as fait peur ! la grondai-je.

-Qu'est-ce tu as ? T'as les yeux bouffis.

-Je crois que j'ai eu la pire peur de toute ma vie ! Le père de Grace et venu dans ma chambre ! Et devine ce qu'il m'a ramené... Ça ! dis je en lui montrant les lettres.

Ma mère adoptive est choqué.

-Et il m'a même laissé une mèche de Cathy !

Valérie est en larmes et s'assoit sur mon lit.

Je prends mon téléphone pour regarder l'heure et vois qu'il est 6h59.

Même si j'ai été secoué par la venu du père de Grace, j'irai quand même au lycée. J'ai perdu assez d'heures de cours comme ça.

Aujourd'hui, je commence à 8h00. Je vais prendre ma douche. Mon menton va bientôt cicatriser. Je prends ma trousse de maquillage. Et m'applique de la crème. Pour le reste, je mets du mascara et un gloss rouge bordeaux.

Quand je sors de la douche Valérie n'est plus là.

Je mets une combi-short rouge bordeaux, un tee-shirt noir et mes Docs noir.

Je m'attache les cheveux, prépare les jumeaux, les nourris et pars les déposer à la crèche.

J'arrive au lycée et je vois les filles. Dorothy m'aperçois et me rejoins en courant :

(en anglais)

-Vous étiez passé où ?! Où est Cathy ? demande-t-elle.

À l'entente de sa question, je baisse la tête et dis :

-Elle s'est faite enlevé... Par le père de Grace.

-Comment ça ?! dit Fiby qui venait juste d'arriver.

-Cathy s'est faite enlever ?! cri Rose déconcerté.

-Quand ? demande Fiby.

-Stop ! Laissez moi tranquille avec cette affaire ! Moi j'ai été hospitalisé pendant... je ne sais pas combien de temps donc laissez moi respirer ! grondais-je.

-Excuse nous mais on a le droit de savoir ce qu'il s'est passé ! cri Rose.

-Vous ne comprenez pas que ça m'attriste quand j'en parle ! Moi aussi j'ai failli mourir ! Alors arrêtez de parler de ça ! dis-je en m'éloignant d'elles.

Je vais à mon casier et prend mes affaires de biologie.

Je le ferme et Jackson se tient face à moi :

-Qu'est-ce que tu me veux ? demandai-je lassée.

-Darwin m'a tout dis !

-Cool. Quoi au juste ? dis-je en me foutant de sa gueule.

-Les bébés que t'emmène tous les jours à la crèche sont tes enfants. dit-il satisfait de lui.

-Et oui ! Maintenant tu vas me lâcher et tu vas voir ailleurs ! lui criais-je.

Je me dirige vers la salle et Grace vient me voir.

Je croyais qu'elle n'était pas encore réveillé... Comment est-ce possible ?!

-Grace tu peux me dire qu'est-ce que tu fais ici ? Tu n'étais pas censé être à l'hôpital ?

-T'es conne ou quoi ?! Je suis sorti de l'hôpital il y a cinq jours ! Je viens te voir pour te dire qu'à toi et à ta sœur je serai sans pitié et que dès maintenant commence l'enfer. dit-elle la tête haute.

-Grace tu ne me fais pas peur ! Tu peux m'expliquer pourquoi ton père a enlevé ma sœur ?!

-De quoi tu parles ? Mon père est à la maison avec ma mère ! Arrête d'accuser ma famille ! Pute ! dénonce-t-elle en tournant les talons.

Si Grace est revenu et que son père soit chez elle, ça veut dire que le père de Grace n'y est pour rien !

Je me range avec ma classe pour entrer en cours. Dorothy remarque que je désespérée et vient me voir :

-On est désolé pour tout à l'heure, c'est juste que ma sœur est très protectrice. explique-t-elle.

Je lui souris. Mon sourire s'estompe la seconde qui suit. Elle arque un sourcil et la prof nous fait rentrer dans la salle.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
La matinée s'est passée très vite. Je suis actuellement à la cafétéria avec les filles.

Je ne parle pas depuis ce matin. Elles ont compris qu'il fallait me laisser digérer :

-Sally tu vas bien ? demande Dina.

-Hmm... acquiesçais-je.

-T'es sûre ? redemande-t-elle.

-Oui. Pourquoi ?

Elles me regardent toute.

-Qu'est-ce qu'il y a ? dis-je en le retournant.

