Chapitre 2 - Une journée presque comme les autres
Je voulais attendre un peu pour le poster mais comme il était déja prêt, je me suis dit que j'allais le mettre mais il va falloir patienter pour le prochain qui n'est pas encore commencé.
Vendredi 3 janvier 2014
7h00, je sors de mon lit après une nuit récupératrice et me dirige, vers ma cuisine pour prendre mon petit déjeuner. Je m'attendais à voir Danny comme tous les matins, mais il n'est pas là. Je suppose qu'il a dû partir plus tôt en cours à cause de la gêne de sa demande de la veille. J'avoue que moi aussi, ça m'a un peu surpris, mais bon, si c'est si important pour lui, je l'initierais ce soir, s'il le souhaite toujours. J'espère juste qu'après ça il ne se mettra pas à avoir des sentiments pour moi, car ça serait non-réciproque et ça me contrarierais vraiment qu'il vienne à déménager. Je l'aime bien ce gamin, il a de l'humour et il est facile à vivre. Le matin, il pense toujours à me faire mon café bien serré, comme encore aujourd'hui. Je me verse une tasse, et l'avale rapidement. Je ne mange pas grand-chose au petit déjeuner, je n'ai rarement le temps, ni même la faim.
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Suite à une bonne douche, un coup de peigne et un rasage en bon et dues formes, je me rends dans ma chambre. Une grande pièce dont les murs sont bleu nuit et le sol en revêtu d'un parquet couleur ardoise. Mon dessus de lit et mes deux fauteuils en cuir sont aussi de teinte bleutée, seuls mes draps et mon dressing blanc apporte de la lumière à la pièce qui n'en n'a guère besoin, car j'ai aussi une immense fenêtre qui m'offre une vue splendide de la ville déjà en effervescence, si j'en crois toutes les petites fourmis qui grouillent déjà dehors. Je referme le rideau que je venais de pousser et me rend devant mon armoire doté d'une penderie surdimensionné, pour choisir un de mes costumes. J'en porte quand je vais à mon bureau, mais sinon, je suis habillé décontracté pour les filatures. Aujourd'hui, j'ai rendez-vous avec le mari de la jeune mannequin, alors c'est costard. Je n'hésite pas très longtemps et attrape un 4 pièces, pantalon, veste, gilet et cravate noir, et pour finir une chemise blanche. J'enfile mes chaussures de marque italiennes par-dessus mes chaussettes assortis à ma tenue, attrape mon grand manteau noir dans l'entrée et c'est bon, je peux partir. Je sors de mon appartement et m'engouffre dans l'ascenseur. J'appuie sur le bouton correspondant au sous-sol pour accéder au parking souterrain. Je regarde les chiffres rouge indiquant l'étage défiler au fur et à mesure de la descente, des 36 niveaux, sachant que le gratte-ciel en compte 50.
Les portes finissent par s'ouvrir, et enfin, je peux sortir, en même temps que les cinq autres personnes qui sont montés dedans pendant la descente. Je me dirige vers ma voiture, non pas ma Porsche, mais une simple voiture familiale, discrète mais tout de même luxueuse.
*****
Un petit quart d'heure plus tard, je suis déjà derrière mon bureau, situé très proche de chez moi, c'est à dire, dans le quartier de Manhattan. J'ai préparé le dossier de Monsieur Thompson, il est actuellement 8h30 et ma secrétaire m'appelle par téléphone pour me signaler que le soixantenaire vient d'arriver. Je lui dis de le faire entrer, l'attendant confortablement assis dans mon siège en cuir. Le Veil homme entre dans la pièce et je me lève pour lui serrer la main.
- Bonjour Monsieur Thompson, je vous en prie asseyez-vous.
Il s'assoit et me demande:
- Je suppose que si vous m'avez rappelé si rapidement, c'est que vous n'avez pas eu trop de difficultés à trouver les réponses à mes questions.
- Hélas non, voici le compte-rendu de mes recherches. Répondais-je en lui tendant le dossier.
Il comprend, des preuves sous forme de clichés, ainsi que toutes les informations de ce mystérieux individu, plus trop mystérieux étant donné que j'ai pu fournir les données personnelles du jeune trentenaire. Nom, prénom, âge, situation familiale, métier ect...
- Merci pour tout ça, j'aurais suffisamment de preuve pour demander le divorce pour adultère...Je vous remercie pour vos recherches.
