Chapitre 36 - Tu vois, je t'aime a ce point chaton.
PDV Danny
Samedi 8 mars (2014),
19h00
On vient de rentrer à l'hôtel après avoir passé une super journée dans la ville la plus romantique du monde. On n'a pas arrêté, d'abord on a visité le musée Grévin, celui que j'avais super envie de faire. J'ai reconnu quelques personnalités faites de cire comme celle de Michael Jackson, Angelina jolie ou encore George Clooney, des célébrités qui viennent comme nous d'amérique. Pour les autres, j'en ai reconnu certains que j'avais vus vite fait à la télé mais la plupart étaient des inconnus, mais j'ai quand même adoré et trouvé ça trop cool. Après on s'est baladé tranquillement dans la ville, on a même traversé le pont des Arts, plus communément appelé le pont des amoureux, c'était dingue la quantité de Cadenas qu'il y avait dessus, hallucinant. Suite à ça on a pris un bus jusqu'à Montparnasse et on a visité la tour, enfin ce qui est ouvert au public. C'est à dire la terrasse à plus de 200 mètres d'altitude. Bon c'est petit joueur par rapport à nos Gratte-ciel de New-York, mais bon, la vue d'en haut était extra. Surtout qu'au moment où on y était, le soleil était en train de se coucher, du coup le ciel étaient teinté de rouge-orangé, juste trop beau.
- Cette journée était géniale, je suis trop heureux.
- Mais elle n'est pas encore terminée.
- Ah bon, qu'est-ce qu'on va faire alors?
- On va visiter la tour Eiffel, y'a moins de monde à ses heures et je t'emmène dîner dans un de ses restaurant ce soir. D'ailleurs je vais filer sous la douche, pour me mettre ensuite sur mon 31.
- Je vais faire de même, je vais mettre pour l'occasion, la chemise et le nœud pap que tu m'as offert.
- Tant mieux, j'ai très envie de te voir dedans. Bon j'y vais, je fais vite.
- Ok ça marche. J'irais après toi.
***
Alors que je suis dans la salle de bain, Clay toque à la porte.
- Danny, t'es bientôt prêt, va falloir qu'on y aille?
J'ouvre la porte qui n'était pas fermé à clé et lance un regard dépité à mon homme tout en disant.
- J'arrive pas à mettre ce bout de tissu autour de mon cou, ça m'agace.
- Donne je te le mets, t'énerve pas pour ça.
En même pas dix seconde, le joli nœud papillon noir orne mon cou, complétant ma chemise bleu nuit.
- Voilà, c'est fait.
- Merci. T'es super classe comme toujours.
Il porte un costume gris très foncé, avec dessous, un pull de même teinte mais un peu plus clair. Ce style vestimentaire est vraiment fait pour lui, tout en fait, quoi qu'il porte, ça lui va à la perfection
- J'espère ne pas trop faire tâche à tes côtés.
- Arrête, tu es magnifique. Allez maintenant, on y va.
On quitte la salle d'eau, j'enfile un manteau court noir assez tendance et élégant puis nous quittons la chambre, direction, le plus célèbre des monuments de Paris.
***
Arrivé sur les lieux on a dû attendre un peu avant de pouvoir accéder au premier étage, y'avait quand même une petite foule de visiteurs. Nous avons pu observer la ville à une hauteur d'environ 57 mètre et observer les alentours de plus près avec des longues vues. Il y avait aussi pleins de truc qui raconte son histoire mais j'avoue, je n'ai pas trop lu, j'ai plutôt préféré les explications de Clay, qui en connaissait un rayon sur la dame de fer. Au deuxième étage, j'ai trop adoré, y'avait comme des hublots sur le plancher et du coup, on voyait le vide. Mon homme avait peur que ça lâche d'ailleurs mais notre guide, l'a rassuré sur la solidité du truc. Les deux étages complété, on a acheté des billets pour le troisième étage, mais on ne l'a pas fait de suite vu qu'il était temps pour nous d'aller dîner.
Nous sommes donc actuellement dans un des restaurants, celui du premier étage. Selon Clay, il fait moins guindé, c'est pour ça qu'il a choisi celui-là, il ne voulait pas que je me sente mal à l'aise. On est super bien placé, dans un coin de la salle, proche des vitres, nous offrant une super belle vue. La vue de la ville en pleine nuit avec toutes ses lumières, ça a un léger côté New-Yorkais et c'est plutôt pas mal. Alors qu'on redécouvre la vue de Paris plongé dans le noir et tout illuminé, un serveur arrive à notre table, pour nous proposer une boisson apéritive, mais mon homme décline la demande disant que de l'eau suffira et demande à ce qu'on lui apporte la carte des mets. Alors que l'employé repart, je lance à Clay.
