Chapitre 37 - Journée " Shopping"
Dimanche 9 mars 2014
PDV Danny
Alors que Clay dort toujours sous les couvertures, armé d'un croissant, je m'installe sur ses hanches et passe la viennoiserie sous son nez.
- Le petit déjeuner est servi. On se réveille dormeur.
- Hum tu m'as amené le petit déj au lit dit-il émergeant mais les yeux toujours fermés.
- Oui mais si tu t'éveilles pas, je vais tout manger et en plus j'ai un appétit de loup
Je dis ça tout en effleurant ses lèvres avec le délicieux encas tout chaud. Il mord d'un coup dedans avec appétit et me laisse enfin apercevoir ses beaux yeux bleus. Sa bouchée terminée, il m'attrape par la nuque et me donne le petit bisou du matin.
- Bien dormi chaton?
- Trop bien
- Comme moi. On va se remplir l'estomac comme ça on sera d'attaque pour la journée.
- Plutôt pour l'aprèm, il est déjà 11h.
- Et bien j'ai fait une bonne grasse matinée. Ça fait longtemps que t'es levé?
- Non pas trop, le temps de faire monter le petit déj et d'enfiler t-shirt et caleçon.
- Reviens près de moi, on va manger tranquillement.
Je reviens sous les draps et attrape le plateau que j'avais auparavant posé sur la table de nuit et l'installe entre nous, alors qu'on est adossé, nos oreillers contre la tête de lit.
- On va faire quoi aujourd'hui?
- Ah ça tu verras.
- T'es obligé de toujours faire des mystères?
- Oui, en plus c'est sexy un homme mystérieux.
- T'as pas besoin de ça pour l'être, toi.
- Merci. dit-il alors qu'il prend une tasse de café, la portant à ses lèvres, alternant avec une gorgée et un morceau de croissant.
- Dis, ton histoire avec Allan, ça a duré longtemps? Demandais-je avant de croquer dans mon pain au chocolat
- Pourquoi cette question?
- Oh comme ça.
- Dans les huit mois, s'il n'avait pas été si jaloux, on aurait pu tenir plus longtemps.
- Heureusement qu'il l'a été, sinon, il serait peut-être encore avec toi aujourd'hui.
- On saura jamais, mais on s'en fiche puisque qu'aujourd'hui, je suis bien avec toi et lui il est bien avec Jared.
- Ouais ils se sont bien trouvé tous les deux. Allan a vachement bien choisi en plus, son flic, est super bien foutu et intelligent avec ça.
- Hum, ça va.
- Oh t'es jaloux...
- N'importe quoi, t'as bien le droit de trouver un autre mec a ton gout. J'ai aucun problème avec ça.
- T'es grillé, t'es jaloux, jaloux, jaloux
- Chut
- Non, non, t'es jaloux dis-je un sourire collé au visage.
- J'aime juste pas que tu dises qu'il est " super bien foutu" et peut-être que ça me fait éprouver un peu de jalousie.
- Mais toi aussi, t'es super bien foutu, je suis fou de toi et de ton corps musclé sans compter, ton sourire et tes yeux bleus, ça c'est l'arme fatale, ça me foudroie à chaque fois. N'empêche que je comprends la jalousie d'Al, quand on a un mec à tomber, faut faire attention de pas se le faire voler.
- Il l'était à outrance, il fouillait mon portable, voulait connaitre en temps et en heure mon emploi du temps, quand je sortais avec quelqu'un d'autre que lui, fille ou mec, il nous espionnait, je l'ai surpris c'est pour ça que je le sais. Dès que j'avais un peu de retard pour un rancard, il se mettait en tête que je m'en fichais de lui.
- Ah oui quand même.
- Oui mais il m'a dit qu'il avait fait un travail sur lui et que tout ça il a arrêté. Puis j'ai passé aussi de très bons moments avec lui. Il était drôle, attentionné, câlin, de ce côté-là il a pas trop changer.
- Dis t'as pas une photo de toi à l'époque?
- Non désolé, tout est resté chez mon père. D'ailleurs tu vas bientôt le rencontrer, il vient la semaine prochaine.
- Ah bon?!
- Et bien oui, j'ai très envie de lui présenter mon mec. Il vient qu'une fois par an, j'ai bien l'intention de profiter de l'occasion. T'angoisse pas il est gentils
- Oui peut-être mais bon c'est flippant.
- Il ne te mangera pas.
- Déjà que je suis impressionné par toi, devant ton père je vais me liquéfier.
- Mais non, voyons. Bon maintenant à toi, raconte-moi, les beaux souvenirs dont tu te souviens.
- Y'en a pas des tonnes.
- Dis quand même.