- C'est normal, c'est mon métier.
- Vous êtes très efficace, je vous conseillerais à mes plus proches amis, s'ils ont un jour besoin de vos services.
- C'est gentil à vous. Bonne continuation dis-je alors que je raccompagne, l'homme à la porte.
Une fois seul dans mon bureau, je me réinstalle et me prépare pour mon prochain rendez-vous. Encore un adultère...Une femme trompée cette fois mais avec plusieurs personnes différentes, son époux est très volage et la pauvre pensait qu'il partait en voyage d'affaire.
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Les entretiens se poursuivent toute la journée, des gens qui ont besoin que je retrouve un héritier, et encore et encore des histoires de tromperie. Les gens ferait mieux d'être célibataire et de changer de partenaire comme bon leur semble, ce serait plus simple...
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Il est 17h30, j'ai un dernier rendez-vous et ma journée sera terminée. Une femme d'environ mon âge entre dans le bureau.
- Bonjour Madame.
- Bonjour Monsieur Anderson dit-elle en regardant la plaque gravé sur mon bureau.
Je lui fais signe de s'assoir, ce qu'elle fait et je m'assois à mon tour.
- Que puis-je faire pour vous?
- Je suis venue vous voir pour que vous m'aidiez a retrouvé ma fille, elle est en fugue depuis un mois et la police n'avance pas, alors c'est pour cela que je me tourne vers vous, je veux utiliser tous les moyens pour la retrouver.
- Je vais faire tout ce qui est en mon possible pour la retrouver. Ce n'est pas la première histoire de fuite que j'ai à résoudre et sur 9 cas sur 10, je retrouve la personne, même si ça peut prendre un certain temps.
- Je comprends.
- J'aurais besoin de son nom, son prénom, son âge, sa date de naissance, le nom de ses amis proches.
- Tout ce qu'il y à savoir sur elle, est dans ce dossier dit-elle en me le donnant.
- Merci.
J'étudie les papiers qu'elle m'a transmis et relève la tête vers elle au bout de quelques minutes.
- Très bien, j'ai tout ce qu'il faut pour commencer mes recherches, c'est parfait. Par contre, il me faudrait pouvoir avoir accès à ses appareils électroniques, ordinateurs, portable, tablettes. Je me doute que les policiers les ont surement déjà examinés mais il se peut qu'ils aient raté quelque chose, ils ne sont pas infaillibles.
- D'accord.
- Voyez avec ma secrétaire pour reprendre un rendez-vous et vous me les apporterez ce jour-là. Déjà avec le dossier, je vais pouvoir m'entretenir avec ses amies proches.
- Très bien merci. Il y'a aussi mon numéro de téléphone personnel, vous pouvez m'appeler à toute heure.
- Ne vous inquiétez pas, même si je trouve la plus infime information, je vous le dirais.
- Merci beaucoup.
Elle ressort de mon bureau avec une petite lueur d'espoir dans le regard. De mon côté, je range son dossier dans ma mallette de travail, pour l'emmener avec moi et l'étudier plus attentivement une fois chez moi.
Je mets un peu d'ordre dans mes dossiers et quitte mon bureau. Ma secrétaire s'en va aussi et nous regagnons au même moment l'ascenseur, ainsi que quelques autres personnes. Plusieurs bureaux, se trouve dans cette tour, la pluparts sont à des avocats, ou à des agents immobiliers. Une fois en bas, je dis au revoir à ma secrétaire et reprend mon véhicule.
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J'arrive à mon appartement une petite demie heure plus tard, la circulation était relativement dense en cette fin de journée, enfin, un peu comme tous les soirs. Je retire mon manteau et l'accroche à l'endroit prévu dans l'entrée. Je me dirige ensuite directement à ma chambre ou j'enlève ma veste de costume et mes chaussures. Je pars prendre un long bain pour me détendre de ma journée. Je veux être en forme pour Danny. Ce qu'il m'a demandé est très important et je ne veux surtout pas gâcher ce moment. Etre au top de ma forme est primordial. Une fois sorti du bain, je pars à ma chambre vêtu d'un peignoir blanc et enfile un caleçon, un bas de pyjama et un t-shirt. Je prends ensuite mon téléphone et commande le dîner après avoir envoyé un sms à mon coloc, lui expliquant que je me chargeais du repas. Et puis enfin, je m'allonge sur mon lit et m'intéresse plus attentivement au dossier de la jeune fugueuse tout en attendant le retour de Dan.
