Chapitre 12 - Sentiments partagés
PDV Clay
- Il faut que je te parle de quelque chose...j'ai besoin de te le dire...parce-que j'en peux plus, faut que tu saches.
- Ça va Clay? T'es vraiment bizarre je t'ai jamais vu aussi agité. C'est grave?
Effectivement je suis très agité, je fais les cents pas devant lui en cherchant mes mots.
-Ok. Je sais que ça peut paraitre bizarre,inattendu peut-être même que tu voudras pas me croire mais je suis amoureux de toi Danny.
- Quoi?
- Ouais je sais c'est fou quand on me connait comme un don juan mais pourtant c'est la vérité. Il s'est passé un truc après qu'on ait fait l'amour. Au début je me disais que c'était simplement sexuel, que tu me faisais fantasmer. Je pensais qu'a toi, j'avais envie que de toi...a tel point que j'étais incapable d'avoir des réactions physique avec un autre mec. Puis t'as commencé à fréquenter des mecs, a coucher avec eux et ça me rendait dingue. Je supporte pas qu'un autre te touche Danny...
- C'est parce-que tu m'aimes que tu as couché avec ton ex?
- Je l'ai fait parce-que je savais que tu allais te trouver un type ce soir-là et j'étais en colère, c'était comme si je te disais" Tu va prendre du bon temps, très
bien moi aussi".
- Et lui pourquoi il a accepté?
- Juste une envie physique parce qu'il est seul depuis un bon moment, c'est tout. Il me pousse à te parler depuis le début. C'est pour ça que je t'avais invité au restaurant ce soir pour te parler...sauf qu'après notre dispute d'hier, tu t'es fait agressé et finalement on est a l'hôpital plutôt que dans une brasserie....Alors je sais pas ce que tu en penses mais voilà maintenant tu le sais Danny je t'aime, te voir auprès d'un autre me rend fou et....
- Moi ça fait des mois que je vis ça, des mois que je les regardait défiler les uns après les autres, des mois que je les enviais d'être dans tes bras et moi tu me regardais pas...
- T'es en train de dire que...toi aussi tu...
- Je me suis dit peut-être que si tu couches avec lui t'auras plus d'importance que ses types, peut-être même que tu seras plus important qu'un simple coloc...
- Danny t'as toujours été plus important qu'eux, et bien plus qu'un coloc et ça même avant que je prenne conscience de mes sentiments. Donc tu as voulu que je couche avec toi pour que je te remarque et non pour cette histoire de virginité...
- Oui pour avoir de l'intérêt a tes yeux, que tu me vois comme un possible amant et non comme un gamin. Puis aussi parce que je t'aime depuis longtemps et que j'en avais envie. Je voulais que tu sois mon premier Toutes mes coucheries c'était pour t'oublier parce que je pensais que rien avait changé suite à ça....
- Je suis désolé Danny j'ai jamais rien remarqué...j'étais a des années lumières de penser que tu craquais pour moi. J'ai du te faire énormément souffrir et j'en suis navré.
- En même temps j'ai jamais rien dit, tu pouvais pas savoir...je peux pas t'en vouloir.
- Tu sais Dan moi en amour je suis long à la détente, tu vois il y a quelques années quand je suis tombé amoureux d'Allan, je me croyais juste très attaché à lui puis un jour il m'a embrassé. Une semaine plus tard j'ai compris que j'étais amoureux. C'est ce qui est arrivé pour toi, avant qu'on ne fasse l'amour, je te voyais comme mon meilleur ami, je ressentais énormément d'affection pour toi, mais je mettais pas le mot amour dessus. Sauf que notre nuit ça a été l'électrochoc. Au départ je pensais faire une simple fixette mais j'ai vite capté que c'était plus que ça, quand j'étais fou de jalousie et pire hier quand je t'ai vu en sang...j'ai eu tellement peur de te perdre...
- Moi aussi j'ai eu peur mais grâce à ta réactivité je suis encore la et putain ça m'aurait fait chier de rater ta déclaration. Ça doit pas être tous les jours que Clay Anderson dit je t'aime.
- Je confirme, je suis assez peu bavard quand il s'agit de mots doux, mais ça n'empêche pas que je les ressent.
- Alors ou on en est maintenant...? Demande-t-il timidement
- Aurevoir les coups d'un soir et bonjour la vie de couple? Qu'est-ce que tu en penses?
- Ça te manquera pas la diversité? Parce que moi si t'es pas fidèle, c'est pas la peine...
- Quand je suis amoureux je suis fidèle Danny, j'envisage pas une relation de couple autrement. Et puis même si je voulais être infidèle ce serait compromis je suis incapable de bander a part avec toi.
- Nan mais Clay...t'étais bien parti, c'était mignon et tu casses tout avec un mot carrément pas élégant.
Je ris et rétorque:
- Désolé le romantisme ça ne dure qu'un temps avec moi, va falloir que tu me prennes comme ça si tu me veux.
- Je te veux.
- Vraiment?
- Ah oui en effet t'es vraiment long à la détente.
Il se lève disant ses mots et prenant mon visage entre ses mains, m'embrasse. J'aimerais beaucoup approfondir le baiser mais je me retiens alors qu'il soupire de douleur à cause de sa lèvre inférieure abimée.
- Dan, rassis-toi maintenant il faut pas trop solliciter tes abdos, les points pourraient sauter.
- M'en parle pas j'ai pas le droit à l'exercice physique tant que je les ait pas retiré, t'imagine ce que ça inclut. Dit-il s'asseyant en grimaçant
- Abstinence.
