Chapitre exclusivement sur Allan et Jared mais ça reste exceptionnel, la suite reprendra sur Danny et Clay. 

Fin de journée, aux alentours de 19h00

PDV Allan

Je suis dans l'appart de Jared, avec toute cette histoire, cette semaine on n'a pas pu passer trop de temps ensemble, alors maintenant que tout est fini, il a voulu qu'on se retrouve. C'est pour ça que je l'attends chez lui, il m'a donné un double de ses clés pour qu'on se voit fréquemment. Je patiente donc bien sagement attendant son retour du FBI, assis dans le canapé, un livre à la main. Je suis interrompu dans ma lecture quand mon portable sonne. Je pose mon bouquin et attrape mon téléphone que je porte à mon oreille après avoir vu le prénom Clay s'inscrire sur l'écran.

- Allo, ça va?

- Oui. Je t'appelais pour te donner des nouvelles. Dan va bien, sa santé n'est pas en danger, mais il va devoir rester un petit peu à l'hôpital pour récupérer.

- Je suis content qu'il aille bien et toi ça va?

- Oui beaucoup mieux, j'ai beaucoup angoissé aujourd'hui mais depuis qu'on a retrouvé mon mec, tout est retombé. Je suis soulagé, t'as pas idée.

- J'imagine.

- Et toi ton épaule?

- Oh c'est rien, j'ai à peine été effleuré tout va bien.

- Je suis désolé de t'avoir embarqué là-dedans.

- Arrête c'est moi qui ai insisté pour venir

- Oui mais j'aurais dû t'en empêcher, il aurait pu t'arriver quelque chose et je me le serais jamais pardonné.

A l'instant où il dit ça, mon homme rentre de sa journée éreintante. Je me lève du canapé et lui fais un sourire sans pour autant lâcher ma conversation.

- Je sais mais ce n'est pas arrivé, je vais très bien. Maintenant fais-moi plaisir, occupe-toi bien de ton chéri, il a besoin de toi.

- T'inquiète, je vais prendre soin de lui comme la prunelle de mes yeux.

- Je le sais bien, bon je te laisse mon homme vient de rentrer.

- Tu le remercie de ma part.

- J'n'y manquerais pas. On passera surement vous voir demain.

- Ok venez quand vous voulez. Merci Allan, pour tout.

- T'aurais fait pareil pour moi.

- C'est évident. Bonne soirée.

- A toi aussi, à bientôt dis-je en raccrochant.

Je jette nonchalamment mon portable sur le canapé et reporte mon attention, vers le beau brun.

- Bonsoir dis-je

- Salut.

- Clay, te remercie pour ce que tu as fait.

- J'ai juste fais mon boulot, c'est tout. Comment va ton épaule?

- Très bien, c'est qu'une petite égratignure. Rien de bien méchant.

- J'ai l'impression que tu ne te rends pas compte de la gravité de la situation. Ça aurait pu être bien plus grave. Ce mec, ce n'était pas un enfant de cœur.

- Oui je sais.

- Non tu ne sais pas. Qu'est-ce qui vous a pris d'aller là-bas, c'était hyper dangereux! Vous auriez dû m'attendre dit-il visiblement fâché.

- Je sais mais Clay voulait secourir son mec au plus vite, j'allais pas le laisser seul face à cette brute épaisse et puis tu es arrivé donc c'est bon, ça s'est bien terminé.

- Et si ça s'était mal passé, s'il vous avait tué tous les deux? Danny serait mort lui aussi.

- Ça s'est pas produit alors tout va bien.

- Non tout va pas bien Allan. Tu me recommence plus jamais ça. Et je remonterais les bretelles à Clay aussi. C'était complétement inconscient ce que vous avez fait. Ce mec vous aurait éliminé sans état d'âme. Tu as pu en faire l'expérience.

- Oui d'accord, c'était irréfléchis. On a laissé notre cœur l'emporter sur notre raison, mais au final tout s'est bien terminé, non?

- Oui mais je veux que tu comprennes que ça aurait pu mal finir. Je comprends que Clay était inquiet et amoureux, qu'il ait voulu plus que tout sauver le gars qu'il aime et que toi en ami loyal tu aies voulu l'aider, mais seule la police est à même de gérer la situation.