- Quand je devais avoir 8 ans, ma mère m'a accompagnée, pour une sortie scolaire, mon père s'était absenté une semaine. D'habitude elle avait interdiction de m'emmener m'amuser et j'aurais jamais dû avoir l'autorisation de sortir. Pour lui l'amusement c'était une perte de temps. Mais comme il n'était pas là, on en a profité. On a visité le zoo de central Park, je suis sûr qu'à cet instant la, elle était heureuse. C'est la seule fois où je l'ai entendu rire. Voilà, cette semaine fut courte mais pendant un temps, elle n'avait plus peur. Puis après mes moments heureux je l'ai ai vécu avec Terrence, mon ex. Il était gentil, tendre, il m'apportait du bonheur.
- Mais en étant si proche de toi, il a jamais remarqué tes bleus? me demande-t-il presque timidement.
- Non, il me faisait parfois mal en m'étreignant mais je serais les dents et on en était encore au stade des petits bisous, il n'a jamais vu mon corps, je le cachais très bien. T'es le premier à m'avoir vu nu. le premier mec quoi.
- J'avais compris.
- Maintenant, je suis super heureux et j'aurais jamais cru que ça m'arriverait un jour, mon père est mort, j'ai plus de crainte à avoir et je suis en couple avec toi, c'est enfin le bonheur. Bon c'est pas que, on parle on parle mais moi j'ai faim dis-je attrapant une deuxième viennoiserie.
- Ça c'est l'effet câlin d'hier soir, ça creuse l'appétit.
- Humm c'était génial.
- Fantastique... j'en aurais redemandé, si j'étais pas épuisé par la journée.
- Et après c'est moi le coquin?
- Faut croire qu'on se ressemble. Allez, on mange tout ça et après on s'habille.
- Ok.
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Après avoir terminé de petit déjeuner aux alentours de midi, nous avons pris une douche puis on s'est préparé pour sortir, une tenue tout à fait décontracté pour aujourd'hui. Il est maintenant 14h00 et nous déambulons dans les rues de Paris. Je n'ai toujours aucune idée de la destination. Alors qu'on est tranquillement en train de marcher dans une avenue commerçante. Il me tire par la main sans que je m'y attende et nous entrons dans un magasin de vêtements.
- Aujourd'hui c'est shopping. Ici c'est le magasin le plus jeune et branché de la capitale, je suis sûr que tu trouveras ton bonheur. Je vais tacher de faire de même, il doit bien y avoir quelque chose qui me convient la dedans.
- Tout te va de toute façon.
Durant bien vingt minutes alors que Clay a choisi deux jean, un sous-pull col V, blanc, une veste cuir et qu'il a tout essayé, je ne suis même pas encore dans la cabine d'essayage. Je finis par y entrer et mon homme vient contempler mes essais. J'ai trouvé quatre pantalon, un blanc, un rouge, un brun marron, un bleu roi ainsi que quatre sweat, l'un imprimé de fleur avec un chiffre inscrit dessus et le mot dream, un autre tout noir avec quelque touches de léopard par-ci par-là, un blanc avec Will Smith devant et le dernier noir avec le drapeau américain. Je suis en train d'enlever le dernier pull et de galérer avec l'étiquette accroché à celui-ci mais mon chéri adorable comme il est, entre avec moi et m'aide à m'en dépêtrer. J'en ressors complétement décoiffé. (du pull)
- Merci j'essaye le reste et j'ai fini dis-je commençant à enlever mon pantalon.
- Je peux peut-être t'aider? me dit-il se collant à moi alors que ses mains font glisser mon jean le long de mes jambes.
Je n'ai pas le temps de répondre que ses lèvres se collent aux miennes. Mon sous vêtement ne tarde pas à tomber sur mes chevilles, et mon homme me mordille la lèvre avant de s'attaquer à mon cou, remontant vers mon oreille, armé de ses coup de langue experts.
- Clay je ne suis pas sûr que ce soit l'endroit ici...dis-je à voix basse
- Je croyais que tu voulais faire l'amour dans des lieux insolites. me répond-il défaisant sa ceinture, ouvrant son pantalon et libérant la seconde d'après sa virilité au top de sa forme.
- Oui mais ici on pourrait se faire prendre et puis on n'a pas ce qu'il faut.
- Tu parles de ça? dit-il sortant un préservatif et un petit sachet lubrifiant de sa poche de veste.
Je me mords la lèvre excité par la situation à deux doigts de céder et dit.
- Je veux bien l'insolite mais on pourrait se faire prendre en flag là, c'est trop risqué.
- Et la séance dans mon bureau c'était pas dangereux? Alors chut, tu te tais et tu profites.
Il pose ses mains sur mes hanches, me faisant faire un demi-tour, face au miroir et je sens son membre contre mon fessier. L'instant d'après, je le vois dans la vitre, dérouler la poche en latex dessus et s'imbibé d'un peu de gel. Ses doigts viennent taquiner mon antre pour m'habituer rapidement et je mords mon poing pour ne pas gémir. Rapidement quelques chose de plus volumineux fait son entrée et je souris comblé de le sentir en moi.
