Chapitre 6


Hi! J'espère que vous allez bien?

JE REPRENDS LES PUBLICATIONS!

Merci à ceux qui sont toujours là et ceux qui voudront bien laisser un petit commentaire malgré tout, ça fait toujours chaud au coeur. ❤️

J'espère que ce chapitre vous plaira comme j'ai aimé l'écrire!

...

CHAPITRE 6

"Il y a une émotion encore plus forte que celle de tuer. C'est celle de laisser la vie." -Rudyard Kipling

(Half Man_Dean Lewis)

Louis Tomlinson

Assis à même le sol des égouts, je regarde ce groupe de rat qui traverse l'allée face à moi. Je les observe sans cligné d'un œil. Ils doivent être cinq. Ils marchent ensemble dans l'obscurité et il y en a même un qui semble boiter. Il boite mais pourtant tous les autres rats avancent à son rythme.

Alors je me mets à penser que ces cinq rats sont bien plus soudés que toute notre humanité.

Parce que nous, les Hommes, on préfère laisser crever ceux qui se mettent à boiter dans notre société. On préfère s'entre-tuer plutôt qu'avancer tous ensemble. Des fois j'aimerais m'excuser auprès des autres espèces animales. Désolé de ne pas avoir suivi votre exemple.

Finalement, il n'y a peut-être pas pire insulte que dire de quelqu'un qu'il est humain.

Je préférerai qu'on me compare à un animal plutôt qu'à un humain.

Pourtant traiter quelqu'un d'animal est vu comme une insulte. J'en rirais presque.

S'ils savaient tous à quel point nous sommes pas mieux que les animaux.

Car nous sommes humains.

La pire espèce que cette Terre ait porté.

-"Mais je te dis que je viens!

-Et moi je te dis que non!"

La dispute entre Sarah et Zayn me sort de mes pensées et, toujours assis au sol, je relève la tête vers eux. Ça fait déjà quelques jours qu'on marche pour la prison de Cleveland et c'est toujours la même histoire lorsque nous devons sortir des égouts la nuit pour aller chercher de quoi se nourrir et boire dehors. Sarah veut toujours nous accompagner et Zayn, comme frère protecteur, veut qu'elle reste dans les égouts avec Niall.

-"C'est bon Zayn." Intervient Harry dont la patience arrive à son maximum. "De toute façon, vaut mieux que nous restons groupé. Il y a autant de risque à ce qu'elle reste là avec Niall.

-Je ne sais pas comment je dois le prendre." Marmonne Niall à mes côtés.

Je ris doucement, faisant sourire Harry d'une façon incontrôlable. Et mon rire se stoppe alors immédiatement, entraînant de nouveau son sourire qui disparaît avec mon rire. Je sens mon estomac se retourner légèrement en même temps qu'il se pince les lèvres en fuyant mon regard.

C'est de plus en plus perturbant, ce lien entre nous. J'en dors presque plus. C'est à la fois fascinant et horrible de ressentir toutes ces émotions en même temps au fond de moi et tous mes sentiments qui semblent se multiplier deux fois plus vite que la normale. La nuit dernière, Sarah m'a dit que trouver son âme-sœur c'était comme traverser toutes les phases de lorsqu'on tombe amoureux mais d'un seul coup.

Sauf que je ne suis jamais tombé amoureux. Je n'ai même jamais été attiré par une personne. Parce que je n'avais personne dans ma vie à part ma mère et la chambre dans laquelle j'étais cachée. Evidemment, j'ai déjà lu pleins d'histoire d'amour. Et comme beaucoup de personnes, je me suis dit en les lisant que j'aimerais savoir ce que c'est que d'aimer une personne pourtant inconnue.

Parce que c'est ça tomber amoureux, non? C'est de faire d'un inconnu la seule personne que verrez maintenant dans la rue. Une rue bondées de tous ces autres inconnus mais pourtant vos yeux trouveront quand même cette personne.

Cette personne qui devient, à ce moment là, beaucoup plus qu'une inconnue.

-"Bon ok." Souffle Zayn. "Mais on reste tous groupés et s'il y a un quelconque problème tu te casses dans les égouts sans te retourner Sarah, compris?

-Oui chef." Elle pouffe avec un sourire fier.