- J'ai compris Jared, tu vas pas râler comme ça toute la soirée.

- Si je pourrais bien, parce que je suis en colère, c'était stupide de prendre des risques aussi inconsidérés, vous auriez pu vous faire tuer et putain je t'aime Allan alors ne t'avise plus jamais de jouer les super-héros, c'est compris?! Je peux savoir pourquoi tu souris comme ça quand je t'engueule?

- Tu viens de me dire que tu m'aimes...

- Oh... euh oui et alors ? dit-il passant son bras derrière sa tête comme à chaque fois qu'il est gêné.

- C'est la première fois.

- Désolé...

- Tu t'excuse de me dire que tu m'aimes?

- Je sais pas...tu m'as perdu la, j'étais en train de sermonner...et puis c'est sorti comme ça, je...putain merde...Allan pourquoi je perds tous mes moyens avec toi...tu sais c'est pas mon genre les longs discours mais oui je t'aime et si je suis si en colère, c'est parce que j'ai eu  peur pour toi.

- Désolé, je sais bien que c'était vraiment pas prudent, mais je recommencerais pas de sitôt.

- Ok, bon et à part ça, toi...

- Quoi?

- Tu as des sentiments pour moi, qu'est-ce que tu ressens après ce premier mois de relation?

- Et bien, je sais pas vraiment, je crois pas m'être attaché autant que toi...je pense pas que ça pourrait coller...

- Ah...J'ai pourtant cru que... OK...donc mon ego vient de prendre un gros coup mais c'est pas grave...Je crois que je vais rentrer chez moi.

-  T'es déjà chez toi Jared.

Je vois qu'il est totalement mal à l'aise alors je met fin au supplice:

- Respire beau brun, je plaisante, moi aussi je suis amoureux de toi.

- Tu déconnais alors?

- Mais oui....Je suis complètement accroc. 

Il soupire de soulagement puis dit:

- Putain je te jure, je savais plus ou me mettre, j'ai vraiment cru que t'étais sérieux.

- J'ai vu ça.

- Tu te joue de moi alors que tu sais que parler sentiment c'est pas mon  fort, c'est méchant ça. Bon maintenant que tu m'as fait bien flipper,  je vais aller prendre une douche et après place aux câlins si toutefois tu te fais pardonner. dit-il  se dirigeant aussitôt vers la salle de bain.

Je le rattrape par le bras me collant contre son dos et lui dit d'une voix mielleuse.

- Je peux peut-être venir avec toi...tu sais faire plusieurs choses à la fois il me semble...enfin tu me l'as souvent démontré, puis je pourrais me faire pardonner...

- Humm, je sens que cette salle de bain, n'aura jamais eu aussi chaud de toute sa vie, je vais faire monter la température au max.

***

Même pas deux minutes après, nous sommes complètement nu et nous entrons dans la douche. Nous commençons bien chastement à se laver le corps l'un et l'autre, puis mon homme vient me coller à lui, mon dos contre son buste. L'eau coulant derrière nous. Ses mains pleines de savon glissent sur mon ventre et remonte à hauteur de ma poitrine. Il masse mes pectoraux tandis mes lèvres rejoignent les siennes. Il ne se fait pas prier pour répondre à mon baiser et rapidement sa langue s'insère entre mes lippes. Son muscle chaud rentre en contact avec le mien et la passion prend vite place dans notre baiser le rendant très vite fougueux. Alors qu'on s'embrasse toujours à perdre haleine, je sens des doigts aventureux descendre dangereusement vers mon entre-jambe, qui réagit vaillamment aux caresses de mon homme. Je me grandis m'élevant sur la pointe des pieds pour que mon membre rencontre au plus vite la chaleur de sa paume, mais ses mains s'éloignent précipitamment et longe mes bras avant d'appuyer sur mes épaules pour me remettre en place.

- Impatient à ce que je vois dit-il venant mordiller la peau de mon cou.

- Une semaine sans faire l'amour avec toi, c'est presque invivable...

- Tu sais que je pourrais te faire languir pour ta mauvaise blague...me souffle-t-il au creux de l'oreille.

