Chapitre 48 - Maintenant tu vas m'écouter!

Pas le temps de corriger les fautes, je les corrige un peu plus tard si j'oublie pas. Bonne lecture. Cette histoire est presque fini, je ne sais pas encore combien de chapitre, deux trois avant épilogue environ.

PDV Danny

Je raconte tout à Allan et Jared, qui eux me croient et je lâche un soupir de soulagement, eux au moins voient que je dis la vérité. Cependant ils me conseillent de laisser passer du temps et d'attendre le lendemain pour essayer de parler à mon homme. Parce que comme ils le disent, il est certainement sur les nerfs et indisponible pour m'écouter. Du coup, je vais attendre demain, c'est mieux.

***

00h30

Alors que je peine à trouver le sommeil dans la chambre d'amis dans laquelle, ils m'ont gentiment accueilli, je m'engueule moi-même. Comment j'ai pu être aussi con? Aussi naïf? Franchement croire qu'un directeur de grand journal voudrait m'ajouter à son équipe, moi, un gamin de 20 ans qui n'a même pas fini ses études...Vraiment idiot. Et puis ce connard la," T'inquiète on est juste ami, j'ai compris pas de problème" mon cul! Le seul truc que je regrette pas, c'est lui avoir foutu mon poing dans la gueule. Il a osé juger mon mec sans le connaitre et ça c'était la goutte d'eau de trop. De quoi il se mêle? Je fais ce que je veux. Rien à foutre de ce qu'il pense et de ce que pense le monde entier. Oui j'ai 20 ans et l'homme que j'aime 36 et alors? En quoi ça regarde les autres! C'est ma vie merde!

Putain je devrais être dans ses bras la, tout contre lui, respirant la délicieuse odeur de sa peau. Fait chier. Je pensais bien le joindre par téléphone et essayer de le convaincre mais d'un il répondra pas et de deux, je pense que mes hôtes ont raison. Je dois le laisser se calmer pour qu'il soit disposé à m'écouter. La fatigue prenant le pas sur la colère, je finis par m'assoupir.

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Samedi 22 mars 2014

Je me réveille il est 8h00. Habituellement grand dormeur en weekend, je n'arrive plus à fermer l'œil. Je décide donc de me lever et de me diriger à la cuisine. L'appartement de nos voisins est exactement le même que le nôtre au niveau de l'emplacement des pièces, le seul truc qui change c'est la décoration évidement. Les garçons sont déjà la s'affairant à préparer le petit déjeuner, je les salue.

- Bonjour

- Salut Danny, bien dormi? me demande Allan

- Bof, pas terrible...

- T'en fais pas, ça va s'arranger. Vu le plan que ton ex a monté, c'est normal qu'il se soit imaginé des trucs, n'importe quel mec jaloux aurait réagi pareil. dit le policier voulant me rassurer

- Je me doute mais pourquoi il me croit pas? Pourquoi il préfère croire que je mens, plutôt que de me faire confiance? La confiance c'est bien en partie la clé de la réussite d'un couple.

- Oui mais, c'est pas un souci de confiance, c'est juste que malgré qu'il veuille montrer le contraire, il ressent bien votre différence d'âge et il sait que les jeunes de ton âge pourraient être une attraction pour toi, il se sent menacé par la jeunesse et encore plus par ton ex que tu as aimé par le passé, m'explique le médecin.

- Mais avec lui, les mecs tombent comme des mouches, avant moi, il avait un tas de conquêtes, c'est un séducteur, pourquoi il se met à avoir peur de la concurrence des jeunes. Il a pas 50 ans non plus...

- Il a juste un peu perdu de son assurance, parce qu'en sortant avec toi, il voit que maintenant, enfin plutôt il croit, que les petits jeunes sont beaucoup plus intéressant que lui. C'est tout simplement qu'il t'aime et qu''il redoute le jour où tu partiras même s'il s'y prépare...