Zayn lève les yeux au ciel avant d'ébouriffer les cheveux de Sarah. On peut voir l'amour de partout, même dans ce genre de gestes qui paraissent pourtant futiles. Mais dans le monde dans lequel on vit, aimer une personne, peu importe comment, est un risque à prendre.

Parce que aimer une personne c'est devoir se soucier d'un second cœur.

C'est devoir accepter que notre cœur nous lâche pour se lier à un autre. Pour se poser sur le même rythme de battements.

Accepter que si l'un se détache, l'autre tombera.

Et en même temps que je pense cette phrase, mon regard croise inconsciemment celui de Harry qui me regardait déjà. Est-ce que là aussi il pense à ce que je pense? Est-ce qu'il ressent ce que je ressens? J'ai l'impression de ne plus être une seule personne. J'ai l'impression d'avoir trouver la personne qui pourra autant m'aider que me tuer.

Comme je l'ai entendu dans une chanson française un jour, cette personne sera soit ma renaissance soit la raison de mon autodestruction.

Mais tout ce que je viens de dire là, ils ne le précisent jamais dans les histoires d'amour.

Entre deux lignes, ils oublient d'écrire le mot souffrir.

Et quand je vois Harry baisser les yeux à cette pensée, je comprends que, oui, il m'a compris.

(Half Light_BANNERS)

Harry Styles

Le pistolet fermement serré dans ma main droite, je sors en premier des égouts avec Zayn qui aide Sarah à en sortir aussi. Niall arrive à son tour et enfin Louis à qui je tends instinctivement la main. Il relève alors la tête vers moi et regarde ma main avant de se pincer les lèvres et de l'ignorer pour sortir tout seul.

Ce n'est qu'un petit geste qui pourtant apparaît à mes yeux comme un immense rejet. Mais, finalement, ce sont peut-être tous ces petits gestes qui sont les plus importants. Une main tendue, deux mains enlacées, un regard, un sourire.

Un baiser. Ce petit geste qui, pourtant, signifie un infinité d'immensité.

Mais lorsque je vois Louis me rejeter, je me demande si je goûterai un jour à cette infinité.

-"Je crois que tu t'es trompé." Je souffle à Sarah alors que nous avançons vers un parc où se trouve une fontaine grâce à laquelle nous allons pouvoir remplir nos gourdes.

Ses yeux chocolats s'ancrent dans les miens et dans son air perdu je retrouve les traits enfantins qui montrent sa jeunesse d'une jeune fille de seize ans. Je me demande alors si Gemma a encore ces traits là malgré les treize années qui sont passées depuis la dernière fois que je l'ai vu. Et mes parents? Après treize années, eux aussi ont dû changer.

Tout comme Liam et moi.

-"De quoi tu parles?" Elle me demande alors tout en regardant autour d'elle, comme nous le faisons tous par sécurité.

-"Cette histoire d'âmes-sœurs." Je lui murmure en regardant par dessus mon épaule Louis qui marche en retrait avec Niall. "Louis me déteste."

A ma grande surprise, Sarah rit doucement en secouant la tête avant de relever le regard vers moi.

-"C'est toi qui contrôle la haine, Harry. Tu devrais savoir mieux que n'importe qu'elle ne peux pas empêcher l'amour. A ton avis, pourquoi deux personnes qui s'aimaient en arrive à se détester après être séparées?

-Je ne sais pas..

-Parce que après avoir aimé aussi fort, se détester est la manière la plus facile d'oublier..

-Mais pourquoi?

-Peut-être parce que, sinon, on continue d'aimer et donc de tomber, encore et encore..

-Donc détester quelqu'un qu'on a aimé c'est..

-..Essayer de refouler cet amour qu'on a pu ressentir pour elle un jour."

Je me pince les lèvres et hoche la tête, encore un peu perdu. C'est alors que Sarah reprend :

-"Je pense que ce n'est pas toi que Louis déteste mais plutôt le risque que c'est d'aimer quelqu'un. Surtout dans notre situation.

-Parce qu'il pense que, moi, je n'ai pas peur de ce qui est en train de nous arriver?" Je ne peux m'empêcher de souffler. "Je suis terrorisé à l'idée de l'aimer, moi aussi.

