Chapitre 24 - Un couple s'éloigne, un autre se forme

Voila le chap pas le temps de relire donc desolé des fautes mais je me corrige dés que je peux. ( juste un détails, y'a un truc que j'ai mal calcule, mais c'est pas bien grave, juste Danny, n'a encore que 19 ans)

Vendredi 24 Janvier 2014

PDV Clay

Le dernier jour de la semaine est arrivé et c'est ce que j'appréhendais le plus, ce soir c'est le début du weekend et j'aurais pas le boulot pour m'occuper l'esprit, donc beaucoup plus de temps pour angoisser. Maintenait, avec la visite que j'ai faite mercredi chez les anciens colocataires de Danny, je suis persuadé que le type qui est venu péter son plomb chez moi, et le même qui veut s'en prendre à lui. Je suis passé d'ailleurs au NYPD hier pour récupérer le portrait-robot de cet homme pour essayer d'arrêter les passant dans la rue, et de voir su par chance, une personne le reconnaissait mais la police a refusé, estimant que ce n'était pas moi d'enquêter. Mais bon, je suis incapable de rester sans rien faire alors que mon homme a disparu. En sécurité ou pas, je veux le retrouver, j'ai besoin de le voir, devant moi physiquement pour être sûr qu'il aille bien. De plus, j'ai regardé ma boite aux lettres, jeudi et aujourd'hui mais aucune nouvelle. Et puis autant qu'en je dois retrouver une personne qui m'est étrangère, aucun problème, le détective que je suis excelle mais quand je dois trouver le gars que j'aime, j'avance pas...

J'ai passé toutes mes pauses à faire le tour de la ville avec la photo de Dan en main mais à chaque fois même réponse, jamais vu. La pour l'instant je dois me concentrer sur mon boulot, mais je compte bien faire des recherches sur le passé de Danny pour essayer de comprendre ce qui le rattrape.


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PDV Danny

Ça fait 6 jours exactement que je suis placé en sécurité dans les locaux du FBI et j'en peux déjà plus...Je sais bien que c'est pour ma sécurité, mais j'ai tellement envie de retrouver les bras de Clay, son odeur, son regard...tout me manque. Tout ce que j'ai maintenant, c'est une de ses chemises et mes souvenirs...des souvenirs que j'ai peur que ma mémoire estompe avec le temps...car je ne sais pas, combien de temps je vais rester la après tout. Et si j'en sortais jamais...si la police ne coinçait jamais mon géniteur...si je rendais mon dernier souffle entre ses quatre murs...

Rester enfermé entre ses murs h24 favorise les moments de déprime, je fais plus rien à part, manger, regarder la télévision, écouter la musique, lire des magazines et penser, penser à lui. Je sais qu'il s'inquiète, je sais qu'il comprend pas, je sais qu'il a fait le lien avec le fou qui est venu chez lui, et la personne qui m'en veux. Jared me donne des infos dont le fait que mon homme a rencontré mes anciens colocataires et qu'Edwin a cité un certain Robin, prénom que l'individu à crier, quand il me cherchait chez lui(Clay)

Tout ce que Clay a raconté au NYPD a tout de suite était transmis aux agents du FBI. S'il en découvre trop sur moi, il pourrait bien se mettre en danger et moi aussi, alors les deux unités de police communique entre elles, pour tenter de le gérer. Ils l'écoutent, mais ne donne pas forcément suite à ses requêtes, comme pour le portrait-robot qu'il voulait montrer à la population. Il pourrait s'attirer les foudres de mon paternel et même s'il est sous protection policière, il est inutile de prendre des risques. Néanmoins je sais qu'il ne lâchera rien et qu'un beau jour, j'en suis sûr, il apprendra la vérité sur moi. Ça me fait peur, j'ai peur qu'il s'imagine que tout ce que j'ai dit tout ce que j'ai fait, n'était pas sincère, parce qu'en changeant d'identité, on est obligé de changer de personnalité. De devenir quelqu'un autre...d'être un autre. J'ai peur qu'il se sente trompé sur la "marchandise". C'est vrai que je me suis habitué à être un autre, que j'ai ancré que je m'appelle Danny et que Robin n'existe plus, mais au final dans le fond, je suis toujours le même. Parfois je me demande ce qui se passerait si mon père se faisait arrêter. Est-ce que je redeviendrais Robin ou est-ce que je resterais Danny...D'un côté, je voudrais oublier Robin et toutes les souffrances derrière ce prénom mais de l'autre, j'ai l'impression de ne pas exister réellement. Je ne sais comment l'expliquer mais c'est ce que je ressens. J'ai la sensation de n'être personne. D'avoir été inventé, voilà, inventé, c'est le mot qui convient. Je n'existe pas, je n'ai pas d'acte de naissance, pas de parcours scolaire, pas de famille. Toutes ces informations appartiennent à mon ancien moi. Danny laisse des traces seulement à partir de ma 19éme année de vie et fin de la 18éme. Par moment je ne sais plus où je suis, mais bon, pour l'instant, je ne suis pas prêt, d'avoir à faire un choix, de comment je veux m'appeler alors, ça sert à rien que je me tracasse avec ça.