- D'accord je comprends mais franchement avant qu'on soit ensemble j'en ai côtoyé des jeunes de mon âge et tout ce qu'ils veulent c'est de la baise et se bourrer la gueule...Bon, après y'a surement un tas d'exception mais moi je suis bien avec Clay, j'ai pas envie d'être avec un plus jeune, c'est lui que je veux, c'est tout.

- Il faut que tu le rassure une bonne fois pour toute, après nous on croit vraiment en votre histoire, même avec la différence, on est persuadé que ça peut durer des années. me dit Al

- Oui peut-être qu'un jour les années vous rattraperons, mais tant que ça marche, profitez de la vie comme n'importe quel couple. Certes, vous deux ça peut cesser dans 5 ou dix ans mais vous pouvez aussi très bien vous aimez jusqu'à la fin de votre vie. Regarde, moi et Allan, on est super heureux ensemble mais peut-être que dans un an ça cassera, on peut pas prévoir l'avenir mais les séparations ça peut arriver dans tous les couples. On a à peine plus de chance que vous, de rester ensemble toute notre vie, et puis qui dit que c'est l'âge qui vous séparera? Ça peut être n'importe quoi d'autre, genre l'accumulation de chéri t'es trop bordélique, tu veux jamais faire les tâches ménagères ou des choses dans le genre.

- C'est tout à fait ce que je me dis répondais-je à Jared.

- Clay à l'air d'un mec très sur de lui, mais comme tout homme très amoureux, quand un rapace tourne autour de son chéri, il se sent menacé bien qu'il se sache beau et désirable. Moi je suis comme ça, et je suis certain que lui c'est pareil aussi. Rajoute le Flic.

- Bon et si on déjeunait et qu'on dégustait ces délicieux pancakes que je nous ai préparé avec amour intervient le blond (Allan)

- Humm avec plein de chocolat fondu...et de la chantilly rêvasse son homme

- Désolé grand gourmand nous n'avons que de la confiture en réserve. Fraise et abricot, ça te va Dan?

- Mais oui c'est parfait, je suis pas trop difficile et puis je vais pas me plaindre, c'est déjà très gentil de m'accueillir chez vous.

- C'est normal.

- Franchement, je vous adore tous les deux, vous êtes devenue un peu comme ma famille.

- On t'aime beaucoup aussi. Allez, prends des forces. rétorque le gourmet

- Espérons que ces calories me mettront en condition pour que je récupère mon homme.

- Nous on te croit alors on t'aidera si besoin. dit le Doc

- Merci les mecs.

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Le petit déjeuner terminé après m'être lavé et habillé, je décide d'aller rendre visite au locataire d'en face, qui se trouve être mon mec. Faut que je rétablisse la vérité, je ne veux pas que ce pourri de Terrence arrive à foutre mon couple en l'air. Déterminé après avoir respirer un grand coup, j'actionne la sonnette. Je me demande d'ailleurs pourquoi hier j'ai pas eu l'intelligence de le faire au lieu de tambouriner à sa porte. Des bruits de pas me parviennent, et la poignée s'actionne de l'intérieur.

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PDV Omniscient

Au même moment, à quelques rues de la, dans une chambre d'hôtel, le jeune homme nommé Terrence se réveille. Il n'a pas vraiment passé une nuit agréable. Son plan à marché dans un sens où il a foutu un couple en l'air mais comme il le craignait son ex petit ami qui a toujours été perspicace a découvert qu'il était responsable. Alors qu'il pensait avoir la chance qu'il se doute de rien, qu'il l'aurait consolé pendant qu'il boirait et qu'après quelques verres et quelques larmes, il aurait fini la nuit dans ses bras, rien ne s'estpassé comme ça. Son ex le déteste et ses chances d'espérer quoi que ce soit sont définitivement grillé. Au moins se dit-il, j'ai la chance de ne plus le voir auprès d'un autre. Composant le numéro de son complice sur son cellulaire, il est sur d'au moins une chose, il a rempli sa mission et devrait en recevoir la récompense. Il s'éclaircit la gorge, alors que son interlocuteur décroche.