Elle s'appelle Madison Daniels, elle a 16 ans, née le 10 mai 1998 à New-York. C'est une jeune fille tout à fait ordinaire qui a de bon résultat scolaire. Elle a une meilleure amie nommé Trish Callighan et un petit ami du nom de Dixon Evans. Elle n'a pas d'ennemi connu de ses camarades de classe et tout le monde l'apprécie. Elle vit avec sa mère Bettany Daniels dont elle porte le nom de famille, car le père n'est pas au courant de son existence.
Je suis plongé dans ma lecture quand la sonnette se fait entendre. Je me lève posant mon dossier sur la table de chevet, et traverse l'appartement pour aller ouvrir. C'est sans surprise le livreur qui m'apporte le repas du soir. Je le remercie et le paye puis retourne à ma chambre. Je pose le dîner sur la table de nuit, échangeant avec mes papiers que je reprends pour poursuivre à l'endroit où je m'étais arrêté.
Je découvre que la jeune adolescente participe à des concours de mini-miss depuis l'âge de 6 ans. Et la dernière participation devait être en décembre dernier mais elle est partie quelque jour avant. Ça ne m'étonnerait pas, qu'elle en ai eu ras-le-bol de faire la potiche pour les beaux yeux de sa mère qui en a surement rêvé par le passé et qui n'a pas pu se réaliser. Je n'en sais rien évidemment mais dans la plupart des cas c'est souvent comme ça. Le jour de sa" disparition" suite à l'interrogatoire par les policiers effectué, la mère de famille, dit que Maddy avait un comportement normal, pas plus différent que les autres jours, vraiment la même. Rien n'aurait pu présager sa fuite et aucune dispute n'avait eu lieu entre elles. Elle est, selon sa maman, partie comme ça sans raison apparente.
Contrairement à elle, je pense déjà qu'elle avait plusieurs raison de vouloir fuir. Elle sourit sur les quelques clichés récent que j'ai en main, mais si on y regarde bien, on sent bien dans son regard que ce n'est que façade.
J'entends à nouveau la porte s'ouvrir, c'est le retour de Danny. Je lance d'une voix forte pour qu'il m'entende
- Bonsoir Dan, je suis dans ma chambre.
Il apparait quelques secondes après et me salue avant de me dire.
- Je vais prendre un bain.
- Ok. A toute
Il me sourit et part à la salle de bain, j'ai senti dans sa voix qu'il était stressé de ce qui va se passer ce soir. Moi aussi je le suis un peu dans le sens où j'ai pas envie que ça affecte notre relation par la suite. Je pourrais presque dire que malgré notre différence d'âge de 17 ans, c'est mon meilleur ami. C'est vrai, je n'ai aucun contact à part lui, mis à part mes nombreux amants. Tous mes amis de lycée, je les ai perdu au fil du temps, voilà pourquoi, je voudrais éviter que ça change entre nous. Mais y'a pas de raison, c'est juste une coucherie de plus, un peu différente mais ça reste une partie de jambe en l'air.
Pendant qu'il se lave, je file à la cuisine pour réchauffer le repas, c'est son plat préféré, j'aurais voulu le lui faire moi-même pour lui faire plaisir mais la cuisine et moi, c'est pas une grande histoire d'amour. C'est d'ailleurs pour ça qu'on a très souvent recours à des traiteurs, mis à part le weekend ou mon coloc s'occupe de la cuisine.
Le dîner bien chaud, je retourne à la chambre, je compte le manger au lit, pour pas que le pieu, ne représente pour lui, que " l'endroit où on va faire l'amour". Non on va d'abord manger tranquillement, discuter, je vais le mettre à l'aise et le détendre.
Je suis toujours les yeux rivés sur mon dossier, quand il revient à ma porte, vêtu d'un simple caleçon blanc et d'un t-shirt aux motifs du drapeau américain, long et sans manche.
- On va manger? J'ai préparé la table.
- Oh, c'était pas la peine, j'avais prévu qu'on mange ici. J'ai commandé ton repas favori. Pâtes au pesto et j'ai demandé beaucoup de parmesan, je sais que t'en raffole.
- Humm j'adore ça dit-il esquissant un sourire gourmand en attrapant une des boites cartonné contenant son repas et me donnant la mienne la seconde d'après.