De toute façon, je vais arrêter de penser quelques temps puisqu'un agent m'apporte mon repas. Ce n'est pas Jared alors je n'aurais pas de nouvelles de Clay. Contrairement à lui, ses collègues, ne me parlent pas trop. Comme il me l'a dit, ils ne sont pas très loquaces. Mais bon, je fais avec, comme je fais avec d'être enfermé en espérant qu'un jour, je sortirais d'ici...


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PDV Jared

Il est 12h00, garé dans ma voiture, la fenêtre ouverte, j'attends, Allan. La dernière fois pour notre rendez-vous, j'étais un peu troublé mais là, je serais dans mon élément alors je devrais normalement éviter de perdre mes moyens. J'espère juste qu'il va apprécier, ce que j'ai organisé. Je l'aperçois enfin alors qu'il pousse l'imposante porte en bois, menant à son cabinet. Il est vêtu d'un élégant jean blanc assorti à sa chemise, qui elle, est recouverte d'un pull vert pâle. Il passe sa main dans ses cheveux mi- long, replaçant en arrière, ses mèches blondes rebelles et me fais un sourire que je lui rends, alors qu'il pose ses yeux émeraudes sur moi. Il vient jusqu'à moi et me dit:

- Très ponctuel cette fois-ci.

- J'ai pas l'habitude d'être en retard, la dernière fois c'était exceptionnel. Tu montes?

- Oui, tu m'emmène ou?

- Grimpe tu verras bien.

- Des mystères? Ça m'intrigue tout ça, dit-il avant de faire le tour du véhicule pour s'installer à mes côtés.

Une fois la porte passagère et ma vitre fermée, je me tourne pour attraper le repas sur la banquette arrière.

- J'ai pris de quoi manger rapidement pour qu'on ait plus de temps pour ce que je te réserve. On va manger pendant la route.

Je lui tends, burger, frites et bière et il les prend en faisant une tête étrange.

- Qu'est-ce qu'il y a? Demandais-je

- C'est trucs la sont pleins de cochonneries.

- Peut-être mais c'est super bon et puis j'ai beau en manger de temps en temps, je suis en très bonne santé. Si tu veux tu pourras me faire un check up pour t'en assurer...docteur.

- Non je te crois.

- Tu veux qu'on s'arrête quelque part pour trouver quelque chose de sain pour ton petit estomac? Dis-je sur un ton ironique

- Non, ça ira. Et arrête ce petit sourire. C'est pas gentil de se moquer.

- Je me moque pas, tu me fais rire.

- Je vois pas ce qu'il y a de mal à faire attention, à ce qu'on mange.

- Mais non, je te taquine. Je sais bien que c'est pas terrible mais c'est bon et puis faut bien se faire plaisir de temps en temps

- Tu as raison et puis ça m'a l'air appétissant. Mais ça te gêne pas qu'on mange dans ta voiture, t'as pas peur qu'on fasse des tâches? Je sais que tu m'as dit ne pas être du genre maniaque mais je te voyais bien du genre hyper soigneux avec ta bagnole.

- C'est pas faux mais là je m'en fiche, ce qui m'intéresse, c'est d'être en ta compagnie.

- C'est trop gentil ça, dit-il légèrement rougissant.

- Je sais, je sais. Bon on y va? Répondais-je en démarrant et en croquant une frite.

- Hum et tu vas conduire en mangeant?

- Oui. Relax, je l'ai déjà fait et j'ai jamais eu d'accident et puis je suis doué pour faire plusieurs choses à la fois.

- Ok, allons-y, j'ai hâte de voir, ce que tu nous prépare.

Je démarre et nous prenons la route, à peine est-on insérer dans la circulation qu'il reprend.

- Au fait, j'ai vu Clay hier soir.