-Oui mais toi tu sais déjà que si ça doit arriver ça arrivera. Louis pense qu'il pourrait empêcher cet amour vu que son pouvoir est justement de contrôler l'amour. Mais on ne contrôle jamais notre amour pour quelqu'un. Et même s'il a peur, il le réalisera bien un jour..

-Tu t'y connais pas mal pour une gamine de ton âge." Je lance avec un sourire à Sarah qui me frappe gentiment l'épaule.

-"Moi aussi je contrôle l'amour je te rappelle." Elle pouffe. "Et c'est toujours plus facile de comprendre l'amour des autres que le sien.

-Tu as déjà aimé quelqu'un? Amoureusement je veux dire?"

Sarah ouvre légèrement la bouche pour répondre avant de soudainement la refermer. Son regard qui était si sûr de lui quelques secondes plus tôt se perd soudainement dans le vide en face d'elle.

-"Dans le foyer où j'étais caché, il y avait deux autres enfants, dont un garçon de mon âge. Il contrôlait la haine, lui aussi. Je crois que...qu'on était peut-être âmes-sœurs..

-Tu crois?

-J'ai pas eu assez de temps pour le vérifier." Elle me répond avec un sourire triste. "Lors d'une saisie, alors que j'étais cachée sous un lit, les soldats l'ont embarqués. Depuis, je ne l'ai plus jamais revu."

Mon cœur se serre douloureusement et une vague de colère me traverse lorsque je vois le regard triste de Sarah. Et dire que dans une autre vie, non dans un autre monde, elle serait sûrement en train de vivre sa vie d'étudiante vivant son premier amour. Son seul obstacle serait son frère protecteur.

Dans ce monde là, la mort n'aurait pas été son seul obstacle.

-"Il s'appelait comment?" J'ose demander doucement.

A cette question, un doux mais triste sourire reprend place sur le visage de Sarah. Vous savez, ce sourire que l'on garde précieusement pour le souvenir d'une personne. Ce sourire si rare qui n'osera se montrer que si le mot magique est prononcé.

Le mot magique qui est son prénom.

Et rien qu'à cette phrase, tout comme Sarah, un prénom doit résonner dans votre tête. Le prénom de la personne que vous aimez.

-"Ezequiel."


Louis Tomlinson

Lorsque nous arrivons dans le parc, je quitte le dos d'Harry des yeux. Je m'en sentirais presque honteux de le regarder comme ça. De le regarder comme un repère alors qu'il était censé venir ici pour me tuer. Pour tous nous tuer. J'ai jamais fait confiance en quelqu'un sur cette Terre à part à ma mère. Et maintenant, je devrais faire confiance en celui qui était venu pour me tuer mais qui, en plus, doit aussi être mon âme-sœur?

C'est difficile d'avancer avec une main tendue devant vous lorsque vous vous êtes toujours dit que la seule chose que vous tiendrez dans votre main pour avancer est un pistolet.

Ce pistolet dont le fer froid glace encore plus ma main déjà gelée. Mais, justement, j'ai pris l'habitude de la sentir froide et gelée. Et oui, ce serait mentir de dire que je n'aimerais pas savoir ce qu'on ressens lorsque la chaleur d'une autre main vient nous réchauffer.

Mais qu'est-ce que je ferais après? Après que ma main soit habituée à cette chaleur?

Si l'autre main me lâche, ma main redeviendra plus froide que jamais.

Et je sais que plus jamais elle ne sera réchauffée.

Alors est-ce que ça vaut vraiment le coup de la rendre dépendante d'une autre , quitte à ce qu'elle reste froide pour toujours sans connaître la chaleur d'une autre?

-"Louis, viens remplir ta gourde." Me lance Zayn alors qu'il est à la fontaine avec le reste du groupe.

J'hoche lentement la tête, encore perdu dans mes pensées et approche de la fontaine où Harry me regarde avancer pendant que c'est au tour de Niall de remplir sa gourde, nous laissant attendre derrière lui.

-"Ta main tremble." Me dit doucement Harry.

Tremble de peur à l'idée de s'accrocher à la tienne, oui.

-"Le froid." Je souffle simplement.