- Sérieusement toi qui boit des boissons d'homme, tu vas te contenter d'eau ce soir?
- Oui, je veux être sobre et je veux que tu le sois aussi, c'est important, ce soir est une soirée spéciale.
- C'est vrai, c'est assez exceptionnel de dîner ici.
- C'est sûr mais ce n'est pas pour ça qu'elle va être particulière.
Les cartes nous sont transmises à ce moment-là et ne sachant pas quoi prendre, je laisse mon chéri choisir pour moi. Le serveur note notre commande et retourne à ses affaires.
- Pourquoi alors? Dis-je reprenant la conversation
- Parce-que...soit patient, tu verras.
- Arrête avec tout tes mystères, c'est flippant, je commence à me dire que tu serais capable de me demander en mariage, il ne manque plus que les violons.
- Non rassure-toi, ce n'est pas ça, puis tu es encore trop jeune pour te marié et moi c'est pas demain la veille que j'aurais la bague au doigt.
- C'est sûr, je te vois pas du tout marié, mais alors il va se passer quoi ce soir?
- Soit patient, tu verras.
- Je peux pas voir tout de suite?
- En plein restaurant, au milieu de tout le monde, hum, ça risque d'être compliqué. Et plus de question, tu attends, tu le sauras au moment venu.
- Ok...je patiente.
****************************************
Le repas fut succulent et la vue du troisième étage splendide. C'était géant. Là on est en train de retourner dans hôtel et Clay m'a toujours pas dit en quoi cette soirée allais être spéciale et j'ai beau le questionner dans le taxi du retour, il ne dit rien. Alors arrivé dans notre chambre, j'utilise mon arme infaillible pour obtenir des réponses. Après avoir enlevé, veste, chausettes, chaussures et m'être jeter sur le lit douillet, je lui dis:
- Pas de réponses, pas de câlins.
- Bien oui mais, pas de câlins, pas de réponses...
- Alors, si finalement, j'accepte qu'on fasse l'amour, tu me le dis après?
- Promis chaton.
- T'as vraiment de la chance que je sois en manque sinon, j'aurais pu résister et te faire craché le morceau.
!!Attention, lemon !!
Il me sourit enlevant, sa veste de costume et se penche dans sa valise pour attraper préservatif et lubrifiant.
- Autant qu'on ait tout à porter de main, on va en avoir besoin dit-il grimpant sur le lit pied nu, et s'installant à califourchon sur moi.
Il pose le tout à nos côté sur le matelas et ses mains viennent encadrer mon visage. Ses lèvres se rapprochent des miennes lentement très lentement. Impatient, je relève la tête pour combler cet espace qui nous sépare et unit nos lippes. Je nous plonge directement dans un baiser langoureux, un baiser emplit de désir brûlant qui grandit dans mon bassin. Je suis ivre de contact, l'embrasser, le toucher, j'ai cru que je ne pourrais plus jamais le faire, ça m'a tellement manqué. Ayant besoin de respirer, il rompt notre échange, essoufflé et son regard de braise, me fixe alors qu'il descend jusqu'à mon ventre. Il déboutonne les deux derniers boutons de ma chemise, et embrasse la peau mise à nue, juste au-dessus de la limite de mon jean. Il en décroche deux autres et remonte encore déposant des petits bisous sur mes à peine visible tablettes de chocolat. Encore, une fermeture qui s'ouvre et mon haut ne recouvre plus que ma poitrine. Ses doigts se glissent sous le tissu, pinçant mes mamelons, mais sa bouche, elle, continue ses doux bisous. Je gémis sous ses caresses, mon pantalon se faisant de plus en plus à l'étroit. Les derniers boutons s'ouvrent et sa langue vient très vite humidifier mes bouts de chair orangés. Il passe de dessus l'un après l'autre, les mordilles, les tire légèrement entre ses dents et j'émets sans arrêt de petits couinements. Il finit par les délaissé et par plus au sud, traçant une succession de bisous jusqu'à atteindre mon pantalon. Il me le retire et le jette dans un coin de la pièce. Je ne porte plus qu'un caleçon blanc, un nœud pap, et une chemise à moitié enlevé.