Je vois Alexandre arriver. Je me lève et part déposer mon plateau. J'ai pas envie de parler à un indécis.

Il cour vers moi et je m'arrête :

(en français)

-Oh ! Mais qui voilà ? Alexandre ! Celui qui a trompé ma sœur ? Je suis si contente de te voir ! dis-je sur le ton de l'ironie.

-Je t'ai dit que c'était une erreur ! me cri-t-il.

-Mais je m'en fous. T'approche pas de ma sœur ! T'as été contaminé par une pute. dis-je en continuant ma route.

Il souffle et me suis.

-Tu connais les sentiments que j'ai pour Cathy... commence-t-il.

-Justement ! Non ! Tu l'as trompé ! Fait c'est fait ! Il n'y a pas de retour en arrière ! Il fallait y penser avant de coucher avec Grace ! criai-je en le dévisageant.

-Sally comprend moi chui un mec...

-Con ! Être un gars ne justifie rien ! T'as une cervelle pour réfléchir ! Laisse moi tranquille tu vas me donner la nausée, tu me dégoute.

Je rentre dans le hall, il est presque désert et m'assois dans un coin.

J'en ai marre de New York ! J'en ai marre des États-Unis et de ma vie !

Je voudrais que pour une fois, une toute petite fois que tout ce passe bien. Mais dans ma vie c'est n'est jamais le cas. Toujours des problèmes ou des gens qui me saoule ! J'ai besoin de respirer !

J'aperçois Dorothy me rejoindre :

(en anglais)

-Ça va mieux ? demande-t-elle

-On peut dire ça.

-Tu peux me raconter, au moins à moi, juste à moi ? me supplit-elle.

Je la regarde et répond quelque minutes plus tard.

-Cathy et moi on était à la maison. Vers 15h, j'ouvre ma porte et un inconnu rentre chez moi. Il a commencé à nous frapper et à finit par nous étrangler. J'ai vu ma vie défiler devant mes yeux.

-Maintenant je comprends pourquoi tu ne voulais pas en parler. Ce doit être un choc pour toi, la meilleure méthode pour l'évacuer c'est d'en parler. m'explique-t-elle.

-Belles paroles. complimentai-je.

-Merci. Plus tard, je serez psychologue. C'est comme une vocation d'écouter les gens. Et toi ?

-J'en sais rien. Je n'y ai pas pensé. Je crois que je serais assistante sociale. Ça doit être bien d'aider les gens.

La cloche sonne et tout le monde part en cours.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
À la fin des cours, je prends mon livre de Biologie dans mon casier pour réviser parce qu'il y a un contrôle demain.

Je le ferme et tombe nez à nez avec Grace :

-Quoi encore ? demandai-je lassé.

-Où est ta sœur ? A-t-elle autant peur de moi pour ne pas venir en cours ? demande-t-elle hautaine.

-Ne t'invente pas des vies. Si Cathy n'est pas là c'est parce qu'elle s'est faite enlever ! Mais ne crois pas qu'elle resterait les bras croisés ! Elle n'hésiterait pas à te crever les yeux ! De toute façon se serait mérité.

Elle fait la meuf choqué.

-Tu oses me parler comme ça moustique ! me cri-t-elle.

-Désolé, mais tu parles de toi... commençais je.

Darwin arrive de nul part et calme Grace.

-Pourrait-tu garder cette pute très loin de moi, parce que je commence à en devenir allergique ? dis-je à Darwin en partant.

Je sors du lycée et comme d'habitude, je pars chercher mes gosses. Ensuite je rentre à la maison et trouve Valérie en train de cogiter.

(en français)

-Coucou Valérie !

-Bonjour Sally ! On est invité à une soirée entre voisins ce samedi. Ça te dirait d'y aller ?

-J'en sais rien. Je pense que ça me ferait du bien.

Je détache les jumeaux se leur poussette et prépare leur bain.

Quand je les plonge dans l'eau, ils commencent à m'éclabousser. Ça a l'air de les amusé.

-Stop ! criai-je.

Les jumeaux étaient morts de rire. Leurs petits rires de bébé me réchauffent le cœur.

Je finis par les sécher et les habiller. Ainsi commence un long moment de devoirs.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Je finis à 21h34. Mes petits frère et sœur sont rentrés depuis un moment et on déjà mangé le dîner.

Je réchauffe ma part de quiche Lorraine au micro-onde lorsque quelqu'un sonne à la porte.

Comme il fait déjà nuit, à travers la fenêtre , je ne peux pas distinguer qui se trouve derrière la porte.

