Chapitre 38 - l'amour à 10 000 mètres
Vendredi 14 mars 2014
20h00
PDV Danny
Ça y est, toutes les bonnes choses ont une fin et nous sommes actuellement dans l'avion en partance pour New-York. Dans deux jours, je reprends la fac et mon homme son boulot, je suis pas vraiment pressé, j'ai beaucoup aimé ses quelques jours auprès de lui, à chaque seconde. J'ai des souvenirs, plein la tête, on a fait tant de choses. La visite de Paris en bus ouvert, l'arc de triomphe, le Trocadéro, sans compter les musées. Et le tour de la seine en Gyropôde, ça c'était je crois un de mes plus grands moments, Clay avait du mal à tenir en équilibre dessus, il a failli chuter plusieurs fois et cruel comme je suis, j'ai pas pu m'empêcher de me foutre lui. Bon de retour à l'hôtel, il m'a aspergé de mousse à raser pour se venger. Au final, tous les deux quitte, on a fini bien au chaud dans un bain savonneux. On y resté une heure, moi tendrement blotti dos contre son torse et ses bras enlaçant ma taille. Bref cette petite semaine avec lui était vraiment parfaite.
***
Après avoir reçu comme à l'aller, les consignes de sécurité des hôtesses, nous nous attachons pour le décollage. Je sombre vite dans le sommeil et ma tête tombe sur l'épaule de mon homme. Je le sens déposer un doux bisou dans mes cheveux, puis m'endors profondément. Quand je me réveille environ trois heure plus tard, c'est lui qui dort. Je me mets un film pour ne pas le déranger ainsi que la personne âgée à mes côtés, près du hublot et me concentre dessus.
PDV Clay
Quand je refais surface, je jette un œil à ma montre qui affiche 1h00, ça fait cinq heures qu'on vole. Soudain une main se pose sur ma cuisse s'y agrippant et je croise le regard de Danny qui semble apeuré.
- Hey Babe qu'est-ce que t'as? Dis-je à voix basse ne voulant pas réveiller la plupart des passagers.
- Je...je fais...une crise d'angoisse...je t'ai pas dit mais je suis claustro surtout dans les endroits bondés. J'ai...pas pris mes cachets...ça va pas, ça va pas du tout....
- Du calme, respire ça va aller.
J'interpelle une hôtesse de l'air qui passait par là et lui explique la situation. Elle nous fait lever, puis nous conduit, dans une petite pièce, ou se trouve une petite banquette ou elle fait allonger Dan. Elle commence à vouloir s'occuper de lui mais il rétorque.
- Je...je vais réussir à me calmer...j'avais juste besoin d'être loin de cette foule...je vais me reprendre...ne vous inquiétez pas. J'ai l'habitude. Je vais rester ici...le temps que ma crise passe et que je me sente mieux puis j'irais me rasseoir. Je respire...déjà...mieux.
- Vous êtes sur?
- Oui.
- Très bien, je vous laissez reprendre vos esprits.
- Par contre, faut éviter que trop de personnes...viennent ici, sinon ça pourrait me déclencher...une autre crise.
- Non personne ne viendra, je repasserais dans trois quart d'heure voir si ça va mieux mais si ça empire surtout monsieur vous venez me voir me dit la jeune femme
- Ça ira, vous en faites pas...il me faut juste...un peu de temps...répond-t-il alors que j'allais acquiescer les paroles de l'hôtesse.
Elle sort de la pièce demandant si elle peut fermer la porte, ce que Dan accepte et on l'entend par la suite expliquer la situation à ses collègues. On perçoit leurs pas léger s'éloigner, et mon petit mec se redresse s'asseyant avant de me faire signe de prendre place à ses côtés.
- Ça va mieux?
- Mais ça va très bien, je mériterais un oscar, c'était réussi tu trouves pas? dit-il venant s'installer sur mon bassin, face à moi
- Non, tu n'as pas simulé quand même?
- Si.
- Tu sais que j'ai eu peur? C'était pas malin!
- Désolé, mais je sais comment me faire pardonner.
Ses lèvres suivent instantanément ses paroles venant se déposer dans mon cou, du côté gauche.
- Qu'est-ce que tu fais chaton?
- Tu sais très bien me répond-il au creux de l'oreille avant de m'en laper le bout.
- Toi quand t'as une idée en tête...
- Je lâche pas termine-t-il, sa bouche venant se déposer sur la mienne.
!!Lemon!!
Il ne tarde pas à vouloir à y insérer sa langue, ce que je laisse volontiers faire, l'excitation de la situation prenant le pas sur ma raison. Alors qu'il joue sensuellement avec mon muscle buccal et que son bassin bouge contre le mien, ses miens glissent sous mon pull, électrisant ma peau sur leurs passages. Du bout des doigts il vient taquiner, mes pointes rousses, alors que de mon côté, je caresse le bas de son dos. Il relève mon haut au-dessus de ma poitrine laissant apparaître mes pectoraux et ses lippes partent à la rencontre de mes mamelons, les mordillant. Je me mords la lèvre gémissant et le regardant alors que se yeux fiévreux ne quittent pas les miens. Mes mains baladeuses se faufilent dans son caleçon effleurant ses fesses et je sens sous mes doigts son épiderme frissonner. Je les retire a contre cœur alors qu'il descend de moi pour descendre dangereusement vers mon bas ventre embrassant mes abdominaux.