- T'es bien en forme à ce que je vois mon Danny me souffle-t-il le visage à hauteur de mon bas-ventre.
- Trop en forme la si tu veux mon avis, s'il te plait fais quelque chose...suppliais-je attendant avec impatience ses caresses.
- Quelque chose comme ça...dit-il déposant un baiser sur la bosse déformant le tissus.
Un frisson me traverse aussitôt de la tête au pied et je laisse s'enfuir un soupir. Il saisit l'élastique de mon boxer et le descend un petit peu, puis ajoute:
- Ou comme ça...alors que sa langue lape l'extrémité de mon intimité.
- Hummm lâchais-je, ma tête se renversant entre les deux oreillers.
- Petit gourmand...l'entendais-je murmurer tout bas.
Au son de sa voix, je devine qu'il esquisse un sourire satisfait sans même le regarder. Je redresse cependant la tête alors qu'il guide mon sous-vêtement le long de mes jambes avant de le laisser tomber au sol. Alors qu'il est à genoux au bord du lit, j'en profite pour tenter de soulever son pull avec mes orteils. Il attrape alors celui-ci et le fait passer au-dessus de sa tête, me laissant le plaisir, de redécouvrir son torse musclé et parfaitement imberbe. Je me mords la lèvre à la vue de ce corps absolument divin. Ses mains glissent sur mes chevilles, mes genoux, mes cuisses puis s'agrippent à ma taille. Ses prunelles azur unit aux miennes, il rapproche dangereusement son visage de mon bassin. Il commence dans un premier temps à jouer avec moi, m'effleurant de sa barbe de trois jours, me déclenchant d'innombrables décharges de frémissement. Satisfait de mes réactions, il ne me fait pas languir plus longtemps, pour mon plus grand bonheur, et sa bouche vient enlacer mon petit serpent. Il l'enveloppe chaleureusement, et effectue des montées et descentes augmentant considérablement mon excitation. Il revient sur mon sommet sensible et le taquine s'amusant de sa langue contre le bout rosée. Comme à chaque fois qu'il s'occupe de cette zone, j'émets de petits sons très bizarres que mon homme adore.
- T'es tellement sexy quand tu miaule chaton me soufflet-t-il redoublant d'ardeur, ses pupilles planté dans les miennes
Je pousse un soupir plus expressif et il esquisse un sourire relâchant sa proie. Il dépose de petits bisous sur mon buste et fini par atteindre mes lèvres, mais joueur je ne le laisse pas m'embrasser et le déstabilise, poussant sur ses épaules pour prendre l'ascendant sur lui. Assis à présent sur son entre-jambe, je me redresse et retire ma chemise et le nœud pap qui m'entoure encore le cou. Trouvant qu'il est lui aussi bien trop habillé à mon gout, je ne traîne pas pour lui faire quitter pantalon et caleçon, laissant l'instant d'après, se rencontrer nos membres gonflé de désir. Je les prends tous deux en mains, les massant l'un contre l'autre et regagne les lippes de mon chéri, qui ne cesse de gémir. N'interrompant pas une seule seconde mes caresses, je continue mon exploration, embrassant sa mâchoire, la fine peau de sa nuque, ses clavicules, ses tétons durcit. Je m'attarde sur ceux-ci, les dévorant avec passion. Je sais qu'il en raffole, c'est un des endroits les plus érogènes de son corps. Je les suçote tendrement, me délectant des gémissements qui lui échappent. Je finis par les délaisser, dirigeant mes lèvres bien plus bas, m'obligeant à ouvrir ma main qui auparavant nous cajolait ensemble. Impatient d'unir mon corps au sien, je me saisis directement de son organe tendue et l'enseveli sur quelques centimètres, ma mains prenant soin de la partie inférieure.
- Oh Dan...émet-il sa voix se brisant sous l'emprise du plaisir.
Ses doigts agrippé a mes cheveux, il suit la cadence effréné que j'inflige à son intimité, ponctuant mes allées-venues de plaintes plus profondes les unes que les autres. Encouragé par ses gémissements, je lui en donne encore plus, l'emprisonnant sur toute la longueur, caressant en même temps, les deux sphères l'entourant. J'obtiens instantanément une exclamation bien plus intense que les précédentes et met fin à mes attouchements, nous sentant prêt tout deux à passer à l'étape suivante. Je m'installe sur ses cuisses et me penche en avant pour attraper, protection et gel, mais Clay m'en empêche.