- C'est bien pour ça que je l'ai choisi, reste pas planté la debout, tu peux te poser à côté de moi.
- Oui dit-il quelque peu gêné.
Il vient s'assoir à ma droite s'appuyant tout comme moi avec un oreiller contre la tête de lit et me demande
- Tu travailles encore à cette heure-ci?
- Pas vraiment, je m'informe sur mon affaire. Répondais-je posant mon dossier alors que je commence à manger.
- Tu bosse sur quoi? demande -t-il après avoir terminé sa première bouchée.
- Une ado en fugue.
- Tu penses pouvoir la retrouver?
Je termine ma fourchette et lui répond:
- C'est mon métier, de retrouver les gens. Bon, je pense pas que ça va être facile vu que la police enquête depuis un mois et qu'ils n'ont rien, mais je ferais tout pour retrouver des traces de cette gamine. Mais tu sais, je pense savoir pourquoi elle est partie.
- Ah bon pourquoi?
- Sa mère lui fait faire des concours de mini-miss depuis l'âge de six ans, comme par hasard, elle a disparu quelques jours avant un défilé programmé pour l'approche des fêtes de noël.
- Tu penses qu'elle en avait marre?
- Je peux pas en être certain mais il y a de fortes chances. Et toi ta journée?
- Oh ça c'est bien passé, comme d'hab quoi, d'ailleurs j'aurais un service à te demander.
Je déguste mon repas tout en le regardant intrigué me demandant encore qu'est-ce qu'il va bien pouvoir me sortir et il finit par dire.
- Je dois faire une interview de quelqu'un, sur son métier ou sa passion, c'est un exercice demandé par l'université et j'ai pensé à toi. Je trouve ton boulot super passionnant et puis je suis sûr que ça rendra super bien avec toi. T'as pas l'habitude d'être filmé mais, tu t'exprimes bien et puis...
- Y'a pas de souci, tu pourras m'interviewer, en plus j'ai une belle gueule, je passerais super bien à l'écran.
- Ça j'en doute pas. dit-il souriant.
On cesse de parler pour pouvoir manger en paix et notre repas terminé, Dan se lève pour aller jeter les emballages mais je le retiens par le bras.
- Laisse, je les jetterais demain.
- T'es sur sinon je peux y aller, ça me gêne pas.
Je me lève à mon tour et prend les cartons de ses mains pour les poser sur la table de nuit.
- D'accord.
Je lui souris et il me regarde sans comprendre.
- Qu'est-ce qu'il y a?
J'attrape une des serviettes en papier fourni avec le repas et vient essuyer le bord gauche de ses lèvres.
- Tu avais de la sauce pesto.
- Ah, j'avais pas senti...mer...merci.
Je souris de plus belle attendrit par son léger bégaiement, du a la proximité de nos corps et je viens déposer ma main droite contre sa joue. Je la caresse de mon pouce alors que nos regards sont plongés l'un de l'autre.
- Si tu ne veux plus Danny, tu le dis.
- Non, c'est bon, je veux passer ce cap, je suis juste un peu tendu mais c'est normal...
- Ne t'en fais pas, tout va très bien se passer.
- Je sais.
Je m'approche un peu plus de lui posant ma main gauche sur sa taille alors que l'autre descend dans sa nuque. Mon torse entre en contact avec le sien et je sens son cœur battre la chamade au fur et à mesure, que l'écart de nos lèvres se raccourcis. Je ferme les yeux et vient lui donner un baiser délicat. Je recommence à plusieurs reprises, le sentant peu à peu se laisser aller répondant à mes bisous et ses mains précédemment sur mes hanches remontent se loger dans mon cou. Lentement, je nous fais tourner, pour pouvoir me retrouver sur lui, une fois que je l'aurais fait basculer en douceur sur le matelas. Je passe ma langue sur sa bouche qui s'entrouvre légèrement, ses barrières cédant timidement et il me laisse approfondir notre échange. Je l'embrasse tout en tendresse en le poussant et nous tombons sur le lit. Je n'ai pas quitté ses lèvres durant notre légère chute et j'interromps seulement notre baiser quelques secondes plus tard pour nous permettre de respirer.
- C'était agréable?
- Bien sur Clay, tu excelles dans l'art d'embrasser, tu le sais bien...