- Allo, Terrence, j'espère que tu m'apportes de bonne nouvelle, ou en es-tu?

- C'est bon, j'ai mis mon plan a exécution, ça a marché à la perfection. Ça en est fini du couple Danny Deacan, Clay Anderson.

- Bien. C'est parfait. Je vais d'abord constater ça de moi-même dans un petit moment, pour l'instant une jolie brune me tient compagnie et après je te rappelle, si je suis satisfait, je te donnerais rendez-vous pour l'échange.

- Très bien monsieur. J'attends votre appel.

Le jeune homme raccroche et appelle la réception commandant un petit déjeuner.

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PDV Danny

La porte s'ouvre sur mon homme méconnaissable. Les cheveux dans un désordre inhabituel, les yeux cernés, portant les même habits que la veille complétement débraillé et froissé et l'haleine empestant l'alcool.

- Entre, tes affaires sont dans le salon

Je le suis donc et arrivé dans la pièce, il me fait signe vers mon grand sac et une valise, contenant mes effets personnels. Mais il n'y a pas que ça que je remarque. Je fais surtout attention à sa bouteille de whisky en verre, complétement vide ainsi qu'aux deux cannettes de bière vide à ses côtés. Ça me tue de le voir comme ça...

- Bon qu'est-ce que t'attend, prend tes affaires et sort de chez moi. dit-il se vautrant dans le canapé

- Clay...j'ai rien fait, c'est ce connard qui m'a piégé, il voulait que tu nous trouve ensemble pour nous séparer!

- Tu te souviens quand tu m'as demandé pourquoi je tombais plus amoureux? Je t'avais dit à cause de la jalousie, tu pourras rajouter être cocu a la liste...

- Arrête je ne t'ai pas trompé! Jamais! C'est lui putain!

- Ça fait combien de temps qu'il te saute? J'espère que tu prends ton pied avec lui? dit-il alors qu'il attrape une bouteille de vodka dans le placard de sa table basse, portant le goulot à sa bouche.

Mes larmes commencent à venir me chatouiller les yeux, blessé de voir comment il parle de moi, mais ce qui m'importe c'est qu'il arrête d'ingurgiter tout cet alcool.

- Arrête de boire! M'énervais-je lui arrachant la bouteille des mains.

- Rends-moi ça tout de suite Danny!

- Non! Dis-je fermement allant vidé son contenue dans l'évier de la cuisine ouverte sur le salon.

- Ramène-moi cette bouteille!

- L'alcool c'est de la merde, tu pourrais mettre ta vie en danger.

- Et alors? Qu'est-ce que ça peut te foutre...Va te faire sauter par cet enculé et fou moi la paix.

Alors que je suis sur le point de fracasser la bouteille désormais vide, je prends sur moi et me calme sachant bien que c'est à la fois sa colère, sa tristesse et son abus de boisson qui parle et non vraiment lui. Je viens m'assoir à ses côtés et prend sa main dans la mienne, il me repousse aussitôt. Il fui mon regard tournant la tête à mon opposé, préférant la vue du ciel et des hautes constructions aux alentours de notre building.

- Clay, je n'ai pas couché avec Terrence, jamais. Il m'a fait venir au Dorothy's pub me faisant croire à un rendez-vous avec Flint McGregor, et s'est débrouillé pour que tu t'y trouve aussi, puis il m'a embrassé. Je n'ai absolument rien fait. Je t'aime chéri, je t'en supplie crois-moi...

- Prend tes affaires, sort de chez moi et de ma vie. dit-il calmement d'une voix monotone. Je t'avais tout donné Danny...A présent sache que tu n'es plus rien pour moi.

- M...

- DEGAGE! hurle-t-il me faisant sursauter.

Remarquant qu'il est pas du tout en état d'avoir une discussion, je prends mes affaires et sort de chez lui, sans émettre le fait que je repasserais quand il aura décuvé.