- Désolé, je veux d'abord t'expliquer en quoi cette soirée va être spéciale.
- Je t'écoute mais fait vite, j'ai tellement envie de toi.
Il prend mon visage entre ses mains et me dit:
- Je t'aime Danny, tu l'as pas totalement assimilé si tu as pensé une seule seconde que j'arrêterais de te chercher. Je t'aime et ce soir, je veux te le prouver. Tu le sais, je ne me donne qu'a quelqu'un dont je suis fou amoureux et c'est le cas pour toi alors ce soir chaton, je veux que tu me fasses l'amour.
- Tu...tu m'aimes a ce point... bégayais-je
- Oui
- Mais, je...je sais pas faire, si je te fais mal.
- Panique pas, tu n'auras qu'à imiter les gestes que j'ai avec toi, puis j'ai déjà été dans ce rôle par le passé, je suis relativement détendu, ça se passera très bien. Après si c'est quelque chose qui te rebute, je peux comprendre, certaine personne peuvent préférer être seulement en position passive.
- Non du tout, j'ai très envie de découvrir ça aussi, juste je suis un peu anxieux
- C'est normal mais tout va bien se passer, n'ai crainte dit-il un sourire rassurant aux lèvres alors qu'il déroule la poche de latex sur moi, me faisant frissonner délicieusement.
Je me penche sur lui, rejoignant ses lippes pour un baiser plein d'amour et de tendresse, tandis qu'il me masse avec un peu de gel, dans un geste lent. Comme il me l'a conseillé, je réitère les mêmes caresses qu'il me fait habituellement pour me préparer et me sent de plus en plus à l'aise, guidé par ses gémissements. Mes doigts quittent son antre et je me place entre ses jambes, aux abords de son entrée.
- Ça y est, l'heure du grand saut a sonné dit-il d'une voix ironique
- Plaisante pas en plein câlin, je vais perdre ma vigueur si tu me déconcentre avec tes blagues pourries.
Avec toutes les précautions du monde, je m'insère à peine en lui.
- Vas-y Dan, viens.
Je me pousse alors entièrement nous unissant et il arque le dos, bombant le torse avant de laisser échapper
- Bon dieu que c'est bon...
- Vraiment? Demandais-je
- Oui, et toi?
- J'adore être en toi.
- Montre-moi à quel point tu m'aime maintenant babe
Je lui souris et commence mes vas et vient en lui, le regardant peu à peu perdre pied submerger par un bien-être redoutable. Il halète, la tête basculant de temps à autre en arrière, ses mèches brunes complétement décoiffé et ses joues rougie par nos ébats. De mon côté, je ne cesse de geindre, au chaud et divinement serré en lui, accélérant mes coups de reins selon sa demande. Il m'attire à lui d'une main dans ma nuque, et nous nous emportons dans un baiser sulfureux, jusqu'à ne plus d'avoir d'air. Suffocant, la tête dans son cou, mon torse ondulant contre le sien, je viens plus rapidement, me fiant à ses cris de plus en plus intenses alors que ses bras m'enserrent contre lui. Ses jambes elles aussi s'enroulent autour de moi, pour me sentir encore plus profondément en lui. Après quelques mouvements plus vigoureux et ses plaintes relativement plus sonores, je l'entends pousser un long râle au creux de mon oreille. Je ne tarde pas à le suivre incendié par un orgasme redoutable et me laisse venir, mon bassin secoué de spasmes et mes abdominaux se contractant.
- Danny tu as été incroyable me murmure-t-il encore essoufflé...
- C'était géant...tellement bon, tu es tellement délicieux...mmmhhh, j'ai adoré, j'espère avoir l'occasion de recommencer.
- Bien sur chaton. Après m'avoir fait gouter à ça, t'as même plutôt intérêt.
- Ça sera avec grand plaisir...je t'aime Clay.
- Moi aussi, je t'aime immensément.
- Ça veut rien dire...
- Tais-toi gamin, je suis d'humeur romantique alors chut et profite.
Je rigole et dépose un doux bisou dans sa nuque, avant d'embrasser son menton, pour finir par regagner ses lèvres rouge carmins. On reste quelques minutes comme ça avant de se détacher l'un de l'autre. Nous passons quelques secondes sous la douche se rafraichissant, puis nous retrouvons, le lit douillet avant de s'endormir en tenue d'Adam, l'un contre l'autre.
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