- Je dois dire que tu t'en sors plutôt bien toi aussi.
- Merci, j'espère ne pas trop être à la ramasse pour le reste...
- Je te guiderais, ne t'en fais pas dis-je avant de l'embrasser à nouveau.
Je me redresse le laissant se placer dans le bon sens de la literie puis revient me positionner entre ses jambes. Instinctivement, il les enroule autour de ma taille rapprochant nos bassins recouvert d'un simple et fin bout de tissus. Mes lèvres collées aux siennes et nos langues se caressant, nous finissons par manquer d'air. Je délaisse ses lippes et glisse contre sa mâchoire en petit bisous avant d'atteindre son cou. J'embrasse cette zone, puis d'un coup de langue remonte jusqu'à son lobe que je mordille. Son corps réagi immédiatement, sa bouche émettant un soupir et son bas-ventre se décollant du lit pour rencontrer le mien. Il est sensible et c'est ce que j'adore chez mes partenaires. Regagnant sa bouche, je l'entraine dans un nouveau baiser langoureux, frottant nos boxers l'un contre l'autre, tandis que ses bras m'entourent la nuque, et que ses doigts s'insinuent dans mes cheveux bruns. Cependant ils n'y restent pas longtemps, puisque ils ne s'y éternisent pas et agrippent à présent mon t-shirt, tirant dessus. Je comprends le message et mes mains quittant son visage, je me relève me retrouvant sur les genoux toujours emprisonné entre ses jambes et retire mon haut dévoilant mon torse. Les yeux brulant de luxure, il me dévore du regard mordant sa lèvre inférieure et je lui demande aussitôt:
- Tu aimes ce que tu vois?
- J'adore...
- A moi de découvrir maintenant dis-je soulevant son t-shirt dévoilant son ventre, puis ses pectoraux avant de faire passer le vêtement au-dessus de sa tête, pour le lancer dans la pièce.
- C'est beaucoup moins attractif.
- Ça c'est toi qui le dit, moi ça me plait dis-je déposant un baiser juste au-dessus de son dessous.
Il frémit et je continue mon ascension me déplaçant sur ses abdominaux légèrement développé, puis ma langue poursuit le chemin, se frayant un passage entre ses pectoraux et terminant sa course en un baiser appuyé dans le cou. Un bisou déclenchant un gémissement désireux sur son passage. Ses pointes rousses me faisant de l'œil, je ne tarde pas plus longtemps et m'en empare, l'une aux prises de mes lèvres, l'autre de mes doigts. Je leur inflige, tendre caresses, morsure, coup de langue, me délectant des réactions toujours plus demandeuses, de Danny, dont le bas-ventre est déjà bien raidi. Je m'apprête à descendre à son hauteur quand une main ferme me retient par la nuque. Il me fait revenir à ses lippes et alors que je l'embrasse sensuellement, me fait comprendre qu'il veut prendre l'ascendant.
Je le laisse faire et il se retrouve assis sur mon entre-jambe qui est dans une forme olympienne. Il s'attaque à mon cou, en petit bisou, tandis que sa main droite, coquine, se saisit de mon membre encore emmitouflé dans mon boxer. Il l'empoigne et effectue de lent va et viens, je ne peux m'empêcher de gémir. Ses baisers descendent le long de mes clavicules l'une après l'autre, puis sur mes pectoraux. Un frisson s'empare de moi quand sa bouche effleure un de mes mamelons, zone très érogènes chez moi. Et bon dieu ce qu'il s'y prend bien...sa langue fait le tour de mes bouts orangés, les lèches délicatement, puis il les attrape entre ses lippes avant de les tirer, les tendant à l' extrême. Il réitère les mêmes gestes à plusieurs reprises et sa main s'étant à présent glisser dans mon caleçon me rend complétement dingue. Je ne cesse de pousser des soupirs, que je ne peux contrôler, aux prises de ses attaques délicieuses.
Je le vois descendre vers mon bas-ventre qu'il a relâché et je sens déjà que ce qui va suivre va me rendre encore plus fou. Il me débarrasse de mon unique habit et celui-ci vole à travers la pièce. Le visage à hauteur de mon bassin, je sens son souffle se répercuter sur mon organe tendu à souhait. Je ferme les yeux attendant la suite et bientôt cette humidité se dépose sur mon extrémité, taquinant ma fente. Je ne peux retenir mon corps qui pris d'un spasme se relève pour en avoir encore plus. Il réitère ses coups de langue puis s'empare de mon sommet rosé. Je geins plus fort et se lassant, il me prend avec encore plus de profondeur. Je lutte contre moi-même pour ne pas contrôler le mouvement et le regarde effectuer des allées venues sur ma virilité. Sa bouche fait des merveilles et je ne peux contrôler mes paroles, c'est tellement bon
- Putain Danny...