- Pourquoi ça tombe au pire moment!
- Pour que ça n'en soit que meilleur quand on fera a nouveau l'amour. On aura tellement envie que ce sera chaud bouillant.
- N'empêche que ça me frustre. Clay je sais que t'as mis du coeur a me préparer ce repas improvisé sur le toit de l'hôpital mais j'ai vraiment froid, ça t'ennuie si on mange à l'intérieur?
- Oui bien sûr je me suis focalisé sur l'idée qu'une chambre d'hôpital c'était pas idéal pour une déclaration et j'ai omis totalement qu'on était en plein hiver. Y'a pas de souci on rentre.
- Tu veux bien réchauffer mes lèvres d'abord? Elles sont glacées.
Je me penche alors vers lui et échange un léger baiser prenant soin de ne pas lui faire mal. Puis je récupère sandwich et canette, les pose sur ses jambes et prend les rênes de son fauteuil roulant. Je viendrais ranger table et chaise plus tard. L'important c'est de mettre au chaud mon Danny.
******
Une fois arrivé dans sa chambre Dan quémande un autre baiser que je lui accorde avec plaisir.
- Aie.
- Oups pardon.
- C'est pas grave, j'adore tes baisers.me répond-il alors que je m'assois sur un fauteuil a ses côtés.
- Je vais chopper ces petits enculé qui t'ont fait ça dis-je lui caressant la joue
- Les flics s'en chargent, t'as bien vu qu'ils étaient venu m'interroger aujourd'hui.
- Si j'avais été moins con et que je t'avais dit que je t'aimais plus tôt, ce serait pas arrivé.
- Clay, pense pas ça...
- T'es tombé en sang dans mes bras Danny....j'étais pas là pour te protéger alors que je t'aime, ça me tue, tu comprends...
- Oui mais t'en fais pas, ils vont les arrêter et puis, je veux oublier au plus vite cette histoire. Je vais bien et puis je suis trop content, je veux pas que deux connards d'homophobes gâche mon bonheur.
- C'est vrai, tu as raison, mangeons donc succulent repas qui m'a couté une blinde et que j'ai mis du temps préparer.
- Merci le distributeur. Il m'a l'air très appétissant tout de même dit-il en mordant avec appétit dans son sandwich. Hum Ch'est délicieux...
- Je vois ça, c'est comme le yaourt, tu t'en mets partout rétorquais-je en récupérant la mayonnaise sur sa lèvre pour la manger.
- Je me vengerais, j'ai encore les cheveux qui sentent le citron avec tes conneries.
- Mon pauvre petit chou.
- Bon...alors comme ça on fantasme sur moi M.Anderson?
- Oui je me suis jamais vu obsédé comme ça...c'est infernal. Tu te souviens quand on s'est croisé dans la salle de bain et que t'étais nu?
- Oui.
- J'avais une folle envie de t'attirer avec moi sous la douche, puis après quand tu m'avais préparé des oeufs, que tu me parlais mais que j'étais ailleurs...
- Tu fantasmais?
- Quand tu m'as dit ouou Clay t'es ou la? Je t'ai dit que je pensais a la fille en fugue mais a vrai dire, quand tu cuisinais, j'avais les yeux rivés sur tes fesses, je te voyais nu sous ton tablier. Rien que d'y repenser ça me donne chaud.
- Mais t'es un gros pervers en fait? Dit-il faussement offusqué.
- Absolument, faut pas laisser trainer tes fesses quand je suis dans les parages.
Il rit et je reprends:
- Bon redevenons sérieux, tu sors quand de l'hôpital?
- Dans deux jours et ça me fait bien chier. C'est tellement frustrant de savoir que toi et moi, on est ensemble mais que je peux même pas rentrer au loft pour être avec toi.
- Ça va passer vite, tu verras.
- Mouais....au fait tu pourras m'excuser auprès d'Allan d'avoir été si froid avec lui, j'étais juste jaloux...
- Je le ferais sans souci.
- Et j'suis désolé aussi pour le type que j'ai laissé se balader à poil chez toi...je lui ait dit de se croire tout permis parce que t'etais un connard...
- Tu étais blessé, en colère, je t'excuse. Tu sais dans le fond ce qui me rendait dingue c'est de savoir que vous aviez fait l'amour ensemble, pas qu'il soit à poil. Enfin mis a part quand il a fouillé dans le frigo, évidemment.
- Ce que j'ai fais avec ces mecs, c'était rien, c'était même n'importe quoi. Je me suis juste fait sauter...Avec toi j'ai fait l'amour, c'était totalement différent.
- Pour moi aussi c'était différent Danny. Je t'ai absolument pas considéré comme tout ces types qui passaient dans mon lit. Tout ces mecs représente absolument rien pour moi. J'aime le sexe c'est un fait, mais vulgairement tout ces partenaires c'était juste pour me vider. Nous deux, c'était pas ça. Je t'ai pas baisé ce soir-là, je t'ai fait l'amour, j'ai fais l'amour à celui que je considérait à ce moment-là comme mon meilleur ami, je t'ai offert ta première fois. Toi et eux ça n'a rien à voir, Danny.
- Ça me fait du bien d'entendre ça.
- Je t'aime Dan, tu comptes énormément pour moi, et ce bien avant qu'on vienne à parler d'amour. Ne vas plus t'imaginer que tu comptes moins qu'eux, t'es une des personnes les plus importantes de ma vie. C'est compris?
- Oui je penserais plus ça.
- Tu me le promets?
- Je te le promets.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top