- S'il te plait fais pas ça...même ta voix me rend dingue...

- Tu as de la chance, je suis gentil...et puis je suis trop déstabilisé par ton corps nu pour résister.

Ses mains descendent à nouveau le long de mes bras, alors qu'il cale sa tête dans mon cou, me déclenchant un frisson avec sa fine barbe. Ses paumes se faufilent sur mes hanches avant de frôler mes cuisses. Je le regarde faire observant son manège autour de mon bassin, alors qu'il s'amuse à tourner autour sans jamais toucher augmentant ma frustration et mon désir. Sa main gauche revient sur mon buste et vient taquiner mes tétons, alors que l'autre se rapproche de plus en plus de ma virilité. Son majeur effleure mes deux parties intimes et retrace une ligne invisible jusqu'au sommet de mon membre, avant de laisser place à son pouce et son index pour en titiller l'extrémité. Je me mords la lèvre alors qu'il joue avec moi, mon bout rosé aux prises de ses doigts et mes mamelons tout aussi " torturé". Enfin sa main droite s'enroule autour de ma longueur et je lâche un gémissement à son toucher. Il me tient mais ne fais rien.

- C'est ça que tu veux beau mâle?...

- Mmm caresse-moi...ça devient douloureux.

Il commence alors lentement à effectuer des mouvements de bas en haut cédant à mes envies et je soupire de plus belle. Il synchronise ses attouchements sur mon membre et les frottements de son organe contre mon fessier. La cadence s'accélère me forçant à basculer la tête contre son épaule et il émet un léger rire, qui résonne contre mon oreille, visiblement ravi de l'effet qu'il me fait.

- Qu'est-ce que j'aime quand t'es sensible comme ça...

Je réponds par une expiration d'aise et stoppe ses caresses.

- Ah moi de jouer maintenant monsieur l'agent.

Je me tourne face à lui, le repoussant légèrement et l'eau chaude vient s'écouler sur son corps relativement musclé et tatoué. Je m'approche de sa bouche pour échanger un baiser mais me ravise à la dernière seconde, déclenchant le grognement mécontent de mon partenaire ce qui m'amuse beaucoup, je dois dire. J'adore l'embrasser mais pour le moment, j'ai décidé de m'attaquer au niveau inférieur saisissant ses pointes rousses tendues sans le lâcher du regard. Je passe quelques secondes sur chaque petit bouton charnu alors que mes mains voyagent sur son corps, caressant son torse parsemé de quelques poils virils au creux de ses pecs. Mes morsures ont l'air de plaire au bel homme en proie à ma tendresse, il ne cesse de gémir. Ses doigts s'insinuent dans mes cheveux alors que je descends peu à peu en petits bisous sur son ventre. Il replace mes mèches arrosées par l'eau "bouillante" s'écoulant entre nous, me dégageant le visage. J'arrive à hauteur de son intimité et continue mon chemin sur celle-ci déposant une traînée de baiser gourmands tout le long. Ma langue s'applique à recouvrir chaque parcelle de ses bourses le faisant geindre et remonte contre la tige dressée jusqu'à atterrir à la base. Je taquine gentiment l'extrémité lapant la fente et fini par enrober la virilité de mon apollon. J'entame des vas et viens au gré des gémissements de mon amant qui martyrise ma chevelure sous l'intense plaisir que je lui donne. Une plainte plus sonore se fait entendre et je libère son intimité me relevant pour calmer son plaisir. Il vient aussitôt me plaquer contre lui encerclant ses bras autour de ma taille et ses lèvres regagnent les miennes. Tandis qu'on échange un langoureux et passionné baiser, je me colle encore plus contre lui , faisant se rencontrer nos bassins en feu. On gémit tout deux délicieusement serré l'un contre l'autre et les mains de mon homme viennent empoigner mes fesses. Je sens à l'odeur citronnée se diffusant autour de nous qu'il me masse avec du gel douche. Je comprends ses intentions quand un de ses doigts vient chatouiller mon antre. Je lui mordille la lèvre sous cette agréable sensation et nos lippes se séparent la seconde d'après. Il capte mon regard de ses yeux bleuté et en même temps qu'il ouvre la bouche d'une manière scandaleusement sexy, je sens un corps fin me pénétrer.