- Tu vois ce pull te va très bien dit-il d'une voix a peu près normal puis me glisse a l'oreille " continue la conversation comme si de rien n'était.
- Je sais pas si c'est une bonne teinte pour ma couleur de peau dis-je tentent de canaliser les plaintes qui veulent sortir de ma gorge, alors qu'il va et vient en moi.
- Mais si le noir ça te va très bien. dit-il accélérant ses coups de reins alors que je me soutiens contre le miroir.
- Tu trouves pas que ça fait zombie avec ma peau planche dis-je serrant les dents alors que son organe heurte mon point sensible et que je retiens un cri.
- Mais non, tu devrais le prendre il est parfait.
- Tu trouves pas qu'il est trop serré?
- Non du tout dit-il à une tonalité normale alors qu'il baisse la voix pour me souffler la seconde d'après " C'est serré à la perfection, plus c'est serré mieux c'est, j'adore te sentir serré contre moi babe"
- Je devrais peut-être prendre la taille au-dessus? Dis-je pour continuer la conversation alors que je me contracte autour de lui, ses allées et venues devenant de plus en plus féroce.- Clay... Clay soufflais-je faiblement.
Il comprend et rapidement vient plaquer une de ses mains sur ma bouche alors que l'autre tenant un mouchoir, encercle mon intimité se laissant aller. La seconde d'après, il mord tendrement mon épaule dénudé, le plaisir le gagnant a son tour, et son extase terminée, il répond.
- Ton pull est parfait, prend-le dit-il se retirant lentement de moi.
- Ça marche, je le prends dis-je me rhabillant correctement.
Il fait de même après avoirs mis dans un sac, les mouchoirs usagés et autres accessoires, pour les jeter, plus tard. Un des sacs qui devait servir si toutefois j'étais malade en avion, il aura eu une autre utilité au final. Rhabiller à son tour, il me fait un tendre bisou, avant de prendre mes vêtements dans ses bras et me dit:
- Pas le temps pour essayer le reste, ça fait déjà trop de temps qu'on est là, si ça va pas, on viendra les changer.
- T'as raison, sortons.
Il sourit et passe ses mains dans mes cheveux pour me recoiffer. Fin prêt on sort de la cabine comme si de rien n'était et personne ne semble s'être aperçu de quoi que ce soit.
- Entre ses quatre pantalons si t'en prend deux, tu choisirais lesquels?
- Ils sont tous très bien.
- Ça m'aide beaucoup ça.
Il me prend les jeans des mains alors qu'il tenait déjà tous les hauts et file vers la caisse. Il les pose sur le comptoir ajoutant ses achats et la venteuse les compte. La note grimpe à près de 400 euro (444 $) me faisant faire des yeux exorbités, moi je dépense jamais autant, loin de là. Je n'ai pas le temps de dire quelques chose, qu'il a déjà payé nos achats. Une fois dehors, les mains chargées d'un sac alors qu'il en tient deux, je m'empresse de dire.
- Je te rendrais la moitié dès qu'on sera à l'hôtel.
- De quoi tu parles?
- Pour les vêtements, il est hors de question que tu payes tout.
- Chaton, je te les offre et tu me donneras pas un centime, je voulais que tu te fasses plaisir.
- Non, je veux pas, tu m'as déjà offert ce voyage, tu payes l'hôtel, le restaurant, les visites.
- Et alors, ne t'en fais pas, j'avais fait des économies.
- Oui mais il ne faut pas que tu claques tout pour moi.
- Je veux te rendre heureux Danny, je ne veux pas t'acheter mais te faire plaisir, parce que c'est ce que fait un homme amoureux, il gâte la personne qu'il aime. T'as besoin de garder ton argent pour tes études mais si tu y tiens tant que ça, quand tu les auras terminé, si tu trouves un boulot de journaliste ou autre, tu pourras m'épauler dans les frais de la vie, ça te va?
- Parfaitement, je veux pas qu'on ait l'impression que je profite de toi, de ton argent, tu comprends?
- Personne ne penserait ça.
- Je suis peut-être un peu parano, en tous cas, je n'aurais jamais cru que faire du shopping puisse être aussi excitant.
- Oui c'était plus qu'agréable, mais je préfère quand même avoir le temps d'explorer ton corps et surtout t'entendre. Bon, il est presque 17h00, j'ai un petit creux, ça te dit de manger un petit quelques chose.
- Oui mais je te l'offre.
- Ok babe.
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Après avoir dégusté une bonne part de tarte aux pommes, nous sommes rentrés à l'hôtel déposé nos achats et nous sommes ressortis. On a mangé dans une pizzeria et j'ai réglé l'addition. Après nous nous sommes baladés sur les champs les Elysées à la nuit tombée. C'était vraiment beau, même si je n'avais surtout d'yeux que pour mon beau brun, plus que fier, de savoir que c'était le mien et que plus rien de nous séparerait.
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