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Jared et Allan me récupère déboussolé, en larmes et inquiet de l'état de mon homme.

- Il a pas voulu m'écouter...

- Il était encore sous l'influence de l'alcool, t'ira le voir quand il sera sobre dans quelques heures et là il t'écoutera.

- J'en suis pas aussi sur que toi Jared...

- T'inquiète, je te promets qu'il t'écoutera, on va t'aider avec Allan.

- Merci, ça me rend dingue de voir à quel point il souffre alors que je n'ai rien fait.

- T'en fais pas, ça va aller, attend qu'il décuve un peu, et tu pourras lui parler, c'est un homme intelligent, apaisé il t'écoutera.

- J'espère tant que tu as raison dis-je a l'agent de police.

- J'ai fait attention à ce qu'il n'y ait plus d'alcool chez lui mais faut qu'on fasse gaffe à ce qu'il ne sorte pas. J'ai peur qu'il aille boire encore plus et qu'il se retrouve à l'hôpital ou pire.

- T'en fais pas, les caméras que j'ai installé dans le couloir de notre étage sont toujours en état de marche, je vais m'y connecter comme ça s'il s'en va, on le saura.

- Vous pouvez alors encore surveiller les allées et venues?

- Non Danny, au FBI on s'en sert plus. Elles sont désactivées. C'est juste que je ne les aie pas retirés. Mais je peux les remettre en route, de façon à avoir l'image du couloir sur mon pc, uniquement le mien.

- Cool et c'est rapide?

- Deux secondes dit-il sont ordi sur les genoux. Hop et voilà!

- Merci super flic.

- De rien.

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18h00

Je n'ai pas lâché l'ordinateur des yeux, Clay n'a pas bouger de chez lui, un livreur de pizza est passé vers midi et depuis plus rien.

- Je pense que je vais retenter d'aller le voir.

- Ok prend ça me dit Jared

- Tu veux que j'en fasse quoi?

- Lié à toi, il ne pourra s'échapper.

- T'es un génie! Merci dis-je prenant ce qu'il me tend.

- Hey ça bouge lance Allan les yeux sur l'écran que j'avais délaissé.

C'est un mec que j'avais vu un soir, il été venu draguer mon homme alors que celui-ci venait me chercher après le boulot. L'individu sonne à sa porte et Clay lui ouvre. Il est plus du tout comme ce matin, bien coiffé, bien habillé, souriant...beau pour un autre.

- Danny agit, il va faire une connerie me réveille Allan.

Je sors en trombe de l'appartement me retrouvant en moins de deux dans le couloir. Alors que le gars commençait à l'embrasser et à le saisir par les hanches et que mon chéri se laissait faire, j'attrape le type par le bras et le tire fortement en arrière. Comprenant pas ce qu'il se passe, il se retourne et je lui assène une droite, pire que celle que j'ai donné a Terry la veille. L'homme titube, le nez en sang et reprends ses esprits lançant son poing à son tour. Seulement son bras est intercepté à temps par mon mec.

- Laisse-moi me le faire il m'a pété le nez râle-t-il.

- Ce n'est pas que le nez que tu auras de cassé, si tu lèves la main sur lui.

- Je croyais que tu voulais qu'on se retrouve pour te venger. Que je lui éclate sa petite gueule te ferait pas plaisir?

- Tu n'essayes même pas de le toucher.

- C'est bon, je me casse, trouve-toi un autre plan pour baiser et oublie-moi.

Il s'en va et je me retrouve seul avec Clay. Je n'attends pas une seconde de plus et le pousse à l'intérieur de son appartement fermant la porte derrière nous. J'attache une menotte à mon poignet droit et fait de même avec le sien.

- Qu'est-ce que tu fous? Détache ça!

- Non, pas avant que tu m'aies écouté.

- Donne-moi la clé!

- Non. Seulement quand tu m'auras écouté. Dis-je l'entraînant avec moi sur le canapé bien décidé à me faire entendre.


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