- Putain lâchais-je face à cette intrusion...

- Oh docteur qu'est-ce que vous êtes bandant dans cet état...

- Donne m'en plus s'il te plait chéri...

Il n'attend pas plus longtemps et glisse un second doigt en moi, je me resserre immédiatement sur eux, alors qu'il recommence a les bouger. Très vite sa devient insuffisant et j'en réclame encore davantage.

- Je te veux Jared...

- Moi aussi Allan...tellement

Un sourire s'étire sur son visage alors qu'il se retire lentement. J'hoquète de surprise quand il me soulève enroulant mes cuisses autour de sa taille et que l'instant suivant, il inverse nos positions, me plaquant contre la surface carrelé de la douche. Je place aussitôt mes bras autour de son cou. Me soutenant d'un bras et aidé par la cloison, il guide de son autre main, sa virilité vers mon entrée. Il insère en douceur le bout de celle-ci, puis revient me tenir fermement, posant à nouveau ses mains sous mes cuisses. Alors qu'il se pousse entièrement en moi, un râle s'échappe entre ses lèvres et se mélange à ma plainte désireuse tandis que je le sens s'enliser. Il vient m'embrasser, sa langue se lançant dans une course folle contre la mienne, alors que ses hanches vont et viennent me martelant avec un désir non dissimulé. Nos gémissements s'étouffent dans nos baisers alors qu'il intensifie le rythme de ses allées-venues en moi. Il percute une première fois mon point sensible m'extirpant un cri mettant fin a notre baiser et vient recogner au même endroit de plus en plus férocement . Il respire, lui aussi bruyamment, sans jamais perdre le contact avec mes prunelles verdoyantes. Je sens qu'il lutte contre lui-même pour se contenir au maximum, mais malgré ses efforts, il se laisse aller en moi, ponctuant sa jouissance d'un profond grognement rocailleux. Il reprend ses esprits dans la seconde et recommence ses coups de reins, butant toujours plus vivement contre moi, et lors d'une ultime poussé, je craque, expulsant un grondement rauque alors que je viens à mon tour entre nous.

- Waouhh...

- Si c'est pour avoir droit à ça, à chaque fois que je te dis que je t'aime, je veux bien te le dire tout le temps. me dit-il avant de déposer un léger baiser contre mes lèvres.

- T'aura le droit à ça tout le temps avec ou sans je t'aime mon amour.

- Y'a intérêt. Bon on se rince et on sort?

- Oui j'ai les crocs en plus.

************************************************

Après s'être séché et revêtu d'un simple caleçon, nous dînons tranquillement reprenant des forces après nos ébats sulfureux. Le repas terminé, on va se coucher, moi blotti tout contre lui, attendant le début de la série TV du soir.

- Dis, je me demandais maintenant que l'histoire de Danny est bouclé, tu vas rester vivre ici?

- Cet appartement dans ce building et bien au-dessus de mes moyens, avec mon salaire de flic, c'est impossible.

- Il faudrait que tu puisses vivre par exemple avec un docteur...

- C'est une demande pour qu'on vive ensemble ça?

- Bien on s'aime, on s'entend super bien, je dors quasiment tout le temps ici, mis à part ces dernier jours ou je tenais compagnie a Clay dans le loft d'en face. Je me rappelle même plus la dernière nuit que j'ai passé dans mon chez moi. C'est sûr que ça peut paraitre rapide mais je suis bien à tes côtés, tu m'as redonné confiance envers les hommes et j'ai plus peur de me lancer avec toi.

- Tu serais d'accord pour déménagé et venir ici, pour qu'on s'installe ensemble?

- Si tu veux de moi, bien sûr, en plus ça me rapprocherait de mon cabinet.

- Bien sûr que je veux de toi, c'est réglé, dès ce weekend, on déménage tes affaires et on commence notre vie ensemble.

Je souris plus qu'heureux et lui donne un tendre bisou avant de poser ma tête contre son torse et de reporter mon attention sur l'écran. Je regarde à peine un épisode avant de m'endormir dans les bras de mon beau brun.