Nous sommes tous les quatre arriver dans la demeure de Lady Dambury. Son valet nous a accueilli et mené jusqu'à la salle principale. Les hommes passaient chacun à leur tour pour essayer de nous impressionner mais la seule chose à laquelle je pensais était la façon dont ils se rendaient ridicule.

Kate: Au moins, ce sont les hommes qui paraissent ridicules pour une fois.

Je la regardai.

Moi: Est-ce que c'était votre idée ?

Kate: Non malheureusement ! Lady Dambury a suggéré que les poètes puissent lire leurs vers. Ces messieurs et avec leurs esprits de compétition ont concocté le reste de cette piètrerie.

Moi: Rien d'étonnant à cela.

Kate: Vous êtes une sœur du Vicomte ?

Moi: L'une d'entre elle en effet.

Kate: Le fait que vous soyez de la famille du vicomte me ferait presque l'aimer davantage.

Lady Dambury accorda une pause pour tout le monde. Vivement la fin de cette soirée parce que cela devient fort ennuyant. Je me dirigai vers le buffet.

-Je vois que les encas vous plaisent !

Je me retourna face à la voix.

Moi: Pénélope ! Effectivement, c'est la seule raison valable de rester à cette soirée.

Pénélope: Vous n'aimez pas cette soirée ?

Moi: Disons que j'ai l'impression d'être au cirque plutôt qu'à une soirée.

La jeune roussa rigola.

Pénélope: Ce n'est pas faux.

Lady Dambury voulut remercier les hommes quand elle fut interrompue.

-Pardonnez-moi Lady Dambury.

Tout le monde tourna la tête et mon frère aîné apparut dans la pièce.

Anthony: Il y a eu un oubli sur la liste d'invités. Vous n'allez tout de même privé un homme que vous connaissez depuis vingt-neuf années de la joie de votre compagnie !

Kate: Navré Vicomte, une fois de plus vous êtes en retard. Nous allions justement mettre en terme à cette soirée.

Anthony lui coupa la parole.

Anthony: J'espère que Miss Edwina a le temps de m'écouter. J'ai passé ma soirée à écrire des vers de ma plume.

Je regarda Colin qui etait venu à mes côtés.

Moi: Quel menteur notre frère ! Je suis persuadée qu'il a demandé à Bénédict de lui donner un de ses poèmes !

Anthony se mit à lire les premiers versets puis s'arrêta net et mit la feuille au feu.

Eloise: Qu'est-ce qu'il fabrique ?

Anthony regarda tout le monde.

Anthony: Pardonnez-moi, je ne peux continuer. Je ne peux prétendre que ces mots sont les miens, ils sont de la main d'un autre !

Il détourna le regard.

Anthony: Je ne suis pas doué pour la poésie et ces mots sont certes très beaux et doux quand on les entends, mais ils sonnent creux également si ils ne sont pas accompagné d'actes. Miss Edwina je pourrais me présenter devant vous en prétendant être une autre personne mais ce serait mentir. Je suis incapable d'offrir la passion que vous attendez mais quand il s'agit d'actions et de devoirs, je peux vous garantir que je suis loyal et j'espère que cela parlera plus en ma faveur que tous les mots aimables.

Je souria et alla le rejoindre. Il avait un verre un main.

Anthony: Mimi ! Je te sers quelque chose ?

Moi: Non merci mon frère.

Il bu une gorgée de son verre.

Anthony: Pourquoi me regardes-tu ainsi ?

Moi: Je suis fière de toi. Tu as réussi à montrer à tout le monde l'homme honnête et profondement bon que tu es. Tu n'as pas voulu jouer la comédie comme tous les autres et cela a montrer à tout le monde combien tu es quelqu'un de bien. 

Il me souria et me fit un bisous sur la tempe.

Anthony: Merci petite soeur, cela me touche beaucoup.

Edwina Sharma arriva vers nous.

Moi: Je vais vous laissez.

Edwina: Attendez, je ne voulais pas vous interrompre vous savez !

Moi: Ne vous en faites pas, notre discussion est terminée !

***

Quelques jours plus tard:

Cela fait maintenant une semaine que ma famille et moi sommes à Aubrey Hall notre maison de campagne. J'adore cette demeure, on y retrouve le parfum de la campagne et surtout le calme absolu mais en même temps, je déteste cette maison car c'est à cet endroit précis que notre père est mort.

Mon frère Anthony a convié Miss Edwina et sa famille a nous rejoindre avant notre grand bal et histoire que lui et Edwina fasse davantage connaissance. Nous étions dans le salon principal quand Daphné arriva avec Augie notre neveu. Nous allons également célébrer mon anniversaire qui est dans deux jours.

Moi: Daph !

Violet: Je suis si heureuse que vous aillez pu venir ma fille !

Daphné: Comme si j'allais laissez ce cher Augie manquer le spectacle de sa mère qui remporte le tournoi familial traditionnel pour la deuxième année consécutive.

Benedict: Charmante parole de la part d'une duchesse !

Daphné: Une duchesse qui reste une Bridgerton !

Moi: Ravie de savoir que tu es venue uniquement pour la bataille familiale et non pour mon anniversaire grande sœur.

Daphné: Evidemment que ton anniversaire fait partie de mon retour. Je n'aurais pas manqué cette occasion.

Daphné me tendis mon neveu dans les bras et Colin voulut le prendre.

Moi: Pas touche, c'est mon neveu !

Colin: Dois-je te rappeler soeurette que c'est le mien aussi ?

Gregory: Et aussi le mien.

Moi: N'empêche que c'est dans mes bras qu'elle l'a mit.

Notre mère prit son petit-fils et je m'installai aux côtés de mon frère Benedict.

Anthony: J'ai invité une fille et sa famille a se joindre à nous.

Daphné: Tu as invité une fille à Aubrey Hall ?

Moi: Elle est adorable !

Daphné: J'ai hâte de rencontrer la femme qui a fait chavirer ton cœur. Dis-moi comment est-elle ?

Anthony: Miss Edwina est l'image de la grâce, de la beauté et de la gentillesse. Elle est malheureusement avec une sœur très agaçante qui s'est décrétée être sa gardienne.  Je crains que vous deviez tous m'aider à conquérir les deux sœurs si je veux trouver une femme.

Daphné: Et tu en appelle à ta famille, tu dois être très épris de cette demoiselle !

Benedict: Ou alors la sœur représente une menace très redoutable !

Je tapa le bras de mon frère.

Daphné: N'ait crainte Anthony vu l'aide que tu m'as apporté la saison dernière tu oeux compter sur moi pour te rendre la pareille !