- Je sais

- Ah bien oui, je suis bête tu surveilles le couloir de son appart, c'est sur tu m'as vu, bref je lui aie dit que tu étais pompier, si jamais tu le croises et qu'il te pose la question, j'ai dit ça.

- Ok c'est noté, en plus j'ai pas mal de connaissance dans le domaine, j'ai été pompier volontaire quand j'étais encore étudiant avant de me destiner à la police.

- Au moins s'il te questionne, tu sauras répondre. Dis-moi, ça doit être galère d'être gay et dans la police? Tu dois te faire chambrer?

- Oui j'avais des collègues du genre lourd mais je peux te dire qu'ils ne l'ont pas été longtemps.

- Qu'est-ce que tu as fait pour qu'ils te laissent en paix?

- Simple. Tu vois ces deux mecs, c'était du genre, pas trop attirant, un peu rond, pas très futé et adepte de blagues débiles et salaces.

- J'imagine bien.

- Et bien, je leur ai tout simplement dit, que oui j'étais gay mais que moi quand un homme attirait mon attention, 9 fois sur 10, il se retrouvait dans mon lit, contrairement à eux qui ne faisait que baver devant les femmes. Et j'ai ajouté que si je voulais, je pourrais séduire les femmes qu'ils avaient en vue sans aucun problème, certaines me draguaient assez ouvertement même si elle connaissait mon orientation.

- Ah c'est sur ça n'as pas du leur plaire et quant aux femmes, certaines croient qu'elles peuvent faire changer le gout des gays.

- Tout à fait ça, mais moi j'en suis sûr, je suis ni bi et encore moins hétéro, ma première fois c'était une fille, et c'était une catastrophe, bien sûr c'était pas la faute de la fille, elle était très jolie mais c'était horrible. Après j'ai fait l'amour avec un mec et là, c'était clair et net. Et toi, tu as eu des femmes?

- Non seulement des hommes, j'ai jamais eu aucune attirance envers les filles et j'ai jamais eu l'envie d'essayer. Et puis y'avait Clay, j'avais relativement plus intéressant à regarder, ça a été le premier et après, je n'ai pas changé d'attirance.

- Tant mieux pour moi. En tous cas tu es bien tombé pour ton premier amour.

- Oui c'est un mec bien.

- Tu regrettes pas de l'avoir perdu?

- C'est sûr que les choses auraient pu tourner autrement entre nous, mais non, si on n'est pas rester ensemble, c'est qu'on n'était pas fait l'un pour l'autre. Mais je suis content de l'avoir retrouvé, c'est toujours le mec super que j'ai rencontré plus jeune. Toujours aussi maladroit quand il s'agit d'amour, heureusement que je l'ai poussé à se déclarer a Danny sinon, il ne l'aurait jamais fait.

- Les mecs surs d'eux sans être trop prétentieux sont souvent un peu gauche.

- Oui mais c'est ce qui fait leur charme.

Je rougis sentant que cette phrase m'est destinée aussi mais il casse vite la gêne en reprenant:

- C'est horrible de le voir déchiré comme ça, il est tellement triste depuis que Dan a disparu. Je crois qu'il n'avait pas encore conscience d'à quel point il l'aimait.

- Je pense que pour son mec, c'est pareil de son côté...ce gosse a vraiment besoin d'amour.

- Tu sais où il est, et ce qui se passe toi? C'est grave?

- Allan, tu sais que je peux rien dire et tu en sais déjà beaucoup trop

- Je sais mais j'aime pas le voir souffrir...

- Tout ce que je peux te dire c'est que pour le moment, la situation est la meilleure pour eux même si ça semble la plus cruelle.

- Ok j'arrête de t'embêter avec ça.

- Tu m'embête pas, j'aimerais pouvoir tout te dire, mais j'ai des instructions.

- Oui je comprends.

- Tu diras rien à Clay? C'est vraiment important.

- Non, promis. Bon alors dis-moi, monsieur le dragueur qui met 9 fois sur 10, un homme dans son lit. A combien estime tu tes chances avec moi?

- Aucune idée.

- Mais bien sûr...T'as juste la trouille de répondre.

- Non, c'est juste qu'avec toi je sens que je pourrais envisager une relation sérieuse, j'aurais donné une estimation si ça n'avait pas été le cas, mais là j'ai pas envie d'en faire. Je veux pas seulement coucher avec toi, je veux vraiment voir plus loin.

- Ça veut dire que tu nous imagine sur du sérieux?

- Si ça le fait entre nous, oui. Pas toi? Demandais-je un brin inquiet

- Si bien sûr, je suis content de voir qu'on est sur la même longueur d'onde.