Ma ceinture, mon bouton et ma braguette cède rapidement, et il passe sa main droite sur la bosse déformant mon pantalon. J'émets un soupir ce qui le ravi et il tire sur l'élastique de mon boxer, libérant mon intimité. Il la recouvre d'un fin accessoire de protection, m'arrachant une nouvelle protestation de désir. Ses lèvres s'étirent dans un sourire coquin et il me saisit entre-elles. Malgré le risque de se faire prendre, il prend son temps, s'amusant d'abord avec mon extrémité, puis finit par m'ensevelir démarrant une série de va et viens. Je retiens au maximum, la force de mes grognements pour éviter d'attirer l'attention, mais il fait ça tellement bien que c'est pas vraiment facile. Il se relève regagnant mes lippes, puis s'en sépare alors qu'il se met debout devant moi et baisse légèrement son sous-vêtement et son jean. Quelques peu encombré, il parvient finalement à revenir se mettre à califourchon sur mon bassin. Il attrape ma virilité, la guidant sous son entrée et l'insère peu à peu en lui, gémissant. Ma tête part en arrière rencontrant le mur derrière elle, alors qu'il commence ses mouvements. Ma main droite masse son membre et l'autre agrippe une de ses fesses, suivant le rythme de ses descentes.
La tension augmente incendiant nos deux corps et j'étouffe ses plaintes contre mes baisers fougueux. La cadence de ses allées-venues devient infernale me faisant geindre de plus belle et enivré pars ses brulante sensation, nos lèvres se séparent. Ses yeux luisant d'un feu ardent, je me fige dans ses prunelles chocolat et le regarde se faire peu à peu envahir, par le brasier qui s'insinue en lui à chaque seconde. Ma main s'activant autour de lui et le ballet de ses déhanchements incessants finissent, par lui faire perdre pied. Il se resserre sur moi secoué de spasme et jouit, alors que je ne tarde pas à craquer, atteignant l'orgasme à mon tour. Alors qu'il se retire et qu'on se nettoie à l'aide d'un mouchoir, ce coquin avait tout prévu, je lui dit:
- C'est la chose la plus folle que j'ai fait de toute ma vie
- Tu es tellement sage, faut que je te dévergonde un peu.
- La cabine d'essayage, c'était trop sage pour toi?
- Petit joueur à côté de ce moment qu'on vient de vivre dit-il alors qu'on se rhabille
- Ok, je retiens, je peux t'assurer que tes petites fesses vont chauffer comme jamais quand j'aurais trouvé une idée de ce que je vais te faire où et quand.
- J'attends de voir ça. J'ai déjà hâte.
- Tu seras pas déçu, bon tu retournes à nos sièges, je vais passer au toilettes.
- Ça marche.
******
Le reste du trajet en avion s'est très bien passé, comme si de rien n'était et après avoir pris un taxi, nous sommes rentré au loft il était 3h30 passé. On est directement allé nous coucher épuisé par le vol. Demain mon cher paternel débarque pour manger avec nous à midi, il faut que je sois en forme pour l'accueillir.
***
Le lendemain
Samedi 15 mars 2014
11h50
Danny est en plein stress, l'idée que mon père débarque, le rend tout angoissé, même si je lui dis que mon père est un homme gentil et très compréhensif. La preuve, il a accepté son fils gay. Malheureusement ça ne rassure qu'un peu Dan, qui veille au grain pour que son repas ne soit pas cramer. Il a eu la gentillesse de nous préparer un excellent déjeuner. J'en salive déjà. De mon côté, je prépare la table, y déposant trois couverts. Tout ceci fait, la sonnette retentit. Je dépose un baiser dans la nuque de mon chaton et lui souffle:
- Stress pas, ça va aller.
Je vais ouvrir la porte et le sexagénaire derrière celle-ci me lance un grand sourire avant de me serrer brièvement dans ses bras.
- Mon fils, je suis content de te voir
- Moi aussi Papa, ça faisait très longtemps.
- Comme tu dis mais tu n'as pas beaucoup changé, moi comme tu peux le constater, tous mes cheveux brun ont disparu, maintenant, j'ai que des cheveux blancs.
- Tu les portes bien, je trouve. Entre dis-je fermant derrière lui.
- Mmm mais ça sent divinement bon dis-moi?
- Oui, c'est mon cuistot préféré qui nous a préparé un succulent repas. Viens je vais te le présenter.
Je l'entraîne alors que nous traversons l'entrée pour atteindre la partie salon cuisine. Nous approchons de la table alors que mon mec pose le plat au centre.
- Danny je te présente mon père Mitch Anderson, papa voici Danny
- Enchanté dit-il lui adressant un sourire. Bon et ton homme, il est où?
- Il est là, celui qui partage ma vie c'est Danny.
- Oh, pardon jeune homme dit-il lui serrant la main. Je ne m'attendais pas à ce que vous soyez si...enfin je m'attendais à quelqu'un de plus vieux.
- Et oui mais c'est sur lui que mon coeur est tombé, tu verras il est adorable.
- J'en doute pas.
- Nous devrions passer à table.
***
Le repas s'est très bien passé comme ce que je pensais, même si mon père n'a cessé de poser de poser des questions a Dan. Comment on s'est rencontré, ce qu'il fait dans la vie, du coup ses études, son niveau etc...La main sur la cuisse de mon petit mec, je le rassurais et il répondait sans problème à mon père, même si on sentait la tension dans sa voix. Heureusement le sujet a fini par changer et on a parlé de mon boulot, je lui ai parlé de l'affaire Madison, la plus passionnante que j'ai eu à résoudre ces derniers temps.
Alors que je le raccompagne à la porte après qu'on ait passé une bonne partie de l'après-midi avec lui, a lui raconter notre semaine à Paris, il me dit faiblement:
- Je veux que tu mettes un terme à cette relation et rapidement. C'est du grand n'importe quoi.
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