Finalement le lemon sera pour le chapitre suivant, je vais vous faire encore languir un petit peu mais j'espère néanmoins que vous aimerez ce chapitre. ☺

PDV Danny

On s'assoit dans le canapé côte à côte, les mains droites liées l'une à l'autre et j'entame la conversation sur le sujet qui fâche.

- S'il te plait Clay, je sais que t'es en colère mais est-ce qu'on pourrait essayer de se parler entre adultes.

- T'as besoin de nous attacher pour ça?

- Tu m'aurais écouté si je ne l'avais pas fait?

- Non parce qu'il n'y a rien à dire.

- Juste écoute-moi après si tu veux, je me casse.

- De toute façon, je n'ai pas d'autre choix...

- Pour commencer, laisse-moi te montrer ça, le message du soit disant Flint McGregor. Tu vois je t'ai pas menti, j'étais bien censé avoir un rendez-vous dis-je lui mettant le message sous les yeux.

Il me prend le tel de sa ma main gauche, acquiesce et me montre les texto que je lui aurais soi-disant envoyé.

- Tu m'as bien envoyé ça, ça te servait à quoi si c'était pas pour que je vous vois ensemble toi et cet enfoiré?

- Non ce n'est pas moi! C'est ce bouffon! Quand je sortais de la fac pour aller manger avec Glenn, il était la, il voulait s'excuser pour avoir essayé de m'embrasser la veille après le ciné. Là il a demandé à venir avec nous. J'avais encore mon portable à cet instant la, puisque je me souviens d'avoir regardé le temps qu'on avait avant la reprise des cours. Puis on est allé manger, j'avais tout le temps mon portable dans la poche de mon sac. En retournant au bahut machinalement je l'ai cherché pour voir si j'avais pas de message et il y était plus. Je me suis dit que je l'avais oublié alors je suis retourné au snack mais rien. Glenn pourra te le confirmer

- Evidemment c'est ton ami...

- Laisse-moi finir de m'expliquer bien que je trouve ça absurde que j'ai à le faire étant donné que j'ai été piégé. Bref, je me suis mis en tête que je l'avais perdu et je me suis dit que je ferais bloqué la puce dès que je le pouvais. Le soir même je me suis rendu au Dorothy's pub et j'ai attendu le directeur du News Apple City. J'ai poireauté puis Terrence est entré, comme par hasard avec tous les pubs de New-York, il a choisi celui ou je me trouvais et il savait que j'y étais puisqu'il était avec nous quand j'ai eu le message de ce Flint. Attendant comme un con, je me suis dit que j'allais discuter avec lui histoire d'attendre encore un peu sans trop me faire chier. D'ailleurs j'avais qu'une hâte c'était de rentrer pour te retrouver parce que j'aurais préféré diner en amoureux avec toi, que d'attendre dans un pub toute la soirée. Je savais pas que allais débarquer et puis franchement, tu trouves pas ça étrange qu'il décide de m'embrasser pile au moment où tu entre et que comme par magie, mon cellulaire réapparaisse quand je te dis que je l'ai pommé?

- Tout ce que je vois c'est qu'il était dans ce pub et que tu l'as embrassé.

- Il m'a embrassé! D'ailleurs je me suis pas gêné pour le lui le reprocher quand t'es parti. De là, il m'a dit qu'il pensait pas que tu viendrais, qu'il fallait que je t'oublie parce que t'étais qu'un sale con si tu me faisais pas confiance. Puis il a ajouté, qu'ensemble on formerait un joli petit couple et que je lui manquais. C'est à cet instant que tout s'est mis en place dans ma tête, et j'ai fouillé l'historique de mon téléphone après que tu m'aies dit que je t'avais fait venir. J'ai tout de suite su que c'était lui et quand je lui ait dit il a d'abord nié, puis il a fini par dire, que t'étais pas un mec pour moi, qu'on avait 17 ans d'écart, que t'étais trop vieux, qu'il nous donnait pas un an, que je serais mieux avec lui. Et il a osé dire que tu sautais sur tous les petits culs ronds et fermes qui te passaient sous le nez. Je lui ai foutu un poing dans la gueule, et je lui ai hurlé ma haine de toutes mes forces. Ça fait que deux mois à peine qu'on est ensemble, tu crois vraiment que je t'aurais fait cocu après si peu de temps...alors que j'ai rêvé pendant six long mois d'être avec toi?

Il attrape son pc sur la table basse et trafique je ne sais quoi avec celui-ci ainsi qu'avec mon portable, je lui demande ce qu'il fait mais il me répond pas concentré. Puis il finit par lâcher " le sale petit enculé".

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Je viens de vérifier l'expéditeur de ton message, en tant que détective, je peux retrouver le propriétaire d'un numéro masqué si je le souhaite. Ton journaliste, c'est Terrence...Tu avais raison.

- Alors tu me crois?...

- Pardon Danny, pour tout, j'aurais dû t'écouter depuis le début, j'étais tellement en colère que je n'ai même pas pensé à chercher d'où venait ce texto anonyme...je m'excuse. J'ai été aveuglé par ma jalousie, je suis vraiment désolé...

- Pas grave, j'aurais certainement réagi pareil à ta place.