Heureusement qu'on est arrivé et qu'il est temps que je stoppe le véhicule car je crois que mon visage allait devenir pivoine. Nos repas avaler durant le trajet, je glisse les déchets dans le grand sachet qui les contenait au début, et le met de côté pour le jeter plus tard à la poubelle.


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PDV Allan


Je sors de la voiture alors que Jared fait de même et je découvre les lieux. De l'herbe des arbres, une rivière pas très loin, un endroit désert.

- Hum, on est ou exactement, au milieu de nulle part?

- Loin de la civilisation, et pas loin de la rivière du Bronx.

- Et qu'est-ce qu'on va faire la?

- Tu vas vite comprendre me répond-t-il alors qu'il ouvre le coffre de la voiture.

Il en sort des cibles et je découvre un arc avec des flèches. Je commence à voir ou il veut en venir. Il s'éloigne de moi et part les placer, à une distance d'environ 5 m, puis 6 puis 8. Il y a en a 6 en tout. Il revient à mes côtés et je m'empresse de dire.

- C'est dangereux de faire ça avec moi, j'en ai jamais fait.

- T'en fait pas, mes flèches ne sont pas blessante. Je vais commencer, tu me regardes faire et après ça sera à ton tour.

- Ok mais c'est à tes risques et périls...

Il me sourit, et se met en position, il se place dans l'axe de la première cible, vise, tend l'arc et la flèche part. Je suis sa trajectoire et celle-ci atterrit a ras du centre, dans la partie rouge. Les autres cibles suivent et il n'en rate pas une, toutes percé au bord du cercle jaune du milieu sauf la dernière, sur la cible à 10 mètres qui est venue s'enfoncer dans celui-ci (cercle jaune). En plein dans le mile. Il va les récupérer et revient vers moi.

- Allez à toi maintenant.

- Non, je vais être ridicule...

- Mais non, essaye.

Il me montre comment bien placer la flèche et je me lance dans mon premier essai. Et direct au centre, non je plaisante, même pas à deux mètres devant moi, échouer au sol.

- Passe à la deuxième cible, remets-toi en position mais ne tire pas.

Je fais ce qu'il me dit et je le sens se rapprocher de moi. Il est dans mon dos et ses mains se posent de part et d'autre de ma taille pour me faire avancer d'un poil.

- Déjà premier truc pour bien tirer, il faut que ton corps soit aligné bien en face de la cible, la tu vois, c'est bien. Ensuite les jambes légèrement écartés mais pas trop de façon à ce que leur écartement soit similaires à ceux de tes épaules... Maintenant la tenue de l'arc, déjà il faut que tu te détendes, t'es un peu crispé.

Me détendre, ok je veux bien mais avec son corps si proche du mien, son souffle dans ma nuque et sa voix chaleureuse près de moi, c'est un peu difficile. J'ai du mal à rester concentré.

- Après, il faut que tes bras soient dans le même alignement. dit-il se plaçant face à moi pour me corriger. Voilà, comme ça, c'est une bonne position. Vas-y réessaie, maintenant.

Je vise et ma flèche atterrit dans le premier des cercles rouges.

- Tu vois, c'est juste une question de placement.

Je continue content de moi et je m'en sors pas trop, trop mal même si je suis bien plus nul que lui. J'arrive a touché les cibles, c'est déjà ça. Et toutes en plus. Je retourne récupérer le matériel et lui rend son arc.

- On recommence mais cette fois-ci, on compte les points.

- Tu vas me foutre une honte, même pas la peine d'y penser.

- Bon ok, ça sera pour une prochaine fois. Mais alors on tire pour le plaisir?

- La oui, c'est d'accord.

Il recommence et je regarde faire avec attention. Au final il a été encore plus fort que tout a l'heure. 5 Cible dans le mile, l'autre à peine à côté. C'est à mon tour. Au cinquième essaie, je vise sur la ligne, à un millimètre du centre et j'ai le droit aux félicitations du beau brun. Les autres ont toutes atterrit, soit dans le rouge, soit dans le bleu. C'est mon dernier tir. Celui-là, je veux faire le jackpot. Je tends mon arc, sentant le regard de mon professeur particulier dans le dos, prêt a laissé partir ma flèche. Mes doigts s'apprête a l'a laissé filer quand Jared m'arrête.

- T'es pas encore assez détendu.

- Je te sens dans mon dos et ça me perturbe.

- Ah désolé, je me pousse.