(en anglais)

-Qui est-ce ?

Aucune voix entendu. Je commence à flipper !

-Qui est-ce ?!

J'avais l'impression de jouer avec le grand méchant loup. L'inconnu ressonne. Je ne réponds pas et repart m'asseoir.

Quelques minutes plus tard, j'entends l'inconnu défoncer la porte. Il n'y va pas de mains mortes.

-Sally arrête de taper comme ça ! me gronde ma tante.

-C'est pas moi... commençais je.

On n'entend plus de bruit. Je décide d'aller voir et je découvre avec effroi que le pseudo père de Grace s'est introduit chez moi.

-AU SECOURS !! hurlais-je en courant à toutes vitesses dans le salon.

-Comme on se retrouve. dit-il (en anglais) en me suivant.

-Qu'est-ce qu'il y a ?! cri Valérie.

Il se retourne vers l'escalier me laissant tétanisé dans un coin du salon.

-CACHEZ-VOUS IL VA VOUS TUER !! APPELLE LA POLICE ! hurlais-je les larmes aux yeux.

Il s'empresse de plaquer sa main sur ma bouche.

-Vous ferez mieux de descendre si vous espérez rester en vie. dit-il calmement.

Quelques secondes plus tard, on entend les pas dans l'escalier.

-Toute la famille est réuni ?

Je remarque que Antonella et Brice ne comprennent rien à la situation.

-Asseyez-vous.

Nous nous empressons d'aller rejoindre les canapé.

Lui reste debout et nous fixe un à un.

(en anglais)

-Qui êtes vous ? demandai-je peu sûre de moi.

-Le père de Grace. Pourquoi ?

-Vous mentez. Elle me l'a dit tout à l'heure...

Valérie me supplie du regard, d'arrêter de lui parler.

-D'ailleurs elle est morte ! Ma petite fille est morte ! me gronde-t-il.

-Ce n'est pas possible. Grace s'est réveillé depuis 5 jours et elle est retourné au lycée.

Je crois que nous ne parlons pas de la même personne.

-Où est Cathy ? demande sèchement Valérie.

-Ah. Vous parlez de votre fille... Et bien, elle souffre. Je la fouette une fois par heure ou plus quand je rentre énervé. Votre fille est devenu mon punching-ball humain.

Il dit ça comme ci c'était normal de frapper quelqu'un jusqu'à l'en faire saigner... C'est au dessus de mes forces.

-Vous n'avez pas répondu à ma question monsieur ! Où est ma fille !

-Quelque part loin d'ici... Cette information ne vous aidera pas car vous allez mourir ce soir. dit-il avec un sourire maléfique.

-Vous n'allez quand même pas nous tuer ? dit Antonella tremblante.

-Si... Et je vais commencer par toi. annonce-t-il en sortant un révolver de sa poche arrière.

-Ne touche pas à ma sœur ! cri Brice.

L'inconnu attrape Antonella et place le révolver sur sa tempe. Elle commence à pleurer toutes les larmes de son corps.

-Maman ! Aide moi... Je me laisse pas me faire tuer !!

Valérie était sous le choc et restait immobile. L'homme rigole et repousse Antonella sur le divan.

-C'était une blague ! ricane-t-il.

Je le regarde tellement mal qu'il s'arrête.

-Tu sais si ça ne te fait pas rire, je commence par toi. dit-il en se dirigeant vers moi.

-Vous n'allez tuer personne ! Police ! Je vous arrête ! dit une voix qui m'est familière.

Je me retourne et vois le lieutenant Sherman et son équipe. Je commence à pleurer de joie.

Ils menottent notre agresseur et l'embarque dans leur voiture. D'ailleurs, il avait une tête dépité. Je suis contente qu'il soient arrivés à temps.

-Merci ! les remerciais-je.

-C'est de notre devoir. dit un autre policier.

-Comment avez-vous su que cet homme était ici ? dis-je.

-Ta mère m'a appelé pour me prévenir, du coup je suis parti au commissariat et on est venu ici. répond le lieutenant Sherman.

Je lui fait un câlin, aussitôt il semble surpris et il le rend mon étreinte quelques secondes plus tard.

Avec toute cette agitation, j'avais complètement oublié les jumeaux endormi. Je cours dans les escaliers et me précipite dans ma chambre. Ils dorment encore.

Aujourd'hui je me coucherai avec cette idée en tête : L'agresseur de ma sœur est en prison.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top