Harry hoche la tête puis s'approche de la fontaine lorsque arrive son tour de remplir la gourde. Il me laisse ensuite la place, son corps frôlant le mien. Et malgré l'eau froide qui déborde de ma gourde pour s'écraser sur ma peau gelé, j'ai l'impression que ce n'est pas pour elle qu'elle frissonne.

-"Regardez!" Lance soudainement Sarah en pointant du doigt une direction. "Des balançoires et des toboggans!

-On a pas le temps de jouer, Sarah. On doit chercher à manger et retourner aux égouts." Répond immédiatement Zayn.

-"Si on le temps de risquer notre vie on a le temps d'en profiter aussi!" Lui lance sa petite sœur avant de partir en courant vers l'air de jeux.

-"Sarah!" Râle Zayn en lui courant après.

Niall, Harry et moi pouvons nous empêcher de rire légèrement et nous approchons à notre tour de l'air de jeux. Seul un lampadaire l'éclaire et la lune qui scintille dans le ciel. C'est fou comme ça doit être plus beau vu de là-haut.

La lune est bien trop loin pour voir les tâches de sang qu'on laisse sur cette Terre.

Lorsque j'arrive près des balançoire, je réalise que jamais je ne suis allé dans une aire de jeux. Je n'ai jamais fait de balançoire ou je n'ai jamais glissé sur un toboggan. Les enfants qui peuvent contrôler l'amour n'ont le droit que de mourir, pas d'avoir une enfance. Et c'est sûrement pour ça que Zayn laisse Sarah monter sur ce toboggan. Je sais que Sarah ressent exactement la même chose que moi à travers cette marque identique tracée dans la paume de nos mains.

-"Je crois que j'avais six ans la dernière fois que j'en ai fait." Murmure Harry en regardant avec nostalgie la balançoire que je frôle de mes doigts.

-"Avant que Liam et toi soyez embarqués à la base." Je conclue en murmurant moi aussi.

Harry hoche simplement la tête et, pour une fois, je me permet de tourner la mienne vers son visage qui semble traversé par plusieurs émotions en même temps. Même son sourire ne semble pas savoir s'il doit être heureux face à cette balançoire ou s'il doit être triste.

-"J'en ai jamais fait." Je lui avoue alors, sans vraiment savoir pourquoi.

Harry tourne la tête vers moi, surpris d'entendre de nouveau ma voix, puis sourit légèrement avant de me lancer:

-"C'est le moment alors.

-Quoi?" Je répète en bafouillant. "Non, on doit y aller et..

-Ils ont vraiment l'air de vouloir y aller?" Il me coupe en pouffant, pointant du doigt Zayn, Niall et Sarah qui rient sur le toboggan.

Et, sans vraiment comprendre, une douce chaleur prend place dans mon corps. Comme une seconde chance d'une jeunesse volé. Pourtant, nous sommes loin d'être des enfants. Ces enfants qui, demain, viendront dans ce parc sans savoir que des adultes à qui on veut la mort sont venu s'amuser ici avant eux.

-"Je ne sais même pas en faire." Je pouffe en m'asseyant sur la balançoire.

-"Je m'occupe de tout." Me dit gentiment Harry en s'approchant de moi.

Son torse s'approche de mon dos et, lentement, il attrape mes mains gelées. Et lorsque la chaleur de ses mains viennent réchauffer les miennes je me dis que ça y est, c'est foutu. Parce que cette chaleur est tellement agréable que mes yeux se ferment quelques secondes et que mon cœur s'accélère.

Puis, toujours dans le silence, Harry enroule mes doigts aux cordes qui tiennent la balançoire avant de la tirer en arrière avec lui.

-"Prêt?" Il me dit presque à l'oreille, me faisant frissonner.

J'hoche simplement la tête et Harry me lâche soudainement. La balançoire ne part d'abord pas très haut mais pourtant ressentir cette impression de flotter pour la première fois fait naître un sourire sur mes lèvres. Un sourire qui se transforme en sincère rire lorsque la balançoire revient vers Harry et qu'il me pousse encore plus haut.

-"Aide toi de tes pieds pour prendre de l'élan." Il me lance en riant lui aussi.