Il n'est à présent plus derrière moi mais devant. En fait je crois qu'il était tout aussi bien derrière, car je viens de m'apercevoir qu'il s'est mis torse nu. En plein mois de janvier, tout à fait normal. Putain ces muscles pensais-je me retenant de me mordre la lèvre.

- Hey Allan, c'est pas moi la cible.

- Hein...euh...quoi...pardon dis-je alors que je reporte mon attention sur mon point initial, rouge d'embarras.

Ma flèche s'élance et atterrit...dans un tronc d'arbre.

- Nullissime lançais-je alors que je pose l'arc au sol et que je vais récupérer le matériel enfoncé dans le bois.

Arrivé, vers l'imposant chêne, j'extirpe le projectile et me retourne pour faire demi-tour mais un corps relativement séduisant me barre la route. Mes mains se retrouvant malgré elles plaqué sur la peau nue du buste de Jared. Mais va savoir pourquoi, je ne les retire pas.

- Je suis loin d'être aussi doué que toi...

- Très bon élève tout de même pour un début.

- Mer...

Je finis pas ma phrase me rendant compte que l'espace entre nous devient relativement minime. Il jongle entre mes lèvres et mes yeux, un sourire collé au visage et sa bouche se dépose contre la mienne. Le temps de comprendre ce qu'il se passe et je relâche la flèche que je tenais encore et mes mains glissent sur ses pectoraux, pour venir s'attacher à sa nuque. Ma bouche s'entrouvre et sa langue en profite pour s'y introduire. Elle rencontre la mienne et toutes deux se frôlent, se caressent, se découvrent. Il vient se coller encore plus contre moi, les mains sur mes hanches et une de ses jambes se glisse entre les miennes, se plaquant inévitablement contre mon bassin. Si notre échange s'éternise, je pourrais bien avoir des réactions plus qu'embarrassante. Notre baiser fougueux finit par se terminer et gourmand comme je suis, je rajoute deux légère pression de plus sur ses lèvres.

- Ça t'a plu?

- J'ai adoré, tes baisers sont divins.

- Humm, en fait, je parlais du tir à l'arc. Je voulais faire une activité calme et sportive à la fois pour que ça soit sympa pour nous deux.

- Ah ok, c'était très agréable, je suis content d'avoir appris, j'aime beaucoup, même si je manque encore un peu d'adresse.

- Pour le tir, un peu, mais pour le reste... moi aussi j'ai adoré t'embrasser. J'aurais bien continué encore longtemps mais pour éviter que mon corps me mette mal à l'aise, je me suis dit qu'il était temps de stopper.

- Je me suis dit la même chose.

- Tu me rends absolument dingue Allan

- Qu'est-ce que je devrais dire...

- Bon, il faudrait qu'on se décolle, il est l'heure qu'on rentre pour regagner nos boulots respectifs.

- Ah oui, c'est vrai, j'étais tellement bien que j'aurais presque oublié...Au fait, j'ai dit à Clay que je te présenterais a lui, si je pouvais aujourd'hui, tu crois que tu peux, vers 19h30, j'arriverais chez lui dans ses environs là.

- Oui, sans problème.

- Ça rendra ta protection policière encore plus rapproché.

- C'est gentil de m'aider.

- Si c'est pour sa sécurité, c'est avec plaisir.

- Allan...je suis pas doué avec ces choses-là, mais tu me plais vraiment beaucoup, dans tous les sens du terme, plus je passe du temps avec toi et plus je t'apprécie, je sais qu'on est différent, mais je pense réellement que ça peut fonctionner nous deux. Est-ce que je peux considérer qu'on est ensemble?

- Oui, évidemment. On verra comment ça se passe, mais de mon côté, je nous vois très bien en couple. Maintenant rhabille toi, ou tu vas être malade.

- J'avais chaud et puis de toute façon, mon mec est un docteur. Bon Allez on range tout ça et je te ramène.

- Ça marche.


***

De retour à mon cabinet, une demi-heure plus tard, j'ai le droit à un langoureux baiser, donnant follement envie de passer à l'étape supérieure mais je me retiens. Je dois aller soigner mes patients. Avant d'accueillir le premier de l'après-midi, je téléphone à Clay et je le préviens de ma visite avec Jared. Il me dit qu'il est ravi de nous voir, que ça va lui changer les idées et surtout que j'ai intérêt a tout lui raconter dans les moindres détails. Tout ça fait, je redeviens pour le reste de la journée le Docteur Smith.


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