- Quand j'ai dit que t'étais plus rien pour moi, je...

- T'inquiète je sais que t'as dit ça parce que tu te sentais blessé mais qu'au fond tu le pensais pas.

- Comment je peux me faire pardonner d'avoir été un vrai crétin?

- Un bisou, ça devrait aider pour commencer.

Il repose son ordi et se penche vers moi me faisant un bisou.

- Très ingénieux les menottes mais tu voudrais pas me l'enlever.

- Je sais pas, j'aime bien être accroché à toi.

- Ces liens commencent à me donner des idées...pas toi?

- Hum ça aurait pu mais, ce sont celle de Jared, qui sait ce qu'il a déjà fait avec...ça me refroidi quelque peu.

- Effectivement, j'ai aucune envie d'imaginer ce qu'il a pu faire avec, d'ailleurs enlève-les tout de suite, savoir qu'elles auraient pu servir me met très mal à l'aise d'un coup.

Je relève ma jambe et attrape la clé dissimulé dans ma chaussure puis ouvre les menottes, libérant nos poignets.

- Faut que je te dise, j'ai annoncé à mon père notre rupture...

- Il devait être tellement content...

- Oui, j'ai eu le droit a je te l'avais dit...blablabla...mais maintenant je vais le rappeler pour lui dire que je me suis complétement trompé et que t'es toujours à moi, j'ai trop envie d'entendre sa voix de dégouté.

- Laisse tomber ton père, il faut qu'on discute.

- Ouh c'est quoi cet air sérieux. Je dois m'inquiéter?

- Non tu dois m'écouter.

- Je suis toute ouïe.

Déposant les menottes sur la table, je viens prendre place sur lui à califourchon. Il me regarde intrigué attendant que je prenne la parole. Plongeant mes pupilles dans les siennes, j'improvise si je puis dire une déclaration.

- Clay, je sais qu'on a 17 ans d'écart et que ça plait pas à tout le monde mais moi j'en ai strictement rien à foutre, je suis fier d'être avec toi. C'est vrai je pourrais être avec un mec de mon âge, qu'il y'en surement de très beaux, et que ça arrangerait ceux que notre relation dérange, que je sois dans un moule dit de normalité. Mais je m'en fou de ce qu'ils pensent, je m'en fou des mecs plus jeunes si beau soit-il, parce que tu les surpasseras toujours. D'une part parce que tu es scandaleusement sexy et terriblement beau mais surtout parce que mon cœur est remplit de toi. Je t'aime et les plus jeunes, ils peuvent me passer sous le nez, je n'aurais toujours d'yeux que pour toi et ce même quand tes premier rides apparaîtrons, que ta barbe et tes cheveux deviendront poivre et sel, parce que j'en suis certain, ça te rendra encore plus sexy que tu ne l'es déjà. Je ne peux pas savoir combien de temps ça va durer entre nous, ni lire dans l'avenir mais je veux me lancer, tel un cheval fougueux dans notre relation, foncer sans me prendre la tête, sans penser au futur, je veux vivre l'instant présent, vivre ce qu'on a vivre tous les deux. Et les quand dira-t-on, je m'en balance mais royal, les gens pourront penser ce qu'ils veulent ça m'empêchera pas de t'aimer, et sache que moi aussi, j'aime pas que les hommes tourne autour toi, le bâtard d'hier en a subit les conséquences. On ne sait pas ce qu'il va se passer, si il faut c'est toi qui partira pour un autre, mais on a qu'une vie et je veux la vivre à fond. Voilà sur ce je crois que j'ai tout dit.

- Waooo et bien quel discours, je suis sans mot là.

- Je n'ai pas besoin que tu répondes quoi que ce soit, je voulais juste que tu l'assimile une bonne fois pour toute.

- J'ai compris, je te promets de ne plus m'en faire avec les petits jeunes sauf s'ils te draguent, jaloux comme je suis je ne pourrais m'empêcher de les remettre à leur place. Tout ce que je voudrais, c'est que si un jour, tu sens que tu tombes amoureux d'un autre et que ça pourrait vraiment être sérieux, que tu sois honnête avec moi et que tu me le dise, avant de ne faire quoi que ce soit avec lui.

- C'est d'accord et de même pour toi. Maintenant le sujet est clos, on n'en parle plus.

- Je t'aime chaton, désolé de ne pas t'avoir cru, je te promets que je te ferais confiance à l'avenir

- Je t'aime aussi. Allez on oublie ce connard et on va se réconcilier sur l'oreiller. Qu'est-ce que t'en dis?

- Hum j'adore l'idée dit-il se levant et me soulevant au passage.

Malheureusement à cet instant, son téléphone posé sur la table, sonne et on voit le prénom Jared s'afficher sur l'écran. Mon homme se réinstalle sur le canapé, moi toujours sur lui et répond au téléphone. La conversation est très rapide mais elle se termine sur un " J'arrive tout de suite", j'en déduis que les câlins passionnés ça sera plus tard.

- Qu'est-ce qui se passe?

- Je sais pas mais il veut absolument me voir, il dit que c'est vraiment important.

- Allons-y.

Je descends de mon chéri et l'attrape par la main alors qu'on se dirige vers la sortie de l'appart pour se rendre chez les voisins.