J'écoute ce qu'il me dit et prend alors encore plus de hauteur en même temps que Harry me pousse aussi. Et c'est put-être tout bête de faire de la balançoire mais cette scène semble refléter ma vie le temps de quelques secondes. Je flotte, essayant d'aller de plus en plus haut, caché dans la nuit. Parce qu'une fois le jour levé, je suis de plus en plus bas, caché sous ses égouts.

Puis il y a Harry.

Harry qui me pousse vers le haut.

Mais est-ce vraiment ce qu'il se passera? Est-ce qu'il peut réellement continuer de me pousser le haut au point de me donner l'impression d'être invincible?

Je pourrais écraser mes pieds dans la terre et arrêter ça tout de suite. Demander à Harry d'arrêter de me pousser et de s'éloigner à jamais.

Mais à la place,  je lève de nouveau la tête vers la lune.

Elle aussi entend-elle mes rires?

Peut-être pas.

Mais Harry les entends, lui.

(Heathens_Twenty One Pilots)

Liam Payne

Le temps est long dans cette salle blanche. On pourrait en devenir fou, c'est vrai. Mais je crois que c'est leur but de me rendre fou. Me rendre fou avant de me tuer une fois qu'ils auront eu ce qu'ils voulaient de Harry.

Mais s'ils savaient à quel point à l'intérieur de ma tête je suis loin de devenir fou. Parce que j'ai toujours cette idée dans un coin. En fait, ils ne font que m'avantager en ce moment-même. Ils m'enferment en me donnant tout le temps de réfléchir à la faille que je pense avoir trouvé dans leur système.

Plus j'y réfléchis, plus cela me paraît possible. Et si j'ai raison, alors tout pourra changer. C'est eux qui deviendront les plus faibles et nous les plus forts.

Je regarde cette porte fermée en face de moi et je me dis que vaut mieux pour eux que jamais je n'arrive à en sortir.

Puis, soudainement, on frappe violemment à la porte.

-"Repas du midi." Annonce une voix dure en ouvrant la petite fenêtre intégrée dans la porte, laissant passer un plateau avec un simple bout de pain et une gourde d'eau.

Il est donc midi. Je n'ai aucune notion du temps ici mais j'essaie de garder la tête froide car ce n'est qu'une astuce de plus de leur part pour me rendre fou.

Lentement, je m'approche de la porte et de la fenêtre qui, étonnamment, ne s'est pas encore refermé. Je fronce les sourcils et lorsque mes mains attrapent le plateau, j'entends une voix me chuchoter:

-"On va te faire sortir de là."

Mon cœur rate un battement et je souffle sans comprendre:

-"Vous êtes qui?

-Je n'ai pas le temps de parler plus longtemps. A partir d'aujourd'hui regarde au fond de ton pain.

-Qui me dit que ce n'est pas un piège?

-Rien.

-Je peux au moins savoir ton nom?

-Regardes le pain.

-Des caméras me surveillent.

-Et nous surveillons les caméras."

Puis soudainement, la fenêtre se referme sur cette voix qui était celle d'un homme, de mon âge ou peut-être un peu plus jeune. En fait, je suis beaucoup trop perdu pour y réfléchir. Alors, rapidement, j'emmène le plateau avec moi au fond de la salle et me laisse glisser contre le mur jusqu'à être assis à même le sol.

Discrètement, je regarde les caméras. Ça pourrait être un piège. Une façon de tester ma fidélité à la base. Mais quelle fidélité lorsque je sais qu'on veut me tuer?

-"Puis merde." Je souffle pour moi même en ouvrant le pain.

Un papier plié en mille s'y trouve et je décide de l'ouvrir en le laissé en l'intérieur, faisant comme si j'enlevais la mie de pain au cas où pour les caméras. Je déplie lentement le papier, mangeant en même temps quelques bouts de pain pour paraître plus naturel mais je manque soudainement de m'étouffer en lisant les phrases inscritent sur le bout de papier.

Tu veux retrouver Zayn, je veux retrouver Sarah.
Nous avons quelque chose que les chefs n'ont pas.
Une résistance est en train de naître dans la base, Liam.

-E

...

J'espère que ce chapitre 6 vous aura plu?

Encore merci pour tout!

On se retrouve au plus vite pour la suite! All The Love!❤️

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