Il semble comprendre qu'il faut que je reprenne mes esprits puisqu'il revient a ma hauteur. Le faisant rouler sur le matelas, je reprends les rênes. N'y allant pas par quatre chemins, je m'abaisse rapidement au niveau de sa bosse, qui semble être étouffé sous le tissu rougeoyant l'enfermant. Je pose délicatement ma main droite dessus, tandis que l'autre est sur sa cuisse gauche et instantanément son épiderme devient frisson. Je souris et vient embrasser sa longueur, déposant une trainée de baiser à travers l'étoffe. Soulevant le côté droit de son boxer, laissant sa pointe sortir par l'ouverture, je m'en approche et passe ma langue dessus. Il laisse un son des plus érotiques lui échapper et après quelques avoir recommencer le même geste de nombreuses fois, je le libère complétement, son dessous rejoignant le sol et lui murmure tout près de son engin dressé.
- Eh bien, tu es plutôt bien équipé...
- Mer...hummm god
Il n'a pas le temps de prononcer la fin de son mot que je le saisi entre mes lèvres, enveloppant peu à peu son organe. Je monte, redescend sur lui, dans un rythme lent, puis accélère tout en massant ses deux sphères dans ma grande main. Ses gémissements au début plutôt rauque se perdent dans les aigus et sa tête se renverse contre l'oreiller quand je le prends en entier. Je reste quelque seconde et remonte lentement, le relâchant. Ses joues sont rougies, ses cheveux décoiffés et sa respiration quelques peu saccadé. Adorablement sexy. Je lui fais un signe de tête vers la table de nuit et il comprend.
- Dan, si jamais tu n'es plus sûr, je peux arrêter à tout moment.
- Non, c'est bon me rassure-t-il d'un sourire avant de me lancer lubrifiant et préservatif.
Je relève ses jambes et il les plient contre lui.Son entrée offerte à ma vue, je la recouvre d'un peu de gel avant d'en appliquer sur mes doigt. Surpris par la fraicheur, il émet un léger sifflement.
- C'est frais, la première fois ça surprend.
- Oui je découvre ça...
- Moi aussi je découvre avec toi
- De quoi?
- Tu es le premier vierge avec qui je m'apprête de faire l'amour, mais rassure-toi, je vais être le plus doux possible.
- Je sais, c'est pour ça que je t'ai choisi.
A l' instant où mon majeur touche son intimité la discussion s'interrompt et je me concentre sur lui. Je le caresse alors qu'il recommence a soupirer puis ma main gauche se rajoute, s'occupant de son membre. J'effectue de lent mouvement sur celui-ci puis pousse mon doigt en lui.
- Ça va? Demandais-je
- C'est étrange mais oui ça va.
J'entame un mouvement de vas et vient dans son antre et très vite ses gémissement reviennent. En douceur je tente peu à peu d'insérer mon index en lui, j'entre d'abord les premières phalanges de mes deux doigts. Il s'ouvre petit a peu, et je les fais pénétrer en lui. Il grimace quelque peu, alors je ralentis, bougeant très lentement en lui.
- Tu as mal?
- Un peu mais ça va pour le moment.
Je fais de mon mieux pour étendre ses parois et glisse à son tour mon annulaire. Son visage se fige dans une expression de douleur et avec le plus de délicatesse possible, j'entame des mouvements. Il finit par cesser de grimacer s'habituant à mes doigts mais je sais que le plus difficile n'est pas encore passé. Je finis par arrêter mes geste et enfile le préservatif sur ma virilité. Il me regarde, le regard à la fois désireux et apeuré alors que je m'enduis d'une bonne dose de lubrifiant et que j'en remets à nouveau sur son antre.
- Il faut que tu te tâche de te détendre, plus tu es détendu, mieux ça ira, moi je vais faire très attention.
- Ok répond-il essayant de contrôler son angoisse que je devine dans ses yeux.
- C'est qu'un mauvais moment à passer, après je te promets l'extase.
Disposant ses jambes sur mes épaules, je me place aux abords de son entrée. Aussi doucement qu'il m'est possible de faire, je me pousse en lui, m'arrêtant une fois la base en lui. Ça a l'air d'aller, mes préparations ont l'air d'avoir bien aidé. Je m'enfonce un peu plus mais me stoppe alors qu'il échappe un cri de souffrance. Les dents serrés, il me dit entre-elles.
- Viens d'un coup s'il te plait, que ça aille plus vite, que cette douleur passe.
- Je fais au mieux Danny, c'est inévitable que tu ais mal.
- Je sais, je te reproche rien mais fais-le une fois pour toute...
Mes mains glissent sur ses cuisses et l'une d'elles attrape sa virilité. Je le caresse lui procurant rapidement du plaisir et dans un même moment, me pousse entièrement en lui. Il cri à nouveau, serrant les draps du lit d'une main et mordant le poing que forme l'autre. Ma main droite toujours en train de le cajoler, je me penche vers lui et embrasse tendrement son cou, tout en débutant de léger mouvement.
- Courage Danny, ça va passer, lui soufflais-je a l'oreille alors que j'entends ses plaintes douloureuses.
J'effectue quelques allées et venues de plus et je sens que ça va beaucoup mieux au fur et à mesure. Ses soupirs deviennent peu à peu, des soupirs de plaisir et au bout de quelques instants, j'entends même.
- Accélère, c'est bon...
J'accède à sa demande et me mouve plus rapidement, commençant à mon tour à gémir sans retenue, délicieusement serré en lui. Je m'enfonce dans son gouffre, donnant des coups de reins de plus en plus vifs, me fiant à ses drôles de petits cris ressemblant à des miaulements, me laissant guider. Alors que je viens une énième fois aux creux de lui, il lâche un couinement aigu puis lâche un:
- Who c'était quoi ça?!
Je relève la tête précédemment dans sa nuque et lui susurre après l'avoir embrasser
- J'ai touché ton point sensible, le plus secret en toi...
- Recommence répond-il contre mes lèvres encadrant mon visage de ses mains.
Je ne me fais pas prier et reprend mes déhanchements contre lui. Il réagit aussitôt, m'offrant un nouveau petit cri. Je bute avec toujours plus d'énergie et après quelques aller-retour, il explose dans ma main, se déversant peu à peu. Au même instant, il se contracte autour de moi, me déclenchant un orgasme des plus vigoureux et je viens dans un gémissement rauque, complétement terrassé par l'extase.
Lentement je me retire de lui, et jette le préservatifs dans la poubelle pas loin du lit, ainsi que le mouchoir avec lequel, je viens de l'essuyer. Je lui donne un tendre baiser, m'allongeant sur lui, puis me laisse retomber à ses côtés, pour reprendre mes esprits. Ma respiration encore saccadée, je lui demande:
- Alors?
- Humm, c'était...grandiose...sensationnel...un peu douloureux mais le plaisir d'après était juste...oh my god
- T'as pas de regrets?
- Non aucun, merci beaucoup. Je me doute que d'habitude, tu prends moins de pincettes avec les autres et que tu as du t'obliger à faire attention à moi et je t'en remercie.
- Je me suis pas obligé, c'était ta première fois Dan et je te considère comme mon meilleur ami, il était hors de question que je gâche ce moment.
- C'était trop bon....et moi je suppose que j'ai été nul à chier?
- Pas du tout, c'était très agréable pour moi aussi. Tu n'as aucune inquiétude à avoir pour ton prochain rencard, je peux te l'assurer.
- Merci, je me sens libérer d'un poids, j'ai plus ce stress de devoir avouer que je suis puceau et en plus je pourrais me vanter d'avoir couché avec Clay Anderson, un des mecs les plus sexy de Manhattan.
- Je suis pas un des mecs, je suis le plus sexy nuance.
- Ok si tu veux me dit-il en souriant. Bon, je vais aller me coucher, merci encore.
- D'accord.
- Bonne nuit Clay
- Bonne nuit à toi aussi répondais-je le regardant sortir de la chambre ses habits en mains.
Je me blotti sous la couette, éteint la lampe de chevet que j'avais réglé sur une ambiance tamisé et me laisse peu à peu gagner par le sommeil, épuisé de cette soirée mouvementé et divinement agréable.
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